Naturalisme mystique et humanisme religieux (1935)
p. 193-194
Extrait
1Les éditeurs du New Humanist m’ont gentiment envoyé une copie de l’article de Mr Meland et m’ont demandé d’en faire un bref commentaire. Bien sûr, je suis d’accord avec Mr Meland pour dire que l’homme ne peut être séparé de la nature et que son lien à cette dernière doit être pleinement pris en compte dans le développement de l’humanisme religieux. Je ne pense pas qu’un quelconque humaniste dirait le contraire, même s’il se peut que certains humanistes soient enclins à minimiser la base naturelle de la vie humaine par rapport à la contribution du facteur distinctivement humain. Le fondement pratique de cette emphase exagérée est facilement explicable : la responsabilité, après tout, est rattachée au facteur humain.
2Mon différend avec Mr Meland concerne l’accent qu’il met sur le naturalisme mystique comme facteur nécessaire de l’humanisme religieux. Qu’il y ait danger d’« anthropo-inflation » dans toute théorie qui isole l’homme de sa matrice naturelle n’est pas en cause. La q
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