Table des matières
Fabien Cardoni et Michel Margairaz
IntroductionInstitutions
Michel Margairaz
Monnaie et finances publiques : conflictualité ou condominium du Trésor et de la Banque de France au XXe siècle ?- Une contradiction fonctionnelle ?
- Introduire la stabilité respective de la monnaie et des finances
- I. Double stabilité, liens limités (années 1890‑1914)
- A. La stabilité financière et monétaire d’un État léger
- B. La politique du « magot » : le consensus Banque de France-Mouvement général des fonds
- II. La « guerre de Trente et un ans » : double instabilité, liens forts et réciproques (1914‑1945)
- A. Le poids majeur des deux guerres totales et de l’endettement du Trésor
- B. Le front financier et monétaire de la Grande Guerre : une victoire à la Pyrrhus
- C. La longue marche vers la « stabilisation » de la monnaie (1918‑1926) et les mécomptes de la Banque de France
- D. Une double stabilité éphémère et la marge de manœuvre et d’influence recouvrée de la Banque de France (1926‑1930)
- E. Le retour de la double instabilité et la marche vers « une véritable banque centrale » (Pierre Quesnay)
- F. De l’abîme à la relève pour la monnaie et les finances (1940‑1944)
- III. Vers une double stabilité sous une même subordination à la grande croissance (1945‑1973)
- A. La monnaie placée au cœur de la « grande œuvre de reconstruction nationale » (Pierre Mendès France)
- B. La monnaie au service de la Grande Croissance : l’inversion de la hiérarchie monnaie‑économie
- C. La Banque de France, acteur majeur de la politique administrée, quantitative et sélective du crédit : une révolution culturelle
- D. La capacité de proposition de la Banque de France : les impasses de la « religion de la politique monétaire » (Valéry Giscard d’Estaing)
- IV. Du retour à la double instabilité à l’hégémonie inédite de la monnaie (1974‑1999)
- A. Le « tournant majeur » (Yasuo Gonjo) du plan Barre : la fin de « la politique de l’escarpolette »
- B. Les plans Barre (1976‑1980) : une nouvelle inversion des priorités monnaie‑économie
- C. Le revirement hégémonique et culturel en faveur de la monnaie stable (1982‑1993)
- D. La « désinflation compétitive » et ses compléments : politique bipartisane et transinstitutionnelle jusqu’à la fin du siècle
- E. La dérégulation-libéralisation financière : une triple « mise à niveau » (Jean‑Claude Trichet)
- F. Vers une forme inédite d’hégémonie monétaire de fin de siècle
- Sans conclure…
Philippe Verheyde
La Caisse des dépôts et consignations et les finances publiques au XXe siècle : une saine complémentarité- I. La Caisse des dépôts et consignations, confiance et prudence
- II. La Caisse des dépôts et les finances publiques au premier xxe siècle, une modernisation interrompue par la crise
- III. La Caisse des dépôts et les finances publiques dans le second xxe siècle, au cœur de l’équipement et de l’aménagement du territoire
- En guise d’épilogue, mutations fin de siècle
Postes majeurs
Rémi Pellet
Les finances publiques sociales françaises du long XXe siècle- I. Assurances sociales : comment expliquer le retard français ?
- A. Qui de Bismarck ou de Napoléon III fut précurseur ?
- B. Le renforcement de la Mutualité et l’échec de la loi Rop au début de la Troisième République
- C. La force d’une coalition hétéroclite hostile aux assurances sociales
- D. Les deux causes du long refus d’une assurance chômage
- II. La loi de 1898 sur les accidents du travail, une longévité en trompe‑l’œil ?
- III. Des assurances sociales à la Sécurité sociale, une rupture ?
- A. Les principes des assurances sociales
- B. La création des allocations familiales
- C. Les réformes de Vichy : une transition vers la Sécurité sociale
- D. La Sécurité sociale de 1945 : une assurance du revenu professionnel sous le contrôle des syndicats
- E. Les contresens communs sur les réformes des années 1960
- IV. La cinquième République permet‑elle une gestion démocratique des finances sociales ?
- A. La volonté des parlementaires de se prononcer sur les finances sociales
- B. La fiscalité sociale : une première extension des compétences du Parlement
- C. Les lois de financement de la Sécurité sociale, un instrument de responsabilisation de l’exécutif devant le Parlement
- Conclusion : se méfier des apparences
Émilien Ruiz
Mal payés puisque trop nombreux ? Jalons pour une histoire des traitements dans la fonction publique- I. Une approximation de l’évolution des dépenses de personnel depuis 1870
- A. Une difficile objectivation statistique
- B. Une approche par le volume des dépenses
- C. Une approche par le poids des dépenses dans le budget
- II. Une approximation de l’évolution du pouvoir d’achat des agents depuis 1870
- A. La composition complexe de la rémunération des fonctionnaires
- B. Une première lecture globalisante de longue durée
- C. Réduire la focale pour mieux saisir les conflits de mesure
- III. Une histoire politique en quatre temps
- A. Constater et dénoncer, sans agir (avant 1914)
- B. Courir après l’inflation 1914‑1944
- C. Accroître le pouvoir d’achat 1945‑1978
- D. Maîtriser les dépenses de personnel (depuis 1978)
- Pour ne pas conclure…
Affaires extérieures
Stéphane Becuwe et Bertrand Blancheton
Commerce extérieur et finances publiques dans le court xxe siècle- I. Enjeux de la taxation du commerce extérieur
- II. Les données : la base Montesquieu
- III. Les différentes taxations du commerce extérieur
- IV. Composition et épaisseur de la taxation du commerce extérieur
- V. Taxation et ouverture
- VI. Les droits sur les produits tropicaux
- VII. Le rétablissement d’un niveau de taxation élevé du commerce extérieur après la Seconde Guerre mondiale
- Conclusion
Fabien Cardoni
D’une paix armée à l’autre : Les finances de la défense en France 1905‑2001- I. L’approche quantitative et ses limites
- A. Les difficultés méthodologiques de la longue durée
- B. La comparaison de séries
- C. Des résultats contradictoires
- II. Les finances bouillonnantes au temps des guerres 1905-1960
- A. Les financements et les coûts des guerres
- B. Un financement ordinaire irrégulier
- III. Les finances sous tension du temps de « paix » (vers 1960‑2001)
- A. Le prix de la dissuasion
- B. Les contraintes des dépenses de défense et les réformes de gestion
- Conclusion
Fabien Cardoni et Michel Margairaz
Quelques conclusions