La pratique des activités physiques et sportives en France
Enquête 2003 – Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative Ministère de la Culture et de la Communication, Insee
Usado
La pratique sportive est un immense paradoxe. D’une part les 108 fédérations nationales agréées délivrent de l’ordre de 15 millions de licences annuelles et ce nombre continue d’augmenter : peu d’institutions en France délivrent autant de cartes d’adhésion annuelles sur une base volontaire. D’autre part, ce sport « encadré », c’est-à-dire en club, et la plupart du temps avec une licence, ne représente qu’une partie de la pratique sportive, de l’ordre d’un pratiquant sur trois. Ainsi, les a...
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- Editor : INSEP-Éditions, Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative
- Colección : Statistiques, Repères, Analyses
- Lugar de edición : Paris
- Año de edición : 2005
- Publicación en OpenEdition Books : 28 août 2018
- EAN electrónico : 978-2-86580-241-8
- DOI : 10.4000/books.insep.796
- Número de páginas : 274 p.
Première partie. Facteurs et modalités de la pratique
Deuxième partie. Des publics
Troisième partie. Des pratiques
Quatrième partie. Autour de la pratique
Cinquième partie. Pistes de réflexion méthodologique
Usado
La pratique sportive est un immense paradoxe. D’une part les 108 fédérations nationales agréées délivrent de l’ordre de 15 millions de licences annuelles et ce nombre continue d’augmenter : peu d’institutions en France délivrent autant de cartes d’adhésion annuelles sur une base volontaire. D’autre part, ce sport « encadré », c’est-à-dire en club, et la plupart du temps avec une licence, ne représente qu’une partie de la pratique sportive, de l’ordre d’un pratiquant sur trois. Ainsi, les activités qui regroupent en France le plus grand nombre de pratiquants – le vélo, la natation, la marche – fédèrent en fait assez peu de cyclistes, de nageurs ou de randonneurs.
L’analyse de la pratique sportive des individus prend alors un sens particulier : faut-il analyser les modes de pratique (en club ou non, avec ou sans compétition, etc.) ou bien faut-il analyser les disciplines une à une ? Peut-être faut-il s’attacher plutôt aux publics, on est dès lors rapidement confronté au poids des déterminismes sociaux. Mais alors, que dire des choix individuels dans la pratique sportive ? Ces angles d’analyse sont tous légitimes (I). En réalité, ils sont même fortement dépendants les uns des autres (II). De fait, la prise en compte de ces interactions, de la part des déterminismes et des choix individuels délimite de larges espaces de politiques publiques (III).
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