Séville et l'Atlantique, 1504-1650 : Structures et conjoncture de l'Atlantique espagnol et hispano-américain (1504-1650). Tome II, volume 2
|Appendice V
Texte intégral
CONSOMMATION DE MERCURE PAR L’INDUSTRIE MINIÈRE AMÉRICAINE DE 1561 À 1660

(1) Hypothèse trop forte, une faible partie de la production de Huancavelica a été, au début, exportée vers la Nouvelle-Espagne..., le Pérou consomme, en gros, 75 % et la Nouvelle Espagne, 24 % du total.
(2) Pourcentage par rapport au total des importations.
(3) Pourcentage par rapport à la consommation globale.
1De 1576 à 1660, le Pérou consommerait 75 % environ (compte tenu des exportations de Huancavelica vers la Nouvelle Espagne) et la Nouvelle Espagne, un peu moins du quart du mercure disponible total. Dans le même laps de temps, le Pérou produit un peu moins de 65 % de l’argent et la Nouvelle Espagne, un peu plus de 35 %.
2A quoi attribuer cette différence sensible ? Peut-être, des distorsions systématiques dans notre documentation. Peut-être, une plus forte consommation du Pérou, en raison du retard technique, souvent dénoncé, des installations péruviennes par rapport à leurs homologues nouvelles espagnoles.
3Peut-être, tout simplement le fait que les sorties de l’argent péruvien hors Monopole (par la route secondaire de la Plata) sont proportionnellement plus fortes que les sorties d’argent mexicain hors Monopole.
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Titre | CONSOMMATION DE MERCURE PAR L’INDUSTRIE MINIÈRE AMÉRICAINE DE 1561 À 1660 |
Légende | (1) Hypothèse trop forte, une faible partie de la production de Huancavelica a été, au début, exportée vers la Nouvelle-Espagne..., le Pérou consomme, en gros, 75 % et la Nouvelle Espagne, 24 % du total.(2) Pourcentage par rapport au total des importations.(3) Pourcentage par rapport à la consommation globale. |
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© Éditions de l’IHEAL, 1959