Table des matières
Patrick Fridenson
Préface
Introduction générale
- SOURCES
- Les sources écrites
- Les sources imprimées
- La source orale, clé d’entrée et porte de sortie des archives écrites
- Les apports de la source orale à l’histoire d’une direction d’administration centrale
- Les limites de l’exploitation de la source orale et l’élaboration d’une méthodologie rigoureuse
- 1. Une grille d’analyse très fine.
- 2. Un corpus de témoins hétérogène.
- 3. Une critique rigoureuse de la source.
- LE PLAN DE LA RECHERCHE
Prologue. Le proche héritage
Chapitre premier. Du Mouvement général des fonds à la direction du Trésor, l’apprentissage de nouvelles missions
- I. D’UNE GUERRE À L’AUTRE, UNE DIRECTION ENTRE ORTHODOXIE FINANCIÈRE ET RÉALISME
- A. LE PRESTIGE DU MOUVEMENT GÉNÉRAL DES FONDS
- B. L’ORTHODOXIE FINANCIÈRE MALMENÉE PAR LES CRISES
- C. LES NOUVELLES CHARGES ISSUES DE LA GUERRE PUIS DE LA GRANDE DÉPRESSION
- D. QUELLE INFLUENCE ET QUEL RÔLE DANS LA DÉFINITION DES POLITIQUES PUBLIQUES ?
- E. LA JEUNE ÉCOLE DU TRÉSOR ?
- II. LA DIRECTION DU TRÉSOR ENTRE ATTENTISME ET INNOVATIONS 1940-1944
- A. LA RÉORGANISATION DES FINANCES ET LA NAISSANCE DE LA DIRECTION DU TRÉSOR
- B. LES ACTIVITÉS DU TRÉSOR : RÉGLEMENTATION, GESTION ET PROCÉDURE
- 1. Boucler le circuit.
- 2. L’économie dirigée, nécessité de guerre ou nouvelle doctrine ?
- 3. Le Trésor dans la nouvelle organisation bancaire.
- C. UNE DIRECTION ENTRE ATTENTISME ET DÉFENSE DES INTÉRÊTS FRANÇAIS
- III. LA DIRECTION DU TRÉSOR À LA LIBÉRATION : UNE PLACE FORTE ENCERCLÉE, 1944-1946
- A. LE TRÉSOR DANS LA TOURMENTE DE LA LIBÉRATION
- B. UNE DIRECTION AMOINDRIE À LA LIBÉRATION
- C. LES TENTATIVES DE DIRECTION DU CRÉDIT
- D. UN CHAMP DE COMPÉTENCE EN EXTENSION
Première partie. Trésor-banquier, trésor moderne (1947-1958)
Chapitre II. Le tournant stratégique des années 1947-1952
- I. UN CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE PROPICE
- A. LA NÉCESSAIRE STABILISATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE : INITIATIVES ET MISE EN ŒUVRE
- B. LE PLAN MARSHALL ET LE PLAN MAYER : DEUX TOURNANTS DÉCISIFS
- C. « LE PLAN MAYER, LE RETOUR AUX RÉALITÉS » (JANVIER 1948)
- D. UN NOUVEAU DIRECTEUR POUR LE TRÉSOR (MAI 1947)
- II. LA PRISE DE CONTRÔLE DU FINANCEMENT PUBLIC DES INVESTISSEMENTS (1948)
- A. 1947-1948 : LA BATAILLE POUR LE CONTRÔLE DES INVESTISSEMENTS PUBLICS
- B. LE FONCTIONNEMENT DE LA COMMISSION DES INVESTISSEMENTS DE 1948 A 1952 : LA PLACE STRATÉGIQUE DU TRÉSOR
- C. LE TRÉSOR ET LES CHOIX SECTORIELS D’INVESTISSEMENT
- D. LA COORDINATION DES INVESTISSEMENTS PUBLICS : L’INSTITUTIONNALISATION DU TRÉSOR BANQUIER
- III. UNE NOUVELLE ORTHODOXIE FINANCIÈRE
- A. LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS : DE LA COORDINATION AU CONTRÔLE
- B. TRÉSOR ET BUDGET ENTRE RIVALITÉ ET COMPLICITÉ
- C. LES OBJECTIFS DE LA DIRECTION DU TRÉSOR : L’AJUSTEMENT DES GRANDS ÉQUILIBRES
Chapitre III. Moderniser la structure
- I. LA CRÉATION D’UN OUTIL DE PRÉVISION ÉCONOMIQUE
- II. LA RÉORGANISATION DE LA DIRECTION : QUELLE PORTÉE ?
- A. LES RÉFORMES D’ORGANISATION : UNE MODERNISATION NÉCESSAIRE OU SYMBOLIQUE ?
- B. TENTATIVES DE RATIONALISATION ET RÉSISTANCES AU CHANGEMENT
- III. UN ÉTAT-MAJOR RENFORCÉ, MAIS HÉTÉROGÈNE
- A. LES INSPECTEURS DES FINANCES AU TRÉSOR : MYTHE OU RÉALITÉ ?
- B. LES ADMINISTRATEURS CIVILS, UN CORPS D’ÉLITE HÉTÉROGÈNE
- IV. UNE CULTURE DE DIRECTION EN MUTATION : NAISSANCE D’UNE GÉNÉRATION BLOCH-LAINÉ
- A. L’HÉRITAGE CULTUREL
- B. L’ENSEIGNEMENT REÇU AVANT 1945 : QUELLES INFLUENCES ?
- C. LES EXPÉRIENCES VÉCUES : UN INTERVENTIONNISME LÉGITIMÉ
- 1. Le refus des politiques d’avant-guerre et la hantise de la déflation.
- 2. La condamnation du libéralisme.
- 3. L’héritage culturel de la guerre, prédominant.
- 4. Le Trésor, vitrine de l’État « keynésien modernisateur ».
- D. FRANÇOIS BLOCH-LAINÉ, UN « LEADER CHARISMATIQUE »
Chapitre IV. 1953-1958, intervenir moins mais mieux ?
- I. UNE MÊME STRATÉGIE POUR DE NOUVEAUX OBJECTIFS
- A. UNE INTERVENTION RECENTRÉE
- 1. La pérennisation des instruments d’intervention du Trésor.
- 2. Aménagement du territoire et centralisation des investissements.
- 3. Centraliser pour rationaliser les choix.
- 4. La rationalisation des choix d’investissement : des choix financiers aux choix techniques.
- 5. Une concurrence accrue avec le Budget.
-
B. ASSAINIR LES MODES DE FINANCEMENT PUBLIC :
UN SOUCI ACCRU À PARTIR DE 1956 - 1. La remise en question des techniques d’intervention.
- 2. Des novations budgétaires pour une gestion assainie des finances publiques.
- II. ÉTAT-BANQUIER OU ÉTAT-ACTIONNAIRE ?
- A. LA TUTELLE DU TRÉSOR : QUELLES PRATIQUES DEPUIS 1946 ?
- 1. Des entreprises au service de l’intérêt général.
- 2. Les initiatives du Trésor en matière de renforcement du contrôle.
- 3. L’empirisme de la gestion.
- a. Renault, une gestion d’exception.
- b. Les sociétés d’économie mixte, un domaine réservé.
- B. 1953-1958 : UN CONTRÔLE RENFORCÉ ET UNE DIVERSIFICATION DES INTERVENTIONS
- 1. Vers une libération des circuits financiers ?
- 2. Le contrôle, un problème récurrent.
- 3. Havas : une liberté très surveillée.
Chapitre V. 1947-1958 : monnaie et crédit au service de la trésorerie
- I. ASSURER L’ÉQUILIBRE DE LA TRÉSORERIE : VICES ET VERTUS DU CIRCUIT
- A. LES OBLIGATIONS CAUTIONNÉES
- B. LE SYSTÈME BANCAIRE AU SECOURS DE LA TRÉSORERIE
- II. LA GUERRE DES TAUX ENTRE TRÉSOR ET BANQUE DE FRANCE
- III. LES BANQUES AU SERVICE DE L’INTÊRÉT GÉNÉRAL
- IV. LE TRÉSOR TUTEUR ET CONCURRENT DES BANQUES
- A. LA TUTELLE ÉTROITE DU MARCHÉ FINANCIER
- B. QUELLE TUTELLE POUR QUELLES BANQUES ?
- C. QUELLE DOCTRINE POUR QUELS CONTRÔLES ?
- D. LE PANTOUFLAGE DANS LES BANQUES : MYTHE ET RÉALITÉS
Deuxième partie. Dimensions d'un pouvoir
Chapitre VI. 1958-1959, un tournant pour le Trésor ?
- I. LE TRÉSOR EN 1958, UNE IMAGE PRESTIGIEUSE
- A. ÉTAT DÉMOGRAPHIQUE DE LA DIRECTION EN 1958 : DES DÉCALAGES PRÉOCCUPANTS
- 1. Les tâches nobles réservées aux inspecteurs des Finances.
- 2. L’embouteillage des carrières.
- 3. Des débouchés inégaux suivant le recrutement.
- a. Origines sociogéographiques : des héritiers ?
- B. LE PRESTIGE DE LA DIRECTION : POURQUOI ?
- II. LE TRÉSOR FACE AU POLITIQUE, DE LA IVe À LA Ve RÉPUBLIQUE
- A. LES CHANGEMENTS INSTITUTIONNELS DE LA IVe À La Ve RÉPUBLIQUE
- B. LE TRÉSOR FACE AU MINISTRE DES FINANCES
- C. LES CONTINUITÉS D’UNE RÉPUBLIQUE À L’AUTRE OU LE POUVOIR D’UNE « ARISTOCRATIE DE LA COMPÉTENCE TECHNIQUE »
- III. 1958, un tournant économique et financier ?
Chapitre VII. Le Trésor et l’outre-mer, une longue histoire, 1945-1965
- I. 1945-1954 : L’OUTRE-MER, UN VECTEUR DE LA MODERNISATION ?
- A. LE FONCTIONNEMENT EN RÉSEAU D’UN MONDE CLOS
- B. L’OUTRE-MER, FACTEUR DE RÈLEVEMENT DE LA FRANCE
- II. CHER OUTRE-MER ! LE TOURNANT DES ANNÉES 1954-1955
- III. LE TEMPS DES RUPTURES, 1958-1962
- A. À LA RECHERCHE D’UN NOUVEL ÉQUILIBRE
- B. LE TRAUMATISME DE LA GUERRE D’ALGÉRIE
Troisième partie. Changement d'équilibres (1959-1967)
Chapitre VIII. 1960-1965, la fin annoncée du Trésor-banquier
- I. VERS LE « NEUTRALISME MONÉTAIRE » DU TRÉSOR : LA MARCHE LENTE VERS LA LIBÉRALISATION DES CIRCUITS FINANCIERS
- A. NOUVELLES PRATIQUES, MAIS TIMIDES RÉFORMES (1959-1963)
- B. LE TOURNANT DE 1963-1964 : VERS LA « NEUTRALITÉ MONÉTAIRE » DU TRÉSOR
- 1. L’Élysée impose la « neutralité » du Trésor.
- 2. Les obligations cautionnées.
- C. LE MARCHÉ FINANCIER ET L’ÉPARGNE, NOUVELLES PRIORITÉS
- 1. Le calendrier des émissions menacé ?
- 2. Une pensée bien hexagonale.
- II. LA « NEUTRALITÉ » DES FINANCES PUBLIQUES
- A. UNE NOUVELLE REMISE EN QUESTION DU FDES
- B. LA DÉBUDGÉTISATION DE 1963 : LA FIN DU CONTRÔLE DES INVESTISSEMENTS ?
Chapitre IX. Le nouvel interventionnisme public, recentré mais revivifié, 1960-1967
- I. NOUVELLES PRIORITÉS, MÊMES OUTILS
- A. L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE REMIS À L’HONNEUR
- B. LE FDES, UNE DOMINATION CONTESTÉE ?
- C. LE NOUVEL ÉLAN INTERVENTIONNISTE : QUELQUES EXEMPLES
- II. L’ÉTAT-ACTIONNAIRE : UNE ÉVOLUTION BIEN TIMIDE
- A. LE RAPPORT NORA : VERS UNE NOUVELLE GESTION DE LA TUTELLE ?
- 1. Rivalités persistantes avec la direction du Budget.
- 2. Les nominations, un moyen de contrôle ?
- B. SOCIÉTÉS D’ÉCONOMIE MIXTE : LE RECENTRAGE DE L’ÉTAT-ACTIONNAIRE
Chapitre X. 1965-1967 : la marche forcée vers la modernisation
- I. L’ACCÉLÉRATION DES RÉFORMES DU CRÉDIT ET DES BANQUES : QUEL RÔLE DU TRÉSOR ?
- A. DES MESURES PRÊTES À SORTIR (1965)
- B. LE PRÉCIPITÉ DE 1966-1967
- 1. Moderniser les structures de l’organisation bancaire.
- 2. Des techniques d’épargne et de crédit libérées et élargies.
- 3. Élargir les marchés de capitaux.
- II. LE NOUVEAU VISAGE DE LA DIRECTION DU TRÉSOR
- A. LA FUSION FINEX-TRÉSOR, UN CHOC SALUTAIRE
- 1. Un contexte financier et politique mouvementé.
- 2. Finex, entre nationalisme et culture internationale.
- 3. Le rôle de V. Giscard d’Estaing.
- 4. Une fusion en douceur.
- B. VERS UN TRÉSOR « MODERNE »
- 1. La mobilité et l’avancement : quels progrès depuis 1958 ?
- 2. Les énarques au pouvoir, une rupture ?
- 3. La dimension internationale, prestige supplémentaire.
Annexe
Annexe 3. L’alimentation de la trésorerie en 1955
- NOTE SUR LE RÉGIME DES ÉMISSIONS DE BONS DU TRÉSOR SUR LE MARCHÉ MONÉTAIRE
- I. L’OPTIQUE DE LA POLITIQUE DU CRÉDIT
- 1. L’incidence du taux des Bons sur les conditions de crédit.
- 2. L’incidence du régime des émissions sur la politique du crédit.
- II. L’OPTIQUE DE LA GESTION DE LA TRÉSORERIE
- 1. Problème du niveau absolu des taux.
- 2. Problème de l’aménagement du régime des émissions.
- a. Anomalies de la situation actuelle.
- b. Les aménagements possibles.
- III. PROBLÈME DE LA COLLABORATION DU TRÉSOR ET DES INSTITUTIONS MONÉTAIRES
- a. Esquisse du fonctionnement d’un système d’émissions à taux variables.
- b. Nécessité d’un nouveau « modus vivendi » entre le Trésor et la Banque.
- c. Nécessité d’une certaine organisation du marché monétaire.
Annexe 4. Les administrateurs civils du Trésor en 1957-1958 : situation administrative et perspectives de carrière
- AIDE-MÉMOIRE DU 31 JUILLET 1958
- 1. L’émotion soulevée tient à plusieurs raisons.
- 2. Les apaisements demandés portent sur les points suivants :
- ÉTUDE SUR LA SITUATION DES ADMINISTRATEURS CIVILS À LA DIRECTION DU TRÉSOR
- I. LES FAITS
- a. L’élévation de l’âge moyen à tous les niveaux.
- b. La lenteur de l’avancement.
- c. La faiblesse des débouchés.
- d. Une aggravation prévisible.
- II. QUELQUES SUGGESTIONS
- 1. Lignes générales de l’avancement.
- 2. La recherche des débouchés.
- 3. La permutation des agents.
Maurice Perouse
Annexe 6. Note du directeur du Trésor pour le ministre sur « l’État de l’Union » en 1966- NOTE pour le MINISTRE
- I. ORGANISATION DE LA DIRECTION DU TRÉSOR
- II. GESTION DE LA TRÉSORERIE
- III. BALANCE DES PAIEMENTS ET TRÉSORERIE EN DEVISES
- IV. POLITIQUE DU CRÉDIT – ÉVOLUTION DES LIQUIDITÉS MONÉTAIRES
- V. FINANCEMENTS À LONG TERME
- VI. NÉGOCIATIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES
- VII. INTERVENTIONS DU TRÉSOR
- 1. Prêts du Trésor aux industries.
- 2. Crédits acheteurs pour l’exportation.
- 3. Industrie Pétrolière.
- 4. Situation des chantiers de construction navale.
- 5. Politique de développement régional.
- 6. Forges d’Hennebont.
- 7. Structures industrielles.
Sources et bibliographie
Index thématique
(Index des institutions, entreprises et matières)
