Avant-propos
p. 3-5
Texte intégral
1L’étude qui va suivre porte sur les directeurs généraux des douanes ; elle est circonscrite à la période allant du 16 septembre 1801, date de la création de ce grade par Bonaparte, Premier consul, au 3 septembre 1939, jour de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.
2Cette étude n’a pas la prétention de retracer l’historique de l’ensemble des activités des directeurs généraux qui se sont succédé durant la période choisie. Elle ne pouvait pas prétendre à une exhaustivité sur la vie de l’administration et des agents des douanes.
3Dans chacun des sept chapitres de la première partie, se trouvent d’abord une présentation de la politique douanière de la France et un examen de l’attitude, voire même, de l’influence des directeurs généraux des douanes sur cette politique. Viennent ensuite, des renseignements et des considérations sur leur gestion de l’Administration.
4Dans la seconde partie figurent les biographies des vingt et un directeurs généraux de cette période. J’ai tâché de donner des renseignements sur leur vie personnelle et résumé leur activité en douane en essayant de limiter les redites avec la première partie. J’ai donné en notes de bas de page les références qui permettent de s’y reporter.
5Beaucoup d’archives ont disparu, notamment en 1871 dans l’incendie du ministère des Finances pendant la Commune. Le Service des archives économiques et financières (SAEF) ne gère que très peu d’archives douanières. On n’y trouve presque pas d’études de l’administration centrale sur l’organisation du service des douanes. Manquent les rapports des directeurs régionaux qui auraient pu donner des éclairages intéressants sur la vie administrative. Il y a peu d’informations sur la contrebande et sur la lutte du service contre la fraude.
6La collection des Lois et règlements des douanes françaises (LRDF) créée par François Ferrier, directeur général en 1813, a été la principale source de renseignements. Elle reprend non seulement les textes législatifs et réglementaires, mais aussi les circulaires des directeurs généraux, des administrateurs et, sous l’Empire, de certains directeurs. On y trouve également les décisions de la Cour de cassation concernant le service des douanes.
7 J’ai aussi puisé dans les bibliothèques de l’École nationale des douanes, du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie à Bercy et à Savigny-le-Temple ainsi que du Musée des Douanes à Bordeaux. Mes recherches m’ont également amené dans les bibliothèques de la Fondation Napoléon, de la Fondation Thiers et de l’Arsenal.
8J’ai pu prendre connaissance de la presse syndicale et notamment de L’Action douanière et de L’Essor, organes de la CGT et de Force ouvrière, dont les collections ont été aimablement mises à ma disposition par les responsables actuels.
9À partir de 1902, a paru un journal, les Annales des douanes, qui a été d’une précieuse utilité. Il s’agit d’une publication qui a eu le soutien des directeurs généraux et la participation prédominante de nombreux responsables de la direction générale : administrateurs, chefs et sous-chefs de bureau et même rédacteurs. Y sont repris des chroniques portant notamment sur le commerce international et la douane, les lois, décrets et arrêtés ministériels, ayant une influence sur la douane, les circulaires officielles et les lettres communes émanant du directeur général ; les décisions administratives ; des sélections de documents parlementaires traitant, bien sûr, des questions douanières ; des informations diverses en particulier sur la vie des services, des notes pratiques pour l’exécution du service, des correspondances qui comprennent des réponses aux questions posées par les abonnés. Les Annales des douanes ont paru jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et ont été par la suite remplacées par La Vie de la Douane, malheureusement supprimée.
10Aux Archives nationales, j’ai pu voir entre autres, le fichier Léonor qui reprend les titulaires de la Légion d’honneur.
11J’ai aussi été amené à m’inspirer des travaux de Jean Clinquart, ancien directeur interrégional des douanes et grand spécialiste de l’histoire de la douane. J’ai non seulement tiré parti des six ouvrages de sa monumentale histoire de la douane française, mais aussi des nombreux livres et articles qu’il a publiés sur ce sujet.
12J’ai enfin retrouvé un certain nombre de familles de directeurs généraux et obtenu l’autorisation de consulter leurs archives. Que ces descendants soient grandement remerciés de leur contribution.
13Ma gratitude s’adresse à Monsieur Tulard qui m’a toujours témoigné sa bienveillance. Il a inspiré le choix de cette étude et accepté de la diriger. Elle s’adresse également à Monsieur Clinquart qui a bien voulu vérifier la vérité historique de mon mémoire avec la minutie qu’on lui connaît. J’ai essayé par ailleurs de mettre à profit les conseils qu’il m’a prodigués.
14Mes remerciements vont à Madame Périssère, conservateur du Musée des Douanes à Bordeaux, à Isabelle-Marie Capirossi, responsable de la bibliothèque de l’École nationale des douanes et à son collègue, Rodolphe Antoine, aux bibliothécaires du Comité pour l’histoire économique et financière de la France à Bercy, du Service des archives économiques et financières de Savigny-le-Temple et à ceux de la Fondation Thiers. Ils vont aussi aux dirigeants des syndicats de Force ouvrière et de la CGT. Grâce à leur gentillesse, j’ai pu consulter archives et livres dans les meilleures conditions possibles.
15Ma reconnaissance s’adresse à Michel Stinghe qui, lorsqu’il était responsable de la formation informatique à l’École nationale des douanes, m’a initié avec une grande patience au fonctionnement d’un ordinateur.
16Elle va aussi à mon épouse, Jeanne-Catherine, qui a établi avec beaucoup de dévouement le tapuscrit de cette étude, ainsi qu’à ma sœur, Simone, qui l’a relu attentivement.
17Je voudrais enfin exprimer toute ma gratitude envers les responsables du Comité pour l’histoire économique et financière de la France :
- La Commission scientifique et monsieur Alain Girard, secrétaire scientifique, pour leur décision de publier mon ouvrage.
- Madame Catherine Guillou, pour le soin apporté à l’édition de ce livre.
- Madame Claire Judde de la Rivière, pour sa minutieuse relecture, notamment pour ce qui concerne les références bibliographiques.
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