1 Ervand Abrahamian, Khomeinism: Essays on the Islamic Republic, I.B. Tauris, Londres/New York, 1993, pp. 2-3.

2 Said Amir Arjomand, The Turban for the Crown. The Islamic Revolution in Iran, Oxford University Press, New York/Oxford, 1988, pp. 204-205.

3 Ibid.

4 Voir par exemple, « Interdiction de survoler l’Iran pour les avions étrangers qui falsifient le nom du Golfe Persique », Iran, 22 février 2010. Par ailleurs, les ambassades de la République islamique s’efforcent d’intervenir de manière systématique pour s’opposer aux usages des termes « golfe », « golfe Arabo-Persique » ou « golfe Arabique » dans l’ensemble des pays occidentaux.

5 Il est alors le chef des tribunaux révolutionnaires en charge de la répression contre les Kurdes mais aussi des responsables de l’ancien régime comme l’ancien premier ministre Hoveida.

6 Celui-ci serait d’ailleurs l’auteur du néologisme « gouvernement islamique » (hokumat-e eslami) qui servait de slogan à l’ayatollah Khomeyni avant son retour en Iran en 1979, date à laquelle il proposa l’instauration d’une République islamique. Voir Said Amir Arjomand, « Islam and Constitutionalism since the Nineteenth Century: the Significance and Peculiarities of Iran » in Said Amir Arjomand (ed.), Constitutional Politics in the Middle East. With special reference to Turkey, Iraq, Iran and Afghanistan, Hart Publishing, Oxford/Portland, 2008, p. 51.

7 Khamenei a d’ailleurs traduit un ouvrage de Qutb en persan. Voir, Baqer Moin, Khomeini. Life of the Ayatollah, I.B. Tauris, London/New York, 1999, p. 246.

8 Ibid.

9 Saïd Amir Arjomand, « La règle de Dieu en Iran », Les Temps Modernes, n° 502, mai 1988, p. 106.

10 Ibid., p. 114.

11 Frédéric Tellier, L’heure de l’Iran, op.cit., p. 29.

12 Les désaccords portent principalement sur la définition de l’équilibre entre des convictions idéalistes et les réalités de la vie internationale. Voir David Menashri, Post-Revolutionary Politics in Iran. Religion, Society and Power, Frank Cass, Londres, Portland, 2001, p. 5.

13 Les élites politiques évitent généralement de rendre publique leurs divisions sur le fond. Elles privilégient la recherche du compromis dans la prise de décision. En cas d’échec, la décision est le plus souvent remise à plus tard ou n’est tout simplement pas prise.

14 Selon l’Institut pour l’édition et la publication des œuvres de l’imam Khomeini la première traduction intégrale du « gouvernement islamique » est de 1996. Voir Imam Khomeyni, Le gouvernement islamique, Institut pour l’édition et la publication des œuvres de l’imam Khomeini, Téhéran, 1996, p. XI. La version persane de ce recueil de discours n’a également été diffusée qu’au lendemain de la révolution islamique de 1979.

15 Voir Daryush Shayegan, Sous les ciels du monde. Entretiens avec Ramin Jahanbegloo, Editions du Félin, Paris, 1992, p. 58.

16 Richard Falk, « Trusting Khomeini », New York Times, 16 février 1979.

17 Max Weber, Le savant et le politique. Une nouvelle traduction, La Découverte, Paris, 2003, pp. 119-120.

18 Max Weber décrit ainsi le processus de routinisation charismatique : « avec la routinisation, le groupement de domination charismatique débouche largement sur les formes de la domination quotidienne [Alltagsherrschaft], patrimoniale (en particulier pour un ordre) ou bureaucratique […]. En règle générale, la routinisation ne va pas sans lutte ». Max Weber, Economie et société/1, Plon, Paris, 1971, p. 332.

19 Entretien avec Daryush Shayegan, Téhéran, 6 août 2008.

20 Max Weber estime que « dans le cas de la domination charismatique, on obéit au chef en tant que tel, chef qualifié charismatiquement en vertu de la confiance personnelle en sa révélation, son héroïsme ou sa valeur exemplaire, et dans l’étendue de la validité de la croyance en son charisme ». Max Weber, Economie et société/1, Plon, Paris, 1995, pp. 289-290.

21 Voir Farhad Khosrokhavar, L’utopie sacrifiée. Sociologie de la révolution iranienne, op. cit., pp. 205-208.

22 Ibid.

23 Voir, Saïd Amir Arjomand, « La règle de Dieu en Iran », op. cit., p. 103.

24 Said Amir Arjomand, After Khomeini, op. cit.

25 Déclaration citée par Arman, 1^er mai 2010.

26 Voir Mehdi Mozaffari, « Iranian Ideological Foreign Policy », in Islamist Policy, Centre for Studies in Islamism and Radicalisation, Aarhus University, Denmark, April 2009, p. 15.

27 Ce champ de compétences découle de l’article 110 de la Constitution qui prévoit que le Guide définit les « politiques générales du régime de la République islamique d’Iran après consultation avec le Conseil de discernement de l’intérêt du régime ». En note de sa traduction, Michel Potocki explique que cet article a été ajouté lors de la révision de la Constitution, en 1989, et renforce de jure les attributions du Guide. Voir Constitution de la République islamique d’Iran, op. cit., p. 85.

28 Ibid., p. 95.

29 Voir, par exemple, Ali Akbar Velayati « amerika mokhalef pasokh mosbat iran be 5+1 ast », (L’Amérique est opposée à la réponse positive iranienne au groupe des 5+1), Donya-ye eqtesad, 2 juillet 2008. Une autre version de cet entretien avec Velayati a été publiée, le 1^er juillet 2008, par le journal conservateur Jomhuri eslami. Voir en annexes la traduction de l’entretien.

30 Déclarations rapportées par la presse iranienne du 2 mai 2010.

31 Le bureau du Guide comporterait plusieurs centaines de fonctionnaires qui travaillent sous l’autorité directe du Guide et de ses principaux conseillers. Pour le site officiel, voir : http://www.leader.ir/langs/fa.

32 Voir l’interprétation du fonctionnement des institutions de la République islamique proposée par Arang Keshavarzian qu’il résume au travers de la notion d’« autoritarisme fragmenté », voir son article, « Contestation Without Democracy : Elite Fragmentation in Iran » in Marsha Pripstein Posusney, Michele Penner Angrist (eds), Authoritarianism in the Middle East. Regimes and Resistance, Lynne Rienner Publishers, London, 2005, pp. 6388.

33 Constitution de la République islamique d’Iran, op.cit., p. 114.

34 Ibid.

35 Voir Mohammad-Reza Djalili, Diplomatie islamique. Stratégie internationale du khomeynisme, PUF/IUHEI, Paris/Genève, 1989, 241 p.

36 Il est président du parlement depuis 2008.

37 Voir « Iran, Russia discuss expansion of parliamentary cooperation », IRNA, December 23, 2008, cité par BBC Monitoring Middle East, December 23, 2008.

38 Il est aussi porte-parole de la commission parlementaire pour la politique extérieure.

39 Entretien de Kazem Jalali avec RIA Novosti, « Législatives iraniennes : aucun impact sur les relations avec la Russie (député) », RIA Novosti, 20 février 2008.

40 Il s’agit du Center for Strategic Research and Middle East Studies.

41 David E. Thaler, Ali Reza Nader, « Deep-Seated Entanglements. The Web of Iranian Leadership Can Be Negotiated, Not Unraveled », RAND Review, printemps 2010.

42 Déclarations citées in « Ali Larijani critique l’Occident : « L’échange nucléaire à tempérament n’est qu’une tromperie » », Bahar, 9 février 2010.

43 Déclarations télévisées d’Ahmadinejad. En réaction à ces déclarations le journaliste du quotidien réformiste Bahar estime que cette nouvelle orientation dans la diplomatie nucléaire du pays traduit en fait une lutte politique interne : « il n’est plus question de discernement des intérêts nationaux, mais de pouvoir », il explique ensuite que cette décision « a été prise sous l’effet direct des pressions internationales, notamment de celles exercées par l’Occident et la Russie ». Voir Bahar, 4 février 2010.

44 Henry Kissinger explique ainsi: « Iran has to take a decision whether it wants to be a nation or a cause ». Déclarations citées par David Ignatius, « Talk Boldly With Iran », The Washington Post, June 23, 2006.

45 Voir Houchang E. Chehabi, Iranian Politics and Religious Modernism. The Liberation Movement of Iran under the Shah and Khomeini, I.B. Tauris, Londres, 1990, p. 12.

46 Voir Houchang E. Chehabi, Arang Keshavarzian, « Politics in Iran », op. cit.

47 Entretien personnel avec Shahram Chubin, Genève, mars 2009.

48 Voir Joseph Frankel, National Interest, Pall Mall Press Ltd., London, 1970, p. 15 et p. 26.

49 Voir Scott Burchill, The National Interest in International Relations Theory, Palgrave MacMillan, 2005, p. 3.

50 Raymond Aron, Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, Paris, 1992, p. 101.

51 Ibid., p. 288.

52 Voir W. David Clinton, « The National Interest: Normative Foundations », The Review of Politics, vol. 48, No. 4, automne 1986, pp. 495-496.

53 J. Martin Rochester, « The Paradigm Debate in International Relations and Its implications for Foreign Policy Making: Toward a Redefinition of the ‘National Interest’«, The Western Political Quarterly, vol. 31, No. 1, mars 1978, p. 48.

54 Voir Machiavel, Le Prince, Editions Gallimard, Paris, 1962.

55 Charles A. Beard, The Idea of National Interest. An Analytical Study in American Foreign Policy, Macmillan, New York, 1934, p. 4.

56 Joseph Frankel, International Relations in a changing World, Oxford University Press, Oxford/New York, 1979, p. 86.

57 J. Martin Rochester, « The Paradigm Debate in International Relations and Its implications for Foreign Policy Making: Toward a Redefinition of the “National Interest” », op. cit., p. 53.

58 Voir, par exemple, les travaux de Trita Parsi et d’Arshin Adib-Moghadam.

59 Voir le travaux de Said Amir Arjomand, Mohammad-Reza Djalili et Shahram Chubin. Voir également Maximillian Terhalle, « Revolutionary Power and Socialization: Explaining the Persistence of Revolutionary Zeal in Iran’s Foreign Policy », Securities Studies, vol. 18, Issue 3, juillet 2009, pp. 557-586.

60 Voir Miroslav Nincic, « The National Interest and Its Interpretation », The Review of Politics, vol. 61, No. 1, hiver 1999, p. 31.

61 Dans un entretien personnel à Téhéran, en décembre 2008, un interlocuteur iranien me faisait remarquer que, « compte tenu de la redistribution de la rente pétrolière du pays en direction de l’étranger (Palestine, Syrie, Afrique…), on peut estimer la population iranienne à 500 millions d’habitants ! ».

62 Machiavel, Le Prince, op. cit., p. 29.

63 Voir Hamid Ahmadi, « The dilemma of national interest in the Islamic Republic of Iran », in Homa Katouzian, Hossein Shahidi, Iran in the 21^st Century. Politics, economics and conflict, Routledge, London/New York, 2008, pp. 29-30

64 Cité par Farhang Rajaee, Islamic Values and World View. Khomeyni on Man, the State and International Politics, University Press of America, Lanham/London, 1983, p. 71.

65 R. K. Ramazani, « Ideology and Pragmatism in Iran’s Foreign Policy », op. cit., p. 555.

66 Cette ambition se double de la conviction que « the islamic Revolution is capable of meetings the needs of mankind community » et « the banner of logic, constructive interaction, and fair dialogue belongs to Iran and the Islamic Republic’s view of such matters is based on its ideology ». Selon les déclarations du Président Ahmadinejad lors d’une rencontre avec le ministre et les responsables du ministère des Affaires étrangères, à Téhéran, le 31 mars 2009. Citées par « Iran one of world’s “most active diplomatic centres” – Ahmadinezhad », BBC Monitoring, 1^er avril 2009.

67 Sur cette question de l’évolution de la politique étrangère de Téhéran après la mort de Khomeyni (1989), voir Mehdi Mozaffari, « Revolutionary, Thermi dorian and Enigmatic Foreign Policy : President Khatami and the “Fear of the Wave” », International Relations, vol. 14, No. 5, août 1999, pp. 13-19.

68 Voir Stephanie Cronin, « ReInterpreting Modern Iran: Tribe and State in the Twentieth Century », Iranian Studies, vol. 42, No. 3, juin 2009, pp. 357-388.

69 Voir Richard A. Stewart, « Soviet Military Intervention in Iran, 1920-1946 », Para meters, Journal of the US Army War College, vol. 11, No. 4, décembre 1981, pp. 24-33.

70 Voir Michael Hirshman. « Iran President Demands World War Reparations », RFE/RL, 12 janvier 2010.

71 Entretien personnel avec Dariush Homayun, Genève, 2 mars 2010.

72 Le positionnement des minorités en Iran vis-à-vis de Moscou est en effet contradictoire. A titre d’illustration, au sein de la minorité assyrienne, « l’opinion n’est pas particulièrement favorable aux Soviétiques ». Taline Ter Minassian, Colporteurs du Komintern. L’Union soviétique et les minorités au Moyen-Orient, Presses de sciences po, Paris, 1997, p. 229.

73 Ibid., p. 17 et pp. 111-118.

74 Pour une définition de l’approche réaliste des relations internationales, voir, Jack Donnelly, Realism and International Relations, Cambridge University Press, Cambridge, 2000, p. 9. Voir aussi la vision réaliste des relations internationales résumée par Kamal Bayramzadeh, Les enjeux principaux des relations entre l’Iran et l’Europe de 1979 à 2003, L’Harmattan, Paris, 2004, pp. 1319.

75 Voir MohammadReza Djalili, Diplomatie islamique. Stratégie internationale du khomeynisme, op. cit., pp. 56-57.

76 Kenneth N. Waltz, Realism and international politics, Routledge, New York, 2009, p. 80.

77 Voir sur cette question, Maximilian Terhalle, « Revolutionary Power and Socialization: Explaining the Persistence of Revolutionary Zeal in Iran’s Foreign Policy », op. cit., p. 560.

78 Kenneth N. Waltz, Realism and international politics, op. cit., p. 137.

79 Ibid.

80 Fred Halliday, Revolution and World Politics. The Rise and Fall of the Sixth Great Power, Duke University Press, Durham, 1999, pp. 49-51

81 Homa Katouzian, The Persians. Ancient, Mediaeval and Modern Iran, op. cit., 2009, p. 7

82 Sur ce mouvement de la révolution iranienne vers la révolution islamique, voir Eric Selbin, « What Was Revolutionnary about the Iranian Revolution ? The Power of Possibility », Comparative Studies of South Asia, Africa and the Middle East, vol. 29, No. 1, 2009, p. 46.

83 Fred Halliday, Revolution and World Politics. The Rise and Fall of the Sixth Great Power, op. cit., p. 34.

84 Selon l’expression de l’anthropologue Christian Bromberger. Voir « Islam et révolution en Iran : quelques pistes pour une lecture », Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, No. 29, 1980, p. 110.

85 Ibid., p. 117.

86 Nikki R. Keddie, « Can Revolutions be Predicted; Can their Causes be Understood? » in Nikki R. Keddie (ed.), Debating Revolutions, New York University Press, New York/London, 1995, p. 11.

87 Dès 1991, le chercheur évoque cette idée d’évolution thermidorienne de la République islamique. Voir « Thermidor en Iran », Politique étrangère, No. 3, 1991, pp. 701-714.

88 Jean-François Bayart, « Entre “dirigistes” et “libéraux” : la République islamique », op. cit., p. 17.

89 Ibid.

90 Jean-François Bayart estimait en 1991 : « Ces ultras continueront de gêner l’aggiornamento – et nous verrons que cela ne sera pas sans conséquences préoccupantes dans le domaine économique mais il ne devrait pas l’interrompre » in « Thermidor en Iran », Politique étrangère, op. cit., p. 702.

91 Cette analyse se fonde sur l’appartenance du nouveau Guide Khamenei à la « droite ». Cette réorientation de la politique économique traduirait une rupture par rapport au khomeynisme. Voir Matthew C. Wells, « Thermidor in the Islamic republic of Iran: the rise of Muhammad Khatami », British Journal of Middle Eastern Studies, vol. 26, No. 1, 1999, pp. 27-39.

92 François Furet, Penser la révolution française, Gallimard, Paris, 1995, p. 98 cité par Jean-François Bayart, « Le concept de situation thermidorienne : régimes néo révolutionnaires et libéralisation économique », Questions de Recherche, CERI, No. 24, mars 2008, p. 39.

93 Christian Bromberger. « Islam et révolution en Iran : quelques pistes pour une lecture », op. cit., p. 123.

94 Said Amir Arjomand, After Khomeini, op. cit., p. 8.

95 Mansoor Moaddel, « Ideology as Episodic Discourse: The Case of the Iranian Revolution », op. cit., p. 354.

96 Par exemple, Ray Takeyh explique que la République islamique d’Iran est souvent « caricatured as a rigid regime governed by retrogressive mullahs in the name of an ossified ideology » alors que la République islamique est, selon lui, « an essentially pragmatic power that nonetheless bases some of its foreign policies on radical revolutionnary values », in Hidden Iran. Paradox and Power in the Islamic Republic, Times Book, New York, p. 217. Voir aussi, R.K. Ramazani, « Ideology and Pragmatism in Iran’s Foreign Policy », Middle East Journal, vol. 58, No. 4, automne 2004, pp. 549-559.

97 Mehdi Mozaffari, « Revolutionary, Thermidorian and Enigmatic Foreign Policy: President Khatami and the “Fear of the Wave” », International Relations, vol. 14, No. 5, August 1999, pp. 13-16.

98 Fred Halliday, Revolution and World Politics, op. cit., p. 124.

99 Ibid., p. 129.

100 Ibid., p. 131.

101 Déclaration du Président Ahmadinejad lors de son intervention au majles devant un groupe de jeunes rassemblés à l’occasion de la journée nationale de la jeunesse, 14 août 2008.

102 Raymond Aron, Démocratie et totalitarisme, op.cit., p. 91.

103 Johann Michel, « Le paradoxe de l’idéologie revisité par Paul Ricœur », Raisons politiques, No. 11, août 2003, p. 151.

104 Karl Marx, Critique de la philosophie du droit de Hegel, Aubier, Paris, 1971, p. 53.

105 Ibid.

106 Paul Ricœur, L’idéologie et l’utopie, Editions du Seuil, Paris, 1997, pp. 3233.

107 Ibid., p. 26.

108 Mohammad-Reza Djalili, Diplomatie islamique, op. cit., p. 55.

109 Pour la politisation du religieux dans le cadre politique interne, voir Farhad Khosrokhavar, Olivier Roy, Iran : comment sortir d’une révolution religieuse, op. cit., pp. 50-54.

110 Sur la « fragilité de l’idéologie » islamique d’un point de vue théologique, voir Mehdi Khalaji, Apocalyptic Politics. On the Rationality of Iranian Policy, op. cit., pp. 27-31 et sur le caractère a-islamique de la politique étrangère iranienne, voir Sprenger, « The Most UnIslamic Republic of Persia », Asia Times, 27 mars 2007, http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/IC27Ak03.html (consulté le 12 février 2008).

111 Sur les relations entre le clergé chiite transnational et l’Etat iranien, voir Farhad Khosrokhavar, Olivier Roy, Iran : comment sortir d’une révolution religieuse, Seuil, Paris, 1999, pp. 66-68.

112 Néanmoins, « l’imam » Khomeyni était favorable à des relations hostiles avec les pays musulmans dits « débauchés » et « déloyaux » tels que l’Irak de Saddam Hussein et l’Egypte des accords de Camp David (1978). Voir The Institute for Compilation and Publication of Imam Khomeini’s Works (International Affairs Department), Imam Khomeini and the International System. A Collection of Articles, Tehran, 2006, p. 22.

113 Déclaration citée par l’IRNA, « Victory of Iran’s revolution victory for mankind – president », 10 février 2008.

114 Selon le point de vue soviétique, « the official mass media of the Islamic Republic are invariably extending invitations for the export of the Iranian Islamic revolution to other countries, including the Soviet Union ». Voir « Attempts by Iran’s « Reactionary Circles » to Export Revolution to USSR » in Igor Sheftunov, « What is hidden behind the veil of the invitation to export the Islamic revolution? », BBC Summary of World Broadcasts, october 13,1983.

115 Ahmad Ashraf, « Iranian Identity I. Perspectives on Iranian Identity », Iran-Nameh, vol. 24, No. 23, 2008, p. 501.

116 Ernest Renan, Qu’est-ce qu’une nation ? Le mot et le reste, Marseille, 2007, p. 33.

117 Sur la construction de l’identité nationale, voir, Benedict Anderson, L’imaginaire national : réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme, Paris, La Découverte, 2002, 216 p.

118 Shah Abbas le Grand (1587-1629) a joué un rôle particulier dans la consolidation de l’identité nationale iranienne « based on the twin pillars of pre-islamic traditions and Shi’ism, reflected in the two great festival of Nowruz and Ashura », David Blow, Shah Abbas. The Ruthless King Who Became an Iranian Legend, I.B. Tauris, London/ New York, 2009, p. 239.

119 Voir Christian Bromberger, « Paradoxes Iraniens », La pensée du midi, No. 27, Actes Sud, mars 2009, pp. 15-16.

120 Entretiens avec des citoyens iraniens à Téhéran et au Gilan, janvier 2007.

121 Entretiens avec des citoyens iraniens dans la région de Tabriz, décembre 2007.

122 Diplomate, homme politique et helléniste français (1864-1931).

123 Il note également que cette « haine du Russe a toujours été ardente dans ce pays frontière » en parlant des provinces iraniennes riveraines de la Caspienne. Victor Bérard, Révolutions de la Perse. Les provinces, les peuples et le gouvernement du roi des rois, Armand Colin, Paris, 1910, p. 154 et p. 168.

124 Sur la question des relations irano-britanniques, voir le film de Christopher de Bellaigue, Iran and Britain, http://www.youtube.com/watch?v=xJ3bZF0IN8 (consulté le 12 novembre 2010).

125 Entretiens avec des diplomates britanniques, Téhéran, été 2006.

126 Voir Richard W. Cottam, Nationalism in Iran, University of Pittsburgh Press, Pittsburgh, 1964, p. 9

127 Mellat-e Iran.

128 Entretien avec Dariush Shayegan, Téhéran, août 2008.

129 Sur la répression russe dans la province du Gilan, voir Houchang Nahavandi, Iran. Deux rêves brisés, Albin Michel, Paris, 1981, p. 26.

130 Houchang Nahavandi, La révolution iranienne. Vérité et mensonges, L’Age d’Homme, Lausanne, 1999, p. 24.

131 Voir Michael Axworthy, Empire of the Mind. A History of Iran, Hurst Publishers Ltd, Londres, 2007, pp. 236-237.

132 Voir Stephanie Cronin, The Army and the Creation of the Pahlavi State in Iran, 1910-1926, Tauris Academic Studies, London/New York, 1997, pp. 55-56.

133 Voir Ervand Abrahamian, Khomeinism, op. cit., p. 116.

134 Voir Hamid Dabashi, Theology of Discontent. The Ideological Foundation of the Isla mic Revolution in Iran, Transaction Publishers, New Brunswick, London, 2006, p. xxvii.

135 Ce nationalisme est qualifié de « positif » en contradiction avec le « nationalisme négatif » défendu par le Front national de Mossadegh. Voir Mansoor Moaddel, « Ideology as Episodic Discourse: The Case of the Iranian Revolution », American Sociological Review, vol. 57, No. 3, June 1992, p. 363.

136 Mossadegh est d’ailleurs devenu, au lendemain de la seconde guerre mondiale, « l’idole de la bourgeoisie nationaliste », Houchang Nahavandi, La révolution iranienne. Vérité et mensonges, op. cit., p. 40.

137 Voir sur cette question, Pezhmann Dailami, « Iraj Eskandari : The “red prince” 190-885 », Journal of Communist Studies and Transition Politics, vol. 1, Issue 3, 1985, pp. 178-180.

138 Sur les origines de Reza Shah, voir Gholam Reza Afkhami, The Life and Times of the Shah, University of California Press, Berkeley/Los Angeles/London, 2009, pp. 34.

139 Henry Corbin, « L’Iran, patrie des philosophes et des poètes », 1946 in L’âme de l’Iran, Albin Michel, Paris, 2009, p. 34.

140 Selon l’enquête du service persan de RIA Novosti, 93.5 % de l’opinion publique iranienne a une opinion négative de la Russie. Voir « Iran : Opinion survey underscores Russia’s unpopularity among Iranian public », BBC Monitoring (Siyasat-e Ruz, Tehran), 17 novembre 2009.