Chapitre III

La pression anthropique à l’origine de l’anthropocène

p. 53-60


Extrait

1Cette démesure de l’activité humaine, en grande partie industrielle, conduit à dépasser la capacité naturelle de la terre à se régénérer – et à absorber les déchets – afin de renouveler les ressources dont l’homme et son environnement non humain ont besoin pour subsister.

2Pour être complet, il convient de préciser la notion d’empreinte écologique, de l’élargir au-delà des impacts consécutifs à l’empreinte carbone et de rajouter, d’une part, l’empreinte eau et, d’autre part, l’empreinte biodiversité. S’agissant de l’empreinte hydrique, de plus en plus rare, notamment dans les pays qui subissent de plein fouet le réchauffement climatique, l’eau se transforme en un véritable enjeu d’avenir et de survie. Un seul exemple : de la ferme industrielle jusqu’à l’assiette, le cycle écologique d’un steak de bœuf équivaut à l’usage d’environ 10 000 litres d’eau. À propos de l’empreinte biodiversité, on mesure les traumatismes opérés à l’encontre de celle-ci, à la fois en termes de prédati

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques partenaires qui l’ont acquis. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.


Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.