Table des matières
Lignes
Giorgio Blundo et Jean-Pierre Olivier de Sardan
La corruption comme terrain. Pour une approche socio-anthropologique- Introduction
- Les démarches classiques : archives et sondages
- La recherche documentaire
- Les sondages et les enquêtes par questionnaire
- L’approche socio-anthropologique de terrain
- L’observation
- Les entretiens
- Les études de cas
- Les procédés de recension et de vérification
- La combinaison des méthodes
- La procédure ECRIS
- Conclusion
Pierre Lascoumes
Analyse des corruptions, construction d’un champ de recherche. L’exemple des Etats-Unis (1902-1980)Patrice Meyer-Bisch
La corruption des ordres et des acteurs du politique : la lutte contre le gris- Argument
- L’entropie ou la destruction de l’« espace blanc »
- Exclusion ou inclusion des domaines du politique
- Typologie
- L’imbrication des frontières, les « mi-lieux » de corruption
- L’imbrication des ordres du politique
- Exclusion ou inclusion des acteurs du politique
- La notion d’« espace public partiel »
Mohammad-Reza Djalili
Mondialisation de la corruption et de la criminalitéControverses
Marilou Mathieu
Projets de développement et corruption. Prédispositions et effets d’entraînement- Les organisations internationales face à la question de la corruption dans le développement
- Des conditions prédisposées
- La petite corruption un peu trop ordinaire
- Des conditions de « moyenne » ou « grande » corruption
- Les programmes de coopération internationale en règle générale
- Un programme expérimental à Gounfan (Mali)
- Une organisation de projet équivoque bien qu’assez classique
- Avantages, inconvénients et incidences pour les personnels du programme
- Avantages, inconvénients et incidences pour les « partenaires » locaux du programme
- Chacun s’arrange avec la réalité du programme et avec sa conscience
- Gounfan : un village type un peu particulier
- La maternité de Gounfan comme incitation à la gestion des ressources naturelles
- Conclusion
Ousmane Dianor
« Manger l’argent ». Les dimensions économique et socioculturelle de la corruption en AfriqueParoles
Nicolas Queloz
La corruption en Suisse : une plaisanterie ?- La corruption, nouveau facteur d’insécurité ?
- La corruption : principaux éléments de définition
- Des seuils de tolérance très flexibles : la « nébuleuse de la corruption »
- Liens entre corruption et criminalité organisée
- Quelques facettes de la corruption en Suisse
- Face à la corruption : une mobilisation durable ou de simple façade ?
Pierre-Joseph Laurent
Sémantique populaire du détournement dans les associations de développement en pays mossi (Burkina Faso)- La corruption en milieu rural
- Le détournement aux villages ou le dilemme du gestionnaire
- La recherche de la sécurité sociale et économique aujourd’hui en pays mossi
- Projets de développement, associations villageoises et dépendance des gestionnaires
- L’invention d’un contre-pouvoir inédit situé entre deux mondes
Claude Arditi
Du « prix de la kola » au détournement de l’aide internationale : clientélisme et corruption au Tchad (1900–1998)François Piguet
Corruption, détournements et captation du pouvoir au SomalilandJean-Luc Maurer
Corruption, développement économique et changement politique : le facteur KKN dans la crise indonésiennePoints d'appui
Laurent Dartigues et Emmanuel de Lescure
La corruption, de l’« économie de bazar » au bazar de l’économie ?- La notion de corruption : une « nébuleuse sémantique »
- Des prises de position essentiellement normatives
- Les définitions non normatives : les approches économiques de « rent-seeking » et les approches sociologiques
- Du flou sémantique aux affres de la mesure
- Une mesure impossible
- Des mesures de la perception de la corruption
- Les « facilitateurs » de la corruption
- Une corruption en augmentation
- Trop ou trop peu d’Etat ?
- La controverse culturaliste : existe-t-il des cultures spécifiques de la corruption ?
