La critique poétique des Arabes jusqu’au Ve siècle de l’Hégire (XIe siècle de J.C.)
Dans les premiers siècles de la littérature arabe, la poésie occupe une place d’honneur. Jusqu’à la fin du IIe siècle de l’Hégire, les Arabes écrivent avant tout une littérature en vers qui présente, en outre, des caractères assez originaux qu’il est souvent impossible d’apprécier dans une traduction.
Afin d’expliquer les traditions immuables de la poésie classique arabe et de comprendre les facteurs qui déterminaient et modelaient sa composition, Amjad Trabulsi a entrepris dans ce livre une...
Note de l’éditeur
Cette étude constitue la thèse de Doctorat que l'auteur soutint à la Sorbonne le 6 janvier 1945. Bien qu’il ne fût permis à ce travail de voir le jour que dix ans après cette date, l'auteur crut de son devoir de lui conserver fidèlement sa forme originale, en évitant d'y apporter la moindre modification dans le texte ou d'y référer à des ouvrages et éditions parus ultérieurement. Maintenant que ce travail est sous presse, je suis heureux de pouvoir exprimer ma profonde gratitude à mon cher maître, Monsieur le Professeur Régis Blachère, qui a bien voulu guider ce travail pendant les pénibles années de la deuxième guerre mondiale. Qu'il me soit aussi permis de remercier ici Monsieur le Professeur Henri Laoust, Directeur de l'Institut Français de Damas, qui a bien voulu insérer ce modeste travail dans la belle collection de l'Institut.
A. T., Damas le 30 Septembre 1955.
Éditeur : Presses de l’Ifpo
Lieu d’édition : Damas
Publication sur OpenEdition Books : 25 juin 2014
ISBN numérique : 978-2-35159-492-6
DOI : 10.4000/books.ifpo.5571
Collection : Études arabes, médiévales et modernes | PIFD 67
Année d’édition : 1956
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-35159-091-1
Nombre de pages : XVIII-302
I. Partie historique
II. Les positions théoriques
Dans les premiers siècles de la littérature arabe, la poésie occupe une place d’honneur. Jusqu’à la fin du IIe siècle de l’Hégire, les Arabes écrivent avant tout une littérature en vers qui présente, en outre, des caractères assez originaux qu’il est souvent impossible d’apprécier dans une traduction.
Afin d’expliquer les traditions immuables de la poésie classique arabe et de comprendre les facteurs qui déterminaient et modelaient sa composition, Amjad Trabulsi a entrepris dans ce livre une étude systématique de la critique poétique des Arabes en choisissant de se concentrer sur l’examen des origines et du développement de celle-ci durant sa période la plus brillante qui, du début du IIIe siècle de l’Hégire (IXe apr. J.C.), va jusqu’à Ibn Rašiq (m. 463/ 1071).
Après avoir évoqué les évolutions historiques principales de ces textes théoriques (la critique orale aux Ier et IIe siècles de l’Hégire, la fixation de la littérature en vers, puis le développement de la poétique Arabe du IIIe au Ve siècle de l’Hégire), il aborde les différentes problématiques qui y sont soulevées : l’essence de la poésie, sa forme, le fond, ses genres… etc.
Ce faisant, Trabulsi a rempli la double mission qu’il s’était fixée son avant-propos : servir l’histoire de la littérature arabe, et mettre à la disposition des spécialistes de la littérature comparée une étude capable de les renseigner sur la poétique classique des Arabes durant les trois siècles d’or de leur poésie.
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