La pensée comptable
État, néolibéralisme, nouvelle gestion publique
Extrait
La profonde crise du modèle économique ont fortement remis en question le rôle de l’Etat dans la croissance économique et dans la régulation de la société. Il est devenu banal de constater la subordination de l’Etat à un marché devenu à la fois instrument d’allocation des ressources et étalon de mesure des politiques publiques. La « révolution conservatrice » a entraîné au Nord comme au Sud une attaque en règle contre l’Etat-providence et les administrations publiques et une reorganisation au...
Note de l’éditeur
Cet ouvrage a été publié pour la première fois en 1998, dans les Nouveaux Cahiers de l'IUED, Collection Enjeux, Genève, aux Presses universitaires de France, Paris (ISBN 2-88247-028-2).
Comité de rédaction Claude Auroi, Christian Comeliau, Isabelle Milbert, Marie-Dominique Perrot, Yvonne Preiswerk, Nathalie Tanner, Jacques Vallet.
Dessins Aref (Jean-Charles Brotons).
Éditeur : Graduate Institute Publications
Lieu d’édition : Genève
Publication sur OpenEdition Books : 27 octobre 2016
ISBN numérique : 978-2-940549-67-2
DOI : 10.4000/books.iheid.2647
Collection : Cahiers de l’IUED
Année d’édition : 1998
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-88247-028-7
Nombre de pages : 259
Lignes
Marc Hufty
Aux racines de la pensée comptableChristian Comeliau
L’Etat subordonnéMatthias Finger
Néolibéralisme contre nouvelle gestion publiquePaolo Urio
La gestion publique au service du marchéControverses
François-Xavier Merrien
Misère de la nouvelle gestion publiqueParoles
Dimas Floriani
Brésil : à qui profite la réforme de l’Etat ?Pachampet Sundaram et Isabelle Milbert
Réforme administrative en Inde : une révolution silencieuseStéphane Decoutère
Quel management pour quels habitants ?Points d’appui
Iva Bolgiani, Meret Weyermann et Anne-Rachel Schehr Buchs
Un débat entre mondialisation et particularismes locauxLa profonde crise du modèle économique ont fortement remis en question le rôle de l’Etat dans la croissance économique et dans la régulation de la société. Il est devenu banal de constater la subordination de l’Etat à un marché devenu à la fois instrument d’allocation des ressources et étalon de mesure des politiques publiques. La « révolution conservatrice » a entraîné au Nord comme au Sud une attaque en règle contre l’Etat-providence et les administrations publiques et une reorganisation autour d’un concept caméléon appelé « nouvelle gestion publique ». Qu’exprime cette réorganisation générale de l’Etat ? Quels en sont les enjeux ? Pourquoi est-elle controversée ?
Marc Hufty (dir.)
Chargé de cours à l'Institut universitaire d'études du développement (IUED), Genève.

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