Introduction to Chapter nine
p. 370-371
Texte intégral
While Jordan’s urban growth reflects the country’s geopolitical situation, with every war in the Middle East resulting in the arrival of large waves of refugees, the country’s urban policies testify to changes in economic models over the past fifty years: a welfare state, structural adjustments and economic liberalization. During the 1980s bold policies were pursued to renovate informal settlements with the participation of residents, the Palestinian camps were included from 1997 onwards. However the economic liberalization of the first decade of King Abdullah II’s reign resulted in policies actively seeking to attract Gulf capital to Amman and Aqaba. The flagship project of this liberalization was the new Abdali downtown, launched in 2004 by Mawared, a joint public-private corporation. The Greater Amman master plan presented in 2008 offers international investors land along development corridors, and plans to provide the city with a public transport network with dedicated bus lanes. At the same time, the king announced an ambitious programme to build 100,000 homes for the lowest income households. All of these projects were suspended in 2011 amid social and political protests. This chapter describes the successive urban policies attempted by Jordan to control urban growth and develop public services while involving residents, thus promoting local democracy. It also discusses the challenges faced by councillors due to the presence of disadvantaged communities in Jordanian towns and the successive policies to regenerate informal settlements.
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Si les dynamiques de croissance urbaine reflètent la situation géopolitique de la Jordanie, chaque guerre au Moyen Orient se traduisant par l’arrivée d’importantes vagues de réfugiés, les politiques urbaines, elles, témoignent des changements de paradigmes économiques depuis un demi-siècle : État-providence, ajustement structurel et ouverture économique libérale. Des politiques audacieuses de réhabilitation des quartiers informels avec participation des populations sont conduites au cours des années 1980. Elles intègrent les camps palestiniens à partir de 1997. Mais l’ouverture économique libérale de la première décennie du roi Abdallah II se traduit par des politiques visant à attirer des capitaux du Golfe vers Amman et Aqaba. Le projet emblématique de l’ouverture libérale est le nouveau centre ville à Abdali, construit à partir de 2004 par une société mixte publique-privée, Mawared. Le schéma directeur du Grand Amman présenté en 2008 propose aux investisseurs internationaux des terrains le long de corridors de développement, et prévoit de doter la ville d’un véritable réseau de transport public en site propre. Parallèlement, le roi annonce un ambitieux programme de construction de 100 000 logements pour les ménages aux revenus les plus modestes. L’ensemble de ces projets subit un coup d’arrêt en 2011 dans un contexte de contestations sociales et politiques.
Ce chapitre expose les politiques urbaines successives tentées par la Jordanie pour contrôler la croissance urbaine, développer les services publics tout en faisant participer les populations. Il présente aussi les défis qu’offre aux édiles la présence de poches de population défavorisées au cœur des villes jordaniennes et les politiques successives de réhabilitation des quartiers informels. Le cadre municipal est présenté, ainsi que les moyens d’action des municipalités. Puis, une analyse fonctionnelle et urbanistique des trois principales agglomérations jordaniennes, Amman-Ruseifa-Zarqa, Irbid et Aqaba est menée.
City Mall, Amman.

J. Al Husseini
Amman City Center (Faysal Street – Wasat al-Balad)

M. Ababsa
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