Chapitre IX. La fédération Fanti et la disparition de Fetu
p. 203-210
Texte intégral
1. ASHANTI, FANTI, ANGLAIS ET HOLLANDAIS : LE JEU DES GRANDS
1En 1699, le Denkyira est défait par l’Ashanti aux batailles d’Adunku et Feyiassé. Anglais et Hollandais s’empressent de gagner les faveurs du nouveau géant de l’intérieur, tandis que sur la côte, les Fanti commencent à contracter des alliances pour faire face à la puissance Ashanti1. Quant à Fetu, les Anglais tentent d’y conforter leur position chèrement acquise en 1694 et de renforcer leur emprise sur ce royaume. Sir Dalby Thomas, Agent général à Cape Coast de 1704 à 1711, trouve déjà Fetu en position de sujétion vis-à-vis des Anglais lorsqu’il arrive sur la Côte de l’Or. Il a l’occasion dès 1704 de renforcer ce contrôle. A la mort d’Arhin Kuma cette même année, il consulte rapidement les Grands du royaume, John Kabes2 de Komenda, et Ampekan, roi d’Asebu, et choisit, contre tous les usages, de lui faire succéder une femme, Aguaba Brafo (ou Aqua Braffo), tandis que l’héritier présumé du trône, Arhin Pampa, prend la fuite3. Au scandale que cela suscite à Fetu, s’ajoute la réaction d’Ampekan d’Asebu, qui semble rapidement regretter sa collaboration dans cette affaire, et des caboceros de Cabesterra qui menacent de déclarer la guerre à cette reine. Sir Dalby Thomas refuse de céder et déclare : "Je l’ai faite reine, je la protégerai et l’assisterai donc comme ma reine contre tous ceux qui seront ses ennemis sans une juste cause"4. La reine Aguaba Brafo accorde aux Anglais la levée d’une taxe de 20 % sur le poisson, les grains et l’igname de ses sujets. La soumission d’Aguaba Brafo aux Anglais semble totale jusqu’à la mort de Sir Dalby en 1711. Ainsi en 1708, lorsque Kwamina Coffee de Kabesterra molesta des marchands de l’intérieur, la reine de Fetu demanda la permission à Dalby de l’attaquer. Celui-ci ordonna de s’en emparer et de le ramener à Cape Coast. Comme le fait justement remarquer K.Y. Daaku, l’exécution de tels ordres exaspérait aussi bien les tensions internes que les royaumes voisins, et nécessitait le support continu d’une force d’appoint pour faire face aux troubles5. Dès la mort de Sir Dalby, la position de la reine Aguaba Brafo se révèle très fragile. En 1711, les Fanti font irruption dans le pays et le dévastent simplement parce que "les Fetu servent les intérêts de la compagnie [la R.A.C.]"6. Cette fragilité vis-à-vis des voisins est aggravée par l’affrontement des factions pro-Anglaise et pro-Hollandaise qui ne trouve plus aucun frein. En 1717, la guerre civile tourne à l’avantage de la faction pro-Hollandaise ; selon un document anglais : "Ces officiers et les autres qui servaient les intérêts de la compagnie [anglaise] furent détruits"7. Un nouveau dey appelé Sumapong8 fut installé par la faction pro-Hollandaise, et en 1718, un roi fut élu "sur la recommandation des Hollandais". Ceci détermina les Anglais à pousser les Fanti à attaquer Fetu, ce qu’ils firent en 17209.
2. FETU ET LA FEDERATION FANTI
2Les Fanti de Fantin et Agonna10, qui semblent avoir connu une très forte hausse démographique dans la deuxième moitié du XVII° siècle11, amorcent à la fin de ce siècle une série de guerres avec leurs voisins occidentaux Asebu, Fetu et Komendo. Lors de son premier voyage sur la Côte de l’Or, Barbot trouve Fetu et Komendo en guerre avec Fantin12. Il semble même que Fetu et Komendo, ces deux ennemis de toujours, se soient alliés pour faire face aux Fantin13. Après les guerres Komenda et la prise en main de Fetu par les Anglais, les Fanti s’allient aux Twifo et aux partisans du rebelle Abotekyi Kuma. Ils battent en 1707 une coalition Fetu-Asebu-Eguafo et menacent d’installer un nouveau roi à Fetu14. Les Fantin dominent incontestablement dès cette époque leurs voisins occidentaux. Une nouvelle victoire des Fantin sur Asebu a lieu en 170815, et en 1711, les Fantin dévastent Fetu car "ils représentent les intérêts de la compagnie [la R.A.C.]"16. Enfin, une importante victoire Fantin sur Fetu a lieu en 1720.
3Cette victoire est la suite du mouvement expansionniste des Fantin en direction de leurs voisins occidentaux et est une étape décisive de l’histoire de Fetu. En effet, bien qu’il soit très difficile de déterminer avec précision à quelle date Fetu fut intégré à la fédération Fanti, il semble que cette défaite en soit une étape importante. Les termes employés par les Anglais pour parler de cette guerre sont nouveaux : il ne s’agit pas d’une guerre, mais d’une "invasion17", ce qui incite J.R. sanders à employer le mot de "conquête". Il est clair en tous cas que les Fanti veulent désormais contrôler étroitement Fetu. Cette victoire permet aux Fanti de bloquer les routes menant jusqu’à Elmina, et d’engager ainsi l’épreuve de force avec l’Ashanti. Fetu semble agir désormais en coordination avec les autre Etats Fanti. Ainsi lors de la menace d’une invasion de Wassa par l’Ashanti en 1726, les Fanti proposent leur médiation afin d’éviter l’affrontement, et suggèrent une réunion de conciliation à Fetu18. La même année, lors de l’attaque d’Elmina par les Etats Fanti, Fetu combat aux côtés des Etats de la coalition Fanti qui comprend Fantin, Agonna, Abrem, Eguafo et Asebu19. Lors d’attaques similaires qui eurent lieu en 1738, 1740 et 178220, pour les mêmes raisons, (les Fanti combattent les Elmina qui sont en contact avec les Ashanti et leur permettent l’accès à la côte, brisant ainsi le blocus mis en place par la fédération Fanti), Fetu reste une des pièces de la fédération Fanti.
4Par fédération Fanti, il faut comprendre une association flexible d’Etats qui conservent leurs structures traditionnelles, mais dont la politique est coordonnée en fonction des intérêts de la confédération qui agit comme un tout cohérent, bien qu’il n’y ait pas d’autorité centrale21. La fédération Fanti s’est constituée avant tout pour faire face à la montée en puissance de l’Ashanti et comprend les Etats d’Eguafo, Abrem, Sabu, Agonna, Fantin, Fétu et Cape Coast, qui s’émancipe de la tutelle Fetu et met en place sa propre dynastie22. La fédération Fanti s’étendait au XVIII° siècle de la Sweet river, à l’ouest de Cape Coast, à Beraku, à l’ouest d’Accra.
5La place de Fetu au sein de la fédération est également très difficile à saisir en raison de la rareté des indications qui se réfèrent explicitement à Fetu après les années 1720. Bowdich apporte toutefois un témoignage qui permet de penser que Fetu acquit une place importante au sein de la fédération Fanti. Cet auteur précise en effet en 1819 : "Les principaux districts de Fantie sont l’Affettou, le Braffô et l’Essecoumah. Le fort du Cape-Corse fait partie du premier. Le dey d’Affettou, titre probablement introduit par les Portugais, avait autrefois l’autorité suprême en Fantie ; il convoquait même, lorsqu’il le voulait, les autres rois et cabocirs du pays, pour leur prescrire leur conduite politique, et avait, dans tous les cas, droit de vie et de mort, dans quelque endroit et par quelque personne que le crime eût été commis. Il y a plus d’un siècle, la petite vérole dépeupla presque entièrement Affettou qui était la ville la plus grande et la capitale de tout le pays : tous les héritiers directs du trône ayant été enlevés par cette maladie, la suprématie fut transférée à la ville de Mankasim. Néanmoins, le dey actuel conserve une autorité spirituelle sur les autres rois et cabocirs-, il est regardé comme le chef de la religion. Lorsqu’ils désirent de la pluie, par exemple, ils s’adressent à lui pour qu’il leur en procure, et c’est par lui seul qu’ils peuvent connaître leur chronologie qu’il conserve par le moyen de noeuds faits à des cordons"23. Le fait que de grandes conférences Fanti aient eu lieu à Fetu au cours du XVIII° siècle permet de penser que Fetu avait effectivement une place particulière au sein de la confédération24, et il est très probable que la raison soit effectivement d’origine religieuse25.
6Au cours du XVIII° siècle, Cape Coast supplante Fetu26 qui ne cesse de s’affaiblir. Cape Coast devient, avec Anomabu, un des principaux port négrier de la Côte de l’Or. Selon J.K. Fynn, dans le courant du XVIII° siècle, "un certain nombre de villes et de villages renièrent leur allégeance aux sièges d’Eguafo et d’Efutu et rejoignirent Elmina"27. Les Anglais continuent cependant d’effectuer des paiements au roi et au dey de Fetu pour leur forteresse au moins jusqu’en 182428. En 1840, Maclean, qui rédige un "état des forts et établissements" anglais, note : "Les Fetus... ont depuis longtemps cessé d’avoir quelque pouvoir ou influence"29. L.F. Römer qui quitta la Côte de l’Or en 1749 note : "Il y a soixante à quatre-vingts ans existaient au nord de la rivière d’Axim et plus à l’est des nations très peuplées comme Dinkera, Fetu, etc."30. L’affaiblissement de Fetu était donc tel dès la première moitié du XVIII° siècle que pour Römer, cet Etat appartenait déjà au passé.
7Dans le courant du XIX° siècle, les structures traditionnelles de l’Etat de Fetu disparaissent totalement et les villes et villages du territoire de Fetu se rattachent aux sièges d’Edina (Elmina) et surtout de Cape Coast31. Selon J.K. Fynn, "Il est significatif que des villes ou des villages dont les chefs ont un rôle politique (ou militaire) à Elmina se rappellent leurs liens avec Eguafo ou Efutu"32. C’est le cas par exemple de Simbew qui faisait au XVII° siècle partie d’Efutu et dont le chef est-désormais le dontsihin (chef de la compagnie du centre) d’Elmina, et un des conseiller de l’Omanhene d’Elmina. Fynn a interrogé les chefs de Simbew en 1974 : s’ils mentionnent l’existence de Fetu dans le passé, aucun d’eux ne mentionne une ancienne allégeance de Simbew au royaume de Fetu. En revanche, à la question "avez-vous des dieux ou Abosom dans cette ville ?", les chefs de Simbew répondent : "oui, Nana Kuku, ¤c’est notre dieu principal". On retrouve ici l’Obosom Cucu de Fetu dont parlent Zur Eich et W.J. Müller.
8Par ailleurs, les Cape Coast fêtent toujours, fin août / début septembre, le Fetu Afahye, qui donne lieu à de grandes festivités et reste la fête autochtone la plus importante. Il s’agit bien sûr de la fête du Nyeyi, la fête annuelle la plus importante à Fetu au XVII° siècle. Le Fetu Afahye est l’occasion de sacrifices et de libations, destinés aux ancêtres. Les asafo jouent un grand rôle lors de cette fête, notamment le Nkum asafo, ancien asafo de la ville de Fetu qui migra à Cape Coast au XVIII° siècle33.
9De la puissante monarchie Fanti du XVII° siècle, peu de traces restent dans les traditions orales des Etats Fanti. L’Obosum "national" Fetu, lié au terroir de Fetu et toujours honoré par les Simbew, et le Fetu Afahye, semblent être les traces les plus vivantes de ce passé34
Notes de bas de page
1 Les Fanti s’allient notamment avec Assin. Les Cabesterra, Fetu et Sabu attaquèrent Assin en 1706 et furent vaincus par Assin que les Fanti vinrent soutenir. Voir Daaku, K.Y., 1970, pp. 167-169.
2 John Kabes ou Cabes est un commerçant de Komendo richissime et particulièrement puissant à la fin du XVII° siècle et au début du XVIII° siècle. Son rôle dans les guerres Komenda est éminent et son poids politique considérable. Il lut longtemps lié aux intérêts anglais. Sur l’histoire de John Cabes, voir l’étude de Daaku, K.Y. qui consacre un chapitre à ce personnage. Daaku, K.Y., 1970, chapitre VI, pp. 115-143. Voir également Van Dantzig, A., 1980, p. 174.
3 3Daaku, K.Y., 1970, p. 91-92. A. Van Dantzig appelle cette reine Aqua Braffo. Elle aurait été la mère de celui qu’on voulait faire roi. Voir Van Dantzig, A., 1980, p. 172. Sir Dalby fit également de Barter un fugitif car il ne pouvait tolérer la puissance de ce métis qui possédait un fortin à côté du fort de Cape Coast. E. Barter se réfugia à Komenda où les Hollandais l’accueillirent bien sûr à bras ouverts. Il resta un puissant commerçant, lié désormais aux intérêts Hollandais, jusqu’à sa mort. Voir à ce sujet Daaku, K.Y., 1970, p. 99.
4 Voir Van Dantzig, A., 1980, pp. 172 et Daaku, K.Y., 1970, p. 92.
5 Daaku, K.Y., 1970, p. 93.
6 Ibid.
7 Voir Daaku, K.Y., 1970, p. 93. La source primaire est : P.R.O. T70/6/48, J. Phipps and R. Bleau to R.A.C., 6 Feb. 1717 ; T70/6/84, J. Phipps and R. Bleau to R.A.C., 6 Feb. 1717.
8 Un document anglais dit de Sumapong qu’il était allé en Hollande et vivait à Elmina. Voir Sanders, J.R., 1980, p. 112.
9 Voir Daaku, K.Y., 1970, p. 93 et Sanders, J.R., 1980, pp. 112-113.
10 Sur l’intégration d’Agonna à la fédération Fanti (Agwano, sur la carte de 1629), voir le récit de Römer. Römer, L.F., 1989, p. 107.
11 Voir à ce sujet l’étude de R. Kea. Kea, R., 1982, pp. 32-38, 137-146.
12 Barbot, J., in B.I.F.A.N., 1978, pp. 287, 300-301.
13 Ibid., p. 300.
14 Voir Van Dantzig, A., 1980, pp. 177-178. Les sources primaires sont des lettres de Sir Dalby Thomas du 30 septembre 1707 et du 11 décembre 1709.
15 Voir Sanders, J.R., 1980, p. 109.
16 Daaku, K.Y., 1970, p. 93.
17 PRO T. 70/6 : ce terme est employé dans une lettre rédigée au fort de Cape Coast qui décrit les préparatifs des Fanti. Voir Sanders, J.R., 1980, p. 113.
18 Fynn, J.K., 1971, p. 64.
19 Fynn, J.K., 1974, n° 4 (Edina), p. v.
20 En ce qui concerne l’attaque de 1740, voir Fynn, J.K., 1974, n° 4, p. v et Römer, L.F., 1989, p. 46.
21 Cette coordination s’effectuait grâce aux grands conseils annuels ou extraordinaires de la mfantseman ("la nation Fanti") qui avaient lieu à Mankessim où se trouvent les tombes des trois chefs qui ont conduit la migration des Fanti Borbor de Tekyiman vers la côte. Ces tombes sont devenues le sanctuaire de Nananom Mpow, l’Obosum "national" Fanti. Voir à ce sujet Mc Caskie, 1990, pp. 133-150.
22 Il est difficile de déterminer à quelle date Cape Coast installa sa propre dynastie. Selon D. Henige, la première mention d’un roi de Cape Coast dans les archives anglaises est de 1740. Le nom de ce roi n’est pas mentionné. Toutefois, Henige fait justement remarquer que les Européens n’emploient toujours pas à cette époque le terme de "roi" à bon escient. Il semble que Cudjoe Caboceer, un traducteur de la R.A.C. proche du clan royal Fetu ait joué un rôle essentiel en ce qui concerne l’installation d’une nouvelle dynastie à Cape Coast. Selon Henige, Cudjoe Caboceer est la figure la plus importante de l’histoire traditionnelle d’Oguaa". Voir Henige, D., 1974, pp. 153-154 ; Sanders, J.R., 1980, p. 186.
23 Bowdich, T.E., 1819, pp. 353-354.
24 D’importantes conférences Fanti ont eu lieu à Fetu notamment en 1752, en août et en novembre 1765, en octobre 1766, périodes de grande tension avec l’Ashanti. Voir à ce sujet Priestley, M., 1969, pp. 12, 16 ; Fynn, J.K., 1971, pp. 102-105, 107.
25 A mon avis, ceci tend à conforter l’hypothèse selon laquelle Fetu aurait été conquis par une des premières vagues de migrants Fanti Borbor au début du XVI° siècle.
26 Le témoignage de W. Smith permet de penser que Cape Coast retrouva très vite sa prospérité. Smith a vu Cape Coast en 1726 et a noté que "la ville des Nègres de Cape Coast est fort grande et très peuplée... Il est plaisant de voir une flotte de 80 à 100 canots sortir le matin de Cape Coast pour la pêche et d’en revenir le soir bien chargée". Smith, W., 1751, pp. 247-248.
27 Fynn, J.K., 1974, n° 4 (Edina), p. v.
28 Voir Henige, D., 1974, p. 153 et note 35.
29 Ibid.
30 Voir Römer, L.F., in Dige-Hess, Mette, 1989, p. 183.
31 Voir la carte réalisée avec la collaboration de Monsieur Roberto Gimeno qui localise les villes et villages actuellement sur le territoire de Fetu et qui précise à quel siège ils sont aujourd’hui rattachés.
32 Fynn, J.K., n° 4 (Edina), 1974, p. v.
33 C’est du moins ce que précise S. Blankson. Sur le Fetu Afahye célébré par les Cape Coast, voir Blankson, S., 1973, p. 14.
34 Lors de la construction d’une route, le site de Fetu fut retrouvé en 1973. Je n’ai pas retrouvé le rapport de fouilles, mais un article de E.K. Agorsah dans Sankoja en fait un bref résumé :
"Anarchaeological site discovered by chance during road-works at Efutu (5° 10 N, 1°15 W) near Cape Coast, was excavated in 1973. The site has turned out to be most interesting. Altogether, sortie 4 000 pièces of iron objects, hundreds of glass beads, several grinding stones, a piece of brass bowl and human burial remains bave been found. By far the most interesting discoveries were a number of gold omaments which make the Efutu site unique in the archaeology of Ghana. Two cultural levels were identified – an earlier occupation of the mid-17th century dated by smoking pipes and a more recent seulement. Oral traditions and linguistic studies show that Efutu was a centre of dispersai of Fante groups which established settlements at Oguaa, Kwapro, and Simpa. Works in progress on the excavated pottery as well as contemporary pottery aimed at assessing the extent of cultural continuity or change from the 17th century to the présent day".
Agorsah, E.K., in Sankonja, vol. 1 (1975), Legon, University of Ghana.
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Universal Declaration of Human Rights: English, French, Hausa, Igbo and Yoruba
Foreword by Wole Soyinka
1993
Creative writing, writers and publishing in Northern Nigeria
Abba Aliyu Sani, Jibrin Ibrahim et Emmanuel Babatunde Omobowale
1997
Archaeological investigation of Itagunmodi potsherd pavement site, Ijesaland, Osun State, Nigeria
1991-1992 season
Babatunde Agbaje-Williams
1995
Guerre et société au royaume de Fetu
Des débuts du commerce atlantique à la constitution de la fédération fanti (Ghana, Côte de l’or, 1471-1720)
Yann Deffontaine
1993