Table des matières
Pierre Uri
Avant-proposRené Girault
PréfacePremière partie. - La modernisation piétine (1944-1947)
Chapitre premier. La dictature de l’urgence
- LA COBELLIGÉRANCE NÉGOCIÉE
- Le plan A de six mois
- Le plan de huit mois et la souveraineté de la France
- LE PRÊT-BAIL ET LES GRANDES AMBITIONS FRANÇAISES
- Les Américains contestent la pauvreté de la France
- Les négociations sur le Prêt-Bail traînent en longueur
- Une réalisation trop lente des programmes Prêt-Bail
- Des achats inconsidérés
- Des navires trop rares
- La dépendance de l’Amérique
- Le règlement du Prêt-Bail, 28 mai 1946
- NOUVELLE BATAILLE POUR FAIRE VIVRE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE DE SEPTEMBRE 1945 À DÉCEMBRE 1946
- Continuer le Prêt-Bail sous une autre forme
- L’appel à la Grande-Bretagne tourne court
- Les limites du front commun économique franco-belgo-néerlandais
- Une solution aléatoire, les accords bilatéraux de paiements
- Exporter ?
- Exporter vers l’Outre-Mer, un choix politique
- Exporter, un leitmotiv stérile en 1946
- BILAN DE L’APPORT EXTÉRIEUR À LA RELANCE ÉCONOMIQUE
- Les objectifs pour 1946 sont-ils atteints ?
- La France mesure sa dépendance pour son pain
- Concertation internationale et matière premières
- Un échec cinglant, l’accès au charbon allemand
- Un dictateur de la Ruhr ?
- Les responsabilités anglo-américaines
- La France grignote son capital pour vivre
- Conclusion
Chapitre II. L’étranger et la modernisation de la France (1944-1946)
- LA MODERNISATION IMPOSSIBLE PAR LES NOUVELLES ORGANISATIONS FINANCIÈRES MONDIALES
- Le GPRF, le développement et les organisations mondiales
- 1944, plan Mendès France ou programme Monnet ?
- La réflexion d’Alger sur les échanges mondiaux
- Bretton-Woods, 1er-22 juillet 1944, une conférence décevante pour les projets français
- Ratification tardive des accords de Bretton-Woods
- Une certaine sympathie pour les principes de Bretton Woods
- Ratification et promesse d’une aide à la modernisation
- Le plan Monnet, conséquence de la promesse d’aide américaine
- RECONSTRUIRE LA FRANCE PAR UNE EUROPE ANTI-ALLEMANDE
- Les anticipations d’Alger sur l’union douanière européenne
- Une Fédération occidentale (René Mayer)
- Une Fédération économique de l’Ouest
- Principes pour un bon usage de l’Allemagne vaincue
- Démembrer sinon exploiter l’Allemagne
- L’irréalisme invétéré des Français en Allemagne
- Le coke et les négociations Blum-Byrnes
- L’échec des réparations
- Les tentatives françaises d’union douanière européenne
- L’union, dans l’intérêt de la France et de la Belgique
- Londres repousse une union régionale anti-allemande
- LES ACCORDS BLUM-BYRNES ET LA MODERNISATION : LA DÉCEPTION
- Un ultime débat sur l’appel aux États-Unis
- Les positions françaises pour la négociation avec les États-Unis
- Un climat défavorable pour les Français
- Négocier une transition avant la libération des échanges
- Accords Blum-Byrnes et modernisation
- L’Amérique accueille favorablement Léon Blum
- Le déficit initial n’est pas retenu
- Des surplus partiellement utiles pour la modernisation
- Un prêt de $ 650 millions
- Des espoirs chimériques
- Conclusion
Chapitre III. La crise de 1947 et l’entrée de la France dans le bloc occidental
- UNE CRISE FRUMENTAIRE DOUBLÉE D’UNE CRISE DES PAIEMENTS
- Une bataille internationale pour le blé
- Le voyage de Tanguy-Prigent aux sources céréalières américaines
- La réduction de la ration de pain à 250 grammes en mai
- Des responsabilités partagées
- Nouvelle réduction de la ration de pain dans l’été
- Ramadier interpelle les Russes et les Américains
- La réponse américaine
- L’impasse absolue des moyens de paiements à l’été 1947
- L’austérité molle
- Des difficultés insurmontables au second trimestre
- Limitation et suspension des importations
- L’AIDE INTÉRIMAIRE AMÉRICAINE ET LES CONTRAINTES FRANÇAISES
- Le règne du provisoire et du disparate
- La négociation d’une aide spéciale et provisoire
- Les contraintes inévitables de l’aide intérimaire
- Des conditions politiquement maladroites
- La contre-valeur au service de la modernisation
- Aide intérimaire et programme d’importations
- Le bilan de l’aide intérimaire
- DE L’ENLISEMENT POLITIQUE EN ALLEMAGNE À L’ALIGNEMENT RÉTICENT
- La conférence de Moscou et l’alignement de la France sur les Anglo-américains
- Limiter l’industrie allemande, pourquoi ?
- Abandonner le cloisonnement économique en Allemagne
- Nouvelle politique allemande de la France à la veille de la conférence de Moscou
- Obtenir du charbon à Moscou
- L’accord sur le charbon allemand, un alignement de la France ?
- Succès français sur le charbon, échec sur l’internationalisation
- Contestation vigoureuse de la politique française en Allemagne
- Les Américains brûlent les étapes
- Les Français se sentent trompés
- La tactique de Monnet est déjà dépassée
- La renaissance allemande, un élan incontrôlable
- La cassure entre l’Est et l’Ouest à Londres, le 25 novembre 1947
- Naissance de la solidarité occidentale, le 17 décembre 1947
- Conclusion
Chapitre IV. La réponse de la France et de l’Europe à G. Marshall
- UNE RÉPONSE EMPRESSÉE AU DISCOURS DE MARSHALL
- Un discours à clarifier
- Rumeurs d’aide américaine
- Français et Anglais répondent au discours du 5 juin 1947
- L’invitation franco-britannique à l’URSS
- Conclusion
- La conférence anglo-franco-soviétique : un procès anti-américain, un échec significatif
- La France veut une décision rapide
- Molotov refuse un contrat de coopération inter-européenne
- Les positions franco-britanniques
- Un échec attendu
- Les causes de l’échec
- La Conférence de coopération économique européenne du 12 juillet
- Le plan Marshall devient un programme occidental le 10 juillet
- La naissance du Comité de coopération économique européenne
- LES SEIZE SONT INCAPABLES DE FAIRE L’UNITÉ EUROPÉENNE
- La France et l’échec de l’unité européenne à la CCEE
- Le Congrès exige l’unité économique de l’Europe
- Impatiences américaines
- Déceptions américaines
- L’union douanière pour sauver le plan Marshall
- L’intérêt de l’Italie
- Elargir l’union douanière franco-italienne
- La colère des Américains du 10 septembre 1947
- La déclaration d’Alphand sur l’union douanière
- De l’esprit européen de la France
- LES AMERICAINS OBTIENNENT DES ENGAGEMENTS PLUS CONTRAIGNANTS
- Les Européens précisent leurs engagements
- L’engagement des Seize pour la croissance
- L’engagement des Seize à s’unir économiquement
- Tentative anti-européenne de la Grande-Bretagne
- Les nouvelles négociations de Washington (octobre-novembre 1947)
- Le rapport sous le feu des Américains
- L’EUROPE NÉCESSAIRE A LA DEFENSE DE LA DÉMOCRATIE
- Réactions défavorables des Européens
- L’aide-mémoire français du 28 octobre 1947
- Une certaine détente
- Echanges inter-européens et aide américaine
- Conclusion
Chapitre V. L’OECE entre la coopération et la fédération européenne
- LE PACTE DE BRUXELLES UN IDÉAL EUROPÉEN SANS POSTÉRITÉ
- Le pacte de Bruxelles : une direction britannique pour l’Europe ?
- L’entrevue Bevin-Ramadier du 22 septembre 1947
- Une contre-proposition française d’union douanière
- L’appel au Benelux peut servir les projets français
- Le pacte de Bruxelles ne sera pas un modèle pour les Seize
- L’échec d’une union douanière élargie
- L’affaire de Prague renforce les positions britanniques
- Décisions finales, 17 mars 1948
- La France et l’aide économique des Cinq
- Les incohérences de la diplomatie française
- Le pacte de Bruxelles au secours de la France ?
- Conclusion
- L’UNION DOUANIÈRE FRANCO-ITALIENNE. UN MODÈLE POUR L’UNITÉ EUROPÉENNE ?
- Un rapport favorable mais ambigu
- L’union douanière, base de l’unité politique européenne
- Une aide dans la lutte contre le communisme
- CONSTRUIRE L’EUROPE A SEIZE PAR LA COOPÉRATION
- Une concertation européenne au rythme du Congrès
- Les Français désirent un exécutif européen fort
- Ne pas gêner le Congrès
- La bilatéralisation des rapports Etats-Unis/Europe
- L’échec d’une grande organisation européenne, 15 mars 1948
- La naissance de l’OECE le 16 avril 1948
- Premiers engagements bilatéraux
- Naissance de l’ECA (European Coopération Administration)
- Les projets de l’OECE et les aspirations américaines
- Résister au bilatéralisme étouffant
- Conclusion
Chapitre VI. La France et la libération mondiale des échanges (GATT et OIC)
- LA DÉFENSE D’UNE POLITIQUE NATIONALE DANS LES ÉCHANGES INTERNATIONAUX, LONDRES, GENÈVE, OCTOBRE 1946-NOVEMBRE 1947
- L’élaboration d’une doctrine compatible avec la modernisation française
- Gagner du temps
- L’ouverture après la modernisation
- Le bon usage du protectionnisme transitoire
- Les Etats-Unis résistent à l’appel des Français
- Décisions du gouvernement français pour la conférence de Genève
- GENÈVE, AVRIL-OCTOBRE 1947 LA NAISSANCE DU GATT
- Les Etats-Unis contre les pays en difficulté
- Des débats techniques sur les tarifs
- Le GATT à défaut d’OIC
- Les négociations sur l’OIC soulèvent les vrais problèmes
- La discrimination dans les échanges contestée
- Les Français obtiennent le droit de discriminer
- Le retour des ex-ennemis dans le commerce international
- Les limites des réductions tarifaires françaises
- Le bilan de Genève : le GATT et un projet d’OIC
- LA CONFÉRENCE DE LA HAVANE, NOVEMBRE 1947-AVRIL 1948 UN PROJET D’ORGANISATION MONDIALE DES ÉCHANGES
- Les intentions divergentes des participants
- Français et pays sous-développés pour une transition
- Les Français demandent la révision du projet d’OIC
- L’impasse sur l’OIC
- Bilan de la conférence de La Havane
- Une chance disparaît de traiter le mal-développement
- La guerre froide entre à la conférence
- Les Américains ont reculé
- Le GATT est modifié
- Conclusion
Deuxième partie. - Le plan Marshall et la modernisation de la France
Chapitre VII. Plan Monnet et plan Marshall : la rencontre de deux ambitions
- LES ALÉAS DU FINANCEMENT DU PLAN DE MODERNISATION
- Un financement impossible
- Les premiers moyens de Financement du plan Monnet
- Créer une Caisse des activités de base, mai 1947
- Les deux ambitions françaises et américaines
- L’incapacité de développer les territoires d’Outre-Mer
- La coopération avec la Grande-Bretagne, un leurre
- Le Commissariat du Plan hésite
- Capitaux étrangers et TOM
- Une plus large ouverture des TOM
- Les Américains exigent la porte ouverte au Maroc français
- Les Etats-Unis à la recherche de matières premières
- LES IMPORTATIONS DU DEUXIÈME TRIMESTRE 1948 : ERP 1
- Un bilan éloquent
- ERP 1, une aide importante mais minimale
- Conclusion
Chapitre VIII. Les risques de l’adhésion au plan Marshall
- UTILISER LA CONTRE-VALEUR AU PROFIT DU PLAN DE MODERNISATION
- Le débat franco-américain
- Un tableau flatteur de la modernisation au début de 1948
- La contre-valeur de l’aide intérimaire affectée au plan et à la reconstruction
- Le FME enfin opérationnel
- La contre-valeur de l’aide intérimaire et les investissements
- UN ASSAINISSEMENT ÉCONOMIQUE ET FINANCIER OPPORTUN
- Aux origines de l’assainissement intérieur
- Le premier effort d’assainissement du printemps 1947
- L’assainissement dans la perspective du plan Marshall
- L’étude d’un programme d’assainissement, septembre 1947
- Ramadier met en place la commission spéciale ou Commission du bilan national
- La Commission du bilan national
- La réduction des investissements de modernisation
- Ramadier ne prend pas les mesures d’accompagnement
- Le Plan Mayer-Schuman : des décisions claires
- La stabilisation intérieure
- La dévaluation : un acte de souveraineté
- Les résistances britanniques
- Les manœuvres dilatoires des Britanniques
- Le FMI refuse la dévaluation française
- La dévaluation française du 25 janvier 1948
- Les conséquences du désaveu du FMI par la France
- Conclusion
- L’ACCORD BILATÉRAL DU 28 JUIN 1948 : DES CONDITIONS DRACONIENNES ET CHOQUANTES
- L’administration américaine fait du zèle
- Une position française de compromis
- Une négociation à la limite de la rupture
- Une certaine humiliation
- La France s’ouvre à l’influence américaine
- Une ratification délicate
- La naissance du SGCI
- UNE MENACE : LA RECONSTRUCTION DE L’ALLEMAGNE DE L’OUEST
- La conférence de Londres sur la Ruhr, février-mars 1948 : résister aux faits accomplis
- Le sort de la Ruhr et la fusion des zones occidentales
- Les instructions pour Londres. La recherche d’un compromis
- Une Autorité internationale élargie à la sidérurgie européenne
- Les inconvénients d’une fusion des trois zones
- La politique allemande de la France s’enraye
- Les décisions de Londres, 20 avril 1948 ; les Français se rangent
- L’Autorité internationale de la Ruhr, un membre de plein droit de l’OECE ?
- L’AIR contrôlera seulement les exportations
- La fusion des zones, une fatalité
- Un chantage à la ratification de l’AIR
- Une donnée nouvelle, le rétablissement économique de l’Allemagne
- Conclusion
Chapitre IX. Un an d’aide Marshall premier bilan, premiers effets
- LES SOLUTIONS ILLUSOIRES DE LA CRISE DES DEVISES
- La pénurie de devises n’est toujours pas levée à l’été 1948
- Les solutions classiques sont épuisées
- Les colis-dons : service rendu, propagande et bonnes affaires
- RÉFLEXION POUR L’AVENIR ET ALÉAS CONJONCTURELS
- Les exportations, un mal nécessaire
- Exporter pour gagner des devises fortes
- Réorientation des importations vers l’Europe
- Le choix fondamental d’un développement autocentré
- Au GATT, les gageures de la France
- L’Allemagne, le concurrent redouté, le voisin dangereux
- Poursuivre un développement sous protection transitoire
- Harriman contre des préférences tarifaires européennes
- L’art difficile du commerce
- Comment financer le commerce avec le Benelux ?
- Un échec majeur avec la Grande-Bretagne
- Les contradictions américaines
- La tentation des dollars fausse les échanges inter-européens
- La France est-elle capable d’exporter dans ses TOM ?
- Le plan Marshall modifie les courants commerciaux traditionnels
- Harmoniser les échanges de l’Europe par la CEE-ONU
- Les interdictions d’exportations à l’Est
- Les dollars de l’aide américaine réservés au marché américain ?
- Vendre pour acheter et non acheter pour vendre
- UNE AIDE PLUS IMPORTANTE QUE PRÉVUE EN 1948-1949
- Une aide substantielle pour des importations insuffisantes
- Le country report « France », les « Brown Books » et le plan Monnet
- L’ECA révise les programmes français
- Le programme budgétaire d’importations de juillet 1948
- Une réalisation trimestrielle prudente des programmes
- Le programme du 3e trimestre 1948 est modifié
- Les prêts de l’Eximbank, une obligation mal reçue
- Le programme du 4e trimestre 1948 et les grèves françaises
- Le programme du 1er trimestre 1949 : l’incertitude
- Au 2e trimestre 1949 un effort supplémentaire du Congrès
- Une erreur française de prévision : le blé
- Persistance de la pénurie de devises en cours d’année
- L’ECA modifie les programmes pour favoriser l’achat de surplus
- Les postes modifiés
- Des surplus à la place des équipements ?
- L’ECA limite provisoirement l’industrie française du raffinage
- LES ÉQUIPEMENTS : DE LA DÉCEPTION À LA SATISFACTION MITIGÉE
- Incertitudes sur les programmes et les financements
- Le programme français d’équipements
- Doctrine de l’ECA en matière d’équipements
- Listes françaises d’équipements présentées à l’ECA
- Les projets à long terme
- Bilan des importations d’équipements pour 1948-1949
- La place de l’aide ERP dans l’effort économique et financier français en 1948-1949
- Conclusion
Chapitre X. « Nos amis américains » à la belle époque du plan Marshall
- DISPOSITIONS AMERICAINES ENVERS LA FRANCE
- Queuille fait bonne impression
- Le Congrès économe de l’argent public
- Les conditions nouvelles de l’aide américaine
- L’ALLOCATION DES FONDS EN 1949-1950
- La machine de l’aide et les humeurs du Congrès
- L’allocation Marshall est respectée
- LES OBJECTIFS DES PROGRAMMES D’IMPORTATION
- Les premiers choix
- Le programme d’équipement, quel bilan ?
- Achats d’équipements et projets pour les années à venir
- L’aviation commerciale, un fleuron de l’industrie française
- La part de l’ECA dans les grands projets d’investissements français
- L’importation de produits de base sur l’aide Marshall
- CAPITAUX PRIVES AMERICAINS ET PLAN MARSHALL, L’ÉCHEC
- Les apports du capital privé américain
- L’échec de l’investissement américain en France sous garantie Marshall
- LA TUTELLE AMÉRICAINE
- La tutelle sur les échanges commerciaux
- Retour au commerce privé
- Les prohibitions d’exportations vers l’Est
- L’interdiction de réexporter des produits ERP
- La clause du pavillon
- La bureaucratie américaine de l’aide Marshall
- Une bureaucratie zélée
- Ingérences américaines ou enfantillages ?
- Les limites de ces contrôles
- La bataille de la productivité
- Une prise de conscience du retard français
- Le Comité national de la Productivité
- Les missions de productivité et l’aide technique
- LA PUBLICITÉ DU PLAN MARSHALL, UN DOSSIER POLITIQUE
- La prudence d’un sous-secrétaire d’Etat à l’information
- L’échec de la sensibilisation de l’opinion s’explique par l’absence de syndicats démocratiques puissants et riches
- L’organisation nouvelle de la propagande pour le plan Marshall
- La presse américaine et le plan Marshall
- L’AIDE AU RÉARMEMENT ET POUR LA GUERRE
- Une armée française de 20 divisions en 1951
- L’entrée en scène des Américains en Indochine
- L’appel aux Etats-Unis
- La mission Griffin
- Les positions franco-américaines se rapprochent
- Conclusion
Chapitre XI. La fin du plan Marshall en 1951
- AU CONGRÈS, UN DÉBAT DÉLICAT SUR L’AIDE
- Diminuer les crédits
- Les interrogations du Congrès sur la France et le monde occidental
- Danger de guerre mondiale et vote des crédits économiques
- LE TROUBLE DANS LE PROGRAMME D’AIDE À LA FRANCE
- Optimisme ou inconscience des Français ?
- La fin de l’esprit du plan Marshall (janvier 1951)
- La France n’a plus besoin d’aide !
- Le programme français d’importations : priorité à l’industrie
- Une présence américaine obsédante à la faveur de la tension internationale
- LE REARMEMENT FRANÇAIS, UNE CONDITION DE L’AIDE AMERICAINE
- Réarmer à moindre frais
- Un effort militaire à la demande des Américains
- Un financement commun du réarmement
- L’effort militaire français est-il crédible ?
- Le budget militaire français pour 1951 : la confusion
- Jules Moch, un fonceur
- Sur quel programme justifier le budget ?
- La promesse ambiguë des $ 200 millions d’aide
- La guerre des services
- Les tensions franco-américaines sur le programme français
- L’engagement français de réarmer de décembre 1950
- Les Américains refusent le programme français
- Fermeté gouvernementale
- Réduction de l’aide américaine
- Le réarmement, une discipline communautaire insupportable
- LES AMÉRICAINS S’INSTALLENT EN INDOCHINE
- Une aide américaine démagogique et anti-française
- Une nouvelle donne franco-américaine en Indochine
- L’aide à la France en Indochine
- Conclusion
Chapitre XII. Les deux objectifs de la contre-valeur en 1948-1949
- L’ECA RENFORCE LE GOUVERNEMENT QUEUILLE
- La contre-valeur, espoir des modernisateurs
- La crise de l’été 1948, un obstacle aux déblocages de la contre-valeur
- Echec d’un déblocage Mayer
- Durcissement de l’ECA
- La contre-valeur au service d’un gouvernement responsable
- Queuille présente son programme à l’ECA
- Un déblocage de joyeux avènement en septembre 1948
- La contre-valeur et la stabilisation
- Les significations des déblocages de la contre-valeur
- L’ECA, UN PITEUX MENTOR DES FINANCES PUBLIQUES FRANÇAISES
- Débat permanent sur l’utilisation de la contre-valeur
- La politique financière du gouvernement sous surveillance
- Des recommandations américaines sévères
- Déblocage et promesses françaises
- Difficultés de trésorerie dans l’été 1949, conseils américains
- L’ECA est contrainte d’accéder aux désirs du gouvernement
- Pas de cadeau de bienvenue pour Bidault
- Washington cède par nécessité
- Les objectifs de Washington
- LA CONTRE-VALEUR AU SERVICE DE LA MODERNISATION
- Le débat interne aux Français sur la modernisation, décembre 1948
- Le plan profite de la contre-valeur de 1948
- Prévoir les investissements de 1949
- Le combat de Monnet contre Petsche
- Une intervention maladroite de l’ECA en faveur de Monnet
- Nouvelles difficultés de Monnet en 1950
- La contre-valeur n’est pas un secours d’urgence
- Conclusion
Chapitre XIII. Nouveaux objectifs pour la contre-valeur et bilan général
- L’ECA FAIT MODIFIER LA DESTINATION DE LA CONTRE-VALEUR
- Deux mois d’observation en début d’année
- Les préoccupations politico-sociales de l’ECA
- Des HBM pour les ouvriers français
- La réponse française : le Parlement est souverain
- Valoriser le plan Marshall, une urgence
- La marque des préférences américaines en 1950
- Les exigences américaines pour 1951
- A quoi sert la part de contre-valeur propriété américaine ?
- LE SOCIAL POUR FAIRE PASSER LA GUERRE
- Monnet face au réarmement
- Monnet réduit de lui-même les investissements
- Monnet se bat pour 335 milliards
- L’été des ruptures, 1951
- Rumeurs d’affectation autoritaire de la contre-valeur
- Toute la contre-valeur aux HLM ?
- Un déblocage global de 100 milliards
- Les Français convaincus du bien-fondé d’une politique sociale
- La contre-valeur pour la guerre
- La fin de la contre-valeur
- Encore des fonds pour la guerre en 1952
- Le Congrès dicte l’emploi de la contre-valeur
- UN BILAN GÉNÉRAL FAVORABLE AUX INTÉRÊTS DE LA FRANCE
- La contre-valeur a augmenté d’un tiers les capacités de financement de la modernisation
- La contre-valeur dans le FME
- La contre-valeur et les investissements du CGP
- Les grands postes d’affectation de la contre-valeur
- Mouvement général d’utilisation des fonds
- Les nationalisées
- L’industrie privée et l’agriculture
- Moderniser la flotte de commerce
- Les indécisions de la France en Sarre
- Conclusion
Chapitre XIV. La France d’Outre-Mer dans le plan Marshall
- PLAN MARSHALL ET DÉVELOPPEMENT DES TOM : L’URGENCE
- L’OECE conduit la France à préciser ses objectifs
- Les TOM, un nouvel Eldorado qui coûte cher
- Un développement hors de portée des Français
- Se fier aux Américains ?
- L’Afrique du Nord : la dernière frontière pour Eirik Labonne
- L’OUTRE-MER PROFITE DE L’AIDE ERP
- Le ravitaillement des territoires
- Le blé, le sucre, le thé
- Critique de la gestion française de l’aide aux TOM
- L’aide ERP aux TOM disparaît fin 1951
- L’équipement des territoires. Un vaste programme
- Les instruments du développement
- La BIRD : un rôle mineur dans l’équipement des colonies
- Les projets d’équipements en dollars ERP
- La contre-valeur et les équipements
- Utilisation de la contre-valeur dans les territoires d’Outre-mer
- Bilan de l’aide ERP en faveur de l’Outre-Mer français
- Souveraineté française et plan Marshall
- L’Afrique du Nord, zone sensible
- Fraudes imaginaires sur le plan Marshall en Afrique noire
- Contestation de la souveraineté économique française au Maroc
- Conclusion
Chapitre XV. Les territoires d’Outre-Mer français : un enjeu pour les Etats-Unis
- LES ÉTATS-UNIS VEULENT DES MATÉRIAUX STRATÉGIQUES
- Acheter des matières premières à tous prix
- La mission d’Evan Just de l’été 1948
- La réponse des Français : une coopération prudente
- 10 milliards de francs pour le développement des matières premières
- Le fonds spécial de 25 millions de dollars pour les TOM européens
- Les 5 % pour le développement des matériaux stratégiques
- Les investissements publics américains dans l’Outre-Mer : une délicate affaire de souveraineté
- Une doctrine pour les investissements
- Zellidja dictera-t-elle la politique du gouvernement ?
- La décision du gouvernement pour les investissements publics américains dans les colonies
- Bilan des engagements de l’ECA/DMPA dans la production de matériaux stratégiques dans les TOM français.
- L’AEF : on y fait des affaires
- L’AOF, des territoires à découvrir
- Afrique du Nord : le Maroc, de grands espoirs
- Madagascar, des richesses mal exploitées
- Nouvelle-Calédonie : la biproduction minière
- La création de la DMPA, de nouvelles conditions d’intervention
- Matériaux stratégiques : des profits pour les Etats-Unis
- L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT DES TERRITOIRES D’OUTRE-MER
- Le point IV, « la maladie de l’année » !
- A quoi sert le point IV ?
- Le point IV et l’image du déclin colonial français
- L’aide technique
- Le fonds spécial de développement des territoires d’outre-mer de $ 20 millions (1949-1950) offert à l’Europe
- Développer les territoires d’outre-mer ?
- Propositions d’utilisation du fonds spécial TOM de $ 20 millions
- L’ECA discute les projets
- L’incitation au développement : le fonds spécial de $ 28 millions (1950-1951) au profit des TOM français
- Les conditions d’emploi du fonds
- Les projets sur le fonds spécial de $ 28 millions
- Les Américains changent à nouveau de politique à partir de 1952
- Conclusion
