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    Plan

    Plan détaillé Texte intégral 1. Présentation du site 2. L’organisation spatiale du site 3. Les données mobilières 4. Dynamique et caractérisation de l’occupation Conclusion Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Occupation de la fin du premier Moyen Âge (ixe-première moitié xie s.) à Montierchaume (Indre)

    Late medieval occupation (9th to first half of 11th century) at Montierchaume (Indre)

    Gwenaël Roy

    p. 213-225

    Résumés

    Deux opérations de fouilles préventives contiguës se sont déroulées entre 2014 et 2019 à Montierchaume (Indre) dans le cadre d’un même projet d’aménagement concernant la ZI de “la Malterie”. Elles ont porté sur les vestiges d’une occupation rurale datée entre la seconde moitié du ixe s. et le premier quart du xie s. structurée par un chemin. De part et d’autre, des parcelles quadrangulaires sont délimitées par le tracé de fossés implantés parallèlement ou perpendiculairement. Plusieurs unités domestiques matérialisées par des bâtiments sur poteaux associés à des fosses de stockage occupent ces espaces. L’une d’entre elles compte également un puits. Le faible nombre d’aménagements dans l’emprise de certaines parcelles oriente leur vocation vers des activités agro-pastorales. La synchronie des unités domestiques n’est pas évidente et il n’est pas exclu que plusieurs phases rythment l’occupation. Les vestiges observés s’insèrent dans une trame locale plus large documentée par une dizaine d’opérations archéologiques réalisées.

    Two contiguous preventive excavations took place between 2014 and 2019 in Montierchaume (Indre) as part of the same development project concerning the ZI de “la Malterie”. They focused on the remains of a rural settlement dating from between the second half of the 9th century and the first quarter of the 11th century, structured by a road. On either side, quadrangular plots are delimited by ditches laid out parallel or perpendicular to each other. These spaces were occupied by several domestic units featuring pole-mounted buildings and storage pits. One of them also contains a well. The small number of facilities on some of the plots suggests that they are used for agro-pastoral activities. The synchrony of the domestic units is not obvious, and it is possible that several successive phases punctuated the occupation. The remains observed are part of a wider local framework documented by around ten archaeological operations carried out to the north-west of the village over the last twenty years.

    Entrées d’index

    Mots-clés : Indre, haut Moyen Âge, habitat rural, chemin, parcellaire, agro-pastoralisme

    Keywords : Indre, High Middle Ages, rural habitat, path, land parcelling, agro-pastoralism

    Texte intégral 1. Présentation du site 1.1. L’environnement naturel 1.2. Contexte archéologique et historique 1.3. Contexte d’intervention et données générales 2. L’organisation spatiale du site 2.1. Une structuration rigoureuse de l’espace 2.2. Les bâtiments 2.3. Des équipements spécifiques 2.4. Une inhumation 3. Les données mobilières 4. Dynamique et caractérisation de l’occupation Conclusion Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1. Présentation du site

    1.1. L’environnement naturel

    1Le site de “la Malterie” à Montierchaume se situe à 2,5 km au sud-ouest du bourg et à environ 6 km au nord-est de Châteauroux. Il se positionne sur le versant de la rive droite d’un vallon, occupé par un cours d’eau périodique, aujourd’hui canalisé, qui se rattache au sud à la vallée de l’Indre. Il se situe entre 151 et 154 m NGF d’est en ouest, dans une pente douce d’orientation SO-NO.

    2La parcelle concernée était cultivée, mais le faible recouvrement de terre arable, que ce soit du rocher calcaire du Jurassique ou des séquences limoneuses intercalaires, a conditionné les pratiques aratoires récentes en privilégiant un travail superficiel favorable à la bonne préservation des vestiges archéologiques.

    1.2. Contexte archéologique et historique

    3Les observations archéologiques menées dans le secteur ces trois dernières décennies, sous forme de prospections aériennes et pédestres1 ou d’opérations préventives, ont fourni une importante documentation sur l’occupation ancienne du sol.

    4Entre l’âge du Bronze et La Tène, huit sites ont été identifiés dans un rayon de 1,5 km autour de celui de “la Malterie”.

    5Pour l’Antiquité, l’occupation du secteur est étroitement liée à la voie qui relie Déols à Issoudun, mentionnée en 1259 sous le vocable viam publicum (Munos et al. 2017 : 53) et dont le tracé, situé à 1 km au nord-ouest du site de “la Malterie”, a été reconnu à plusieurs reprises. Son caractère polarisateur se retrouve au travers d’une concentration de sites au sud de celle-ci, ainsi qu’au travers des vestiges parcellaires qui jouxtent l’emprise fouillée et notamment un chemin se dirigeant en direction de la voie (Roy et al. 2017 a : 59).

    6Les données archéologiques pour le premier Moyen Âge sont peu nombreuses. Deux indices des ve-viie s. ont été identifiés à moins de 300 m du site, les rares autres occurrences sont éloignées d’au moins 1 km (Dubant et Audoux 1992 ; Roy et al. 2017a : 63-65).

    1.3. Contexte d’intervention et données générales

    7Les deux projets successifs d’extension d’une usine dans la ZI de “la Malterie” à Montierchaume ont chacun donné lieu à un diagnostic archéologique, sur 3 ha (Rivoire et al. 2014) puis sur 5,3 ha (Roy et al. 2017a), suivi par une opération de fouille (Fig. 1). La première portait sur une surface de 4 500 m² (Munos et al. 2017), la seconde, attenante à la précédente, sur 7 000 m² (Roy et al. 2021).

    Fig. 1 - Localisation des opérations archéologiques sur la ZI de “la Malterie” à Montierchaume (Indre).

    B. Marsollier, Inrap.

    8L’assiette totale du site prospecté porte sur 11 500 m² et comptabilise 940 faits archéologiques, exclusivement en creux, la grande majorité correspondant à des trous de poteau et des tronçons de fossés. Quelques fosses de stockage et structures de combustion complètent l’essentiel du gisement.

    9L’occupation de la fin du premier Moyen Âge s’inscrit dans un territoire anciennement occupé mais peu marqué par les aménagements antérieurs. Quelques fragments de mobilier (céramique, meule) font écho au site qui se situe à 200 m au sud-ouest et qui est daté autour du ve s. av. J.-C. (Cherdo et al. 2020).

    10La période antique est principalement illustrée par un chemin situé à 50 m du site et qui détermine certainement l’orientation des vestiges linéaires médiévaux. Enfin, une sépulture et deux fours domestiques, datés entre 545 et 645 par 14C et situés à moins de 100 m à l’est de l’emprise, attestent l’occupation du site au cours de la première moitié du premier Moyen Âge.

    2. L’organisation spatiale du site

    2.1. Une structuration rigoureuse de l’espace

    11La zone de fouille est traversée dans sa partie centrale par un chemin orienté SE-NO avec deux grandes phases de mise en œuvre (Fig. 2). Dans un premier temps, il est délimité sur chacun de ses flancs par des fossés bordiers au tracé interrompu, dont les fonds enregistrent une pente moyenne de 2,6 % orientée sud-nord, en accord avec la topographie naturelle. L’identification de phases de curage, voire d’une reprise du tracé des fossés, est révélatrice de l’entretien de l’axe viaire. Cette attention, qui semble plus marquée pour la bordure orientale, interroge sur un colmatage plus rapide, peut-être en rapport avec la proximité d’espaces domestiques. La bande de roulement ne semble pas avoir bénéficié d’un aménagement particulier. Dans un second temps, cette dernière est empierrée avec des cailloutis calcaires calibrés, au moins sur une partie du tracé, au nord et dans son tiers sud. Dans ce secteur, l’aménagement est prolongé vers l’ouest sur une dizaine de mètres de longueur, soit pour assainir une zone humide, soit pour ménager une desserte vers l’espace domestique occupé par la structure 3 (Munos et al. 2017 : 99-101). L’empierrement du chemin scelle ponctuellement le tracé des fossés bordiers et témoigne donc de sa postérité. Plusieurs ornières sont préservées sur le tracé et, aucune recharge de matériaux témoignant de l’entretien de la voie n’a été identifiée, alors que celui des fossés bordiers, grâce à des curages successifs, était manifeste. Les données mobilières ne permettent pas de préciser la chronologie de ces différents états. Le lot de céramiques issu des comblements des fossés bordiers (43 NR pour 12 NMI) est daté entre le xe s. et le premier quart du xie s., alors que celui de la bande de roulement (56 NR pour 4 NMI) couvre toute la seconde moitié du premier Moyen Âge. Quelques fragments de faune (31) et de rares artéfacts en métal (23), notamment un fer et des clous de ferrure ainsi qu’une agrafe à double crochet, complètent le corpus mobilier.

    12Un chemin secondaire, délimité par deux fossés bordiers, pourrait desservir le site depuis l’est, mais son observation portant sur quelques mètres seulement ne permet pas d’en assurer sa caractérisation.

    13La structuration du site est complétée par un parcellaire orthonormé, matérialisé par des fossés dont l’orientation s’accorde avec celle adoptée par le chemin principal. Les sondages réalisés dans le cadre des deux campagnes de diagnostic ont permis de vérifier que cette organisation se prolonge en dehors de l’emprise fouillée, dans les parcelles avoisinantes. Le fond des fossés parallèles au chemin est incliné du sud vers le nord, en accord avec la déclivité naturelle du site ; pour les fossés perpendiculaires, les fonds enregistrent une faible pente (1 %) orientée vers l’est. Dix-neuf parcelles ont été identifiées de part et d’autre de l’axe viaire, pour des surfaces comprises entre 200 et 1 500 m² pour les mieux caractérisées. Plusieurs interruptions dans les tracés fossoyés permettent l’accès aux parcelles entre elles ou depuis le chemin. Les relations stratigraphiques couplées à l’organisation planimétrique des vestiges ont permis d’identifier deux phases dans l’agencement parcellaire. La première phase compterait douze parcelles relativement bien circonscrites, la seconde uniquement dix et verrait une réduction des surfaces à l’ouest du chemin et, au contraire, leur augmentation à l’est. Cette structuration rigoureuse trouve quelques comparaisons régionales, notamment avec le site de “Foujouin” à Vernou-sur-Brenne (37, Hirn et al. 2017) ou encore avec celui de “la Hutte et le Mesnil” à Saran (45, Laurent-Dehecq, Payet-Gay et Fencke 2019), bien que dans le dernier exemple la principale phase de mise en œuvre des parcelles est attribuée entre la fin du vie et le viiie s. Les données recueillies pour le site de “la Malterie” dans le cadre des diagnostics et des fouilles permettent de faire un parallèle avec les sites de Montours et Châteaugiron en Ille-et-Vilaine (Cattedu 2017). Ces vastes emprises concernées ici (respectivement 4 et 25 ha) ont également permis de mettre en évidence une organisation parcellaire rigoureuse qui dépasse largement les zones réservées aux aménagements domestiques.

    Fig. 2 - Interprétation de la structuration parcellaire et localisation des constructions sur poteau du ixe à la première moitié du xie s. sur la ZI de “la Malterie” à Montierchaume (Indre).

    B. Marsollier, Inrap.

    14Globalement, les comblements des fossés ont livré un faible lot de mobilier, très fragmentaire, excepté trois d’entre eux, F110, F1080 et F1174, qui se démarquent avec des corpus plus importants mêlant restes de céramiques, fauniques et artéfacts domestiques. Le fossé F110, situé dans le quart sud-ouest du site, a livré un important lot de céramique (278 NR pour 14 NMI) faiblement fragmenté et majoritairement représenté par des cruches. F1080, situé dans la partie centrale du site, à l’est, a livré nettement moins de fragments de céramique (23 NR pour 5 NMI) mais compte 28 restes de faune et un pied de lampe à huile en calcaire. Enfin, 22 restes de faune proviennent de F1174, dans l’angle nord-est du site, ce qui en constitue un des plus importants corpus pour ce type de mobilier. Ces lots contribuent à situer spatialement les différents secteurs d’habitat domestique.

    2.2. Les bâtiments

    15Parmi l’important corpus de trous de poteau (619), 22 ensembles architecturaux ont été identifiés, avec une forte concentration dans les parcelles centrales, dans une moindre mesure celles au sud et nettement moins au nord.

    16L’implantation de ces structures respecte les orientations principales des vestiges linéaires. L’intégralité correspond à des bâtiments de plain-pied et la quasi-totalité ne comporte qu’une seule nef. Les plans sont essentiellement quadrangulaires, avec une majorité rectangulaire, seuls trois étant trapézoïdaux et deux ovoïdes (Fig. 3). Quelques alignements, vestiges de palissades ou de clôtures, complètent l’inventaire de ces constructions.

    Fig. 3 - Caractéristiques des structures bâties sur poteaux du ixe à la première moitié du xie s.

    G. Roy, Inrap.

    17Les deux tiers des édifices associent quatre poteaux corniers, parfois complétés par un cinquième, implanté aussi bien sur un mur gouttereau que sur un mur pignon, qui délimitent des surfaces au sol comprises entre 4 et 25 m². Seuls cinq d’entre eux bénéficient de datations céramiques (seconde moitié ixe-premier quart xie s.) mais qui ne reposent que sur quelques fragments.

    18Quatre autres constructions (Str.1, 15, 21 et 24) atteignent des surfaces plus importantes, comprises entre 20 et 30 m². Les plans sont relativement homogènes et sont matérialisés par deux travées de trois poteaux chacune complétées parfois par un ou deux poteaux implantés dans le pignon situé à l’est (Str.21) ou au sud (Str.15), matérialisant l’emplacement de l’entrée. Les datations de la céramique obtenues pour les Str.21 et 24 indiquent des productions entre la seconde moitié du xe et le premier quart du xie s. pour la première structure et, entre la seconde moitié de ixe et le premier quart du xie s. pour la seconde.

    19À l’exception d’une fosse non datée dans l’emprise de la Str.15, aucun des bâtiments ne comporte d’aménagement complémentaire dans son emprise et le mobilier associé est très rare. Ces paramètres, associés à la typologie des constructions, orientent leurs fonctions vers des annexes agro-pastorales du type granges/resserres ou greniers, qui trouvent de nombreuses comparaisons en Île-de-France (Gentili, Lefèvre et Mahé 2009 :106-111).

    20Néanmoins, les fragments de pots à cuire identifiés parmi les quatorze tessons de céramique provenant des comblements des trous de poteau de la Str.21 et la présence du troisième lot de faune, en quantité, dans le fossé F1274 situé à 6 m à l’est de l’édifice permettent d’envisager une vocation domestique à l’édifice.

    21Trois structures supplémentaires se singularisent.

    22Le bâtiment Str.1, dans l’angle sud-est du chantier, est délimité par neuf trous de poteau qui matérialisent un plan rectangulaire à deux absides aux extrémités, de 38 m². Aucun autre vestige en creux n’est présent dans son emprise. Les rares tessons de céramique issus des comblements des trous de poteau sont datés entre la seconde moitié du ixe et le premier quart du xie s. Ce plan ne rencontre pas d’équivalent sur le territoire régional qui offre essentiellement des exemplaires présentant des surfaces équivalentes mais avec une seule extrémité en abside, comme sur le site des “Chesnats” à La Chapelle-Saint-Mesmin (45) avec les bâtiments B28 et B29 (Loubignac et al. 2015 : vol. 1, 274-275). Ce constat se rencontre également avec les bâtiments B et D du site “les Grands Prés” à Fié (72) datés des xie-xiie s. (Valais 2012 , vol. 1 : 90). Les exemplaires les plus proches ont été identifiés sur le site du “Pré des Dames” à Toulon-sur-Allier (03), mais pour une période plus tardive, entre les xiie-xiiie s. (Charmoillaux et Gaime 2019 : 269-272).

    23La Str.3 regroupe 67 trous de poteau occupant un espace de 400 m² au centre ouest du site. Malgré une recherche approfondie de plan de bâtiment, l’examen des données (dimensions, chronologie) n’a pas permis de fournir de propositions avérées. Leur répartition spatiale matérialise néanmoins trois axes de près de 25 m de longueur orientés SO-NE et espacés d’environ 3,5 m. S’il est tentant de proposer un bâtiment unique avec deux files de poteaux latérales et une file de poteaux centrale un peu mieux ancrée, il n’est cependant pas exclu que ces vestiges constituent plusieurs édifices.

    24L’ensemble architectural Str.20 se situe au nord-est du site. Il est matérialisé au sol par un épandage de dallettes calcaire mêlés à quelques fragments de mobilier délimitant une zone au plan ovoïde de 57 m². Dix-neuf trous de poteau sont implantés en périphérie ou dans l’emprise de cet espace, sans réelle organisation apparente, rendant impossible toute proposition de plan. La Structure 20 est par ailleurs la seule à posséder de nombreux aménagements internes, sous forme de fosses de stockages et de structures de combustion. Ces dernières attestent la vocation domestique de la Structure 20, dédiées probablement à la préparation culinaire. Le mobilier recueilli compte plusieurs fragments de céramique datés entre la seconde moitié de ixe et le premier quart du xie s. ainsi que quelques artéfacts en métal (clous, fourchette à chaudron) et en verre (lissoir).

    2.3. Des équipements spécifiques

    25Les fosses dédiées au stockage comptabilisent 141 individus répartis sur l’ensemble du site, parmi lesquelles 59 ont livré de la céramique datée entre la seconde moitié du ixe et le premier quart du xie s.

    26Un des éléments remarquables est fourni par le corpus de silos qui ne compte que huit individus localisés de manière singulière. Hormis un individu situé à l’ouest du chemin, les autres sont implantés à l’est, à proximité du bâtiment Str.20. Ils se répartissent principalement en deux concentrations de trois silos chacune, dont l’une se trouve dans l’emprise de l’édifice et l’autre à moins de 10 m au sud. Les lots de mobilier associé sont peu fournis mais diversifiés (céramique, faune, métal) et caractéristiques de modes de consommation domestiques (pots à cuire, couteau). Les datations des céramiques sont également plus précises que pour les autres fosses, avec un contexte centré sur la seconde moitié du ixe et la première moitié du xe s. et un autre sur le siècle suivant. Le silo F1148, situé à 15 m à l’est de la Structure 20, est illustré par un important lot de céramique (73 NR pour 7 NMI) daté du xe au premier quart du xie s. et par un fragment de meule en grès. Ces lots mobiliers confortent la caractérisation de la Structure 20 comme bâtiment à vocation domestique.

    27Certaines fosses de stockage se distinguent par leur morphologie singulière. C’est le cas de la fosse F1344, située en limite ouest à une dizaine de mètres des Structures 11 à 13 et 15, avec un plan rectangulaire à parois verticales (1,07 × 0,66 × 0,48 m) et un surcreusement au fond. D’autres fosses situées dans l’angle sud-ouest du site adoptent des plans oblongs (2 à 2,50 m de longueur ; 0,80 à 1 m de largeur ; 0,20 à 0,40 m de profondeur) avec parfois des surcreusements aux extrémités (F101, F407, F422). Ce type de fosse trouve des comparaisons régionales, notamment sur le site de “Villiers et la Roche” à Maillé (37 ; Roy et al. 2017b : 710-716) ou encore sur le site des “Chesnat” à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loubignac et al. 2015 : vol. 1, 211-213) mais leur fonction reste à ce jour indéterminée : stockage, artisanat ?

    28Six fosses (F171, F191, F296, F1014, F1104, F1206) occupant des surfaces de près de 10 m² sont implantées dans des secteurs limoneux, principalement en bordure ouest du chemin. L’absence d’aménagement ou de trace d’usage particulier, et les creusements s’interrompant sur le sommet du substrat calcaire, orientent leur interprétation vers des fosses d’extraction de matériaux, pour la construction probablement. Seule l’interprétation de la fosse F191 diffère avec l’hypothèse d’une aire de battage pour l’auteur (Munos et al. 2017 : 94-95). La nature des comblements des fosses est variée, mêlant déblais d’extraction (matrice limoneuse et matériaux calcaires) et rejets domestiques (résidus de foyers, matériaux de construction en terre cuite). Le corpus mobilier est conséquent et diversifié, mêlant fragments de céramiques, restes de faune et artéfacts métalliques à usages domestique et agro-pastoral. Ces fosses ont livré parmi les plus importants lots de céramiques présents sur le site avec régulièrement plus d’une trentaine de restes, l’ensemble illustrant des productions principalement centrées sur la seconde moitié du xe s. au premier quart du xie s.

    29Le puits F1022 implanté dans la partie centrale du site, à 2 m à l’est du tracé du chemin, permet de satisfaire les besoins en eau des habitants. Le conduit mesure 1,40 m de diamètre pour une profondeur minimale de 4 m. La tête de puits présente un décaissement périphérique d’au moins 0,40 m de profondeur probablement destiné à recevoir les fondations d’une margelle dont aucun vestige n’est préservé. Les remblais terminaux ont livré un faible lot mobilier parmi lesquels de la céramique (12 NR pour 4 NMI) datée entre la seconde moitié du ixe s. et le premier quart du xie s. Son implantation sur le tracé d’un fossé parcellaire indique que le puits n’est pas creusé dès le début de l’occupation. Le cours d’eau périodique situé à 200 m à l’est du site devait alors constituer le principal accès à l’eau avant le percement du puits.

    30Les quatre structures de combustion présentes sur le site se concentrent dans le quart sud-ouest du bâtiment Str.20. Les vestiges sont conservés sous la forme de zones rubéfiées de 0,45 à 0,80 m de longueur ; seule la sole indurée du foyer F1480 est préservée. Deux fosses-cendriers (F1461 et F1478) leur sont associées, toujours dans l’emprise de l’édifice. La morphologie singulière de F1478, de plan allongé (7,24 × 1,26 m) et courbe, trouve une comparaison sur le site “les Bates et les Douettes” à Sainte-Maure-de-Touraine (Jaffrot et al. 2015 : 124-128). Les comblements charbonneux des deux fosses-cendriers ont livré un petit lot de tessons céramiques couvrant toute la seconde moitié du premier Moyen Âge, et un fragment d’une probable sole de four de verrier.

    2.4. Une inhumation

    31Une inhumation a été implantée à proximité du fossé bordier sud du chemin secondaire qui dessert le site depuis l’est. L’individu, un adulte possiblement féminin, a été déposé sur le dos, selon une orientation ouest-est (tête à l’ouest), conforme à celle du parcellaire. La datation radiocarbone d’un fragment d’ossement indique un décès survenu, à 96 %, entre 771 et 965 de notre ère.

    3. Les données mobilières

    32La grande majorité du mobilier provient des remblais d’abandon qui scellent les vestiges en creux, à l’exception des rares éléments retrouvés sur le tracé du chemin. Le lot est relativement diversifié mais peu abondant et très inégalement réparti sur le site. Aucune donnée paléoenvironnentale n’a été recueillie.

    33Le corpus des céramiques (Bouillon in Munos et al. 2017 : 107-129 ; Millet in Roy et al. 2019 : 212-239) compte 1 688 restes (NR) pour 313 individus minimum identifiés (NMI), répartis dans des lots souvent faibles et fragmentaires, révélateurs d’un matériel redéposé. D’un point de vue technologique, les productions semblent locales, mais l’absence d’étude exhaustive dans ce secteur géographique ne permet pas d’assurer l’hypothèse (Bouillon in Munos et al. 2017 : 126). Le répertoire typologique est très standardisé et exclusivement constitué de formes fermées aux petits gabarits, où dominent les pots à cuire et les cruches (Fig. 4 a et b). Quelques fragments attribuables à des vases-réserves ou à des bacs à lessive sont également présents, exclusivement dans le tiers sud du site. Le registre décoratif est quasiment absent et n’est illustré que par un tesson décoré à la molette et un autre appartenant à une cruche peinte. Les caractéristiques de la céramique renvoient à un mode de consommation domestique classique et reflètent le statut social modeste de la population.

    Fig. 4a - Corpus des productions céramiques du xe s.

    S. Millet, Inrap.

    Fig. 4b - Corpus des productions céramiques du xe s.

    S. Millet, Inrap.

    34Les quelques concentrations de mobilier en céramique identifiées, dans des fossés (F110, F1080 et F1174) ou des fosses (F171, F191, F296, F1014, F1104, F1148, F1206, F1333, 1520), indiquent des zones de rejets privilégiées révélatrices de leur proximité avec les lieux de consommation.

    35Les datations de la céramique couvrent toute la seconde moitié du premier Moyen Âge, mais les lots les plus importants et les plus précis témoignent d’une occupation centrée sur le xe s., avec des assemblages clairement attribuables à chacune des deux moitiés de ce siècle. En revanche, les marqueurs habituels au début ou à la première moitié du xie s. ne rencontrent qu’une seule occurrence, indiquant une interruption de la fréquentation du site dans le courant de la première moitié du xie s.

    36Le mobilier faunique (Fontaine in Munos et al. 2017 : 130-131 ; Braguier in Roy et al. 2019 : 240-245) comptabilise 493 restes, avec une forte prédominance du bœuf (79 %), suivi des caprinés et du porc, le cheval n’apportant qu’un très léger complément et les animaux de basse-cour étant quasiment absents. Les animaux consommés, pour le bœuf et les caprinés, sont des bêtes réformées des productions de lait, de laine et du travail. Toutefois, la faiblesse quantitative de l’échantillon ne permet pas de caractériser précisément les économies alimentaires et les modes de gestion des troupeaux élevés sur ce site. Quelques lots se démarquent par un nombre de rejets supérieurs ; près de 40 % des restes proviennent des vastes fosses situées dans le quart sud-ouest du site et 5 à 8 % des tronçons de fossés bordant les bâtiments Str.20 et 21, à l’est.

    37Le lot de mobilier (Lecuyer in Munos et al. 2017 : 132-158 ; Chaudriller, Aunay et Robin in Roy et al. 2019 : 246-265) compte 297 fragments se rapportant à l’instrumentum. Plusieurs types de matériaux sont représentés : métal, roche, verre, avec une nette prédominance du fer. Parmi les domaines identifiés (32 % des artéfacts sont inclassables), les principaux sont celui de la production (30 % des restes), avec les activités agropastorales (curette de charrue, faucille, serpe, sonnaille) et artisanales (meule, fusaïole, lissoir en verre), et celui de l’immobilier (15 % des restes), avec notamment la quincaillerie (clous). Les domaines domestique (pieds de verre en verre, clef, lampe à huile en calcaire, couteau) et personnel (agrafe à double crochet, épingle, bague) sont présents mais dans une bien moindre mesure (5 %).

    38La présence de deux fragments redéposés d’une probable sole de four de verrier dans la fosse-cendrier du bâtiment Str.20 témoigne du travail du verre sur le site. L’atelier n’est pas localisé dans l’emprise du chantier mais doit être suffisamment proche pour expliquer la découverte des déchets.

    39La répartition spatiale du lot est inégale ; 65 % du corpus est concentré dans le quart sud-ouest de l’emprise et 10 % en périphérie de la Structure 20.

    4. Dynamique et caractérisation de l’occupation

    40Le secteur occupé fait l’objet d’une certaine mise en valeur dès l’Antiquité comme en témoignent le mobilier en céramique redéposé et, surtout, le chemin antique à l’ouest de l’emprise. Celle-ci se poursuit au cours de la première moitié du premier Moyen Âge, mais de manière diffuse. Une petite concentration réunissant un fossé, des trous de poteau et quelques fosses occupent l’extrémité sud de l’emprise fouillée (Fig. 5). Au centre, une sépulture et quelques trous de poteau complètent l’occupation du site, auxquels s’ajoutent les deux fours domestiques situés en dehors du chantier, à l’est. Ces vestiges témoignent d’une occupation dispersée, qui contraste avec la densité et la concentration des aménagements à partir de la seconde moitié du premier Moyen Âge. L’implantation qui suit trouverait donc son origine auprès d’une occupation précoce localisée dans le secteur méridional du site.

    Fig. 5 - Phasage des vestiges datés du premier Moyen Âge.

    G. Roy, Inrap.

    41Au cours de la seconde moitié du premier Moyen Âge, le site se structure rigoureusement autour du tracé du chemin à partir duquel un parcellaire orthonormé est mis en place. Les données mobilières et stratigraphiques permettent de proposer trois phases qui rythment l’organisation de l’occupation.

    42La première débute au plus tard au milieu du ixe s. mais les contextes des céramiques qui l’illustrent sont peu fournis, dispersés et hétérogènes, et ne permettent pas de caractériser véritablement la morphologie de l’occupation. Cependant, c’est probablement à cette période qu’est mis en place le chemin, sans bande de circulation empierrée dans un premier temps. Suit alors la délimitation d’environ douze parcelles de part et d’autres du chemin (numéros 1/2 à 4, 7 à 11, 14 à 16 et 18), avec des surfaces comprises entre 850 et 1 300 m² pour les mieux circonscrites. Chacune d’elles dispose d’un ou plusieurs accès vers le chemin ou entre elles, matérialisés par des interruptions dans le tracé des fossés parcellaires. Les espaces circonscrits comptent tous des aménagements en creux, et certainement au moins une cellule domestique, mais l’attribution des vestiges à cette phase plutôt qu’à la suivante souffre de l’insuffisance des données chronologiques.

    43La seconde phase est centrée sur la fin du premier Moyen Âge, avec des lots de céramiques plus fournis et des marqueurs bien présents pour chacune des deux moitiés du xe s. et qui se retrouvent sur toute la surface du site. Elle est marquée par l’empierrement du chemin et une évolution de la morphologie parcellaire, avec une légère réduction du nombre de parcelles. La simultanéité des modifications du tracé des fossés n’est bien entendu pas assurée. Deux pôles domestiques apparaissent clairement à partir des concentrations mobilières. Le premier, dans le quart sud-ouest du site, prend place dans les limites de la parcelle 5. Il s’organise autour d’une cour centrale, bordée au nord par le bâtiment d’habitation Str.3 et, au sud, par les nombreux vestiges en creux dédiés aux activités pratiquées sur le site (stockage, artisanat). Le second se situe dans la partie centrale du site, à l’est, dans la parcelle 17. Il regroupe le bâtiment Str.20 et la quasi-totalité des équipements spécifiques du site : le puits, les silos et les structures foyères. Un usage communautaire de cet espace et des aménagements qu’il renferme est privilégié à l’hypothèse d’un habitat supplémentaire. Un troisième pôle domestique pourrait se situer dans l’angle nord-est du site, dans la parcelle 19 qui renferme les bâtiments Str.21 et 22, une fonction domestique étant supposée pour la Str.22. Un dernier pôle domestique pourrait se situer dans l’angle sud-est du site, dans la parcelle 4, incomplète, qui renferme le bâtiment Str2 au plan particulier.

    44La troisième phase se situe au début du xie s. Un abandon des secteurs domestiques septentrionaux semble s’être opéré à la fin du xe s. puisque les marqueurs habituels de la céramique, qui apparaissent à la fin du siècle précédent, se retrouvent exclusivement dans le tiers sud de l’emprise, majoritairement en périphérie de l’habitat Str.3. Cette contraction de l’occupation se perçoit également au travers de l’abandon du tronçon nord du chemin marqué par le percement de vastes fosses sur son tracé. L’abandon du site est définitif à partir de la seconde moitié du xie s.

    45Les données disponibles ne permettent pas la caractérisation précise de ces petits pôles qui illustrent néanmoins une occupation dispersée, qui contraste avec la densité et la concentration des aménagements à partir de la seconde moitié du premier Moyen Âge.

    46La caractérisation du site reste délicate, notamment pour la première moitié du premier Moyen Âge où les données disponibles ne permettent pas d’alimenter la réflexion sur le statut des occupants de ces petits pôles dispersés. Pour la période suivante, deux hypothèses peuvent être avancées. La première consiste à considérer les différentes unités domestiques agglomérées de part et d’autre d’un chemin comme révélatrices d’un village-rue. Cette interprétation trouve plusieurs exemples en région Centre- Val de Loire, notamment à Vernou-sur-Brenne où cette notion a été évoquée pour le hameau de Foujouin à (Hirn et al. 2017 : § 155) ou encore sur le site de “les Chesnats et la Patrie” à la Chapelle-Saint-Mesmin (Loubignac et al. 2015 : vol. 1, 339). La seconde hypothèse consiste à considérer l’occupation comme un seul vaste établissement agricole avec un espace domestique principal, au sud-ouest, centré autour de la Structure 3, les autres aménagements constituant des dépendances, habitées ou non, qui lui seraient directement rattachées.

    47Les vestiges mis au jour s’accordent pour témoigner d’une population qui pratique les activités agro-pastorales et artisanales en usage sur les sites ruraux de la seconde moitié du premier Moyen Âge.

    48Les aménagements voués à l’activité agricole occupent l’ensemble des parcelles, qu’ils prennent la forme de bâtiments sur poteaux plantés du type grange/resserre, greniers, ou de fosses. Une des particularités du site repose sur la faible capacité de stockage des semences en silos, situation que pourrait pallier un stockage aérien en grenier, ce qui justifierait la présence de ces nombreuses constructions. Peut-être touche-t-on ici à un particularisme local qui ne se retrouve pas au niveau régional ? Les données mobilières se rapportant à cette activité probablement prépondérante sont peu nombreuses et se limitent à quelques artéfacts caractéristiques (serpe, faucille, curettes de charrue).

    49Les animaux domestiques sont présents et l’ensemble des espèces des cheptels médiévaux est recensé. L’écrasante majorité est illustrée par le bœuf, les autres occurrences se situant largement à la marge. Le faible nombre de restes de faune donne à l’élevage une place secondaire dans l’économie du site et, une petite part à la portion carnée dans l’alimentation, qui porte d’ailleurs sur des bêtes réformées.

    50Quelques indices témoignent de l’artisanat textile, et notamment le filage (fusaïoles), mais aussi du travail du fer et notamment la forge (scories), l’ensemble se trouvant certainement cantonné à la sphère domestique. Plus surprenant est l’identification de fragments de parois de four de verrier, et donc du travail du verre. La localisation de cette activité, mal documentée pour le premier Moyen Âge, est à rechercher en dehors de zone de fouille.

    51Quant aux modes de consommation, tant mobiliers qu’alimentaires, ils soulignent le caractère domestique de l’occupation. Le répertoire des formes des céramiques est peu développé, les décors sont rares et surtout la peinture et la glaçure sont totalement absentes. L’assemblage est principalement illustré par des pots à cuire, plus rarement par des formes fermées dédiées au service de la boisson. Concernant l’alimentation carnée, elle est principalement basée sur le bœuf, dans une moindre mesure sur les caprinés et concerne essentiellement des bêtes réformées. Les artéfacts illustrant la vie domestique sont peu nombreux (lampe à huile, élément de vaisselle métallique, gobelets-entonnoirs en verre) et le domaine personnel n’est évoqué que par deux agrafes à double-crochet.

    52Parmi les activités représentées, aucune ne se distingue particulièrement. L’insertion du site dans des réseaux d’échange est difficile à définir. Les seules données disponibles permettant une telle approche se rapportent au corpus des céramiques et au mobilier de mouture. Concernant la céramique, les productions sont essentiellement locales mais certaines similitudes constatées avec des productions de la vallée du Cher pourraient indiquer une même aire chrono-culturelle. Concernant le mobilier de mouture, l’approvisionnement reste géographiquement proche et ciblé vers le sud du Berry.

    53La confrontation de l’ensemble des données avec les critères discutés pour proposer une hiérarchisation des occupations privilégiées en région Centre-Val de Loire, à l’occasion des Journées de l’AFAM en 2015 (Jesset et al. 2020), indique que le site de la Malterie renvoie à une occupation rurale au statut modeste. La surface des édifices reconnus reste faible, la céramique ostentatoire fait défaut, la consommation carnée reste celle de bêtes réformées et aucun artéfact n’évoque d’activité singulière comme le loisir, la chasse ou l’équipement équestre.

    Conclusion

    54L’occupation associée à la seconde moitié du premier Moyen Âge présente une structuration rigoureuse, en partie héritée de l’Antiquité, mais dont l’évolution précise est difficile à cerner sur cette période de trois siècles.

    55Une spécialisation fonctionnelle des espaces apparaît clairement, avec deux voire trois d’entre eux dédiés aux activités domestiques, les autres étant dévolus à l’agro-pastoralisme.

    56Les données fournies par les aménagements et le mobilier suffisent à caractériser le statut modeste des occupants qui semblent également peu insérés dans l’économie régionale.

    57Les limites prescrites ont permis de cerner l’extension domestique du site au nord, à l’ouest et à l’est, avec une continuité probable vers le sud, hors emprise. Pour autant, les données des diagnostics attestent une mise en valeur de l’espace qui dépasse largement le secteur fouillé.

    58La documentation mobilière indique un abandon de l’habitat à partir de la seconde moitié du xie s., concomitamment avec les premières mentions de l’église de Montierchaume.

    Bibliographie

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    Roy et al. 2017b. Roy G. (dir.), Aunay C., Barthélémy C., Bouillon J., Chaudriller S., Cotté O., Coupey A.-S., Fontaine A., Gardère Ph., Froquet-Uzel H., Holzem N., Kildea F., Loeuil P., Liard M., Lusson D., Mataouchek V., di Napoli F., Pradat B. Robin B. Verdin P. et Yvernault F. - LGV SEA - Des occupations de l’âge du Bronze à nos jours sur le versant nord de la Vienne, Maillé, “Villiers et la Roche”, Indre-et-Loire (37), Rapport de fouilles, Inrap, L’Isle d’Espagnac, 6 vol. (2 351 p.)

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    Notes de bas de page

    1La plupart d’entre elles ont été menées par Didier Dubant et Daniel Audoux.

    Auteur

    Gwenaël Roy

    Inrap Centre-Île-de-France, UMR 7324 CITERES-LAT.

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      Roy, G. (2024). Occupation de la fin du premier Moyen Âge (ixe-première moitié xie s.) à Montierchaume (Indre). In B. Bazin, F. Capron, A. Corrochano, & S. Joly (éds.), L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire (1‑). Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France. https://doi.org/10.4000/13ibw
      Roy, Gwenaël. « Occupation de la fin du premier Moyen Âge (ixe-première moitié xie s.) à Montierchaume (Indre) ». In L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire, édité par Bruno Bazin, Capron François, Alexis Corrochano, et Stéphane Joly. Tours: Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2024. https://doi.org/10.4000/13ibw.
      Roy, Gwenaël. « Occupation de la fin du premier Moyen Âge (ixe-première moitié xie s.) à Montierchaume (Indre) ». L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire, édité par Bruno Bazin et al., Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2024, https://doi.org/10.4000/13ibw.

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      Bazin, B., Capron, F., Corrochano, A., & Joly, S. (éds.). (2024). L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire (1‑). Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France. https://doi.org/10.4000/13ib9
      Bazin, Bruno, Capron François, Alexis Corrochano, et Stéphane Joly, éd. L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire. Tours: Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2024. https://doi.org/10.4000/13ib9.
      Bazin, Bruno, et al., éditeurs. L’archéologie des ve-xiie siècles en région Centre-Val de Loire. Fédération pour l’édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2024, https://doi.org/10.4000/13ib9.
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