Notices des auteurs

1Jean-Loup Abbé est Professeur d’histoire médiévale à l’Université de Toulouse II-Le Mirail. En relation avec cet article, il a publié : « Parcellaire et terroir en Languedoc au Moyen Âge. L’apport des terriers et des plans-terriers à travers l’exemple d’Ouveillan (Aude) », Terriers et plans-terriers du XIII^e au XVIII^e siècle. Actes du Colloque de Paris (23-25 septembre 1998), Association d’histoire des sociétés rurales et École nationale des chartes, Paris, 2002, p. 361- 380 ; À la conquete des étangs. L’aménagement de l’espace en Languedoc méditerranéen (XII^e-XV^e siècle), Presses universitaires du Mirail, Toulouse, coll. Tempus (à paraître en 2006). Il est habilité à diriger les recherches sur : Société, espace et parcellaire. Contribution à l’étude de l’aménagement de l’espace en Languedoc au Moyen Âge (XII^e-XV^e s.) (Univ. Toulouse II, 2004).

2Mario Ascheri est Professeur d’histoire du droit médiéval et moderne de la faculté de droit de l’Université de Rome III, docteur honoris causa de l’Université d’Auvergne (Clermont-Ferrand 1) et membre du Comité consultatif de l’Institut Max-Planck d’histoire du droit européen de Francfort-sur-le-Main. Il a collaboré à plusieurs reprises à la revue Médiévales. Au nombre des travaux qu’il a publiés récemment, il convient de citer : Tribunali giuristi e istituzioni. Dal medioevo all’età moderna, Il Mulino, Bologne, 1996 ; Istituzioni medievali, II^e éd., Il Mulino, Bologne, 1999 ; I diritti del Medioevo italiano (secoli XI-XV), Carocci, Rome, 2000 ; Introduzione storica al diritto moderno e contemporaneo, Giappichelli, Turin, 2003. Concernant l’histoire du territoire, il est l’auteur des ouvrages suivants : Siena nella storia, éd. Silvana, Cinisello Balsamo, 2000, et Lo spazio storico di Siena, éd. Silvana, Cinisello Balsamo, 2001.

3María Asenjo González est Professeur titulaire dans le département d’histoire médiévale de la faculté de géographie et d’histoire de l’Université de Madrid (Universidad Complutense) depuis 1986. Ses recherches sont centrées sur l’étude des villes de Castille au bas Moyen Âge et en particulier sous le règne des Rois catholiques. Elle a publié divers travaux portant sur certains aspects de l’histoire économique et sociale de la région appelée Estrémadure castillane, ainsi que sur la fiscalité et les finances royales et communales.

4 Jean-Louis Biget, Docteur d’État, est professeur émérite d’histoire du Moyen Âge à l’École Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud, devenue ENS lettres et sciences humaines. Ses thèmes de recherche portent sur : les villes à l’époque médiévale dans le Midi de la France ; Église, spiritualité, hérésie en Languedoc du X^e au XV^e siècle ; fiscalité et finances urbaines. Ses publications concernant la fiscalité médiévale sont les suivantes : « Les compoix d’Albi », Les cadastres anciens des villes et leur traitement par l’informatique, J.-L. Biget, J.-C. Hervé, Y. Thébert (éd.), Rome, 1989 ; « Histoire et utilisation des compoix médiévaux », Compoix et cadastres du Tarn (XIV^e-XIX^e siècle), Albi, 1992 ; « Formes et techniques de l’assiette et de la perception des impôts à Albi et à Rodez au Moyen Âge », La fiscalité des villes au Moyen Âge (Occident méditerranéen), vol. 2, Les systèmes fiscaux, Toulouse, 1999 ; « Perception et revenu des dîmes dans le diocèse d’Albi (1334-1339) », L’impôt au Moyen Âge. L’impôt public et le prélèvement seigneurial en France (fin XII^e – début XIV^e siècle), t. 2, Les espaces fiscaux, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 2002 ; « La gestion de l’impôt dans les villes (XIII^e-XV^e siècle). Essai de synthèse », La fiscalité des villes au Moyen Âge (Occident méditerranéen), t. 4, La gestion de l’impôt, Toulouse, 2004 ; « Les résistances aux impôts communaux. Le cas d’Albi (XIII^e-XVI^e siècle) », L’impôt dans les villes de l’Occident méditerranéen XIII^e-XV^e siècle, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 2005.

5Monique Bourin, Professeur émérite à l’Université de Paris 1, a consacré sa thèse Villages médiévaux en Bas-Languedoc à la genèse du modèle villageois languedocien, notamment à celle des institutions « municipales » aux XIII^e et XIV^e siècles. Elle a développé son intérêt pour le XIII^e siècle dans un volume de la Nouvelle Histoire de la France médiévale et a généralisé les thématiques de sa thèse, en collaboration avec Robert Durand, dans un livre intitulé Vivre au village au Moyen Âge. Maître de conférences puis professeur à l’Université de Tours, elle a travaillé au sein de l’UMR archéologie et territoires. Elle a ensuite dirigé le programme international Genèse médiévale de l’anthroponymie moderne, à l’Université de Tours puis au laboratoire de médiévistique occidentale de Paris dont elle a également coordonné les programmes d’histoire économique et sociale.

6 Henri Bresc a été Élève de l’École normale supérieure (1959-1964). Agrégé d’histoire et docteur ès lettres, il a été membre de l’École française de Rome (1967-1970) puis professeur à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Nice (1983-1990). Il enseigne actuellement à l’Université de Paris X-Nanterre. Il a publié notamment : Livre et sociétés en Sicile (1299- 1499), Palerme, 1971 ; La correspondance de Pierre Ameilh, archeveque de Naples, puis d’Embrun (1363-1369), Paris, CNRS, 1972 ; Un monde méditerranéen : économie et société en Sicile (1300-1460), Paris-Rome-Palerme, 1986 (BEFAR, 262) ; Arabes de langue, Juifs de religion. L’évolution du judaisme sicilien dans l’environnement latin, XII^e-XV^e siècles, Paris, 2001.

7 CHALLET (Vincent)

8Ancien élève de l’École normale supérieure Fontenay/Saint-Cloud, Vincent Challet est agrégé d’histoire et maître de conférences à l’Université Paul-Valéry Montpellier-III et docteur en histoire avec une thèse soutenue en 2002 sur le sujet suivant : « Mundare et auferre malas erbas : la révolte des Tuchins en Languedoc (1381-1384) ». Il a publié récemment : « Au miroir du Tuchinat : relations sociales et réseaux de solidarité dans les communautés languedociennes à la fin du XIV^e siècle », Cahiers de Recherches Médiévales, n° 10, 2004, p. 71-87 ; « Compagnons contre gens d’armes en Languedoc : les Tuchins au secours des communautés », L. Feller (dir.), Contrôler les agents du pouvoir, PULIM, Limoges, 2004, p. 343-355 ; « Mueyron, mueyron los traidors : cris de haine et sentiments d’abandon dans les villes languedociennes à la fin du XIV^e siècle », E. Lecuppre-Desjardins, A.-L. Van Bruaene (dir.), Émotions in the Heart of the City (XIVth-XVIth century), Studies in European Urban History 5, Brepols, Turnhout, 2005, p. 83-92.

9Michel Christol est Professeur d’histoire romaine à l’Université de Paris-I (Panthéon-Sorbonne). Ses travaux d’épigraphie, de numismatique et d’histoire sont orientés vers l’histoire du politique (idéologie impériale, institutions de l’État, personnel politique, etc.), plus particulièrement dans la période qui s’étend du II^e siècle au début du IV^e siècle après J.-C. Il s’est aussi consacré à des travaux d’histoire provinciale (sur les Gaules, sur les provinces africaines, sur les provinces d’Asie mineure, plus particulièrement). Il a récemment publié un livre de synthèse, L’empire romain du III^e siècle, Histoire politique, 192-325 (Paris, Éditions Errance, 1997_; 288 p.), puis un recueil de travaux, Regards sur l’Afrique romaine (Paris, Éditions Errance, 2005, 304 p.), ainsi qu’une présentation et un commentaire de l’opuscule, paru en 1759, du grand érudit nîmois Jean-François Séguier, Dissertation sur l’inscription de la Maison Carrée de Nismes (Aix-en-Provence, Edisud, 2005, 160 p.).

10CORNU (Lætita)

11Docteur de l’Université Lyon II, Lætitia Cornu poursuit ses recherches entamées avec sa thèse Les communautés rurales du Velay face aux crises de la fin du Moyen Moyen Âge (1998). Elle participe à l’enquête et au projet d’édition des estimes de 1464 dirigé par P.-Y. Laffont (APN, CNRS). Elle a publié « Naissance et premiers développements de la fiscalité royale en Languedoc septentrional : des "aides exceptionnelles" aux estimes », L’impôt des campagnes. Fragile fondement de l’État dit moderne (XV^e-XVIII^e siècle), Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2005. Elle est intervenue lors du colloque Justices de village (Angers, 2001). Elle est secrétaire de Villanelle, association d’histoire du village.

12 FAVIER (Jean)

13Archiviste-paléographe, agrégé d’histoire, docteur ès lettres, Jean Favier a été successivement membre de l’École française de Rome (1956-1958) et maître de conférences dans les facultés des lettres de Rennes (1964) et de Rouen (1966-1969). Professeur d’histoire économique du Moyen Âge à l’Université de Paris-Sorbonne à partir de 1969, il a occupé aussi les fonctions de directeur de l’Institut d’histoire de l’Université de Paris-Sorbonne (1971- 1975) et de directeur d’études à l’École pratique des hautes études (depuis 1965). Directeur général des Archives de France, Jean Favier a présidé ensuite la Bibliothèque nationale de France (1994-1997). Il est actuellement président de la Commission française pour l’Unesco (depuis 1997), et membre de l’Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) depuis 1985. Jean Favier est l’auteur de nombreux ouvrages historiques dont : Philippe le Bel, Éditions Fayard, Paris, 1978 ; Paris, deux mille ans d’histoire, Éditions Fayard, Paris, 1997 ; Louis XI, Éditions Fayard, Paris, 2001 ; Les Plantagenets : origines et destin d’un empire : XI^e-XIV^e siècles, Éditions Fayard, Paris, 2004

14Florent Garnier est Professeur d’histoire du droit à l’Université d’Auvergne-Clermont 1. Il est l’auteur d’une thèse Le consulat de Millau au bas Moyen Âge : finances, pouvoir et société qui doit paraître très prochainement au Comité pour l’histoire économique et financière de la France. Il participe depuis 1999 aux travaux de l’équipe franco-espagnole, dirigée par I). Menjot et M. Sánchez Martinez sur les fiscalités urbaines médiévales de l ’Occident méditerranéen. Il est l’auteur de divers articles dont : « Le recouvrement de l’impôt à Millau (1375-1400) », L’impôt au Moyen Âge. L’impôt public et le prélèvement seigneurial, fin du XII^e-début du XVI^e siècle, Ph. Contamine, J. Kerhervé, A. Rigaudière (sous la direction de), Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2002, p. 541-598 ; « Les dépenses consulaires millavoises de 1375 à 1415 : "ni paix ni guerre", La fiscalité des villes au Moyen Age, t. 3, La redistribution de l’impôt, D. Menjot, M. Sánchez Martinez (sous la direction de), Toulouse, 2002, p. 147-153 ; « Transiger avec l’administration financière urbaine : l’exemple d’"accords" fiscaux à Millau (XIV^e-XV^e siècles) », La fiscalité des villes au Moyen Âge, t. 4, La gestion de l’impôt, Toulouse, Privat, 2004, p. 239-258 et « La femme mariée et l’impôt direct dans le Midi de la France (XIV^e-XVI^e siècles) », La famille et l’impôt, Actes du colloque tenu à Clermont-Ferrand les 9 et 10 juin 2005, sous la direction de L. Ayrault et F. Garnier, à paraître. Enfin, il codirige avec le professeur Ludovic Ayrault depuis 2005 un pôle fiscal à l’Université d’Auvergne autour de trois axes : l’histoire du droit, le droit privé et le droit public.

15 HAUTEFEUILLE (Florent)

16Titulaire d’une thèse de doctorat sur le peuplement et les cadres paroissiaux en Toulousain et Quercy, Florent Hautefeuille a été successivement maître de conférences en histoire médiévale à l’Université de Pau et des pays de l’Adour (1999-2005) puis en archéologie médiévale à l’Université de Toulouse II-Le Mirail. Ses travaux actuels portent sur l’histoire des sociétés rurales méridionales (X^e-XV^e siècle), à travers une approche classique d’historien, mais également à travers divers chantiers de fouille. Il collabore à plusieurs projets collectifs dont un en collaboration avec l’Université de Géorgie (USA), sur les formes paysagères de la Soule (Pays basque), et un autre en collaboration avec une unité de recherche en mathématique (GRIMM) sur les sociabilités paysannes en Quercy à la fin du Moyen Âge. Ce dernier projet vient de recevoir le soutien de l’ANR. Il est également membre de plusieurs comités de lecture ainsi que de la Commission interrégionale de l’archéologie (région sud-ouest).

17Philippe JANSEN, Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Nice-Sophia Antipolis et membre de l’UMR 6130, Centre d’étude de la préhistoire, de l’antiquité et du Moyen Âge. L’Italie médiévale est son domaine principal de recherche. Après avoir étudié les expressions de la sainteté dans les Marches aux XIII^e et XIV^e siècles, dans une thèse de 3^e cycle soutenue en 1982 à l’Université de Paris-I, il a abordé l’étude de la société urbaine et les phénomènes d’organisation communale dans cette province des Marches qui appartenait aux États de l’Église. L’habilitation à diriger les recherches, soutenue en 1996 sous la direction du professeur Pierre Toubert à l’Université de Paris I, a été publiée en 2001 dans la Collection de l’École française de Rome sous le titre Démographie et Société dans les Marches à la fin du Moyen Âge : Macerata aux XIV^e et XV^e siècles. Il a consacré à cette région d’Italie une vingtaine d’articles et contributions scientifiques, consacrés aux élites urbaines et aux relations entre les communes et l’Êtat, à travers les statuts et la fiscalité. À partir de l’observation sur les particularités d’une province dépourvue de grande commune, il anime depuis 1999 un groupe de recherche sur les petites villes au Moyen Âge, et a organisé à Nice deux rencontres scientifiques sur ce sujet, en 2001 et 2004 (édition des actes en préparation).

18Miguel Ángel Ladero Quesada est Titulaire d’une chaire d’histoire médiévale à l’Université de Madrid (Universidad Complutense), membre de l’Académie royale espagnole d’histoire (Institut d’Espagne) et du corps des archivistes de l’État. Il a publié des travaux de recherche sur différents aspects de l’histoire médiévale espagnole du XI^e au XV^e siècle, notamment sur les royaumes de la couronne de Castille et le XV^e siècle : certains d’entre eux, relatifs à l’histoire de la fiscalité et de la répartition des terres, figurent dans la bibliographie de la présente communication.

19Pierre-Yves Laffont est Maître de conférences en histoire et archéologie médiévales à l’Université du Maine et membre du Centre d’étude des sociétés antiques et médiévales (CESAM) de cette université. Il a soutenu en 1998 à l’Université Lumière-Lyon 2 un doctorat d’histoire intitulé Chàteaux, pouvoirs et habitats en Vivarais (X^e-XIII^e siècle), dont une partie a été publiée en 2004 dans la collection des Documents d’Archéologie en Rhône-Alpes et Auvergne (DARA n° 25) sous le titre Atlas des chàteaux du Vivarais, X^e-XIII^e siècle. Pierre-Yves Laffont travaille principalement sur l’histoire de l’occupation du sol et du peuplement au Moyen Âge, c’est à ce titre qu’il s’est intéressé aux estimes de 1464. Outre les nombreuses références faites à cette source dans sa thèse et son ouvrage de 2004, il a déjà publié spécifiquement sur la question un article : « Une source fiscale au service de la restitution des espaces ruraux médiévaux : les estimes vivaroises de 1464 », dans Jean-Luc Fray, Céline Pérol (dir.), L’historien en quete d’espaces (actes du colloque du CHEC, Clermont-Ferrand, 2002). Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2004, p. 75-90.

20Gilbert Larguier est Professeur d’histoire moderne à l’Université de Perpignan. Sa thèse, Le drap et le grain en Languedoc, Narbonne et Narbonnais de 1300 à 1789 (PU Perpignan, 2^e éd., 1999), a traité de l’histoire méridionale dans la longue durée. Il s’intéresse plus particulièrement à la société, à l’économie des pays bordant la Méditerranée occidentale entre le XIV^e et le XVIII^e siècle, ainsi qu’aux fiscalités et aux finances rurales, citadine, provinciale et d’État depuis leur naissance jusqu’au début du XIX^e siècle, notamment comme révélateurs et facteurs discriminants des structures sociales et de pouvoirs. Il a publié récemment en collaboration avec Antoine Follain L’impôt des campagnes. Fragile fondement de l’État dit moderne (XV^e-XVIII^e siècle), Actes du colloque tenu à Bercy les 2 et 3 décembre 2002, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2005, 660 p., et Douanes, États et Frontières dans l’Est des Pyrénées de l’Antiquité à nos jours, PUP-AHAD, Perpignan, 2005, 224 p.

21Marie-Claude Marandet est Maître de conférences d’histoire médiévale à l’Université de Perpignan. Elle est l’auteur d’une thèse sur Le souci de l’Audelà : la pratique testamentaire dans la région toulousaine (1300-1450), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 1998. Elle a dirigé l’ouvrage : L’homme et l’animal dans les sociétés méditerranéennes, 4^e journée d’étude du Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, Presses universitaires de Perpignan, 1999. Elle a codirigé avec A. Rousselle : Le paysage rural et ses acteurs, 1^re journée d’étude du Centre de recherches historiques sur les sociétés méditerranéennes, 1996, Presses universitaires de Perpignan, 1998. Elle a publié également : « La gestion de l’impôt direct en Lauragais, au XV^e siècle, à partir de quelques registres d’estimes et livres de taille », in La fiscalité des villes au Moyen Age (Occident méditerranéen), t. 4, La gestion de l’impôt, sous la direction de D. Menjot et M. Sànchez Martinez, Privat, 2004 ; « L’habitat rural en Lauragais, XV^e-XVII^e siècles », in La maison rurale en pays d’habitat dispersé de l’Antiquité au XX^e siècle, sous la direction d’Annie Antoine, Colloque du CRHISCO, Presses universitaires de Rennes, 2004 ; « Perpignan et la mort (XIII^e-XV^e siècles) », in Perpignan, une et plurielle, sous la direction de R. Sala et M. Ros, Éditions Trabucaire et Éditions des Archives de la ville de Perpignan, 2004.

22Tomás de Montagut est Depuis 1993 titulaire de la chaire d’histoire du droit et des institutions du département de droit de l’Université Pompeu Fabra. Cet historien est diplômé en droit et en philosophie et lettres (section d’histoire médiévale) de l’Université de Barcelone. Il est également titulaire d’un doctorat en droit. Il a obtenu par concours la chaire d’histoire du droit de l’Université de Saint Jacques de Compostelle (1991). Il a dirigé des thèses de doctorat sur différents sujets, au nombre desquels figure en bonne place l’histoire de la Généralité de Catalogne. Auteur de nombreuses publications dans sa spécialité, il est membre de l’Institut d’études catalanes (Institut d’estudis catalans).

23Jordi Morelló Baget est Docteur en histoire médiévale. Pendant la période 2000-2005, il a enseigné à l’Université des îles Baléares. Il a consacré sa thèse à l’étude de la fiscalité et des finances des deux villes du Camp de Tarragonne, Reus et Valls, au cours des XIV^e et XV^e siècles. Depuis 1993, il a participé à de nombreux projets de recherches du CSIC de Barcelone. Parmi ses principales publications figurent : Fiscalitat i deute públic en dues viles del Camp de Tarragona : Reus i Valls, segles XIV-XV, Barcelona, 2001 ; Reus en el trànsit a la Modernitat : fiscalitat i finances d’una vila en vies de creixement, Reus, 2003 ; et diverses collaborations en œuvres collectives : « L’impôt sur le revenu en Catalogne : "redelmes", "onzens" et taxes similaires », dans D. Menjot, M. Sánchez (coord.), La fiscalité des villes au Moyen Âge (Occident méditerranéen), t. 2, Les systèmes fiscaux, Toulouse, 1999, p. 373-397 ; « Les résistances à l’impôt dans les municipalités catalanes (du XIII^e au XIV^e siècle) : tentative de synthèse », dans D. Menjot, A. Rigaudière, M. Sánchez, L’impôt dans les villes de l’Occident méditerranéen (XIII^e-XV^e siècle). Actes du Colloque tenu à Bercy les 3, 4 et 5 octobre 2001, Paris, 2005, p. 399-427. Il a fait aussi des recherches aux iles Baléares : « Mallorca i la seva dependència financera del Principat (segles XIV-XV) : Estudi dels censalistes catalans », Anuario de Estudios Medievales, 33/1 (2003), p. 119-169 ; « El mercat de les imposicions a Eivissa : els arrendaments », dans P. Cateura (éd.), Comprar, vendre i pagar al rei. Els impostos indirectes a la Corona d’Aragó i Regne de Mallorca, s. XIV-XV, Palma de Mallorca, sous presse.

24Élisabeth Nortier est Agrégée, docteur d’État, professeur émérite à l’Université de Lille III. Elle a bénéficié des enseignements de Ph. Wolff, son directeur de thèse, J. Schneider et P. Ourliac, membres de l’Institut. Sa thèse La société laique et l’Église dans la province ecclésiastique de Narbonne (zone cispyré-réenne) de la fin du VIII^e à la fin du XI^e siècle a été publiée en 1974. Elle privilégie actuellement deux aires de recherche : le système fiscal ancien ; l’activité des faussaires dans l’Église franque aux VII^e-X^e siècles. Elle est l’auteur de nombreux articles parus ou à paraître.

25Giuliano Pinto est Professeur titulaire de la chaire d’histoire médiévale auprès de l’Université de Florence. Il est également directeur de L’Archivio storico italiano, la plus ancienne revue d’histoire publiée en Italie (depuis 1842). Il fait partie de divers comités scientifiques dans des centres de recherches. Au nombre de ses publications relatives à l’histoire économique et sociale de l’Italie du XIII^e au XV^esiècle, citons les ouvrages suivants : La Toscana nel tardo Medioevo. Ambiente, economia rurale, sociétà (La Toscane au moyen âge tardif. Environnement, économie rurale, société), Florence, 1982 ; Città e spazi economici nell’Italia communale (Cités et espaces économiques dans l’Italie communale), Bologne, 1996 ; Campagne e paesaggi toscani del Medioevo (Campagne et paysages toscans au moyen âge), Florence, 2002, dont une partie importante est consacrée à l’analyse et à l’utilisation des sources cadastrales du bas moyen âge.

26Pierre Portet est Chargé de recherche au CNRS (LAMOP/Université de Paris I). Après s’être intéressé aux problèmes posés par la mesure des choses au Moyen Âge, sa recherche s’oriente désormais vers la perception et la description de l’espace rural européen de cette période. Pierre Portet a publié Bertrand Boysset, la vie et les œuvres techniques d’un arpenteur médiéval (1355- 1416). Edition, commentaire du texte provençal de La siensa de destrar et de La siensa d’atermenar, Paris, Manuscrit université, 2004,2 vol. Il a également participé à la rédaction de divers ouvrages : 2000 ans d’arpentage, le géomètre au fil du temps, Paris, Publi-Topex, 1999. Sources d’histoire médiévale, IX^e-milieu du XIV^e siècle, sous la dir. de Ghislain Brunel et Élisabeth Lalou, Paris, Larousse, 1992 (collection Textes essentiels). Depuis 1991, il a également rédigé de nombreux articles et comptes rendus sur l’histoire de la mesure au Moyen Âge parus dans des revues comme la Bibliothèque de l’École des chartes, la Revue historique, Le Moyen Âge, les Annales du Midi, les Cahiers de métrologie, Histoire et sociétés rurales, Le médiéviste et l’ordinateur.

27Historienne et archéologue, Carole Puig a soutenu en 2003 une thèse d’histoire médiévale à l’Université Toulouse-Le Mirail sous la direction de Benoît Cursente et la codirection de Marie-Claude Marandet, intitulée : Les campagnes roussillonnaises au Moyen Âge : pratiques agricoles et paysagères entre le XII^e et la première moitié du XIV^esiècle. Ce travail a été suivi d’une recherche plus ciblée sur « les nouveautés alimentaires en Méditerranée nord-occidentale » grâce à un prix décerné par l’Institut européen d’histoire de l’alimentation. Aujourd’hui, elle se consacre toujours à la définition de la chaîne opératoire de production, depuis la plantation jusqu’à la consommation des produits, et à l’impact de l’homme sur le paysage.

28Albert Rigaudière est Membre de l’Institut et professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris IL Ses travaux sont principalement consacrés à l’histoire de la ville, de l’État et des sources du droit. Il a publié notamment : L’assiette de l’impôt direct à la fin du XIV^e siècle, PUF, 1977 ; Saint-Flour ville d’Auvergne au bas Moyen Âge, Étude d’histoire administrative et financière, PUF, 1982 (2 volumes) ; Gouverner la ville au Moyen Âge, Paris, 1993 ; Pouvoirs et institutions dans la France médiévale, t. IL Des temps féodaux aux temps de l ’État, Paris, 3^e édition, 2003 ; Penser et construire l ’État dans la France du Moyen Âge, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2004 ; Introduction historique à l’étude du droit et des institutions, Paris, Économica, 2^e édition, 2004. En collaboration il a publié entre autres : L ’impôt au Moyen Âge. L’impôt public et le prélèvement seigneurial en France (fin XII^e-début XIV^e siècle), P. Contamine, J. Kerhervé, A. Rigaudière (dir.), Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 3 vol., 2002 ; L’impôt dans les villes de l’Occident méditerranéen XIII^e-XV^e siècle, D. Menjot, M. Sánchez Martinez, A. Rigaudière (dir.), Comité pour l’histoire économique et financière de la France, Paris, 2005. Parmi ses nombreux articles on peut citer : « Connaissance, composition et estimation du moble à travers quelques livres d’estimes du Midi français (XIV^e-XV^e siècles) », Les cadastres anciens des villes et leur traitement informatique, Rome, 1990, p. 41-81 ; « L’assiette de l’impôt direct dans le compoix du Puy de 1408 », La fiscalité des villes au Moyen Âge (France-Espagne), t. 2, Les systèmes fiscaux, Toulouse, 1999.

29 STOUFF (Louis)

30Après des études à la Faculté des lettres d’Aix et l’obtention de l’agrégation d’histoire, Louis Stouff, a été successivement assistant, maître assistant, chargé d’enseignement et professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Provence. Il est actuellement professeur émérite. Ses recherches ont été consacrées à deux aspects de la Provence au bas Moyen Âge : le ravitaillement et l’alimentation des Provençaux, la ville d’Arles. Il a publié : Ravitaillement et alimentation en Provence aux XIV^e et XV^e siècles, Mouton, 1970 ; Arles à la fin du Moyen Âge, PU Provence, 2000 ; La table provençale, boire et manger en Provence à la fin du Moyen Âge, A. Barthélémy, 1996 ; Arles au Moyen Age, La Thune, 2000 ; L’Église et la vie religieuse à Arles et en Provence au Moyen Âge, PU Provence, 2001.

31Max Turull Rubinat est Professeur d’histoire du droit espagnol à la faculté de droit de l’Université de Barcelone. En 1993 il a obtenu une bourse du ministère espagnol pour réaliser un séjour à l’Université de Paris II Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur l’histoire du droit et des institutions médiévales de la Catalogne et en particulier sur le droit municipal, l’organisation municipale entre les XIII^e et XV^e siècles et la fiscalité et les finances des municipalités catalanes médiévales. Il collabore avec l’équipe de médievistes du CSIC de Barcelone dirigés par Manuel Sánchez Martinez. Il a notamment publié : La configuració jurídica del municipi baixmedieval. Règim municipal i fiscalitat a Cervera entre 1181 i 1430 (1990) ; El impuesto directo en los municipios catalanes medievales (1997) ; Universitas, commune, consilium : sur les rôles de la fiscalité dans la naissance et le développement du Conseil (Catalogne, XII^e-XV^e siècles) (2000) ; La recepción de vectigalia en la Cataluña medieval. De la tradición romana a las recopilaciones de época moderna (2002) ; Síndicos a Cortes : Perfil social, politico e institucional de los representantes ciudadanos a Cortes y Parlamentos en Cataluña (1333-1393) (2003).

32 Jean-Claude Waquet, Directeur d’études à l’École pratique des hautes études (sciences historiques et philologiques), est notamment l’auteur de : La fiscalité et ses implications sociales en Italie et en France aux XVII^e et XVIII^e siècles, Rome, École française de Rome, 1980 (dir.) ; Le grand-duché de Toscane sous les derniers Médicis. Essai sur le système des finances et la stabilité des institutions dans les anciens États italiens, Rome, École française de Rome, 1990, Transazioni, strategie e razionalità fiscali nell ’Europa medievale e moderna (Cheiron [Rome], 12, 1995, n° 24, dir., en coll. avec D. Menjot).

33YANTE (Jean-Marie)

34Docteur en philosophie et lettres (histoire) et maître en sciences économiques de l’Université catholique de Louvain, élève diplômé de l’École pratique des hautes études de Paris, Jean-Marie Yante a été chef de section aux Archives générales du Royaume (à Bruxelles) et est actuellement professeur d’histoire médiévale et d’archivistique à l’Université catholique de Louvain (à Louvain-la-Neuve) ainsi que professeur associé à l’Université du Luxembourg. Il oriente principalement ses recherches vers l’histoire économique et sociale du bas Moyen Âge et du début des Temps modernes et vers l’archivistique contemporaine. Outre une centaine d’articles, il est l’auteur de quatre ouvrages : Trafic routier en Ardenne, Gaume et Famenne. 1599-1600 (Louvain-la-Neuve, 1986) ; Sources pour l’histoire contemporaine du Grand-Duché de Luxembourg (Bruxelles, 1992) ; Le péage lorrain de Sierck-sur-Moselle (1424- 1549). Analyse et édition des comptes (Sarrebruck, 1996) et Le Luxembourg mosellan. Productions et échanges commerciaux. 1200-1560 (Bruxelles, 1996). Il a été coéditeur du volume sur Les parastataux en Belgique au 20^e siècle. Législations. Évolutions récentes (Bruxelles, 2003) et éditeur du recueil À l’approche d’une autre ruralité. Campagnes et travail non agricole du bas Moyen Âge à 1914 (Bruxelles, 2004).

35Monique Zerner est Titulaire d’une thèse d’État préparée sous la direction de Georges Duby, soutenue en 1987 : Le cadastre, le pouvoir et la terre, le Comtat Venaissin pontifical au début du XV^e siècle, Coll, de l’École française de Rome, 174, 1993. Ses autres domaines de recherche et de publication portent sur : la Provence au Haut Moyen Âge ; l’hérésie et la croisade en terre méridionale. Elle a été professeur des universités de 1993 à 2001, directrice de l’équipe associée au CNRS des médiévistes de l’Université de Nice Sophia Antipolis et, depuis 2001, elle est professeur émérite. Sur le sujet des cadastres, ses principales publications sont parues dans Provence Historique : « Recherche d’une méthode d’interprétation démographique des cadastres du Comtat Venaissin (1414) : le cas de Ménerbes », 1973, p. 243- 260 ; « Mise en valeur des terres et population dans le Midi à la fin du Moyen Âge : comparaison avec le XVIII^e siècle, d’après les cadastres de Cavaillon et sa région », 1976, p. 3-19. Et dans la Collection de l’École française de Rome : « Un type de document répétitif fournissant des données quantitatives, les cadastres de 1414 du Comtat Venaissin », Informatique et histoire médiévale, Coll, de l’EFR 31, 1977, p. 157-164 ; « Le cadastre de Carpentras à l’épreuve des autres sources », Les cadastres anciens des villes et leur traitement par l’informatique, Coll. de l’EFR, 120, 1989, p. 131-149. Enfin à paraître dans les MEFR, complémentaire de l’article présenté ici, « L’enquête pour la reparatio generalis du Comtat Venaissin. L’année 1414 », communication au colloque L’enquete au Moyen Âge, École française de Rome, 29 au 31 janvier 2004.