Table des matières
François Caron
PréfaceLivre premier. Inflation, opinion et pouvoirs publics de 1944 à 1952. Un problème complexe
Chapitre I. Une inflation exceptionnelle
- I. HUIT ANS D’INFLATION RAPIDE
- A. LA VIGUEUR DE LA HAUSSE ET LES DISTORSIONS QU’ELLE ENTRAÎNE
- B. LES PRIX NOIRS : HORIZON OU DÉFORMATION DU NIVEAU GÉNÉRAL DES PRIX OFFICIELS ?
- C. LA MESURE DE L’INFLATION : DES INDICES DE PRIX ENCORE RUDIMENTAIRES
- 1. Historique des indices.
- 2. La collecte des prix.
- 3. Construction et limites des indices.
- Conclusion.
- II. LES QUANTITÉS DISPONIBLES : TENSIONS INÉGALES ENTRE L’OFFRE ET LA DEMANDE
- A. LA PRODUCTION INTÉRIEURE BRUTE : DEUX PÉRIODES SUCCESSIVES CONSTRASTÉES
- 1. Les facteurs de variation d’offre.
- 2. L’appel aux disponibilités extérieures : une balance des paiements constamment déficitaire.
- 3. Les utilisations du produit intérieur brut.
- B. MÉNAGES ET REVENUS DES MÉNAGES : SALAIRES, MASSE SALARIALE ET REVENUS NON SALARIAUX
- C. L’ÉTAT : UNE CRISE BUDGÉTAIRE DIFFICILE À SURMONTER
- Conclusion.
- III. MONNAIE ET MASSE MONÉTAIRE : UNE PROGRESSION INFÉRIEURE AUX PRIX
- A. VOLUME ET FORME DE LA MASSE MONÉTAIRE
- B. LES FONCTIONS MONÉTAIRES : BESOINS CROISSANTS DE L’ECONOMIE, RECUL DES CRÉANCES SUR L’ÉTAT
- C. LE TAUX DE CHANGE DU FRANC : UNE DÉPRÉCIATION DE 8 FOIS EN DOUZE ANS (1940-1952)
- Conclusion.
-
CONCLUSION DU CHAPITRE PREMIER
UNE INFLATION DE DISETTE SOLVABLE ?
Chapitre II. Société, opinion et inflation (1944-1952)
- I. SOCIÉTÉ ET OPINION, QUESTIONS DE MÉTHODE
- A. LES CLIVAGES SOCIAUX : GÉOGRAPHIQUES, PROFESSIONNELS, CULTURELS
- B. LES MÉTHODES D’INVESTIGATION DE L’OPINION
- II. L’APPRÉCIATION SOCIALE DU NIVEAU DES PRIX : INTÉRÊT POUR LES PRIX ET ESTIMATION DE LEUR NIVEAU
- A. L’INTÉRÊT DE L’OPINION POUR LES PRIX
- 1. Le problème le plus important pour le pays et ses dirigeants.
- 2. Croyez-vous que les prix vont monter ?
- B. L’ESTIMATION DU NIVEAU DES PRIX
- 1. L’estimation par produit.
- 2. L’indice psychologique du coût de la vie.
- C. UN PROBLÈME SPÉCIFIQUE : LES ENTREPRISES ET LES PRIX
- III. L’ATTITUDE FACE À L’INFLATION : UNE IDENTIFICATION LABORIEUSE
- A. LE TERME D’INFLATION EN 1944 : UN SENS D’ABORD MONÉTAIRE
- B. LA LENTE DIFFUSION D’UN NOUVEAU CONCEPT APRÈS 1944
- C. LE MÉCANISME DE L’INFLATION SELON L’OPINION DE 1944-1952
- Comment lutter contre la hausse des prix ?
- IV. LES CAUSES RÉELLES DE L’INFLATION EN 1944-1952 : APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
- A. LES TERMES DU PROBLÈME : UNE QUESTION COMPLEXE, DES COMPOSANTES HÉTÉROGÈNES
- B. LE RÔLE PIONNIER DES ÉTUDES D’ÉPOQUE
- C. DES CONCLUSIONS PRAGMATIQUES
-
CONCLUSION DU CHAPITRE II
OPINION ET INFLATION : ESTIMATION CORRECTE, COMPRÉHENSION CONFUSE
Chapitre III. État et inflation
- I. UNE POLITIQUE ANTI-INFLATIONNISTE ?
- A. UNE POLITIQUE ANTI-INFLATIONNISTE ÉTAIT-ELLE VALIDE EN 1944-1952 ?
- B. CETTE POLITIQUE A-T-ELLE ÉTÉ MISE EN PLACE ?
- C. QUEL ORGANIGRAMME POUR RENDRE CETTE POLITIQUE EFFICACE ?
- Conclusion.
- II. LA THÉORIE INFLATIONNISTE EN FRANCE : RETARDS ET RATTRAPAGES
- A. LA PRÉDOMINANCE INITIALE DE LA THÉORIE QUANTITATIVE DE LA MONNAIE
- B. L’IMPULSION KEYNÉSIENNE
- C. LA PROFUSION DE THÉORIES INFLATIONNISTES APRÈS LA GUERRE
- 1. L’inflation par la demande.
- 2. L’inflation par les coûts.
- 3. L’inflation par les structures.
- 4. L’inflation par les comportements.
- D. LA DIFFUSION DE LA THÉORIE INFLATIONNISTE DANS L’OPINION SPÉCIALISÉE
- Conclusion.
- III. LE CONTRÔLE ÉCONOMIQUE, BRAS ARMÉ DE LA POLITIQUE DES PRIX
- A. UNE MAJORITÉ DE DOUANIERS EN SITUATION DE DÉTACHEMENT
- B. EFFICACITÉ ADMINISTRATIVE OU EFFICACITÉ ÉCONOMIQUE ?
- C. LA DISPARITION DU CONTRÔLE ÉCONOMIQUE (1947-1952)
- Conclusion.
-
CONCLUSION DU CHAPITRE III
LA POLITIQUE ANTI-INFLATIONNISTE : DU CONTRÔLE GÉNÉRAL AU PILOTAGE NUANCÉ
Livre II. La crise inflationniste de 1944-1947. Accommodement ou connivence
Chapitre IV. La politique économique : une production prioritaire, une stabilité des prix secondaire
- I. LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE EN 1944 : UNE COMMUNAUTÉ D’INTENTIONS ANTI-INFLATIONNISTES ?
- A. LE LEGS DE VICHY
- B. LA RÉSISTANCE INTÉRIEURE : LE PRAGMATISME LIBÉRAL DU COMITÉ GÉNÉRAL D’ÉTUDES
- C. MENDÈS FRANCE : PLANIFIER, NATIONALISER, BLOQUER, UN PROGRAMME INDIVISIBLE ET SPARTIATE
- II. LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE EN 1944-1945 : LA CONTROVERSE MENDÈS FRANCE-PLEVEN ET LES CHOIX INCERTAINS DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE
- A. LIBÉRALISME OU DIRIGISME ? DEUX COURANTS D’OPINION, DEUX MINISTÈRES CONCURRENTS
- B. L’EMPRUNT AVANT L’ÉCHANGE
- C. LE CHOIX LIBÉRAL DU GÉNÉRAL DE GAULLE : LE CHOIX DE L’OPINION
- Conclusion.
- III. LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE EN 1946-1947 : FRACTURES POLITIQUES, POUSSÉE LIBÉRALE, PREMIÈRES PROGRAMMATIONS
- A. LA FRAGILISATION POLITIQUE DE L’ÉTAT, FACTEUR PROPICE À LA HAUSSE DES PRIX
- B. PÉNURIES, ANTI-DIRIGISME DE L’OPINION ET DIVISIONS DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
- C. IRRÉALISME DU MINISTÈRE DE L’ÉONOMIE NATIONALE, PROGRAMMATION LONGUE DES FINANCES
- Conclusion.
- IV. LA POLITIQUE DES SALAIRES : L’EXPANSION NON CONTRÔLÉE DE LA MASSE SALARIALE
- A. UN PROBLÈME COMPLEXE
- B. HAUSSES ET RECLASSEMENTS CONSIDÉRABLES EN 1944-1946
- C. LES DERNIÈRES LIBÉRALITÉS ET LES AFFRONTEMENTS POLITIQUES SUR LA QUESTION DES SALAIRES
- Conclusion.
- V. POLITIQUE BUDGÉTAIRE ET POLITIQUE MONÉTAIRE : UNE DIFFICILE COMPENSATION DES EFFETS DE GUERRE
- A. LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE (RÉSUMÉ) : SOLDER LA GUERRE, INVESTIR, ÉQUILIBRER
- B. LA POLITIQUE MONÉTAIRE : POLARISATION FIDUCIAIRE, NÉGLIGENCE DES CHANGES ET LIBÉRALITÉ DU CRÉDIT
- C. LA CRISTALLISATION DES PRÉOCCUPATIONS SUR LA CIRCULATION FIDUCIAIRE
-
CONCLUSION DU CHAPITRE IV :
UNE POLITIQUE ÉCONOMIQUE EMPREINTE DE CONTRADICTIONS FAVORABLES À LA HAUSSE
Chapitre V. La politique des prix : insuffisante et nécessaire
- I. UN BLOCAGE ET UNE LÉGISLATION DE PLUS EN PLUS INEFFICACES
- A. LE PRINCIPE : BLOQUER (1936/39-1947)
- B. L’APPLICATION : LÉGISLATION ET DÉROGATIONS
- C. UN CONTRÔLE FLÉCHISSANT POUR UNE MAJORITÉ D’INFRACTIONS AU RAVITAILLEMENT
- Conclusion.
- II. LA POLITIQUE CONJONCTURELLE DES PRIX : UN PILOTAGE ADMINISTRATIF ET HÉTÉROGÈNE
- A. LE MÉCANISME : UNE COMPÉTITION ENTRE SALARIÉS CITADINS, EMPLOYEURS ET CULTIVATEURS
- B. ÉTUDE SPÉCIFIQUE DES PRIX INDUSTRIELS
- C. ESQUISSE DE SOLUTIONS D’ENSEMBLE EN 1947 : DES BAISSES BLUM AUX « PRIX COÛTANTS » DE J. MOCH
- Conclusion.
- III. TROIS EXEMPLES DE CIRCUITS
- A. LE BLÉ ET LE PAIN : UN CIRCUIT AUX PRIX COMPRIMÉS
- B. LE CIRCUIT DE LA VIANDE : LA CRISE CORPORATIVE DE 1945-1948
- C. LES TENTATIVES DE RATIONALISATION DES CIRCUITS COMMERCIAUX
- Conclusion.
-
CONCLUSION DU CHAPITRE V
UNE POLITIQUE DES PRIX ADMINISTRATIVE, FAITE DE DISPARITÉS ET TRÈS INÉGALEMENT EFFICACE
Livre III. Stabilisation et ouverture 1948-1952
Chapitre VI. La politique économique : le choix libéral-keynésien de la stabilisation
- I. PRÉSENTATION GÉNÉRALE : UNE PÉRIODE DE RECLASSEMENTS
- A. UNE CONJONCTURE EN VOIE DE NORMALISATION
- B. LA TUTELLE DES MODÉRÉS SUR LES FINANCES
- C. UNE OPINION PUBLIQUE PLUS COOPÉRATIVE
- II. LE PLAN MAYER : UN CHOC STABILISATEUR DÉCISIF
- A. LA PRÉPARATION DU PLAN : RAPIDITÉ, QUALITÉ ET MINUTIE
- B. UNE ENTRÉE EN VIGUEUR DIFFICILE
- C. APRÈS LE PLAN MAYER, UNE CONTINUITÉ ANTI-INFLATIONNISTE CERTAINE
- III. UNE STABILISATION CÉLÈBRE ET PARADOXALE : L’ACTION D’ANTOINE PINAY EN 1952
- A. UN PLAN PINAY ?
- B. DES OPÉRATIONS SPECTACULAIRES, CLASSIQUES ET POPULAIRES
- C. UN TRAVAIL STABILISATEUR INCOMPLET
- IV. LA POLITIQUE DES SALAIRES : UNE RÉGULATION DÉLICATE EN VOIE DE RÉUSSITE
- A. LA PROGRESSION SOUTENUE DE LA MASSE SALARIALE
- B. REMISE EN ORDRE ET COUP D’ARRÊT EN 1948-1949
- C. LIBERTÉ DES SALAIRES ET SALAIRE MINIMUM INDEXÉ, 1950-1952
- Conclusion.
- V. UNE POLITIQUE BUDGÉTAIRE DE STABILISATION, UNE POLITIQUE MONÉTAIRE LIBÉRALE
- A. LA NORMALISATION DES FINANCES PUBLIQUES
- B. UNE POLITIQUE MONETAIRE INTERIEURE LIBÉRALE
- L’échange des billets de 5 000 F en janvier 1948.
-
CONCLUSION DU CHAPITRE VI
LA CONVERGENCE STABILISATRICE
Chapitre VII. La politique des prix de 1948 à 1952 : de l’encadrement à la libéralisation
- I. UNE MAJORITÉ DE PRIX EN LIBERTÉ DANS LES ANNÉES CINQUANTE
- A. LE TOURNANT DU PLAN MAYER
- B. LA CHRONIQUE DES PRIX DE 1948 À 1952
- II. LES PRIX AGRICOLES : DE LA COMPRESSION INEFFICACE AU SOUTIEN DES COURS
- A. LE PLAN PFLIMLIN (JANVIER 1948)
- B. LA POLITIQUE DES PRIX AGRICOLES DE 1948 À 1952
- 1. La politique du blé.
- 2. La politique de la viande.
- 3. La politique de la betterave.
- III. PRIX INDUSTRIELS ET PRIX DES SERVICES : UNE FORTE DIFFÉRENCIATION DE FAIT
- A. ÉCARTS DE PRIX ET POLITIQUE DES PRIX
- B. LA BATAILLE DE LA PRODUCTIVITÉ : LA POLITIQUE DES PRIX DE REVIENT
- C. CONCURRENCE ET CARTELS : DES AVANCÉES TIMIDES MAIS RÉELLES
- Conclusion.
-
CONCLUSION DU CHAPITRE VII
UNE LIBÉRALISATION PROGRESSIVE ET DIFFÉRENCIÉE DES PRIX
Conclusion générale
- I. ÉVOLUTION DES PRIX, ÉVOLUTION DES ESPRITS
- II. DES CAUSES CENTRÉES SUR LA PÉNURIE DE GUERRE
- A. L’INSUFFISANCE DE L’OFFRE
- B. PRESSION DE LA DEMANDE EN FAVEUR DE LA HAUSSE DES REVENUS
- C. FACTEURS COMPLÉMENTAIRES : DÉFICIT BUDGÉTAIRE, SURINVESTISSEMENT ET DÉFICIT EXTÉRIEUR
- III. L’ÉTAT FACE À L’INFLATION : DE L’INDIFFÉRENCE À L’EFFICACITÉ
- A. LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE GÉNÉRALE
- B. LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE
- C. LA POLITIQUE DES SALAIRES
- D. LA POLITIQUE DES PRIX
- E. LA POLITIQUE MONÉTAIRE
