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La Pachamama en bases de données

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Pierre Gautreau

Remerciements

Testo integrale

1Au-delà de mes proches qui savent ce que ce livre leur doit, la liste de ceux dont cette enquête et moi sommes redevables est longue, et je ne les citerai sans doute pas tous : Denis Merklen (université Paris-Diderot et actuellement université Sorbonne Nouvelle), pour son charisme énigmatique qui m’a donné envie de devenir chercheur ; Gabriela Merlinsky (Conicet, université de Buenos Aires), pour ses travaux qui m’ont fait découvrir la sociologie de l’environnement et entrouvert les portes de l’écologie politique sud-américaine ; Lorenzo Langbehn (université de Santiago del Estero), pour nos échanges passionnés sur les forêts du Chaco argentin et leurs habitants ; Olivier Ninot (CNRS-UMR Prodig), pour son regard cynique et généreux à la fois sur le métier de géographe ; les étudiant(e)s de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Delphine Montagne, Élise Ruoso, Julia Sillo, César Grosjean, Jean Darrason, Gabrielle Marquis-Dupont, Camille Roncali, Julie Lassalle, Alberto Preci, avec lesquel(le)s j’ai partagé des travaux de terrain spécifiquement liés au sujet de ce livre, pour leur enthousiasme et les données qu’ils m’ont transmises ; Eve-Anne Bühler (université fédérale de Rio de Janeiro), pour les projets qui prolongeront à court terme cette enquête au Brésil ; Eduardo Vélez (université fédérale du Rio Grande do Sul), compagnon de route dans les campos de l’extrême sud brésilien. En France, les nombreux échanges avec Laurent Poncet (INPN-MNHN) m’ont ouvert les yeux sur bien des enjeux de la gestion de (très) grandes bases de données naturalistes. Les étudiants des séminaires que j’ai assurés dans les masters « Dynamiques des pays émergents et en développement » et « Bioterre » méritent également toute ma reconnaissance, de nombreux thèmes évoqués dans les pages qui suivent ayant été discutés avec et grâce à eux. Pendant la rédaction, les échanges avec Gilles Palsky, Flore Griffault, Marion Daugeard, David Dumoulin, ont permis de préciser, retoucher, modifier des points importants et d’éviter quelques bourdes tout aussi importantes. Au laboratoire Prodig, Pauline Gluski m’a aidé à « chasser » quelques couches SIG nécessaires à mes analyses sur le cadastre environnemental brésilien. Merci enfin à Sébastien Velut de m’avoir accompagné avec bienveillance et depuis les débuts dans la rédaction de ce texte qui a d’abord été le volume original d’une Habilitation à diriger des recherches soutenues en 2018 à l’université Sorbonne Nouvelle.

2Trois amis sont indissociablement liés à cet ouvrage. Juan Carlos Garavaglia est trop tôt décédé. C’est avec lui que j’avais décrypté la formation du cadastre de Buenos Aires au xixe siècle et amorcé dès l’année 2009 une réflexion sur les systèmes d’information sur les ressources. Louca Lerch m’a fait entrer dans la Bolivie d’Evo Morales et dans les coulisses de l’administration des données cartographiques. C’est à lui que je suis redevable de mon ouverture aux questions de géopolitique de l’information numérique qui constituent un des fils rouges du livre. La méticulosité, les nombreuses pages écrites à quatre mains et surtout l’énergie de Matthieu Noucher (CNRS - UMR Passages) ont été essentielles pour faire de ces dernières années de travail une entreprise joyeuse et collective.

3Merci enfin et surtout à toutes les personnes qui, sur mes terrains, ont bien voulu s’asseoir quelques instants pour me parler au cours de ces dix dernières années. Ces cinq lignes représentent un hommage bien furtif au regard de la matière dense et vive qu’ils m’ont confiée à ces occasions.

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