Table des matières
Jean Jacquart
PréfaceFrançoise Bayard
Avant-propos- I. Présentation des sources
- a. Les documents comptables
- b. Les correspondances
- c. Les archives judiciaires
- d. Les minutes notariales
- e. Les récits contemporains
- II. Sources manuscrites
- A. Archives nationales
- B. Bibliothèque nationale
- Manuscrits français
- Nouvelles acquisitions françaises
- Collection Dupuy
- Collection Clairambault
- Collection Moreau
- Cabinet des titres
- C. Bibliotheque de l'institut
- D. Archives provinciales
- 1. Archives départementales
- Bouches-du-Rhône
- Côte-d'Or
- Hérault
- Indre et Loire
- Loire-Atlantique
- Rhône
- Seine-Maritime
- 2. Archives municipales
- Agen
- Nantes
- 3. Archives privées
- III. Sources imprimées et ouvrages de référence
- A. Sources imprimées
- B. Instruments de travail et ouvrages de reference
- IV. Bibliographie
Première partie. Les finances royales ou la délicate gestion de la précarité
Chapitre premier
Le primat des dépenses- I. Les coûts de fonctionnement interne
- A. La cour
- 1. Les maisons royales
- 2. Les spectacles du pouvoir
- 3. « Pensions et dons » : une grande diversité
- B. Administration et édilité
- 1. Le personnel : le poids de la justice
- 2. Des dépenses d’« utilité publique » ?
- II. Les besoins militaires : une charge écrasante
- A. Payer les troupes
- 1. Les règles de paiement
- a. Les montres
- b. Des paiements spécifiques
- c. La nature des paiements
- 2. Les paiements de l’Ordinaire
- a. Des retards chroniques et considérables
- b. Un engagement spécifique ?
- 3. Le paiement des mercenaires : une priorité
- a. Recourir à eux : une nécessité
- b. Un compte à rebours permanent
- c. Un rapport de force changeant
- d. L’excès de soldats : un débat
- B. Stratégie et logistique
- 1. D’une caisse l’autre, d’un front l’autre
- a. L’Ordinaire alimente l’Extraordinaire
- b. 1537 : Picardie-Piémont et retour
- 2. Quels fronts, quels adversaires ?
- 3. D’autres guerres ?
- a. La marine
- b. La fortification
- 4. L’approvisionnement
- C. Une charge de plus en plus lourde ?
- 1. Profil des postes de dépense
- a. L’Ordinaire
- b. L’Extraordinaire
- 2. Le coût des guerres : un bilan
- III. Une diplomatie onéreuse
- A. Négocier
- 1. Les ambassades
- 2. Les entrevues
- 3. Un cas particulier : la campagne pour l’Empire
- B. Le coût des alliances
- 1. Les Suisses
- 2. Les paiements anglais
- 3. Les autres alliances et accords
- C. Problèmes financiers
- 1. Le prix de la paix : la rançon de François Ier
- 2. Les aspects monétaires
- Conclusion
Chapitre II
Faire face : les recettes de la monarchie- I. Percevoir
- A. La pression fiscale
- 1. La taille
- 2. La fiscalité du sel
- B. Une « pesée globale »
- 1. Préalable : revenu brut et revenu net
- 2. L’inégalité régionale
- 3. Bilan des impositions
- C. Problemes de la perception
- 1. La place de l’affermage
- 2. Les aspects monétaires
- II. Des recettes complémentaires
- A. Le clergé
- 1. Une diversité apparente
- 2. Le clergé face aux demandes royales
- 3. La décime : perception et profits
- B. Les villes
- 1. Une fiscalité de plus en plus envahissante
- 2. La ville face aux demandes royales
- C. Les offices
- D. Les aliénations
- E. De nombreuses rentrées pour de faibles profits
- III. Considérations sur un déficit attendu
- A. La course a l’argent
- 1. Le rythme des rentrées
- 2. L’urgence et ce qu’elle autorise
- 3. La permanence du déficit
- 4. Les problèmes de trésorerie : réflexions
- B. Le royaume, la guerre et l’argent
- 1. La guerre perturbe les rentrées fiscales
- 2. La guerre peut-elle payer la guerre ?
- 3. 1521-1525 : étude de conjoncture
- Conclusion
Chapitre III
La monarchie et le crédit : agents libres et agents contraints- I. Le crédit volontaire : les marchés financiers
- A. Les cadres du marche
- 1. Les agents
- a. Les agents de la monarchie
- b. Les prêteurs
- c. Des intermédiaires
- 2. Les opérations
- a. Un crédit à court terme
- b. Les profits
- c. L’origine des fonds
- B. La conjoncture du credit sous françois ier
- 1. Des débuts mal connus
- 2. Les « riches heures » : 1520-1523
- a. Un enjeu modeste ?
- b. Crise de confiance et crise du crédit sur la place lyonnaise
- 3. Le marché parisien : complément et recours
- 4. Regagner la confiance des marchands-banquiers
- a. Un lent réchauffement
- b. Tournon et le retour de la confiance
- 5. Aux origines du Grand Parti
- 6. Guerre du crédit et guerre d’argent
- II. Le crédit contraint
- A. Des individus et des corps
- 1. Le groupe dirigeant
- 2. Les officiers
- a. Les grands officiers de finance
- b. Les prêts d’entrée en charge
- c. Les mesures d’ensemble
- 3. Le clergé
- 4. Les villes
- a. Les emprunts traditionnels
- b. Les rentes sur l’Hôtel de Ville
- 5. Le « crédit contraint » hors du royaume
- a. Les prêteurs suisses
- b. En Italie : sujets et alliés
- B. Les mécanismes
- 1. L’origine des fonds prêtés
- a. Les fonds propres
- b. Le recours au crédit
- c. Les officiers de finance et les jeux de l’emprunt
- 2. Face à la demande
- a. L’initiative vient du roi
- b. Tirer profit du fardeau imposé ?
- III. Le crédit imposé
- A. Tout acteur est preteur
- 1. Le roi et ses justiciables : la « saisie » des consignations
- 2. Le roi et les fermiers : avancer pour participer
- 3. Le roi et son personnel
- a. Les ambassadeurs
- b. Les responsables militaires
- B. Le remboursement des prets : une course d’obstacles
- 1. Une (sage ?) lenteur
- a. Être assigné
- b. De l’assignation au paiement : un long combat
- c. Le remboursement
- 2. Des négociations délicates
- a. La « conjoncture » des remboursements
- b. Une obligation fréquente : prêter pour être remboursé
- c. Un dossier éclairant : les « vieulx debtes » des Florentins
- Conclusion
Deuxième partie. Réformes et poursuites : un règne mouvementé
Chapitre IV
Vie et destin des institutions financières- I. Des réaménagements fréquents : « la mutacion de l’ordre des finances »
- A. Les derniers temps du « systeme » de Charles VII
- 1. État des lieux
- 2. Le « pouvoir » de 1518
- B. Le tresor de l’épargne : une rupture institutionnelle
- 1. 1523-1524 : le film des événements
- 2. Les conditions de l’innovation
- 3. Épargne et Parties casuelles jusqu’à la fin du règne
- C. Des tentatives ponctuelles
- 1. Un essai de trésorerie de l’Hôtel
- 2. La suppression du général de Bretagne
- D. Les nouveautes de 1531-1532
- 1. L’effacement des receveurs généraux
- 2. Le trésor du Louvre
- E. La réorganisation des recettes générales
- 1. De nouvelles circonscriptions
- 2. La recomposition du personnel
- F. Un domaine spécifique : l’administration des guerres
- 1. L’Ordinaire : suppression et rétablissement
- 2. L’Extraordinaire des guerres : institutionnalisation et dédoublement
- II. L’organisation des poursuites
- A. Une vague de commissions
- 1. Les commissions de reddition de comptes
- a. L’enjeu des comptabilités
- b. De nombreuses tentatives
- 2. Les poursuites pour malversations
- a. Le procès Semblançay
- B. La Tour Carrée
- c. Encore des commissions
- B. Les commissions au travail
- 1. Les hommes des commissions
- a. Profil des juges
- b. Un homme orchestre : Loys Caillaud
- 2. La procédure
- a. Les conditions de travail
- b. L’instruction
- c. Les comptes au centre des poursuites
- d. Sentences et recours
- 3. Les obstacles au bon fonctionnement des commissions
- a. Les protections
- b. L’engorgement : le cas de la Tour Carrée
- c. Les relations avec les cours de justice
- Conclusion
Chapitre V
Le contrôle des finances : un enjeu politique- I. Le déclin politique des grands officiers de finance
- A. Une menace politique ?
- 1. « Messieurs des finances », une structure de décision ?
- 2. Semblançay homme de pouvoir
- B. L’élimination politique
- 1. Le destin de Semblançay
- a. L’effacement
- b. L’assaut contre Semblançay : étude critique
- c. Un mystère Semblançay ?
- 2. Les déboires de tout un groupe
- 3. D’une élite dirigeante à une élite fonctionnelle
- II. La position renforcée des gens de conseil
- A. Le conseil du roi : un succes politique
- 1. L’initiative en matière de réformes et de poursuites
- 2. Un contrôle renforcé
- 3. Quel Conseil pour quelles décisions ?
- B. Le rôle central de quelques individualités
- 1. Un préalable : l’implication du souverain
- 2. Les « tuteurs financiers »
- 3. La place ambiguë du chancelier
- 4. Des « spécialistes » financiers ?
- III. Les finances révélatrices des tensions du groupe dirigeant
- A. Quand le succes depend des ecus
- 1. Trop d’armées pour trop peu d’argent
- 2. Montmorency joue sa carrière sur la rançon
- B. Les rivalites provoquees par les officiers de finance
- 1. Des techniciens très demandés
- 2. La lutte autour des nominations
- a. La succession de Loys de Poncher
- b. L’affaire Ruzé-Besnier
- C. Le groupe dirigeant, le roi et l’etat de finance
- 1. La dépendance financière des membres du groupe dirigeant
- 2. François Ier régulateur
- Conclusion
Chapitre VI
Les enjeux financiers des poursuites et des réformes- I. Le groupe dirigeant et les réalités financières
- A. Une compétence en question
- 1. L’optimisme financier
- 2. L’information sur les finances
- 3. La compétence technique du groupe dirigeant
- 4. Une pratique qui reflète les insuffisances
- B. « Faire masse dargent » : le trésor comme horizon
- 1. Des nombreuses tentatives
- 2. Une conception dominante
- II. Une administration financière « en progrès » ?
- A. Autour des nouveaux trésors
- 1. 1523 : épuisement ou assassinat ?
- 2. Les ambiguïtés de la « caisse centrale »
- 3. La politique du « comptant »
- a. L’efficacité : un débat
- b. L’échec dans les faits
- 4. L’inertie gestionnaire
- B. La « vraie » réussite des réformes
- 1. Le contrôle du personnel
- a. Le cas des commissions financières
- b. Un pouvoir malthusien ? Du rêve aux réalités
- 2. Les réformes : un expédient financier
- III. Tirer profit des poursuites
- A. Les rentrées de la monarchie
- 1. La gestion des biens saisis
- 2. Le montant des « condamnations »
- 3. Les formes du prélèvement sur les fortunes
- 4. Des espoirs déçus
- 5. Les compositions
- 6. Taxation et banqueroute
- B. Les « faux-frais » de la monarchie
- 1. Le coût des procédures
- 2. La gestion des biens saisis
- 3. De nombreux dons
- Conclusion
Chapitre VII
Politique et personnel financier : devant Dieu et devant les hommes- I. Les sujets et la politique financière
- A. La negociation et ses limites
- B. Les oppositions
- 1. Les figures de la contestation non violente
- 2. Soumission et révolte
- II. L’information financière : le discours du pouvoir
- A. « Faire l’opinion »
- 1. « Opinion » : une notion recevable ?
- 2. Les messages monarchiques
- 3. Créer les conditions d’une adhésion
- B. Faire silence
- 1. Dissimuler l’information
- 2. Le secret des finances comme principe
- 3. Clore le discours sur lui-même
- a. Un discours indifférent au destinataire
- b. Nier l’information fournie
- C. Le dieu cache
- 1. Prélèvement et culpabilité
- 2. Produire une demande juste
- 3. Produire un discours juste
- III. Les hommes d’argent comme cible
- A. Le pouvoir politique en action
- 1. L’argent impur
- 2. La mise en cause des officiers de finance
- 3. L’officier de finance bouc émissaire : un calcul politique ?
- B. Le regard de la societe
- 1. De l’officier de finance à l’homme d’argent
- 2. Le cas Semblançay
- a. Un sujet porteur
- b. Le drame se noue
- c. Le grand passage
- d. Le jugement populaire
- Conclusion