Table des matières
Première partie. La vie des données environnementales sous l’Anthropocène : quatre contes sud-américains
Chapitre i – Pourquoi la Bolivie n’a-t-elle pas pu mettre la Pachamama dans une base de données ?
- L’autonomie informationnelle de l’État minée par l’aide au développement
- Le projectorat de l’information environnementale au concret
- L’impossible bilan cartographique de la conservation de la nature
- Des cartes pour (presque) rien : les macro-cartographies de l’occupation du sol
- Les Plans municipaux d’occupation du sol ou l’évaporation cartographique
- L’information environnementale, point aveugle du retour de l’État
- Dépendance cognitive et dépendance au sentier dans la Bolivie des années 2010
Chapitre ii – Un géant informationnel parmi les émergents : portrait en pixels du Brésil
- Vers une mesure autonome de l’environnement national : la voie brésilienne
- Le Brésil « lu » par les Brésiliens : la conquête de l’étendue par la synopticité
- Le dépassement de la cartographie amazonienne dans les années 2010
- Les limites aux ambitions d’observation autonome de la terre : le programme CBERS
- L’open data comme identité collective
Chapitre iv – L’agrobusiness dans les filets de l’information environnementale : vingt ans de cache-cache
- Les systèmes d’information sud-américains dans le détail
- Cadastres environnementaux (type 1)
- Autorisation d’activité agricole (type 2)
- Autorisation et incitation (type 3)
- L’œil de l’information géographique : chronique d’un succès
- L’information agroenvironnementale au service de ceux qu’elle prétend réguler ?
- Les SIAE comme instruments du « grand pardon »
- Les SIAE comme maquillage vert institutionnel
- Les SIAE entre pragmatisme et productivité périphérique
Deuxième partie. Information environnementale et pouvoir : un bilan des (mé)connaissances
Chapitre v – L’information environnementale, une brève histoire (1970-2020)
- L’avènement d’un nouveau régime informationnel environnemental
- Logiques des pouvoirs publics
- Logiques volontaires du secteur privé
- Le répertoire disparate de la « société civile »
- Aux origines des mutations en cours
- L’information, nouvelle ressource régulatoire pour un monde plus complexe ?
- Réduire les incertitudes au temps du néolibéralisme : l’information « assurantielle »
- L’information dans le « nouvel esprit du capitalisme »
- La conflictivité environnementale
- L’environnementalisation de l’État moderne à l’heure de l’Anthropocène
Chapitre vi – Quelques jalons sur les rapports entre information environnementale et pouvoir
- Les débats déjà balisés
- Information et cadrage des questions environnementales
- Information et standardisation des savoirs
- Effets de pouvoir des monopoles informationnels
- L’identification de « modèles » d’information environnementale
- Six questions encore mal balisées à l’intersection information-pouvoir
- La nature des liens entre volume informationnel, (in)action et incertitude
- L’information, fourrier de la néolibéralisation de la nature ?
- Les échelles « portées » par l’information environnementale
- Souveraineté informationnelle (lis-toi, et le ciel t’aidera…)
- Les enjeux méthodologiques de la notion de souveraineté informationnelle
- Justice informationnelle
- La question du pouvoir dans les études informationnelles
- De quelques difficultés additionnelles : transition numérique et mutations de l’État
- Pour aller plus loin dans les débats sur le rapport information/pouvoir
- L’information comme technique de gouvernement
- Comprendre l’information au-delà des « problèmes » qu’elle est censée résoudre
- La notion de « régime informationnel environnemental »
- L’instrument d’information comme « champ »
Chapitre vii – Une géographie politique de l’information environnementale a-t-elle de quoi nous apprendre ?
- Une intrinsèque spatialité
- La « cartographie critique » : beaucoup de cartes, mais peu d’information
- Cartographier la cartographie critique : trois temps, un échouage, de nouveaux rivages
- Temps 1 : comment faire mentir les cartes ?
- Temps 2 : Brève histoire d’une fulgurante foucaldisation : effets de territorialisation et effets d’acculturation
- Temps 3 : Panne conceptuelle au milieu de l’océan numérique et débrouillardise des mécanos
- Six critiques à la cartographie critique
- Critiques sur le focus (1). L’harlésienne des réflexions sur le produit fini
- Critiques sur le « focus » (2). Le goût pour l’étude des cartes « qui marchent »
- Critiques sur le focus (3). Le goût pour les grands récits cartographiques
- Critiques sur les liens (1). Un objet de recherche déconnecté d’enjeux spécifiques
- Critiques sur les « liens » (2). La cartographie critique dans son delta intérieur
- Critiques aux hypothèses sur le rapport entre cartographie et pouvoir
- Mais un corpus stimulant d’hypothèses
- La Political Ecology : beaucoup de savoirs, mais peu d’instruments
- Les géographies de l’information : du réseau, des inégalités, mais pas d’environnement
- Huit propositions géographiques pour contribuer aux études politiques de l’information environnementale
- Travailler au plus près des instruments d’information
- Comprendre la spatialité des acteurs du champ instrumental
- Géopolitique des instruments d’information
- Spatialiser les régimes informationnels environnementaux
- Éloge d’une géographie des trous, des « instruments pour rien », des « cartographies orphelines »
- L’adieu aux cartes : continuum des représentations environnementales, captures d’instruments, attracteurs sémantiques
- L’écologie politique des instruments d’information
- Information et justice spatiale
Troisième partie. La dimension politique de l’information environnementale en quatre débats inachevés
Chapitre viii – Pour une interprétation plus réaliste du partage : l’open data environnemental pour quoi faire ?
- Le partage de l’information, « confluence perverse » ou meilleur compromis entre agendas militants et néolibéralisme ?
- La face cachée des motivations au partage
- Simultanéité entre open data et droit à l’information : coïncidence ou nouvel air du temps ?
- Les autres motivations dans l’open data environnemental
- Motivations administratives (1) : le contrôle interne par l’ouverture
- Motivations administratives (2) : anticiper l’évolution des règles du jeu
- Motivations étatistes : développer des « attracteurs sémantiques » publics
- Motivations géopolitiques (1) : figurer au concert informationnel des nations
- Motivations géopolitiques (2) : favoriser la lisibilisation pour autrui par l’open data
- Motivations marchandes : partager l’information pour monétiser le vivant
Chapitre ix – La souveraineté informationnelle environnementale a-t-elle encore un sens aujourd’hui ?
- La lisibilisation pour autrui ou le cadastre façon puzzle de Buenos Aires (1824-1864)
- La dépendance informationnelle au risque des contresens
- Relire la thèse du projectorat de l’information environnementale bolivienne
- Une grille de lecture de la souveraineté informationnelle environnementale
- Interactions entre image environnementale internationale et régime informationnel
- Degré de recours à des acteurs étrangers pour la production d’information publique
- Le degré d’emprunts méthodologiques et cognitifs pour créer l’information environnementale nationale
- Identification de la dépendance informationnelle comme problème par les autorités
- Existence (ou non) d’une doctrine sur le régime informationnel environnemental national
Chapitre x – La nature modelée par l’information ?
- Le rôle ambigu de l’information dans « l’invention » de nouvelles natures
- Les cadrages des conceptions de la nature par les logiques dominantes de lisibilisation informationnelle
- Les effets du choix d’une régulation à distance par le tout-télédétection
- Les effets de l’urgence et de la dépendance au sentier
- Information environnementale et logiques de prises en charge de la nature
- En quête de natures « nationales »
- Tentatives et échecs de renationalisation de la nature
- L’échec argentin dans l’élaboration d’une nature « nationale » : les introuvables forêts fédérales
- La globalisation segmentaire des natures sud-américaines par le numérique