Table des matières
Paul Rutayisire
1. Avant propos. Interrogations sur le Rwanda actuel : réconciliation et citoyennetéRoland Junod
2. Introduction. La genèse du projet, sa première définition et l’évolution d’une problématiqueRoland Junod
3. Le cadre théorique et méthodologique de la démarche- Remarque préalable
- 3.1 Le modèle de la recherche-action intégrale (RAI)
- 3.1.1 Le choix du modèle
- 3.1.2 Tenir les paris méthodologiques et politiques de la recherche-action
- 3.1.3 Cinq pôles de la recherche-action et cinq défis
- Le premier pôle : une forme de développement émergente
- Le second pôle : participation et démocratie
- Le troisième pôle : problèmes pratiques de l’action
- Le quatrième pôle : le savoir dans l’action
- Le cinquième pôle : l’épanouissement humain (littéralement l’efflorescence humaine)
- 3.1.4 Le modèle de la recherche-action intégrale (RAI) d’André Morin
- 3.1.4.1 L’intégralité de la recherche-action : une dimension asymptotique
- 3.1.4.2 S’inscrire dans la dynamique de l’action
- 3.1.4.3 Promouvoir la participation et instaurer la démocratie dans le processus de recherche
- a/ La déconstruction du rapport entre chercheurs et acteurs
- b/ La création d’espaces de dialogue démocratique
- 3.1.4.4 Instaurer un rapport démocratique entre acteurs et chercheurs : le rôle du contrat
- a/ La réciprocité entre acteurs et chercheurs
- b/ Une définition large de la problématique
- c/ Des valeurs et un langage communs
- d/ La conduite ouverte du processus
- e/ Des chercheurs préposés
- f/ Un cadre naturel, délimité et relativement stable
- g/ Une participation engagée des chercheurs
- 3.1.4.5 Promouvoir la participation
- 3.1.4.6 Affronter les problèmes pratiques de l’action
- 3.1.4.7 Produire un discours et un savoir pertinents liés à l’action
- 3.1.4.8 Favoriser l’épanouissement humain à travers le changement
- 3.2 Le concept de citoyenneté démocratique et les chantiers de la citoyenneté au Rwanda
- 3.2.1 Le concept de citoyenneté démocratique
- 3.2.2 Parler de citoyenneté démocratique au Rwanda aujourd’hui
- 3.2.3 La fabrique de la citoyenneté : une perspective anthropologique
- Première perspective : la signification anthropologique de la citoyenneté
- Seconde perspective : l’attention portée à la recomposition des appartenances et des identités à travers l’exercice de la citoyenneté
- Troisième perspective : l’effort de confronter une approche verticale à une approche horizontale de la citoyenneté
- 3.2.4 Unité et pluralité : les chantiers de la citoyenneté démocratique rwandaise
- 3.2.4.1 Une citoyenneté basée sur une appartenance et un projet communs : le chantier de l’unité
- 3.2.4.2 Une citoyenneté détachée de l’ethnisme : le chantier de l’éradication de l’ethnisme
- 3.2.4.3 Une citoyenneté basée sur le partage de la mémoire : le chantier du partage des récits
- 3.2.4.4 Une citoyenneté ouverte à la pluralité de la société : le chantier de la démocratie représentative
- 3.2.4.5. Une citoyenneté qui s’exerce à travers la multiplicité des formes d’association : le chantier de la société civile
- 3.3 Le concept de réconciliation
- 3.3.1 Introduction
- 3.3.2 Le piège de l’usage courant du terme de réconciliation
- 3.3.3 Les niveaux de la réconciliation : micro et macro
- 3.3.4 A la recherche d’un concept modeste de la réconciliation
- 3.3.5 Quel concept de réconciliation est-il pertinent pour notre recherche-action ?
- 3.3.6 Les obstacles à anticiper
- 3.4 Le conflit des mémoires
- 3.4.1 Le défi majeur
- 3.4.2 Les difficultés relatives à la fonction sociale de la mémoire collective
- 3.4.3 Les défis relatifs à la mémoire du génocide
- 3.4.4 La contestation de la victime
- 3.4.5 Quelques points de repère
Roland Junod
4. La conduite de la recherche-action- 4.1 Le dispositif de recherche-action
- 4.1.1 Tâches menées en commun
- 4.1.2 La tâche du CCM
- 4.1.3 La tâche de la HETS
- 4.2 Le choix des sites
- 4.3 La recherche-action dans le site de Karama
- 4.3.1 Contexte géographique, démographique et historique
- 4.3.2 Histoire et organisation de l’association
- 4.3.3 Les activités de l’association
- 4.3.4 Lien avec la CNUR
- 4.3.5 La convention passée avec le CCM
- 4.3.6 Méthodologie des rencontres
- 4.3.7 La dynamique des rencontres
- 4.3.8 Les rapports entre chercheurs et acteurs et leur évolution
- 4.3.9 L’expérience des dialogues
- 4.3.10 Les échanges entre chercheurs et acteurs autour des problèmes rencontrés par l’association
- 4.3.11 Les rencontres avec les autres sites
- 4.3.12 L’esprit du partenariat
- 4.3.13 L’évaluation partagée entre chercheurs et acteurs
- 4.3.14 Synthèse des chercheurs sur ce que l’expérience de Karama révèle
- a/ Sur le partage des récits
- b/ Sur l’invention de l’action
- c/ Sur la culture démocratique au quotidien
- d/ Sur les relations et les conflits sociaux
- e/ Sur le lien avec l’administration et le politique en général
- 4.3.15 Bilan personnel
- 4.4 L’après-génocide à Karama et l’action exemplaire de l’abbé Jérôme Masinzo
- 4.5 La recherche-action dans le site de Gahini
- 4.5.1 Contexte géographique, démographique et historique du site
- 4.5.2 L’inscription du site dans la politique de réconciliation (lien avec la CNUR)
- 4.5.3 La Convention de partenariat entre le CCM et le site : un contrat ouvert
- 4.5.4 Les groupes et personnes impliqués avec leurs histoires différentes
- 4.5.5 La dynamique des rencontres
- 4.5.6 L’expérience des dialogues communautaires
- 4.5.7 Les échanges entre chercheurs et acteurs autour des problèmes rencontrés par l’association
- 4.5.8 Les notes des chercheurs sur le terrain : observations, échanges informels
- 4.5.9 Quelques éléments de synthèse personnels sur l’expérience de Gahini
- 4.5.10 Mon bilan personnel en synthèse
- 4.6 La recherche-action avec le Students clubs for Unity and Reconciliation
- 4.6.1 L’histoire de l’association et de ses membres
- 4.6.1.1 La genèse et l’histoire de l’association
- 4.6.1.2 Les personnes et les groupes impliqués dans l’association : des histoires et des liens différents avec le génocide
- 4.6.2 Le partenariat entre l’association et les chercheurs à travers la recherche-action
- 4.6.2.1 La dynamique entre chercheurs et acteurs
- 4.6.2.2 Les relations entre chercheurs et acteurs
- 4.6.2.3 L’expérience des dialogues communautaires : thèmes, dynamiques, expression des participants
- 4.6.2.4 Les échanges entre acteurs et chercheurs autour des problèmes concrets rencontrés par l’association
- 4.6.2.5 Les rencontres avec les autres sites
- 4.6.2.6 Les notes des chercheurs sur le terrain : observations, échanges informels
- 4.6.3 L’évaluation de la démarche partenariale
- 4.6.3.1 Le partenariat SCUR-CCM
- 4.6.3.2 Le bilan actuel de l’association
- 4.6.3.3 Eléments d’évaluation sur le partenariat avec la HETS
- 4.6.3.4 Synthèse des chercheurs sur ce que l’expérience du SCUR révèle
- a/ A propos des récits de chacun des membres et de leur impact sur le lien social
- b/ A propos des relations sociales et de la conflictualité sociale
- c/ A propos du rapport de l’association avec le cadre juridique et politique
- d/ A propos de la relation avec le génocide et l’histoire du Rwanda
- e/ A propos de la relation avec la justice et la transition démocratique
- 4.6.3.5 Mon évaluation personnelle du travail de recherche-action sur le terrain
- 4.7 La dynamique de l’équipe de recherche du CCM
Roland Junod
5. Le programme d’éducation à la citoyenneté démocratique- 5.1 L’esprit et la méthode
- 5.2 Penser la formation en partant de situations d’action
- Première exigence : créer la confiance
- Seconde exigence : gérer les conflits
- Troisième exigence : partager des convictions et respecter celles des autres
- Quatrième exigence : pratiquer l’égalité entre hommes et femmes
- Cinquième exigence : coopérer et construire des projets en commun
- Sixième exigence : organiser sa formation
- Septième exigence : s’exprimer publiquement
- Huitième exigence : connaître ses droits et ses devoirs et s’adresser aux institutions de l’Etat
- Neuvième exigence : comprendre le pouvoir
- Dixième exigence : se réconcilier après un génocide, un long chemin
- Onzième exigence : partager une mémoire pour partager un avenir
- Douzième exigence : être citoyen du monde
- 5.3 Un concept général pour un programme d’Education à la citoyenneté démocratique à l’intention des sites de citoyenneté
- 5.3.1 Principes directeurs
- 5.3.2 Le profil de compétences pour la formation
- 5.3.2.1 Principes
- 3a/ Les compétences relationnelles
- 3b/ Les compétences d’action
- 3c/ Les compétences sociales et politiques
- 5.3.3 La construction du programme
- 5.3.3.1 Principes de construction
- 5.3.3.2 Thèmes, contenus et objectifs de formation
- 1er thème : Créer la confiance. Objectifs
- 2e thème : Gérer les conflits. Objectifs
- 3e thème : Partager des convictions et respecter celles des autres. Objectifs
- 4e thème : Pratiquer l’égalité entre femmes et hommes. Objectifs
- 5e thème : Coopérer et construire des projets en commun. Objectifs
- 6e thème : Organiser sa formation. Objectifs
- 7e thème : S’exprimer publiquement. Objectifs
- 8e thème : Connaître ses droits et ses devoirs et s’adresser aux institutions de l’Etat. Objectifs
- 9e thème : Comprendre le pouvoir. Objectifs
- 10e thème : Se réconcilier après un génocide, un long chemin… Objectifs
- 11e thème : Partager une mémoire pour partager un avenir. Objectifs
- 12e thème : Etre citoyen du monde. Objectifs
- 5.3.4 Annexe : La définition de l’Education à la citoyenneté démocratique du Conseil de l’Europe
- 5.4 L’élaboration et la discussion d’un programme de formation
- 5.5 L’élaboration des plans de module
- 5.6 La mise en œuvre de la formation dans les sites
- 5.7 L’évaluation de la première édition
- 5.7.1 Eléments d’évaluation du concept
- 5.7.2 L’expérience pédagogique
- 5.7.3 L’expression des participants : préoccupations, interrogations et espoirs
- 1. A propos de la justice postgénocide
- 2. A propos des suites du génocide
- 3. A propos de la mémoire
- 4. A propos du développement du pays et de la société
- 5. A propos de la défense des droits et de la justice sociale
- 6. A propos de citoyenneté démocratique
- 6.1 Les étapes de la démarche
- 6.2 Le cadre institutionnel et administratif : opportunités et obstacles
- 6.3 Des légitimités, des ancrages et des rapports aux acteurs de terrain différenciés
- 6.4 La coopération scientifique à l’épreuve
- 6.5 Les bénéfices du partenariat du point de vue de la HETS
- 6.6 Les enseignements de la recherche-action en partenariat du point de vue du CCM
- 6.6.1 La participation à la reconstruction de la cohésion sociale
- 6.6.2 L’acquisition de nouvelles connaissances ou l’apprentissage personnel
- 6.6.3 L’expérience d’un dialogue fructueux Nord-Sud entre les chercheurs
- 6.7 Les résonances du projet avec l’histoire des chercheurs
- A plusieurs voix
- 6.7. 1 Les résonances chez Alida Furaha Umutoni
- 6.7.2 Les résonances chez Roland Junod
- 6.7.2.1 Les résonances
- 6.7.2.2 Mon implication personnelle face aux partenaires de terrain
- 6.7.2.3 La transformation de mon regard dans la durée de la recherche
- 6.7.3 Les résonances chez Giuseppe Rullanti
Roland Junod et Paul Rutayisire
7. Synthèse des principaux résultats de la recherche- 7.1 Bilan
- 7.1.1 Qu’avons-nous appris de l’expérience des sites ?
- 7.1.2 Quel renforcement des capacités des sites la recherche-action a-t-elle rendu possible ?
- 1. L’effet de reconnaissance
- 2. La pratique des dialogues communautaires
- 3. Les apports formels de connaissance
- 4. Une approche englobante de la question de la réconciliation
- 5. L’effet réseau
- 7.1.3 Quel bilan tirons-nous du travail de conception et de mise en œuvre d’un programme expérimental d’Education à la citoyenneté démocratique ?
- 7.1.4 Qu’avons-nous appris de cette expérience de recherche-action intégrale ?
- 7.1.5 Quels enseignements tirons-nous de la démarche partenariale ?
- 7.2 Perspectives
- 8.1 Eclairage contextuel
- 8.1.2 Les juridictions gacaca : originalité et acquis
- 8.1.2.1 La complexité du contentieux du génocide
- Pourquoi, dans ce contexte, le choix des juridictions gacaca ?
- 8.1.2.2. L’évolution des attitudes et des perceptions
- 8.1.2.3. L’originalité des juridictions gacaca
- 8.1.3 Conclusion : la capacité des Rwandais de surmonter les conséquences du génocide
- 8.2 Le partenariat avec les sites de citoyenneté
- 8.2.1 Message aux sites de citoyenneté
- 8.2.2 La Convention de partenariat
- 8.3 La méthode du journal de bord Note théorique
- 8.3.1 Les finalités de la recherche-action
- 8.3.2 La définition du journal de bord
- 8.3.3 Les finalités du journal de bord
- 8.3.4 Le journal de bord comme instrument scientifique
- 8.3.4.1 Le recueil de données
- 8.3.4.2 La triangulation
- Un exemple
- 8.3.4.3 La validité interne
- 8.3.4.4 La validité externe
- 8.3.4.5 Une triple validation
- 8.3.5 Le journal de bord comme instrument de feedback
- 8.3.5.1 Le journal de bord et les finalités stratégiques
- 8.3.5.2 Le journal de bord et les finalités formatives
- 8.3.5.3 Le journal de bord et les finalités démocratiques
- 8.3.5.4 Le journal de bord et l’identité communautaire
- 8.3.6 Tenir le journal de bord
- 8.3.6.1 Le plus important : écrire, écrire, écrire…
- 8.3.7 Que faut-il noter ?
- 8.3.7.1 Les types de notes
- 8.3.7.2 Les problèmes qui orientent nos six rubriques
- 8.3.7.3 Quel est le problème posé dans l’action, comment le définir, le comprendre et le résoudre ?
- Première rubrique : les démarches
- Seconde rubrique : le contexte des sites
- Troisième rubrique : les moments de conflits et/ou de dialogue dans la vie du site en lien avec la mémoire
- Quatrième rubrique : la gouvernance du projet et l’exercice de la citoyenneté
- Cinquième rubrique : les compétences requises des acteurs communautaires
- Sixième rubrique : les commentaires et réflexions du chercheur
- 8.4 Liste des concepteurs du plan d’étude et des enseignants