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Vénézuéla : travailleurs et villes du pétrole

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Bernard Marchand

Première partie. Le groupe des travailleurs du pétrole. Essai de définition

Le groupe des travailleurs du pétrole

Essai de définition

Texte intégral

1On pourrait s’étonner qu’une étude des travailleurs du pétrole ne commence pas par celle des compagnies qui les emploient. C’est qu’il a paru préférable de reporter en 3e partie la description qualitative des pétroliers, c’est-à-dire l’étude de leur genre de vie et de leurs mentalités. Or, les compagnies pétrolières forment les cadres de ce genre de vie et il est impossible de les en séparer.

2Aussi bien, cette première partie a un sujet très général qui touche à tous les travailleurs du pétrole. La main-d’oeuvre y sera donc considérée comme un tout et il ne sera guère question que des quatre plus grandes compagnies : la Creole, filiale de la Standard Oü C° (New-Jersey), la Shell de Vénézuela, du groupe Royal DutchShell, la Mene Grande, filiale de la compagnie américaine Gulf Oil C° et la Mobil de Vénézuéla, du groupe américain Socony Mobil Oil C° qui rassemblaient à elles seules 90,3 % de la main d’oeuvre totale au 31 décembre 1962.

Table des illustrations

URL http://books.openedition.org/iheal/docannexe/image/3513/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 1,2M

© Éditions de l’IHEAL, 1971

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