L’Image railleuse
La satire visuelle du XVIIIe siècle à nos jours
La fonction critique des images s’incarne de manière privilégiée dans la satire. Si la satire s’est constituée en genre littéraire dès l’Antiquité, avant de gagner les beaux-arts et les arts graphiques à l’âge classique, ce sont les médias modernes – édition, presse, expositions, télévision, internet – qui, en élargissant progressivement sa sphère d’influence, ont renouvelé ses formes et ses objectifs tout en augmentant leur efficacité. Autorisant une diffusion planétaire et presque instan...
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- Éditeur : Publications de l’Institut national d’histoire de l’art
- Collection : Voies de la recherche
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 2019
- Publication sur OpenEdition Books : 06 juin 2019
- EAN électronique : 9782917902707
- DOI : 10.4000/books.inha.7923
Réflexivités satiriques
Les illustrateurs et les éditeurs contre eux-mêmes pendant la Restauration
Autoreprésentation et personnification de la presse satirique européenne au xixe siècle
Étude de trois autoportraits en parodistes d’Eduardo Arroyo, Peter Saul et Maurizio Cattelan
Bêtise et stratégie du vide chez Présence Panchounette et Martin Kippenberger à la fin des années 1980
Espaces du satirique
La caricature et l’exposition publique à Londres (c. 1769-1783)
L’alimentation dans la satire vidéo aux États-Unis
Intermédialités satiriques
James Gillray, Benjamin West, and the Death of Nelson
Cruikshank’s Murder of the Duke d’Enghien (1814) and Goya’s Third of May 1808 (1814)
Intermédialité et intervisualité de la satire
La critique photographique dans la presse (1850-1870)
Enjeux et usages de la satire financière autour de 1720
Circulations du satirique
Une lecture comparée de la Ménagerie annexioniste et du Journal de Québec
Modèles et transferts
Le rôle des journalistes dans l’affaire de La Famille de Robert Roussil (1949-1950)
Caricature politique et roman graphique satirique au prisme de Gulliver’s Travels Adapted and Updated de Martin Rowson
Anatomie du satirique
Grandville et le visuel de la satire
Cuisine, contrainte et caricature
Jake et Dinos Chapman et la question de l’efficacité politique de l’œuvre d’art grotesque
Satiriser le discours environnemental canadien en 2012
La fonction critique des images s’incarne de manière privilégiée dans la satire. Si la satire s’est constituée en genre littéraire dès l’Antiquité, avant de gagner les beaux-arts et les arts graphiques à l’âge classique, ce sont les médias modernes – édition, presse, expositions, télévision, internet – qui, en élargissant progressivement sa sphère d’influence, ont renouvelé ses formes et ses objectifs tout en augmentant leur efficacité. Autorisant une diffusion planétaire et presque instantanée des images satiriques, internet et les technologies numériques n’ont pas seulement transformé la matérialité et les moyens d’action de cette imagerie et leurs effets sociopolitiques, ils ont aussi affecté les formes de la recherche sur le satirique en donnant accès de plus en plus rapidement à des corpus extrêmement vastes. La satire est aujourd’hui partout, sans qu’aucun acteur ni canal de diffusion ne puisse prétendre en contrôler ses usages généralisés ni son effectivité. Cette publication regroupe les actes du colloque qui s’est tenu du 25 au 27 juin 2015 à l’Institut national d’histoire de l’art, à Paris, organisé par l’Institut national d’histoire de l’art, l’université du Québec à Montréal et le LARHRA-UMR 5190 du CNRS, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
© Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2019