Vue d’ensemble de la deuxième partie
p. 319-332
Texte intégral
Cohérence des opinions et typologie des populations
1À travers les résultats qui ont été analysés, une certaine cohérence est apparue : les pourcentages de « libéraux » oscillent, d’une question à l’autre, autour des mêmes valeurs ; les mêmes variables influencent dans le même sens les différentes questions. Assez spontanément l’idée d’une cohérence des opinions et d’une consistance des groupes sociaux paraît s’imposer : il existerait des populations socialement homogènes et qui « voteraient » toujours du même côté.
2Mais, dans les analyses précédentes, les questions ont été examinées une à une et rien ne prouve que ce sont toujours les mêmes personnes qui se prononcent pour la même tendance. Théoriquement rien ne permet d’écarter l’hypothèse qu’une fraction plus ou moins importante des enquêtés ont répondu au hasard, adoptant des positions souvent contradictoires.
3Il faut donc établir d’une manière rigoureuse cette cohérence. On tentera de la démontrer non pas sur un des moments analysés, vie prénuptiale par exemple, ni sur chacun des moments pris séparément, mais sur quelques questions topiques empruntées aux différents moments : si la démonstration peut être faite, elle montrera la continuité des attitudes fondamentales relatives à la vie prénuptiale, à la vie conjugale et au divorce. Autrement dit, on retrouverait par exemple, parmi les personnes favorables à une libéralisation des lois sur le divorce, celles qui se montraient permissives pour la vie sexuelle avant le mariage et aussi celles qui n’accordaient que peu d’importance à l’aspect institutionnel du mariage.
4On vérifierait ensuite que ces populations cohérentes dans leurs opinions ne se distribuent pas d’une manière aléatoire dans l’espace social, mais qu’elles y occupent des sites particuliers. Si l’on peut faire cette double opération, on aboutira à une certaine typologie des populations, liant des caractéristiques démographiques, économiques et culturelles à des faisceaux d’opinions cohérentes, portant sur la vie prénuptiale, le mariage et le divorce.
5Sans doute ne faut-il pas escompter repérer des « types » d’attitudes absolument pures et des populations totalement homogènes. Tel peut se montrer libéral sur le divorce et rigoriste sur les relations sexuelles prénuptiales. De même les groupes socialement homogènes, quelle que soit la manière dont on les définira, ne donneront pas des suffrages unanimes. À cela, plusieurs raisons. Il est trop clair que la cohérence logique n’est jamais rigoureuse dans le système des opinions : l’image d’un divorce récent dans la famille peut modifier, et sur ce point seulement, la tendance générale d’un sujet, au libéralisme ou au rigorisme. Quant à l’homogénéité sociale, on a indiqué à plusieurs reprises que la taille des échantillons utilisés comme l’imprécision des catégories ou des classes ne permettent jamais d’atteindre des groupes vraiment homogènes.
I. La cohérence des opinions
6Pour établir cette cohérence, on s’efforcera de prouver que les partisans d’une opinion donnée sont également favorables à telle ou telle autre opinion. Certaines thèses sont logiquement liées entre elles et on doit présumer, si l’enquêté a répondu avec sérieux, qu’on trouvera ces opinions généralement associées dans les résultats. D’autres ne présentent pas a priori de rapports nécessaires : il n’est pourtant pas impossible que l’on puisse observer a posteriori, empiriquement, quelques correspondances régulières dans l’analyse des résultats.
7Examinons d’abord le premier groupe : celui où le lien logique devrait amener des résultats convergents. Ainsi la réduction du mariage à une simple formalité dévalorise l’institution matrimoniale et entraîne un certain libéralisme à l’égard à la fois du divorce et des unions de fait.
8Soient les deux séries suivantes de thèses contradictoires :

9Les pourcentages de correspondance logique ne sont pas tous forts ou très forts (tableau 142). On s’en étonnerait si l’on oubliait que certaines questions comportent trois réponses possibles et d’autres seulement deux. Ainsi ceux qui considèrent l’aspect cérémonial du mariage comme indispensable, ne comptent que 28 % de partisans de l’indissolubilité. C’est que l’indissolubilité est une position extrême dans une question à trois réponses alors que la nécessité du côté cérémonial du mariage rallie la majorité dans une question à deux réponses possibles. Si l’on inverse le rapport, c’est-à-dire si l’on cherche parmi les partisans de l’indissolubilité ceux qui estiment indispensable le caractère public du mariage, on trouve cette fois un pourcentage de 86 %.
Tableau 142. Partisans de la thèse a parmi les partisans des thèses b et b’ (%)

10Aussi bien, est-il peut-être préférable de prendre en considération l’écart entre les pourcentages obtenus suivant qu’on rapproche les partisans d’une opinion de ceux d’une thèse apparentée ou au contraire de ceux d’une thèse logiquement opposée. Dans le tableau 142, on trouvera par exemple le pourcentage de correspondance entre la thèse 2 par exemple et la thèse 1 et en dessous le pourcentage entre la même thèse 2 et la thèse 1’, antithétique de 1. Les différences toujours élevées montrent à l’évidence que les réponses à une question sont discriminantes pour toutes les autres. La cohérence des opinions ne peut être mise en doute.
11Si nous relions maintenant les réponses non plus deux par deux, mais trois par trois, nous obtenons des groupes d’enquêtés extrêmement cohérents dans leurs attitudes (tableau 143). Prenons par exemple le groupe qui approuve les thèses 1, 2, 3 et celui, symétrique, qui tient à la fois pour les trois opinions opposées.
12Les personnes qui sont d’accord à la fois sur les points 1, 2 et 3 ou sur les points 1’, 2’ et 3’, constituent des groupes homogènes qui se définissent comme partisans simultanément de thèses concordantes et extrêmes1. Appelons par commodité, traditionnels les premiers (OP 1), modernistes les seconds (OP 1’). En les désignant ainsi, on ne signifie pas que l’attitude des uns constitue un progrès par rapport aux autres mais seulement que les opinions modernistes sont apparues plus récemment, sans que l’on puisse décider si elles préfigurent une culture globale nouvelle ou si elles traduisent simplement la désagrégation de la culture ancienne.
Tableau 143. Les opinions « extrêmes » sur le lien matrimonial

13Un autre groupe de questions ne comportait pas de lien logique évident, il portait sur la vie conjugale. Quel rapport nécessaire entre une opinion sur le travail de la femme et une autre sur la procréation ou l’indépendance des conjoints ? Il fallait pourtant vérifier si, à défaut de nécessité logique, l’analyse ne révélerait pas des corrélations de fait. On a suivi la même méthode que dans le cas précédent.
14Soient les thèses suivantes :

15Ces quatre questions ne comportaient chacune que deux réponses possibles : l’importance des pourcentages tient en grande partie à cela. Mais à la différence de la série précédente, les écarts sont ici parfois bien faibles entre la proportion de ceux qui soutiennent à la fois a et b, et ceux qui sont favorables à la fois à la thèse a et à la thèse b’. Autrement dit, dans cette série, les réponses à une question ne semblent pas toujours discriminantes par rapport à celles d’une autre question. Les écarts sont en particulier très faibles lorsqu’une proposition est mise en rapport avec les deux possibilités de réponses relatives au « mariage d’amour », thèses 7 et 7’. L’idée doit donc être abandonnée d’une corrélation claire entre ce problème et les autres questions de cette deuxième série. « Traditionnels » et « modernistes » ne se distinguent pas sur ce point, du moins lorsqu’on utilise pour les discriminer une expression aussi vague que « mariage d’amour ». Il est possible, sinon probable, que des méthodes plus fines révéleraient d’un modèle à l’autre des différences importantes, même sur ce point.
Tableau 144. Partisans de la thèse A parmi les partisans des thèses B et B’ (%)

16Dans les autres cas, les écarts, sans être importants, sont sensibles et surtout, ils se présentent toujours dans le même sens : la fréquence des partisans de a parmi les partisans de b est toujours plus élevée que celle des partisans de a parmi les partisans de b’. Les thèses 5, 6, 8 seraient donc davantage liées entre elles qu’avec les positions symétriques2. On reconnaîtra effectivement au premier groupe (5, 6, 8) une tendance plutôt moderniste et au groupe de propositions inverses une allure plus traditionnelle.
17Constituons maintenant, comme pour les opinions relatives au lien conjugal, deux groupes symétriques, extrêmes en ce sens qu’ils seront constitués par ceux qui tiennent simultanément pour les propositions 5, 6, 8 d’une part et d’autre part pour les propositions 5’, 6’, 8’ (tableau 145).
Tableau 145. Les opinions extrêmes sur la vie conjugale

18Désignons par OP2 et OP2’ ces deux constellations. Elles concernent deux groupes d’enquêtés présentant une très forte cohérence dans les opinions relatives, cette fois, à la vie conjugale.
II. Vers une typologie des populations
19L’analyse des variables discriminantes a montré que certaines caractéristiques étaient liées à des opinions modernistes, d’autres à des thèses classiques. En définissant des sous-populations par le croisement de plusieurs variables discriminantes et, en retenant pour ces variables, les classes fortement corrélées au modernisme ou au modèle traditionnel, on devrait obtenir par construction, des populations qui présentent une forte homogénéité d’opinions.
20On remarquera d’abord que la taille de nos échantillons limite à 2 ou 3 le nombre de variables utilisables pour définir une sous-population3. Parmi toutes les variables disponibles, il paraît préférable de retenir celles dont la combinaison permettra d’obtenir les sous-populations les plus contrastées, c’est-à-dire celles qui sont définies par le croisement des deux variables les plus discriminantes. On commencera donc par rechercher quelles sont ces deux variables.
21Pour ce faire, on reprendra dans le tableau 146 les pourcentages extrêmes d’approbation pour les deux séries de propositions-tests et l’on se demandera pour quelles variables la somme des écarts extrêmes (plus fort pourcentage d’approbation à plus faible pourcentage d’approbation) est la plus forte. Pour les deux séries de tests, c’est la « pratique religieuse » qui vient en tête, suivie par l’» âge » et le « degré d’instruction »4.
Tableau 146. Écarts extrêmes des pourcentages d’approbation aux propositions-tests suivant certaines variables

22Enfin, pour atteindre l’objectif recherché, à savoir définir des populations aussi « extrêmes » que possible, la combinaison des facteurs discriminants n’est utile que si ces facteurs sont vraiment indépendants. Dans le cas contraire, nous n’aurions en réalité qu’un seul facteur discriminant qu’il serait alors avantageux de croiser avec un facteur même peu discriminant, pourvu qu’il fût indépendant du premier.
23On montrera l’indépendance des facteurs « pratique religieuse » et « âge » en analysant l’échantillon5 suivant ces deux variables.
Tableau 147. Répartition par groupe d’âges suivant le niveau de pratique religieuse, enquête Divorce (%)

24On observe que la population à « pratique irrégulière » a une structure par âge très proche de celle « sans pratique religieuse ». Lorsque ces deux positions correspondent à des opinions différemment distribuées, l’écart ne peut en être imputé à la structure par âge. Il n’en va pas de même pour les positions extrêmes de l’échelle religieuse. Pratique régulière et sans religion présentent des structures par âge très contrastées et il faut montrer la spécificité des effets de ces deux facteurs.
25Pour ce faire on a retenu trois propositions, chacune relative à un des « moments », vie prénuptiale, vie conjugale, divorce, et on s’est demandé si, à groupes d’âges identiques, la différence due à la caractéristique religieuse ne s’effaçait pas.
26La figure 34 montre qu’il n’en est rien. Pour les trois propositions-tests, les « sans religion » du groupe le plus âgé, restent plus modernistes que les « pratique régulière » du groupe le plus jeune. Par ailleurs le niveau de pratique religieuse a donc bien une influence spécifique sur les attitudes matrimoniales. On dira qu’il est une variable indépendante, en ce sens précis, que dans un même groupe d’âges, il introduit des disparités importantes. Ceci n’est nullement contradictoire d’ailleurs avec le fait que la répartition suivant la pratique religieuse varie avec le groupe d’âges.
Figure 34. Pourcentages favorables à trois propositions suivant le niveau de pratique religieuse des deux groupes d’âges

Source : enquête Divorce (Boigeol, Commaille et al., 1974).
27On démontrera de la même manière l’indépendance du facteur religieux par rapport au niveau d’instruction. S’il est vrai que la proportion des sans religion est plus forte dans la population très instruite que dans celle qui n’a pas dépassé le niveau primaire, il n’en reste pas moins qu’à niveau égal d’instruction, le facteur religieux reste extrêmement déterminant, comme le montre la figure 35.
Figure 35. Pourcentages favorables à trois propositions suivant le niveau d’instruction et le niveau de pratique religieuse

28Si l’on définit donc une population par plusieurs variables en choisissant dans chacune la classe la plus rigoriste ou au contraire la plus permissive, on obtient des populations de plus en plus homogènes et extrêmes. La taille de l’échantillon limite très rapidement les croisements. On a défini deux populations homogènes symétriques, POP1 et POP2, en croisant les classes extrêmes des variables âge, pratique religieuse et niveau d’instruction. Enfin, pour tester l’importance du statut matrimonial, on a construit POP2’, comme variante de POP2, en substituant, en troisième position, à la variable « Niveau d’études », le « Statut matrimonial ».
Tableau 148. Les populations extrêmes*, enquête Divorce

29Voici donc trois groupes d’inégale importance dont les caractéristiques sociodémographiques font présumer qu’ils occupent, par rapport aux modèles matrimoniaux, des positions extrêmes. Pour vérifier à la fois la cohérence interne de ces deux populations et leur symétrie, on recherchera comment elles se distribuent sur les problèmes du lien matrimonial et sur ceux du mode de vie conjugale.
30On ajoutera à ce tableau que personne dans la population POP1 n’adhère et ne fait partie du groupe OP1’, comme personne, d’ailleurs, de la population POP2 ne se rallie au groupe OP2.’
31Ces croisements permettent en outre de confirmer que dans la seconde série d’opinions croisées, celles qui concernent le mode de vie conjugale, le groupe OP2’ est bien orienté vers des positions modernistes : celles-ci obtiennent toujours des fréquences d’approbation élevées dans les populations POP2, et POP2bis, c’est-à-dire dans les populations dont nous venons de vérifier les tendances libérales (tableau 149).
Tableau 149. Distributions de l’ensemble de la population, de POP1, de POP2 et de POP2bis, sur un certain nombre de questions, enquête Divorce

32Cette analyse montre donc qu’à la cohérence des opinions correspond une typologie de la population. La permissivité se trouve dans des groupes sociaux bien délimités, et de même le rigorisme. L’homogénéité de ces groupes par rapport aux attitudes étudiées est parfois remarquable : on ne trouve que 3 % de partisans du divorce par accord mutuel parmi les pratiquants réguliers de plus de 50 ans et de niveau d’instruction primaire. Il nous paraît donc possible d’affirmer qu’il existe bien à la fois une cohérence des opinions et une typologie des populations dans le domaine des attitudes matrimoniales.
33Il ne faut pourtant pas oublier le caractère opératoire des concepts utilisés. La cohérence des opinions existe bien, mais dans les limites des définitions retenues. De même la consistance des populations n’est établie que suivant les caractéristiques et les découpages utilisés. Autrement dit, comme toutes les démonstrations, celle-ci demeure relative et renvoie aux instruments logiques qui ont permis de la mener à terme. Il est donc indispensable d’examiner la validité et les limites de ces instruments.
34Pour mesurer la cohérence des opinions, nous avons utilisé une seule variable. Une sorte de gradient allant de la plus grande permissivité à l’extrême rigorisme. Nous avons cru pouvoir assimiler, dans la plupart des cas, cette permissivité au contrôle de l’activité sexuelle par le seul sentiment amoureux. Nous n’avons guère examiné la position probablement peu répandue, de ceux qui n’admettent pas cette restriction et estiment que les rapports sexuels ne demandent aucune justification affective. Bien plus, la justification affective est ambiguë et l’on peut distinguer au moins deux manières de l’utiliser.
35Il existe une thèse idéaliste du mariage dans laquelle les contraintes de la loi sont remplacées et dépassées par celle de la foi donnée et d’un amour exigeant. Telle était la conception de Thomas Mann par exemple (Mann, 1970). Toute différente est la position de ceux qui demandent seulement que le sentiment amoureux accompagne la relation sexuelle. Dans le premier cas, l’apparente permissivité masque un rigorisme différent de celui de la loi, mais sans doute plus difficile encore. Dans le second le sentiment amoureux suffit à justifier les relations sexuelles en dehors du mariage. On voit qu’il y aurait probablement lieu de construire des modèles d’attitudes beaucoup plus diversifiés que le gradient unique utilisé dans cette analyse.
36Si nous examinons maintenant les caractéristiques qui ont servi à définir les populations, elles peuvent apparaître elles aussi comme peu précises : elles renvoient à des populations qui ne sont pas absolument homogènes. Prenons l’exemple du niveau supérieur d’instruction : des distinctions s’imposeraient entre ceux qui ont seulement commencé de telles études et ceux qui les ont terminées, entre les scientifiques et les littéraires, entre l’étudiant de faculté et les élèves de grandes écoles. Il n’est pas certain que ces différents groupes adoptent en matière de nuptialité un modèle unique.
37Ne revenons pas sur le niveau de pratique religieuse. La difficulté d’établir ici une échelle valable est manifeste. D’autre part, comme on l’a indiqué plus haut, une minorité de « pratiquants » paraît désormais assez éloignée de la morale traditionnelle en ce qui concerne la sexualité et la vie conjugale.
38Enfin, en ce qui concerne les catégories socioprofessionnelles, outre le fait qu’elles agrègent des situations fort différentes, elles présentent un autre inconvénient. La classification utilisée ici permet mal de distinguer, à l’intérieur de ces catégories, les groupes pour lesquels une promotion sociale paraît possible de ceux pour qui cette promotion est perçue comme impossible ou au contraire déjà réalisée. Cette différence pourrait rendre compte d’un certain nombre d’attitudes. On se souvient qu’elle a été avancée ici à titre d’hypothèse à propos de l’âge au mariage.
39Toutes ces remarques n’invalident pas les résultats obtenus. Elles en marquent les limites et surtout soulignent l’intérêt qu’auraient des recherches dans lesquelles la taille de l’échantillon ou l’étroitesse du champ exploré permettrait une approche plus fine des phénomènes étudiés.
Notes de bas de page
1 Sauf pour 2 et 2’, la question ne comportant que 2 réponses possibles.
2 Le calcul des x2 révèle que, dans ces 3 cas, la probabilité d’un effet d’une position sur l’autre est de 0,99.
3 On obtiendrait autrement des effectifs généralement beaucoup trop faibles.
4 Pour les données d’opinions relatives au divorce, le facteur religieux est également le plus déterminant, occupant seulement les 3e et 4e places derrière la variable professionnelle.
5 Il s’agit toujours de l’enquête d’opinion sur le divorce.
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