1 Cf. Sophie Lemière, « Bomoh et politiciens : une année (presque) comme les autres en Malaisie », in Benoît de Tréglodé et Arnaud Leveau (dir.), Asie du Sud-Est 2010, Irasec-Lignes de repères, Bangkok, 2010, p. 201-220.
2 « Permettez-moi de partager l’expérience de mon pays dans la gestion des problèmes de diversité. La Malaisie est une société multiraciale, multireligieuse, multiculturelle et démocratique qui a bénéficié de l'interaction positive et de la synergie entre les différentes communautés. [...] Nous sommes donc bien placés pour contribuer à la promotion de la compréhension religieuse, de l'harmonie et de la tolérance. Pour continuer à renforcer notre processus d'unité nationale, j’ai présenté une philosophie intitulée Une Malaisie [One Malaysia] », déclaration de Najib Tun Razak, Premier ministre malaisien, lors de la 65e session de l’assemblée générale des Nations unies, le 27 septembre 2010.
3 Uniquement pour les territoires fédéraux et les États de Penang, Malacca, Sabah et Sarawak.
4 Islam sunnite de l’école shaféite.
5 Cf. M. Mageswari, « Royal battle over a Bentley », The Star online, Petaling Jaya, http://thestar.com.my/news/story.asp?file=/2010/4/9/nation/6017941&sec=nation/
6 « Malaysian king’s palace to cost millions », Bangkok Post, Bangkok, 19 octobre 2010.
7 Cf. l’affaire concernant Elisabeth Wong, membre du gouvernement de Selangor, accusée de comportement immoral pour avoir été prise en photo à demi nue par son petit ami, ou encore la mise en accusation d’Anwar Ibrahim pour pratiques sexuelles délictueuses à l’encontre de l’un de ses conseillers. Cf. aussi l’enquête sur le « suicide » de Theo Beng Hock, 30 ans, conseiller politique de l’État de Selangor retrouvé mort le 16 juillet 2009 sur le toit du cinquième étage du bâtiment de l’Agence malaisienne anticorruption (MACC) alors qu’il y livrait son témoignage le même jour, onze étages plus haut, dans une affaire concernant le financement de partis politiques. Le procès est toujours en cours.
8 Le 16 septembre 1963 a été créée la grande Fédération de la Malaisie incluant Sabah, Sarawak et Singapour. Singapour a quitté la Fédération en 1965.
9 Dans notre propos, les termes « Chinois » et « Indiens » désignent les Malaisiens de descendance chinoise ou indienne, qui n’appartiennent donc pas au groupe ethnique majoritaire, les Malais.
10 Littéralement : « fils du sol ».
11 Cf. Humayun Kabir, « Help Indians, Human Rights Party pleads to Manmoha », Malaysiakini, Kuala Lumpur, 26 octobre 2010, http://www.malaysiakini.com/news/146399/
12 Cf. la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=y77fORtk50U&feature=related/
13 Cf. AB Sulaiman, « Perkasa – Rebirth of a demon », Malaysiakini, Kuala Lumpur, 10 mars 2010.
14 John R. Malott, « What Anwar’s trial means for Malaysia », Wall Street Journal, New York, 19 juillet 2010.
15 « Lim : scrap circular on non-Muslim societies », Malaysiakini, Kuala Lumpur, 26 juillet 2010.
16 Directive du National Civic Bureau datée du 16 décembre 2000.
17 Cf. Sophie Lemière, « Allah Molotov : les dérives d’une controverse linguistique en Malaisie », Bulletin d’Églises d’Asie, no 521, Paris, 16 janvier 2010, p. 30-35.
18 Herald-The Catholic Weekly, publication hebdomadaire de l’archidiocèse catholique de Kuala Lumpur.
19 Cf. Rachel Leow, « Sticks and stones in the Allah controversy », East Asia Forum, 19 juin 2010, http://www.eastasiaforum.org/2010/06/19/sticks-and-stones-in-the-allah-controversy/
20 Aujourd’hui, la shari’a est partiellement appliquée en Malaisie. Le citoyen malaisien musulman est soumis, en termes de droit des familles et d’exercice des rites religieux, aux lois chariatiques. Selon l’article 4, la Constitution est la loi suprême du pays, néanmoins cet article laisse place à un système juridictionnel chariatique s’appliquant uniquement aux affaires concernant les citoyens musulmans.
21 Selon la Constitution malaisienne (art. 3), l’islam est la religion de la Fédération, le roi (Yang di-Pertuan Agong) est le chef religieux et est conseillé, dans ses décisions, par le Conseil des affaires religieuses créées par le Parlement malaisien. Le Parlement est le législateur de la Fédération dans son intégralité. En matière de loi islamique, l’État fédéré est autonome et peut faire des lois pour la zakat (impôt), la wakf (donation), les institutions islamiques, les mosquées ou les salles de prière publiques, les traditions malaises et tout ce qui dépend du droit islamique des familles (divorce, mariage, succession, etc.). Fait partie également de ses prérogatives la création d’offenses (et leur punition) commises par les personnes professant en faveur de l’islam et contre l’islam, etc. Or les États fédérés n’ont pas la possibilité de contrôler la doctrine islamique officielle, qui reste du domaine de l’État21, ni d’appliquer ces lois à des personnes non musulmanes.
22 Lieu de villégiature à trois heures de Kuala Lumpur dans l’État de Pahang.
23 Dans le premier cas, une jeune serveuse de 22 ans avait été arrêtée la même nuit en compagnie d’un homme.
24 Notamment la ministre des Femmes, de la Famille et du Développement communautaire, Datuk Seri Shahrizat Abdul Jalil, et le Dr Lolo du Parti islamiste.
25 Une prérogative définit par la section 133 du code de procédure criminelle chariatique de 2002.
26 Martin Hutchinson, traduit par Séverine Gautron, « L’économie de la Malaisie pourrait aller encore mieux », Le Monde, Paris, 2 avril 2010.
27 Cf. Arnaud Dubus, « Meurtre au sommet de l’État », Libération, Paris, 2 juin 2010.
28 Cf. Karl Laske, « Sous-marins français : le malaise malaisien », Libération, Paris, 2 avril 2010.
29 Cf. le site de RSF : http://fr.rsf.org/
30 Littéralement : « Réseau des Malais de Malaisie ».
31 Cf. le site de l’organisation : http://jaringanmelayumal.blogspot.com/
32 Bumiputera est une catégorie administrative regroupant les populations indigène et malaise, considérées comme « fils du sol » ; les Malais seuls représentent environ 50 % de la population.