Les auteurs
p. 9-12
Texte intégral
1Simone Bateman est sociologue, directrice de recherche émérite CNRS au Centre de recherche médecine, sciences, santé, santé mentale, société (Cermes3). Ses recherches portent sur les dilemmes moraux et pratiques que suscitent des innovations médicales et scientifiques dans le domaine de la reproduction, tant au niveau des acteurs impliqués qu’au niveau du débat public national et international. Elle s’intéresse à la manière dont la traduction de concepts clés affecte les échanges scientifiques internationaux.
2simone.bateman@parisdescartes.fr
3Emmanuel Betta est professeur associé d’histoire contemporaine au département d’Histoire Anthropologie Religions, Arts et Spectacles de l'université La Sapienza de Rome. Il est membre du comité de direction de la revue Contemporanea. Rivista di storia dell” 800 e del 900 et du comité de rédaction de Quaderni Storici. Ses recherches portent sur l’histoire de la sexualité et de la violence politique ainsi que sur l’histoire de la biopolitique, notamment sur les rapports entre médecine et religion.
4emmanuel.betta@uniroma1.it
5Doris Bonnet est anthropologue, directrice de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), membre du laboratoire Population et développement (Ceped, UMR 196, IRD/université de Paris), membre fellow à l’Institut Convergences Migrations (ICM). Ses travaux portent sur l’anthropologie de la santé, de la reproduction et de la petite enfance, en particulier au Burkina Faso, et plus récemment sur la PMA au Cameroun et sur la parentalité en situation migratoire en Île-de-France.
6doris.bonnet@ird.fr
7Fabrice Cahen est historien à l’Ined (UR11, UR4) et membre du groupe Esopp (EHESS-CRH). Ses travaux se situent au carrefour de l’histoire sociale de la naissance, de l’histoire des politiques de population et de l’histoire des sciences. Il travaille notamment sur le développement d’une réponse publique au problème de la stérilité involontaire au cours du xxe siècle et sur les origines de la PMA.
8fabrice.cahen@ined.fr
9Barbara M. Cooper est docteur en histoire africaine, spécialiste du genre et de la famille en Afrique et professeur titulaire d’histoire à Rutgers (université du New Jersey). Ses travaux portent sur l’histoire de la santé des femmes, de la religion et des sentiments au Niger. Elle s’intéresse aux imaginaires du Sahel et du Sahara comme espaces. Elle participe au séminaire pluridisciplinaire « Life and Death » du centre de recherches historiques de Rutgers (RCHA), dans le cadre d’une étude comparative des débats entre missionnaires chrétiens et leurs adeptes potentiels à travers l’Afrique.
10bacooper@history.rutgers.edu
11Erika Dyck est historienne, professeur titulaire à la chaire de recherche du Canada en histoire de la médecine à l’université de Saskatchewan. Ses travaux portent sur les cadres historiques, légaux et philosophiques des expérimentations médicales, en particulier en matière de drogue et de reproduction au Canada au xxe siècle.
12Erika.dyck@usask.ca
13Patrick Farrell est rédacteur en chef et écrivain. Ses recherches portent sur l'histoire de la philosophie, de la littérature et l'histoire de l'humanité. Il est également professeur de philosophie à l'université de Toronto, en formation continue.
14patrickfarrell@utoronto.ca
15Isabelle Konuma est professeure à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et membre titulaire de l’Institut français de recherche sur l’Asie de l’Est (IFRAE). Ses recherches portent sur le droit de la famille (mariage, divorce, filiation) et les politiques de la reproduction (avortement, stérilisation, contraception, PMA) au Japon. Elle s’intéresse en particulier aux modèles eugénistes qui ont traversé les mesures politiques et juridiques depuis le xixe siècle, ainsi qu’à la gestion de la lèpre au sein des établissements d’isolement, qui furent le théâtre d’un jeu de pouvoir et de cohabitation entre la logique médicale et la logique juridique.
16isabelle.konuma@inalco.fr
17Élise de La Rochebrochard est directrice de recherche à l’Ined et responsable de l’unité Santé et Droits sexuels et reproductifs, unité Ined en partenariat avec l’Inserm – université de Paris-Saclay – UVSQ. Épidémiologiste de formation, elle a en particulier exploré les parcours des couples infertiles dans une approche sociodémographique. Ses travaux mettent en évidence la fréquence des arrêts de traitement malgré leur prise en charge par l’assurance maladie, mais aussi l’importance des naissances spontanées après l’échec des traitements de PMA.
18roche@ined.fr
19Séverine Mathieu est sociologue, directrice d’études à l’École pratique des hautes études (EPHE, PSL), titulaire de la chaire Sociologie des religions et de l’éthique. Ses recherches portent sur les enjeux bioéthiques de la PMA et la fabrication des normes éthiques, notamment religieuses, des personnes en parcours de PMA. En 2018 et 2019, à l’occasion de la révision des lois de bioéthique, elle a réalisé une nouvelle enquête de type ethnographique sur les mobilisations religieuses, en particulier catholiques, contre l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules.
20severine.mathieu@ephe.psl.eu
21Marika Moisseeff, psychiatre et ethnologue, chercheure au CNRS est rattachée au Laboratoire d’anthropologie sociale (Collège de France/CNRS/EHESS). Ses recherches sur les processus de constitution des identités se fondent sur un travail de terrain au long cours dans une communauté aborigène australienne et sur une approche culturelle comparative des représentations de la différence des sexes et de la procréation. Ce deuxième volet de sa recherche l’a conduite à considérer la science-fiction comme un corpus mythologique au sens propre, et l’institution médicale comme une institution religieuse laïque dont l’objet cultuel privilégié est le corps.
22marika.moisseeff@college-de-france.fr
23Yolinliztli Pérez-Hernández est docteure en anthropologie sociale et ethnologie de l’IIAC-EHESS/UR14-Ined. Sa thèse doctorale, intitulée « Médicaliser l’incertitude. Étude ethnosociologique de l’autoconservation ovocytaire en France », a analysé la congélation d’ovocytes à visée autologue dans le contexte socio-légal français, et ses liens avec la (non-)maternité.
24yolinliztli.perez@ehess.fr
25Jean-Marc Rohrbasser est chercheur retraité de l'Ined. Ses travaux portent sur l'histoire de la statistique, du calcul des probabilités et de la démographie, s'intéressant spécifiquement à l'épistémologie respectivement de ces techniques et de cette science. Outre le travail en cours avec Jacques Véron sur les populations imaginaires (démographie et fiction), il poursuit également des recherches sur le rapport de masculinité à la naissance, la probabilité des témoignages et l'inoculation de la variole (Europe, xviie, xviiie et xixe siècles).
26jmrohr@orange.fr
27Virginie Rozée est sociologue, chercheure à l’Ined, spécialiste des questions de genre et de reproduction. Ses travaux portent sur la contraception et l’avortement, l’infertilité et les nouvelles techniques de reproduction dans différents contextes nationaux et internationaux. Elle coordonne par ailleurs le groupe « Aspects globaux et socioculturels de l'infertilité » de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (ESHRE).
28virginie.rozee@ined.fr
29Jacques Véron est démographe, directeur de recherche émérite à l’Ined, dont il a été directeur adjoint. Ses travaux portent sur les interactions entre population, environnement et développement. Il s’intéresse en particulier à la démographie des événements extrêmes. Avec un collègue indien, il mène une enquête sur les leçons tirées du passage en 1999 d’un « super cyclone » dans l’État d’Odisha, leçons ayant permis de limiter les conséquences des cyclones ultérieurs.
30veron@ined.fr
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