Table des matières
Michel Lescure
PréfacePremière partie. 1938-1944 : Vichy et l'héritage de l'entre-deux-guerres
Chapitre premier. Héritage et essor
- I. LA RÉPUBLIQUE CRÉE L’ARTISANAT
- A. LA DÉFINITION CONTROVERSÉE DE L’ARTISAN
- 1. Syndicalistes contre corporatistes.
- 2. Le choix de l’État.
- B. LES ORIGINES DE LA FISCALITÉ ARTISANALE
- 1. La création d’un statut de l’artisan fiscal.
- 2. Les limites du statut.
- C. LES BANQUES POPULAIRES ET LES DÉBUTS DU CRÉDIT ARTISANAL
- 1. Les Banques populaires.
- 2. Les débuts timorés du crédit artisanal.
- 3. Les réformes de 1938 et 1939.
- 4. Une géographie très inégale.
- 5. Le Crédit agricole et les artisans ruraux.
- II. VERS DIX ANS D’ESSOR
- A. ESTIMATION EN 1938
- 1. Avant le registre des métiers.
- 2. De 1936 à 1939.
- B. LES PREMIÈRES ANNÉES DE CROISSANCE
- 1. Le décret du 9 septembre 1939.
- 2. La croissance.
- III. UNE FORTE MOBILITÉ SOCIALE ET GÉOGRAPHIQUE
- A. LA SOCIÉTÉ ARTISANALE
- 1. Des origines populaires.
- 2. La guerre : de nouvelles origines sociales.
- B. LA GÉOGRAPHIE ARTISANALE
- 1. Une forte mobilité avant l’installation.
- 2. L’atelier et le domicile.
- 3. La France artisanale.
- IV. UN DÉVELOPPEMENT OPPORTUNISTE
- A. LES MÉTIERS DYNAMIQUES
- 1. Les trois piliers de l’artisanat.
- 2. Des activités qui profitent de la guerre.
- B. DES MÉTIERS DÉJÀ RARES OU EN DÉCLIN
- 1. Les activités diverses.
- 2. Les artisans des districts industriels.
- 3. Des métiers en difficulté.
Chapitre II. Les artisans dans la révolution nationale (1940-1941)
- I. ARCHAÏSME ET TECHNOCRATIE
- A. LE DISCOURS PÉTAINISTE
- 1. La tradition.
- 2. La main et le « bon goût ».
- 3. Une modernité ambiguë.
- 4. Les mots du Maréchal.
- B. L’ENCADREMENT
- 1. Le service de l’artisanat.
- 2. Les coopératives.
- 3. Le statut de l’artisanat.
- II. LES PREMIÈRES ACTIONS
- A. LES PROGRAMMES TECHNIQUES
- 1. Les programmes de meubles et de sabots.
- 2. L’expérience de la conserverie artisanale.
- 3. L’accord Speer-Bichelonne.
- B. LE RETOUR À LA TERRE
- 1. Un projet irréaliste.
- 2. L’application.
Chapitre III. Vichy (1941-1944) : le temps des pénuries
- I. LE DÉTOURNEMENT DE LA MAIN-D’ŒUVRE
- A. LA MAIN-D’ŒUVRE DANS L’ARTISANAT
- B. LES ARTISANS FACE AU STO
- 1. De la relève au STO.
- 2. L’absence de protection.
- II. RÉFORME ET STÉRILISATION DU CRÉDIT ARTISANAL
- A. L’ORIENTATION DU CRÉDIT ARTISANAL SOUS VICHY
- 1. Une réforme à l’étude.
- 2. La loi du 21 mars 1941.
- B. DES RÉSULTATS PARADOXAUX
- 1. Les limites de la réforme.
- 2. Un environnement défavorable.
- III. LA CRISE DES MATIÈRES PREMIÈRES
- A. LES INSTITUTIONS
- 1. Les CO et l’OCRPI.
- 2. La création d’institutions artisanales.
- B. LA CONCURRENCE ENTRE CO ET INSTITUTIONS ARTISANALES.
- 1. Les manœuvres des CO.
- 2. Des attitudes différentes.
- C. LES RÉSULTATS
- 1. Des quantités dérisoires.
- 2. Les raisons d’un échec.
Deuxième partie. 1945-1955 : des incertitudes à la crise
Chapitre IV. Le retournement de l’économie artisanale
- I. L’APOGÉE ET LE REPLI
- A. UNE DÉMOGRAPHIE CONTRASTÉE
- 1. L’apogée de 1948.
- 2. Le retournement de 1949.
- B. DES SIGNES DE FAIBLESSES
- 1. Les faiblesses économiques.
- 2. Un statut moins attirant.
- 3. Un handicap durable.
- C. DES DIFFÉRENCES SECTORIELLES
- 1. Des situations critiques.
- 2. Des difficultés modérées.
- 3. Une exception : le bâtiment.
- II. DES MOYENS LIMITÉS
- A. DES INSTALLATIONS PRÉCAIRES
- 1. Des entreprises faciles d’accès.
- 2. Des moyens insuffisants.
- B. DES ÉQUIPEMENTS DISPARATES
- 1. Des entreprises sous-équipées vers 1950.
- 2. Les bâtiments vers 1950.
- 3. L’évolution dans les années 1950.
- C. UNE MAIN-D’ŒUVRE PLUS NOMBREUSE
- 1. Les salariés.
- 2. Les apprentis.
Chapitre V. Les hésitations de l’État (1944-1947)
- I. LA VOLONTÉ RÉFORMATRICE
- A. L’ADMINISTRATION DE L’ARTISANAT ENTRE MAINTIEN, ÉPURATION ET DÉMANTÈLEMENT
- 1. Le rôle de l’administration.
- 2. Les structures administratives.
- 3. Épuration et artisanat.
- B. LE CRÉDIT ARTISANAL
- 1. L’essor du crédit artisanal et ses limites.
- 2. De nouveaux financements.
- 3. Le crédit coopératif et le déclin de la coopération.
- C. LA RECONSTRUCTION
- 1. Les artisans cherchent à participer à la reconstruction.
- 2. L’absence de politique claire.
- II. LES LIMITES DE LA POLITIQUE ARTISANALE
- A. LA FISCALITÉ
- 1. La révision des forfaits.
- 2. La fixation des forfaits.
- 3. Une fiscalité complexe.
- B. LA PERSISTANCE DES PÉNURIES
- 1. Des relations toujours mauvaises avec les CO.
- 2. Crue et décrue des pénuries.
- 3. L’approvisionnement en marché libre.
- C. LES ARTISANS REJETTENT L’ÉTAT
- 1. De mauvaises relations entre les artisans et l’État.
- 2. La crise de 1947.
Chapitre VI. L’artisanat sacrifié (1948-1953)
- I. LE GLISSEMENT DU POUVOIR DE L’INDUSTRIE VERS LES FINANCES
- A. L’ALLÉGEMENT DU MINISTÈRE DE L’INDUSTRIE
- 1. L’indécise tutelle ministérielle de l’artisanat.
- 2. L’affirmation des Finances et du CGP.
- B. L’EFFACEMENT DU SERVICE DE L’ARTISANAT
- II. BLOCAGE ET DÉCLIN DU CRÉDIT ARTISANAL
- A. LE RECUL DU CRÉDIT ARTISANAL
- 1. Une série de restrictions.
- 2. Les faiblesses structurelles.
- 3. À contre-courant de l’Europe.
- B. LA VOLONTÉ POLITIQUE
- 1. Le crédit artisanal face à la rigueur budgétaire.
- 2. Le crédit artisanal dans le FME.
- 3. Le crédit artisanal et le retour de la droite.
- 4. À la recherche de financements.
- III. LE TOUR DE VIS FISCAL
- A. UNE RÉFORME INACHEVÉE
- 1. Les réformes de décembre 1948.
- 2. Des conséquences complexes.
- B. L’ALOURDISSEMENT DES FORFAITS
- 1. Une forte hausse.
- 2. Une imposition contestée.
- C. LES EXPLICATIONS DE LA PRESSION FISCALE
- 1. L’équilibre budgétaire.
- 2. La lutte contre l’inflation.
Chapitre VII. La pause et l’inflexion (1953-1955)
- I. LA TIMIDE REPRISE DU CRÉDIT ARTISANAL
- A. L’AMÉLIORATION DES RESSOURCES ANCIENNES
- 1. Les Banques populaires et le Crédit agricole.
- 2. Les nouvelles orientations budgétaires.
- 3. Des propositions de réformes bancaires.
- B. DE NOUVELLES SOURCES DE CRÉDIT
- 1. La CNME et le CCME.
- 2. Les effets sur les banques classiques.
- II. LES RÉFORMES FISCALES
- A. LA PAUSE FISCALE
- 1. La DGI et les forfaits.
- 2. Les évolutions du statut d’artisan fiscal.
- B. L’ASSEMBLÉE CRITIQUE LA FISCALITÉ ARTISANALE
- 1. Les interventions de 1953.
- 2. D’anciens projets de réformes fiscales.
- C. LA RÉFORME FISCALE DE 1955
- 1. L’influence de la petite entreprise sur la réforme.
- 2. Les termes de la réforme.
Troisième partie. 1956-1970 : la mise en place d'une nouvelle politique
Chapitre VIII. Les artisans dans le Plan
- I. LA COMMISSION DE L’ARTISANAT
- A. LA CRÉATION DE LA COMMISSION DE L’ARTISANAT
- 1. L’éphémère Conseil supérieur de l’artisanat.
- 2. Les origines d’une intégration tardive.
- 3. Les motivations.
- 4. Son fonctionnement.
- B. LES AUTRES INTERVENANTS
- 1. Le Parlement et les Finances.
- 2. L’Industrie et le service de l’artisanat.
- II. LA DÉFINITION DE L’ARTISANAT FACE À L’INTÉGRATION EUROPÉENNE
- A. LE DÉBAT FRANÇAIS
- 1. Un secteur mal connu.
- 2. Un secteur à définir.
- 3. La réforme du 1er mars 1962.
- B. UN DÉBAT À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE
- 1. Les définitions en Europe.
- 2. L’influence sur les débats français.
- C. LES EXPORTATIONS
- 1. Les marchés étrangers avant la commission de l’artisanat.
- 2. Le Plan et les exportations artisanales.
Chapitre IX. Les politiques et leurs limites
- I. L’ASSISTANCE TECHNIQUE
- A. COURS ET FORMATIONS
- 1. L’action des chambres des métiers et des syndicats.
- 2. Les lois de promotion sociale.
- 3. Un impact limité.
- B. LE DÉVELOPPEMENT DE VOIES NOUVELLES
- 1. Les assistants techniques.
- 2. Regrouper les artisans.
- 3. Des regroupements peu probants.
- II. LE CRÉDIT ARTISANAL
- A. LA RENAISSANCE DU CRÉDIT ARTISANAL
- 1. Crédit artisanal et politique budgétaire.
- 2. L’évolution des établissements prêteurs.
- B. LES FAIBLESSES DU DISPOSITIF
- 1. Les caractéristiques des prêts.
- 2. Une distribution déséquilibrée et inégale.
- III. VERS L’ABANDON DU STATUT D’ARTISAN FISCAL
- A. UN STATUT ARTISANAL CRITIQUÉ
- 1. Les critiques et les enjeux.
- 2. Les aménagements demandés.
- B. LA RÉFORME DE 1959
- 1. La réforme de l’impôt sur le revenu.
- 2. L’impossible réforme de la fiscalité indirecte.
- C. LA TVA ET LA SUPPRESSION DU STATUT D’ARTISAN FISCAL
- 1. La réforme fiscale : un leitmotiv.
- 2. La généralisation de la TVA.
- 3. L’application de la réforme.
- 4. Des problèmes persistent à la fin des années 1960.
Chapitre X. Le dynamisme interne de l’artisanat
- I. VERS UNE VIGUEUR RETROUVÉE
- A. DÉMOGRAPHIE ET GÉOGRAPHIE
- 1. Une stabilisation démographique.
- 2. Les artisans dans l’économie nationale.
- 3. La répartition géographique.
- B. LE GLISSEMENT SECTORIEL
- 1. La santé durable du bâtiment.
- 2. Des redressements.
- 3. Les secteurs en déclin.
- 4. Artisanat d’art et artisanat rural.
- C. LA TAILLE ET L’EMPLOI
- 1. Essor et repli de l’apprentissage.
- 2. La croissance de l’emploi.
- 3. Les coûts salariaux dans l’artisanat.
- II. LES INVESTISSEMENTS
- A. LE DÉVELOPPEMENT DE L’INVESTISSEMENT ARTISANAL
- 1. La croissance des investissements.
- 2. La répartition des investissements.
- B. LA NATURE DES INVESTISSEMENTS
- 1. Les investissements immobiliers.
- 2. Les investissements productifs.
- III. LE FINANCEMENT
- A. LES ARTISANS ET LES BANQUES
- 1. La marginalité bancaire des artisans vers 1955.
- 2. L’ouverture bancaire.
- B. UN FINANCEMENT ARCHAÏQUE ?
- 1. Les financements non bancaires.
- 2. Autofinancement et bancarisation.
Annexes
- Annexe 1. Message de Philippe Pétain dans le premier numéro de Métiers de France (octobre 1941)
- Annexe 2
- Annexe 3
- Annexe 4
- Annexe 5
- Annexe 6
- Annexe 7
- Annexe 8
- Annexe 8 (suite)
- Annexe 9
- Annexe 10
- Annexe 11
- Annexe 12
- Annexe 13
- Annexe 14
- Annexe 15
- Annexe 16
- Annexe 17
- Annexe 18
- Annexe 19
- Annexe 20
- Annexe 21
- Annexe 22
- Annexe 23
- Annexe 24
- Annexe 25