2 Mikhail Tikhomirov, Babadjan Gafourov, Les Slaves et l’Orient, UNESCO, Paris, 1965, p. 20. Je remercie Pierre Mazahéri de l’INALCO d’avoir porté à ma connaissance cette source.

3 Voir Elena Andreeva, Russia and Iran in the Great Game. Travelogues and Orientalism, op. cit., p. 13.

4 C’est par ailleurs en raison de ses bonnes relations avec la Russie que les Britanniques ont pu, au xvi^e siècle, pénétrer en Asie centrale. Voir sur cette question, Alexey Tereshchenko, « Le tournoi des ombres » in Jacques Piatigorsky, Jacques Sapir (dir.), Le Grand Jeu. xix^e siècle, les enjeux géopolitiques de l’Asie centrale, Editions Autrement, collection Mémoires/Histoire, No. 145, Paris, 2009, p. 88.

5 Voir Laurence Lockhart, « European Contacts with Persia » in Peter Jackson, Laurence Lockhart (ed.), The Cambridge History of Iran. The Timurid and Safavid periods, Cambridge University Press, Cambridge, 1986, p. 383.

6 Voir Ronald Ferrier, « Trade from the Mid-14^th Century to the End of the Safavid Period » in Peter Jackson, Laurence Lockhart (eds), The Cambridge History of Iran. The Timurid and Safavid periods, op. cit., p. 431.

7 La même dynamique était à l’œuvre, sous Shah Abbas, dans le rapprochement entre la Perse et les pays européens, David Blow, Shah Abbas. The Ruthless King Who Became an Iranian Legend, op. cit., pp. 85-98.

8 Voir Jean-Louis Bacqué-Grammont, Les Ottomans, les Safavides et leurs voisins. Contribution à l’histoire des relations internationales dans l’Orient islamique de 1514 à 1524, Nederlands Instituut voor het Nabije Oosten, 1987, p. 128.

9 Voir ‘Abdol Reza Mahdavi, Ravabet khareji-e Iran. Az ebtedaye doran-e safavie ta payan-e jang-e dovom jahani (Les relations étrangères de l’Iran. De la période Safavide au début de la seconde guerre mondiale), Mo’hasese’ entesharat Amir Kabir, Tehran, 1375 (1996), p. 83.

10 La soie était le produit le plus exporté par la Perse au xvi^e siècle.

11 Voir Rudi Matthee, « Anti-Ottoman Concerns and Caucasian Interests. Diplomatic Relations between Iran and Russia. 1587-1639 » in Safavid Iran and Her Neighbors, in Michel Mazzaoui (ed.), The University of Utah Press, Salt Lake City, 2003, pp. 105-106 et Firuz Kazemzadeh, « Iranian Relations with Russia and the Soviet Union, to 1921 » in The Cambridge History of Iran. From Nadir Shah to the Islamic Republic, Volume 7, Cambridge University Press, Cambridge, 1991, pp. 314-315.

12 Voir Rudi Matthee, « Facing a Rude and Barbarous Neighbor: Iranian Perceptions of Russians from the Safavids to the Qadjars », in Abbas Amanat, Farzin Vedjani (eds), Iran Facing Others: Identity Boundaries in a Historical Perspective, Palgrave Macmillan, New York, 2012, pp. 99-125.

13 Voir Elena Andreeva, Russia and Iran in the Great Game. Travelogues and Orientalism, op. cit., p. 13.

14 Voir H. R. Roemer, « The Safavid Period » in Peter Jackson, Laurence Lockhart (eds), The Cambridge History of Iran. The Timurid and Safavid periods, Cambridge University Press, Cambridge, 1986, p. 327.

15 Voir Iradj Amini, Napoléon et la Perse, Editions de la Fondation Napoléon, Paris, 1995, p. 39.

16 Voir Michael Axworthy, The Sword of Persia. Nader Shah. From Tribal Warrior to Conquering Tyrant, I.B. Tauris, London/New York, 2009, p. 61.

17 Ibid., p. 63.

18 Ibid., p. 72.

19 Voir Rouhollah K. Ramazani, The Foreign Policy of Iran. 1500-1941. A Developing Nation in World Affairs, University Press of Virginia, Charlottesville, 1966, pp. 23-25.

20 Voir Muriel Atkin, Russia and Iran, 1780-1828, The University of Minnesota Press, Minneapolis, 1980, pp. 4-5.

21 Voir Michel Heller, Histoire de la Russie et de son empire, Flammarion, Paris, 1997, p. 497.

22 Voir Muriel Atkin, Russia and Iran, 1780-1828, op. cit. pp. 4-8.

23 Voir Michael Axworthy, Empire of the Mind. A History of Iran, op. cit., p. 173.

24 Voir Laurence Kelly, Diplomacy and Murder in Tehran. Alexander Groboyedov and Imperial Russia’s Mission to the Shah of Persia, I.B. Tauris, Londres, 2006, p. 47.

25 Message de Fath Ali Shah à Napoléon, Affaires étrangères, Corr. Pol. Turquie, vol. 209, Doc. 51, cité par Iradj Amini, Napoléon et la Perse, op. cit., p. 68.

26 Iradj Amini, Napoléon et la Perse, op. cit., p. 167.

27 Voir Laurence Kelly, Diplomacy and Murder in Tehran, op. cit., p. 58.

28 Voir P.W. Avery, « An Enquiry into the Outbreak of the Second Russo-Persian War, 1826-1828 » in C.E. Bosworth (ed.), Iran and Islam. In memory of the late Vladimir Minorsky, Edinburgh University Press, Edinburgh, 1971, pp. 17-23.

29 Cette demande exprime un ressentiment contre le traitement des Musulmans par les Russes. Voir Ibid.

30 Homa Katouzian, The Persians, op. cit., p. 145.

31 Iouri Tynianov (traduit du russe par Lily Denis), La mort du Vazir-Moukhtar, Gallimard, Paris, 1969, p. 69.

32 Ibid., p. 43.

33 Pour un article qui reprend à son compte la théorie du complot pour expliquer la mort de Griboïdov, Alexey Tereshchenko, « Le tournoi des ombres » in Jacques Piatigorsky, Jacques Sapir (dir.), Le Grand Jeu. xix^e siècle, les enjeux géopolitiques de l’Asie centrale, Autrement, Paris, 2009, pp. 100-102.

34 Iouri Tynianov (traduit du russe par Lily Denis), La mort du Vazir-Moukhtar, op. cit., p. 607.

35 Laurence Kelly, Diplomacy and Murder in Tehran, op. cit., pp. 205-222.

36 Houchang E. Chehabi, « The Paranoid Style in Iranian Historiography », op. cit., pp. 158-159.

37 Laurence Kelly, Diplomacy and Murder in Tehran, op.cit., p. 67.

38 Dr Rouire, La rivalité anglo-russe au xix^e siècle en Asie, Armand Colin, Paris, 1908, p. 60.

39 M. Khadjenouri, « L’évolution des relations extérieures de l’Iran du début du xix^e siècle à la Deuxième Guerre mondiale », Politique étrangère, vol. 41, No. 2, 1976, p. 131.

40 Mikhail Volodarsky, « The Russians in Afghanistan in the 1830s », Central Asian Survey, vol. 3, No. 1, 1984, p. 63.

41 Vanessa Martin, « Hartwig and Russian Policy in Iran 1906-08 », Middle Eastern Studies, vol. 29, No. 1, janvier 1993, p. 1.

42 La Russie conduisait deux politiques iraniennes simultanément pendant la période 1906-1908. L’une destinée à défendre l’accord anglo-russe et, l’autre, visant à préserver les intérêts russes en Iran. Ces deux politiques étaient poursuivies en parallèle par le représentant russe en Iran, Hartwig. Voir, Ibid., p. 17.

43 Des massacres avaient déjà été perpétrés par les Russes lors de leur entrée à Tabriz en avril 1909. Voir Hasan Javadi (ed.), Edward G. Brown. Letters from Tabriz. The Russian Suppression of the Iranian Constitutional Movement, Mage Publishers, Washington D.C., 2008, pp. 30-45.

44 W. Morgan Shuster, The Strangling of Persia. A Personal Narrative, Mage Publishers, Washington, D.C., 1987, p. xxi.

45 Voir Muriel Atkin, « Cossack Brigade », 15 décembre 1993, http://www.iranica.com/articles/cossack-brigade (consulté le 12 novembre 2010).

46 Voir Touraj Atabaki, « Ethnic Diversity and Territorial Integrity of Iran: Domestic Harmony and Regional Challenges », Iranian Studies, vol. 38, No. 1, mars 2005, p. 26.

47 M. Khadjenouri, « L’évolution des relations extérieures de l’Iran du début du xix^e siècle à la Deuxième Guerre mondiale », op. cit., p. 134.

48 Victor Bérard, Révolutions de la Perse. Les provinces, les peuples et le gouvernement du roi des rois, op.cit., pp. 176-177.

49 Ibid., p. 102.

50 Ibid.

51 Ibid., p. 253.

52 Voir Houchang E. Chehabi, Arang Keshavarzian, « Politics in Iran », in Gabriel A. Almond., Russel J. Dalton, Bingham G. Powel Jr., Kaare Strom (eds), Comparative Politics Today. A World View, Pearson Longman, New York, 2007, p. 461.

53 Voir Tarikh-e mo`aser iran. Kollie-ye reshteha (be estesna-ye reshteha-ye adabiat va olum-e ensani, olum va ma’aref-e eslami) (Histoire contemporaine de l’Iran. Pour toutes les filières à l’exception de la section littérature, sciences humaines et islamiques), sal-e sevom-e amuzesh-e motavaseteh (troisième année du lycée), No. 253, sherkat-e chap va nashr-e ketabha-ye darsié-ye iran, Téhéran, 1385 (2006-2007), pp. 58-60.

54 Le livre d’histoire, 3^e année du collège, 1998, p. 46 cité par Saeed Paivandi, Religion et éducation en Iran, op.cit., p. 107.

55 Pour une réflexion globale autour de la révolution constitutionnaliste, voir Houchang E. Chehabi, Vanessa Martin, (eds), Iran’s Constitutional Revolution. Popular Politics, Cultural Transformations and Transnational Connections, I.B. Tauris, London/New York, 2010.

56 Ce traité n’est néanmoins signé qu’après l’échec de la soviétisation des provinces du nord de l’Iran par les Bolcheviques, Voir Saleh M. Aliev, « Significant Changes in Russia’s Expansionist Policy towards Iran 1906-1917 », in Oliver Bast (dir.), La Perse et la Grande Guerre, Institut français de recherche en Iran, Téhéran, 2002, p. 90.

57 Voir Mikhail Volodarsky, The Soviet Union and its Southern Neighbours. Iran and Afghanistan. 1917-1933, Frank Cass, Portland, 1994, pp. 49-52.

58 Alireza Manafzadeh, La construction identitaire en Iran, L’Harmattan, Paris, 2009, p. 52.

59 « Ahdname-ye Iran va rusie » (Traité irano-russe), Kaveh, shomare-ye hasht, jelde dovvom, 1921, p. 590.

60 « Traité d’amitié, signé à Moscou le 26 février 1921. Perse et République socialiste fédérative des soviets de Russie », No. 268, 1922 LNTS 400.

61 « Traité de paix entre la Russie et la Perse, conclu et signé à Tourkmantchaï, le 22 février 1828. » in George Frédéric de Martens, Nouveau Recueil des Traités, Gottingue, Librairie de Dieterich, 1830, vol. 7, pp. 570.

62 « Ahdname-ye Iran va rusie » (Traité irano-russe), Kaveh, op. cit.

63 Ibid.

64 Ibid.

65 Ibid.

66 Oliver Bast estime ainsi que le processus conduisant à la naissance du parti communiste iranien est controversé. Il conteste l’analyse dominante considérant « the formation of Iran’s CP up to the constitutional First Party Congress at Anzali in June 1920 as an unproblematic process ». Pour plus de details, voir Oliver Bast, « The Council for International Propaganda and the Establishment of the Iranian Communist Party » in Touraj Atabaki (ed.), Iran and the First World War. Battleground of the Great Powers, I.B. Tauris, London/New York, 2006, p. 172.

67 Voir Cosroe Chaqueri (dir.), Le mouvement communiste en Iran, Edition Mazdak, Florence, 1979, p. 52.

68 Par ce traité les bolcheviques s’engageaient à respecter l’intégrité territoriale de la Perse. Pour les articles du traité voir, George Lenczowski, Russia and the West in Iran, 1918-1948. A Study in Big-Power Rivalry, Cornell University Press, Ithaca/ New York, 1949, p. 49.

69 C’est le cas en particulier du parti bolchevique edalat (justice) qui réunit les travailleurs iraniens employés sur les champs pétroliers de Bakou. Ce dernier juge que l’islam « provided the best background for social democracy ». Voir Pezhmann Dai-lami, « The First Congress of Peoples of the East and the Iranian Soviet Republic of Gilan, 1920-21 » in Stephanie Cronin, Reformers and Revolutionaries in Modern Iran. New perspectives on the Iranian Left, Routledge Curzon/BIPS Persian Studies Series, London/New York, 2004, p. 89. Pour une réflexion contestant l’analyse selon laquelle la République du Gilan est essentiellement le résultat de l’expansionnisme soviétique et que son histoire se résume à un affrontement entre le nationalisme iranien et l’expansionnisme soviétique, voir, Pezhmann Dailami, « The Bolsheviks and the Jangali Revolutionary Movement », Cahiers du Monde russe et soviétique, vol. 31, No. 1, janvier-mars 1990, p. 43.

70 Ce soutien militaire au jangali a néanmoins été décidé par le commandement militaire de la Russie soviétique sans que le gouvernement central en soit informé. Voir N.M. Mamedova, « Iranian-Soviet Relations (1917-1991) », 6 mars 2009, http://www.iranica.com/articles/russia-ii-iranian-soviet-relations-1917-1991 (consulté le 12 novembre 2010).

71 Sur cette question, voir Vladimir L. Genis, « Les bolcheviks au Guilan. La chute du gouvernement de Koutchek Khan », Cahiers du Monde russe, 40/3, juillet-septembre 1999, pp. 459-496.

72 Les socialistes iraniens considèrent ce changement de la position de Moscou comme une « trahison » des soviétiques. Voir Fred Halliday, « The Iranian Left in International Perspective » in Stephanie Cronin (ed.), Reformers and Revolutionaries in Modern Iran. New perspectives on the Iranian Left, op.cit., pp. 23-24. En revanche, des personnalités politiques soviétiques de premier plan telles que Staline estime qu’au regard des expériences polonaise et iranienne, la mise en œuvre de révolution à l’étranger requiert un meilleur contrôle de l’Etat soviétique sur les mécanismes de mise en œuvre de la politique étrangère. Voir Stephen Blank, « Soviet politics and the Iranian revolution of 1919-1921 », Cahiers du monde russe et soviétique, vol. 21, No. 2, 1980, p. 190.

73 Touraj Atabaki, « Ethnic Diversity and Territorial Integrity of Iran: Domestic Harmony and Regional Challenges », op. cit., p. 28.

74 La Perse reconnaît, en décembre 1917, le nouveau gouvernement soviétique. En conséquence, les relations diplomatiques n’ont pas été interrompues ce qui n’empêche pas une certaine confusion dans les relations bilatérales de 1917 à 1919. Toutefois, même si les dirigeants iraniens acceptent de discuter avec le nouveau régime russe, ils continuent de reconnaître le diplomate tsariste von Etter comme le représentant officiel de la Russie en Iran. Voir N.M. Mamedova, « Iranian-Soviet Relations (1917-1921) », op. cit.

75 Voir Miron Rezun, The Soviet Union and Iran. Soviet Policy from the Beginnings of the Pahlavi Dynasty until the Soviet Invasion in 1941, op. cit., pp. 257-310.

76 76 Voir Cosroe Chaqueri, The Russo-Caucasian Origins of the Iranian Left. Social Democracy in Modern Iran, Curzon, Richmond, 2001, pp. 77-97.

77 Firuz Kazemzadeh, « Iranian Relations with Russia and the Soviet Union, to 1921 », op. cit., p. 349.

78 La part de la Russie soviétique dans le commerce extérieur iranien augmente de 23 % en 1926-1927 à 38 % en 1928-1929. Pendant la première partie des années 1930, la Russie est le premier partenaire commercial de l’Iran avec plus d’un tiers de part de marché. Des accords commerciaux bilatéraux sont successivement conclus en 1927, 1931, 1935. Selon, George Lenczovski, Russia and the West in Iran, op. cit., pp. 91-97. De 1934 à 1941, l’Allemagne devient le premier partenaire commercial de Téhéran ce qui provoque un accroissement significatif des tensions avec Moscou. Voir Oliver Bast, « German-Persian diplomatic relations », Encyclopaedia Iranica, 15 December 2001. http://www.iranicaonline.org/articles/germany (Consulté le 13 décembre 2011).

79 Ibid., p. 90.

80 Voir Hamid Dabashi, Theology of Discontent, op. cit., p. xv.

81 Fred Halliday, « The Iranian Left in International Perspective », op.cit., p. 24.

82 En septembre 1941, 37 prisonniers communistes qui faisaient partie des 53 sont libérés. Ils sont parmi les fondateurs du parti Toudeh. Voir Ervand Abrahamian, Iran Between Two Revolutions, Princeton University Press, Princeton, 1982, p. 281.

83 Voir Ervand Abrahamian, A History of Modern Iran, Cambridge University Press, Cambridge, 2008.

84 L’auteur s’appuie sur la recherche d’une reconnaissance de ses intérêts « spéciaux » dans le golfe Persique par Moscou dans les négociations avec les nazis à l’automne 1940. Voir, George Lenczovski, Russia and the West in Iran, op. cit., p. 193.

85 Miron Rezun, The Soviet Union and Iran. Soviet Policy from the Beginnings of the Pahlavi Dynasty until the Soviet Invasion in 1941, op. cit., p. 311.

86 La filiation du parti Toudeh avec l’ancien parti communiste est contestée par Ervand Abrahamian. En effet, même si les fondateurs du parti Toudeh sont marxistes, ils font le choix de contourner la loi interdisant les « idéologies collectivistes » et, selon les mots de l’un des fondateurs : « A true communist must always adapt Marxism to the local environment ». Voir, Iran Between Two Revolutions, op. cit., pp. 282-290.

87 Ibid.

88 Cosroe Chaqueri, « Did the Soviet Play a Role in Founding the Tudeh Party in Iran », Cahiers du Monde russe, vol. 40, No. 3, Juillet-septembre 1999, p. 523.

89 Voir Louise Fawcet, Iran and the Cold War. The Azerbaijan Crisis of 1946, Cambridge University Press, Cambridge, 1992.

90 Touraj Atabaki, « Ethnic Diversity and Territorial Integrity of Iran: Domestic Harmony and Regional Challenges », op.cit.

91 A titre d’illustration, on peut citer le rôle de la Russie dans l’instauration du système de capitulations en Iran après le traité de Turkmentchaï (1828), voir Roy Parviz Mottahedeh, « Iran’s foreign Devils », Foreign Policy, No. 38, printemps 1980, pp. 20-22.

92 George Lenczovski, « United States’ Support for Iran’s Independence and Integrity, 1945-1959 », Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 401, mai 1972, pp. 45-55.

93 Gholam Reza Afkhami, The Life and Times of the Shah, University of California Press, Berkeley/Los Angeles/London, 2009, pp. 108-109.

94 Ibid., p. 104.

95 Darioush Bayandor, Iran and the CIA. The Fall of Mossadeq Revisited, Palgrave McMillan, New York, 2010, p. 16.

96 Selon les archives consultées par Bayandor, l’un des arguments avancés par Washington était le suivant : « Iran must be regarded as a continuing objective of Soviet expansion ». Mossadeq qualifiait cette vision américaine d’interférence dans les affaires politiques internes iraniennes. Voir Ibid., pp. 35-36.

97 Voir Ibid. et Gholam Reza Afkhami, The Life and Times of the Shah, University of California Press, Berkeley/Los Angeles/London, 2009, pp. 151-153.

98 Darioush Bayandor, Iran and the CIA. The Fall of Mossadeq Revisited, op. cit.

99 Sur les différentes interprétations iraniennes du coup d’Etat (perspective monarchiste, celle des nationalistes séculiers et le point de vue mis en avant par les clercs chiites), voir Ali Ansari, Confronting Iran. The Failure of American Foreign Policy and the Roots of Mistrust, Hurst & Company, London, 2006, pp. 36-40. S’agissant de du rôle du coup d’Etat dans la construction de la perception iranienne des Etats-Unis, voir John W. Limbert, Negotiating with Iran. Wrestling the Ghosts of History, United States Institute of Peace Press, Washington D.C., 2009, pp. 182-184.

100 Entretien personnel avec Dariush Homayun, Genève, 2 mars 2010.

101 Pour une approche critique de l’interprétation du coup d’Etat comme un moyen de sauver l’Iran du « communisme international », voir Ervand Abrahamian, A History of Modern Iran, Cambridge University Press, Cambridge, 2008, pp. 118-122.

102 Walter Z. Laqueur, The Soviet Union and the Middle East, Praeger, New York, 1959, p. 208.

103 « Russian-Iranian Treaty of August 11, 1957. », Middle East Journal, vol. 13, No. 2, printemps 1953, pp. 193-195.

104 Cette radio émet en persan depuis la Transcaucasie soviétique, son positionnement est plus flexible que celui du parti Toudeh. Voir Nasrin Dadmehr, « Les relations entre l’Iran et l’Union soviétique (1979-1986) », Mémoire de DEA, Paris, février 1987, p. 25.

105 Charles B. McLane, Soviet-Middle East Relations. Volume One of Soviet-Third World Relations, Central Asian Research, London, Columbia University Press, New York, 1973, pp. 46-47.

106 Entretien personnel avec Dariush Homayun, Genève, 2 mars 2010.

107 Mohammad-Reza Pahlavi, The white revolution of Iran, Imperial Pahlavi Library, Tehran, 1977 cité par Amin Saikal, « Iranian Foreign Policy, 1921-1979 » in Peter Avery, Gavin Hambly, Charles Melville, The Cambridge History of Iran. From Nadir Shah to the Islamic Republic, Volume 7, Cambridge University Press, Cambridge, 1991, p. 448.

108 Sur le rapprochement progressif entre le shah et les Soviétiques, voir Ahmad Mirfendereski, (dar goftegu ba Ahmad Ahrar), Diplomasi ba siasat-e khareji iran az sevom shahrivar 1320 ta 22 bahman 1357. Dar hamsaiegi khers (Iranian Diplomacy and Foreign Policy since August 23 1941 until February 11 1979. In the neighbourhood of the Bear), ‘Elm, Tehran, 1382 (2003), pp. 121-123.

109 Voir Ali Ansari, « The Myth of the White Revolution: Mohammad Reza Shah, “Modernization” and the Consolidation of Power », Middle Eastern Studies, vol. 37, No. 3, juillet 2001, p. 8.

110 Aryeh Y. Yodfat, The Soviet Union and Revolutionary Iran, Croom Helm, London/ Camberra, St Martin Press, New York, 1984, p. 29.

111 Firuz Kazemzadeh, « Soviet-Iranian Relations: A Quarter-Century Of Freeze and Thaw », in Ivo J. Lederer, Wayne S. Vucinich (ed.), The Soviet Union and the Middle East. The Post World War II Era, Hoover Institution Press, Stanford University, 1974, p. 76.

112 Voir Hooshang Nahavandi, Carnets secrets. Chute et mort du Shah, Editions Osmondes, Paris, 2003, p. 32.

113 Charles B. McLane, Soviet-Middle East Relations, op. cit., p. 47.

114 Voir Galia Golan, Soviet Policies in the Middle East. From World War II to Gorbachev, Cambridge University Press, Cambridge, 1990, p. 180.

115 Ibid.

116 Amin Saikal, « Iranian Foreign Policy, 1921-1979 », op. cit., p. 449.

117 Voir Firuz Kazemzadeh, « Soviet-Iranian Relations: A Quarter-Century Of Freeze and Thaw », op. cit., pp. 76-77. Ces projets d’exportation de gaz iranien vers le sud de l’Union soviétique se poursuivront jusqu’à la veille de la révolution islamique puisqu’un accord est conclu, en avril 1978, entre Moscou et Téhéran pour la construction d’une seconde ligne de 500 kilomètres afin d’augmenter la capacité du gazoduc Kangan-Astara. Voir « Agreement signed », Pravda, 14 avril 1978 in Current Digest of the Post-Soviet Press, No. 15, vol. 30, 10 mai 1978.

118 Hooshang Nahavandi, Carnets secrets. Chute et mort du Shah, op. cit., p. 36.

119 Ancien Président de l’organisation iranienne de l’énergie atomique (1974-1978).

120 Ancien directeur du Centre de technologie nucléaire d’Ispahan.

121 Pour les difficultés rencontrées dans les relations irano-américaines à propos du programme nucléaire iranien, voir, William Burr, « A brief history of U.S.-Iranian nuclear negociations », Bulletin of the Atomic Scientist, January/February 2009, pp. 21-34.

122 Entretien personnel avec Akbar Etemad, Paris, 29 janvier 2010.

123 Ibid.

124 La liste des installations n’a finalement été fournie à la délégation iranienne qu’après son arrivée à Moscou, Entretien personnel avec Akbar Etemad, op. cit.

125 Ibid.

126 Entretien personnel avec Reza Khazaneh, Genève, 17 juin 2010.

127 Entretien avec Akbar Etemad, op. cit.

128 Voir William E. Griffith, « Iran’s Foreign Policy in the Pahlavi Era » in George Lenczowski (ed.), Iran Under The Pahlavis, op. cit., p. 380.

129 Voir Robert Patman, « Ideology, Soviet policy and Realignment in the Horn » in Adeed Dawisha, Karen Dawisha (eds), The Soviet Union in the Middle East. Policies and Perspectives, Heinemann/Royal Institute of International Affairs, London, 1982, pp. 45-62.

130 Farah Pahlavi, Mémoires, op.cit., pp. 202-203.

131 Voir James A. Bill, The Eagle and the lion: The Tragedy of American-Iranian relations, Yale University Press, New Haven, 1988, pp. 319-378.

132 Malgré cette opposition les médias soviétiques ont épargné Khomeyni dans leurs critiques. Ils ont concentré leurs attaques sur le plan idéologique (anti-soviétisme des islamistes) et sur des membres de rang intermédiaire des élites politiques islamiques, voir Muriel Atkin, « Tehran and Moscow », New York Times, 25 mars 1982.

1 En milliers de livres sterling.