La lutte antivectorielle en France
Disease vector control in France
Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine… La forte recrudescence au cours de ces dernières années de maladies transmises par des insectes vecteurs constitue aujourd’hui une préoccupation majeure de santé publique, dans ses composantes humaine et animale. La « lutte antivectorielle » a pour objectifs de minimiser les risques d’endémisation ou d’épidémisation, de diminuer la transmission d’agents pathogènes par des vecteurs et de gérer les épidémies dans un cadre stratégique formalisé.
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- Verlag : IRD Éditions
- Buchreihe : Expertise collégiale
- Erscheinungsort : Marseille
- Erscheinungsjahr : 2009
- Auf OpenEdition Books veröffentlicht : 08 octobre 2013
- EAN (Printversion) : 978-2-7099-1667-7
- EAN (elektronische Version) : 978-2-7099-1777-3
- DOI : 10.4000/books.irdeditions.1214
- Seitenzahl : 533 + 641 (CD-Rom) p.
Première partie. Synthèse et recommandations
Version française
Du cadre juridique à la gouvernance
Mise en œuvre de la lutte antivectorielle
Évaluation de la lutte antivectorielle
Les outils d’anticipation
Recommandations générales. Huit grandes priorités
Créer un Centre national d’expertise Vecteurs et risque vectoriel (Cnev)
Redéfinir le cadre juridique et la gouvernance
Préciser les stratégies d’intervention
Évaluer les interventions
Soutenir la recherche
Améliorer la communication
Améliorer la formation
Sortir les services de leur isolement
Annexes
English Version
From legal framework to governance
Implementation of vector control
Assessment of vector control
Tools for risk management and anticipation
General recommendations. Eight great priorities
Create a National Centre of Expertise on Vectors and vector risk (CNEV)
Reset the legal framework and governance
Determine the intervention strategies
Assess the operations conducted
Support research
Improve communication
Improve training
Bring vector control services out of isolation
Seconde partie. Chapitres analytiques
Le contexte de la lutte antivectorielle en France
1. Les paramètres de la transmission des infections vectorielles
2. Les infections humaines
3. Les zoonoses transmises par des vecteurs
4. Les infections animales
5. Hiérarchie des risques
Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine… La forte recrudescence au cours de ces dernières années de maladies transmises par des insectes vecteurs constitue aujourd’hui une préoccupation majeure de santé publique, dans ses composantes humaine et animale. La « lutte antivectorielle » a pour objectifs de minimiser les risques d’endémisation ou d’épidémisation, de diminuer la transmission d’agents pathogènes par des vecteurs et de gérer les épidémies dans un cadre stratégique formalisé.
Cinq ministères français ont demandé en 2008 à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de produire un état des lieux complet et une analyse pluridisciplinaire des dispositifs de lutte antivectorielle en métropole et dans les régions ultra-marines. Le cadre de la gouvernance et la répartition des compétences, les conditions générales de mise en œuvre de la lutte antivectorielle, les pratiques et modalités d’évaluation de la lutte, les outils et leviers d’anticipation ont ainsi été examinés par un collège d’experts qui en restitue ici le bilan détaillé. Au-delà, cette expertise collégiale met en lumière les évolutions indispensables que doit connaître ce domaine sensible et livre des recommandations en vue d’une refondation des politiques de lutte. Les défis à relever et les stratégies à concevoir pour le contrôle des risques sont d’autant plus complexes que les changements globaux (climatiques, environnementaux, sociétaux) influencent considérablement les systèmes vectoriels.
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