Tissée de fils d’or : une sépulture mérovingienne de nourrisson à Saint-Martin-au-Val (Chartres)
Woven with threads of gold: a Merovingian infant burial site at Saint-Martin-au-Val (Chartres)
p. 133-140
Résumés
En 2016, la campagne de fouille programmée dans l’église de l’ancienne abbaye de Saint-Martin-au-Val à Chartres a permis de dégager un sarcophage monolithique en calcaire, encore scellé. Taillé dans un bloc de réemploi du sanctuaire antique localisé à proximité, il contenait le squelette d’un bébé âgé de 5 à 8 mois. La datation par mesure radiocarbone permet de situer l’inhumation entre 535 et 607 après J.-C. La présence de lamelles d’or associées à deux perles en verre d’aspect métallisé et trois anneaux ou maillons de chaîne en fer a rapidement suscité des interrogations. Dans la mesure où les vestiges étaient presque exclusivement localisés au-dessus, autour et sous la tête, plusieurs hypothèses pouvaient être avancées. L’analyse engagée de ces très nombreux et très fragiles fragments de lamelles ainsi que d’autres restes organiques minéralisés dans la même sépulture a conduit à la restitution d’un bonnet brodé de fils d’or.
In 2016, the excavation campaign planned in the church of the former abbey of Saint-Martin-au-Val in Chartres uncovered a monolithic limestone sealed sarcophagus. Carved from a reused block from the nearby ancient sanctuary, it contained the skeleton of a baby aged between 5 and 8 months. Radiocarbon dating dates the burial from 535 to 607 AD. The presence of gold flakes associated with two metallic-looking glass beads and three iron rings or chain links quickly raised questions. Given that the remains were almost exclusively located above, around and under the head of the body, several hypotheses could be put forward. Analysis of these very numerous and very fragile fragments of lamellae, along with other mineralised organic remains from the same burial, led to the recovery of a bonnet embroidered with gold thread.
Entrées d’index
Mots-clés : Mérovingiens, Chartres, sarcophage, nourrisson, fils d’or, coiffe
Keywords : Merovingians, Chartres, sarcophagus, infant, gold thread, bonnet
Texte intégral
Introduction
1Entre 2013 et 2018, un programme de recherche archéologique a été conduit en l’église de Saint-Martin-au-Val, située dans le quartier de Saint-Brice, à environ 1 km au sud-est du centre-ville de Chartres (Fig. 1). L’objectif premier était de caractériser les mutations qui interviennent dans ce quartier à forte vocation religieuse entre l’époque antique, occupée par un grand sanctuaire de plus de 11 ha, et la période médiévale qui voit l’installation, probablement entre le premier quart du ve s. et le milieu du vie s.1, d’un monastère majeur pour la topographie chrétienne de la ville. La première mention de cet édifice religieux apparaît au ixe s. dans un ouvrage consacré à la vie de saint Lubin. Ce dernier, évêque de Chartres entre 544 et 557 reçoit sa sépulture au sein même de l’église2.
Fig. 1 - Localisation et vue aérienne de l’église actuelle de Saint-Martin-au-Val.

B. Bazin, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole.
2Pour répondre aux problématiques de ce programme, un sondage de 53 m2 a été ouvert au milieu de la nef, en façade du chœur, englobant ainsi un sondage de 1862 creusé lors de la réhabilitation de l’église pour retrouver les fondations de l’ancienne nef (Bazin et al. 2015 ; Durand 1858 ; Lecocq 1858). La fouille des premières structures et couches d’occupation a permis de mettre en évidence plusieurs maçonneries et sols d’époque mérovingienne en lien avec des sarcophages datés de la seconde moitié du vie s. jusqu’au ixe s.
3En 2016, l’ouverture de l’inhumation 8584, contenant le corps d’un nourrisson, a livré un corpus d’objets associés à de nombreux fils d’or, essentiellement localisés autour et sous le crâne (Bazin, Guinguéno et Portat 2017). Au moment de la fouille, plusieurs hypothèses sur la présence de ces lamelles d’or ont été émises : éléments participant à la coiffe du défunt, pour orner ou pour couvrir la tête, vestige d’un coussin céphalique, etc. L’étude taphonomique, combinée à celle des restes en matières organiques et du mobilier, a permis de préciser la fonction de cet ensemble.
1. La sépulture 8584
4La sépulture 8584 est installée à environ 3,20 m au nord du mur de clôture de l’édifice mérovingien mis en évidence sous la nef actuelle3 et à l’est de la sépulture 8582. Positionnée dans un axe est-ouest, la fosse sépulcrale de forme trapézoïdale vient entailler les deux premiers sols en mortier de chaux présents dans le bâtiment (Fig. 2). Le sarcophage monolithique de forme trapézoïdale (calcaire Lutécien de la région parisienne)4 était fermé d’un couvercle en bâtière, encore scellé par du mortier hydraulique (Longueur : 84 cm ; largeur moyenne : 36 cm). Des traces de débitage à la polka ont été constatées sur les parois des panneaux.
Fig. 2 - Plan de situation de la sépulture de nourrisson 8584 au sein du sondage dans la nef.

B. Bazin, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole.
5Possiblement taillé dans un bloc de réemploi du sanctuaire antique localisé à proximité, il contenait le squelette d’un bébé âgé de 5 à 8 mois, inhumé sur le dos avec les membres inférieurs et supérieurs en extension (Fig. 3). La détermination du sexe n’a pas été possible. Les ossements bien représentés étaient en mauvais état de conservation. Des traces de brushite ont été observées sous une grande partie de ceux-ci.
Fig. 3 - Vue de la sépulture 8584 après ouverture.

B. Bazin, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole).
6À l’ouverture, hormis le squelette, le sarcophage était vide de sédiment de comblement, mais riche en matière organique. Une approche parasitologique, conduite sur quatre prélèvements, a révélé l’absence d’œufs de parasite, ce qui laisse envisager une alimentation exclusive par allaitement (Dufour et al. 2019). L’analyse de la matière organique a également permis la mise en évidence de traces d’embaumement. L’étude palynologique n’apporte en revanche aucun indice sur des gestes funéraires ayant introduit du végétal dans le sarcophage5.
2. Le mobilier associé
2.1. Perles et pendeloque
7Un premier lot d’objets est localisé au niveau du cou, sous l’oreille droite (8584.1.1 et 2). Il est composé de deux perles en pâte de verre gris d’aspect métallisé6 glissées sur anneau en fil d’alliage cuivreux noué, et de trois anneaux ou maillons de chaîne en fer (Fig. 4 et 5). Ces derniers sont très corrodés et agglomérés dans une même gangue d’oxydation. Des résidus, très probablement en plomb, apparaissent en dessous sous une forme pulvérulente. L’amalgame de corrosion des anneaux a emprisonné plusieurs éléments en matière organique. Situés dans un très proche périmètre, du tissu et une cordelette ont été préservés. Le matériau textile, bien que fragilisé, a gardé son volume et une relative souplesse.
Fig. 4 - Localisation des différents objets présents dans le sarcophage.

B. Bazin, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole.
Fig. 5 - Détail du mobilier associé au nourrisson.

A. Corrochano, Éveha.
8Sur le côté latéral de l’épaule gauche, le lot 8584.2 est composé de quatre perles en ambre grossièrement facettées7 et de dimensions plus ou moins équivalentes (Fig. 4 et 5). Leur longueur est très similaire (18 à 19 mm) tandis que leur largeur varie, entre 15 et 18 mm, en fonction des facettes. La perforation mesure environ 2 mm de diamètre.
2.2. L’anneau
9Au poignet gauche de l’enfant était glissé un anneau mal conservé au diamètre intérieur de 17,53 mm (8584.3, Fig. 4 et 5). Il a pu être prélevé grâce à l’utilisation d’un gel solidifiant. Son état ne permet toutefois pas de pousser plus loin l’étude typologique. Sa position autour du poignet laisse envisager un bracelet. Néanmoins, il n’est pas exclu d’imaginer un anneau de suspension, par exemple de châtelaine habituellement portée à la taille. Sur la seule base des observations et clichés de terrain, l’identification doit rester hypothétique.
2.3. Les lamelles d’or
10Lors du démontage des ossements, de très nombreux fragments de lamelles d’or ont été prélevés sur et sous les os pariétaux, frontaux, mais aussi sous l’os occipital et les premières vertèbres cervicales. Au total, 54 fragments ont été extraits (Fig. 6). Les vestiges se présentent sous la forme d’éléments plus ou moins plats, dont la cohérence n’apparaît pas au premier regard. Seul un examen minutieux permet de comprendre à quelle catégorie appartiennent ces éléments, a priori sans organisation.
Fig. 6 - Localisation des prélèvements de lamelles d’or.

É. Portat, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole ; F. Médard, Anatex.
3. Les témoignages textiles
3.1. Associés aux anneaux et pendeloque
11L’amalgame corrodé conservé au contact des anneaux et pendeloque (lot 1) est constitué d’un assemblage de tissu et de cordelette minéralisés.
12Le tissu occupe plusieurs zones au sein de l’amalgame, tandis que la cordelette est localisée au niveau de la perle et de son fil en alliage cuivreux.
13Bien préservé, le tissu apparaît sous la forme d’une toile relativement fine, confectionnée à partir de fibres d’origine végétale. Les fils tordus en z mesurent environ 0,3 mm de diamètre et sont au nombre de 18 et 26 par cm de tissage, respectivement en chaîne et en trame. La cordelette est un élément retors S2z de 0,5 mm de diamètre (Fig. 7). Enroulée autour d’un des anneaux en alliage cuivreux, il s’agit d’un lien servant d’attache et resserrant le tissu sous le cou de l’enfant.
Fig. 7 - Détails du tissu minéralisé́ au contact des anneaux en fer et Cordelette enroulée autour d’un anneau en alliage cuivreux et autour du tissu.

F. Médard, Anatex.
3.2. L’or comme ultime témoignage d’une étoffe disparue
14Les fragments d’or qui parsemaient le pourtour du crâne sont en réalité constitués de lamelles régulières, de faible épaisseur. Les longueurs, variables en raison de la dégradation des éléments, sont systématiquement inférieures à 10 mm. Lorsqu’il ne s’agit pas de fragments isolés, les arrangements qu’ils composent ne dépassent jamais 1 cm2. Aucun reste textile n’y est associé.
15Des mesures fines permettent de situer la largeur moyenne de la lamelle autour de 580 µm et son épaisseur autour de 35 µm. Les fragments dont la cohérence organisationnelle est encore perceptible sont formés d’une lamelle effectuant des mouvements d’allers et retours selon un motif dont la largeur n’excède pas 3,2 mm (Fig. 8). L’absence de matière organique conservée donne l’impression de mouvements travaillant dans le vide, mais il est évident qu’à l’origine l’élément métallique était intriqué avec une structure en matière textile.
Fig. 8 - Vues au microscope d’un fragment de motif broché (échantillon 36) et de l’épaisseur de la lamelle présentant des stries verticales de façonnage (échantillon 26).

F. Médard, Anatex.
16L’examen de l’ensemble des échantillons permet de restituer une partie du motif formé par le mouvement des lamelles d’or : se dessinent ainsi des losanges et des demi-losanges. Le décompte des creux et des reliefs résultant de la contrainte subie par la lamelle suggère un motif installé sur une largeur correspondant à sept fils de chaîne (Fig. 9). On comprend qu’il s’agit d’un tissu broché, c’est-à-dire décoré en insérant, au moment du tissage, un fil de trame supplémentaire destiné à mettre en relief un dessin qui apparaît en légère surépaisseur. Dans le brochage, le passage de la trame supplémentaire ne concerne que les zones où l’on souhaite voir se dessiner le motif. Dans le cas présent, les lamelles d’or jouent ce rôle, insérées dans une toile de fond dont il ne reste plus rien.
Fig. 9 - Hypothèse de restitution du motif dessiné par les lamelles d’or.

F. Médard, Anatex.
17Il s’agit de toute évidence d’un tissu luxueux mettant en œuvre des compétences variées. Les lamelles d’or pur extrêmement régulières et fines en sont une preuve. “Techniquement, ces fils sont fabriqués à partir d’étroites bandelettes découpées dans une feuille d’or battue au marteau et bien planée” (Lansival 2007 : 263). Elles peuvent alors être utilisées telles quelles, comme c’est ici le cas, ou torsadées en hélice autour d’une âme pour former un fil de section circulaire.
18Le tissu associé à la technique du brochage de filés métalliques aussi fins que fragiles, est une autre preuve de l’habileté des artisans qui ont confectionné cette étoffe.
4. Taphonomie
19L’interprétation de l’assemblage corrodé fait de deux perles en verre, d’anneaux en fer, d’anneaux en alliage cuivreux, de tissu et de cordelette minéralisés reste en suspens. Il semble que la cordelette ait été utilisée pour nouer le tissu en le liant à l’anneau et la perle 1. S’agissait-il d’un élément de décor, de la potentielle fermeture d’un bonnet en tissu ? Il est assez difficile de se prononcer avec précision, même si le tissu fermé par la cordelette pourrait parfaitement être celui orné de lamelles d’or.
20La présence des lamelles d’or dans le sarcophage a soulevé des interrogations dès la découverte. Dans la mesure où les vestiges étaient presque exclusivement localisés autour du visage et sous le crâne, les premières hypothèses avancées ont été celle d’une coiffe brodée de lamelles d’or et celle d’une coiffure mêlant les lamelles d’or aux mèches de cheveux. Les résultats de l’analyse ont rapidement écarté cette dernière. Le mouvement des éléments métalliques ne convenant pas à celui d’une ornementation de cheveux, par ailleurs trop inconsistants dans le cas d’un nourrisson.
21Une troisième hypothèse était celle d’un coussin placé sous la tête de l’enfant. Lors de la fouille, le crâne ainsi que le haut des épaules sont effectivement apparus en position légèrement surélevée. Un oreiller ou un coussin confectionné dans un tissu luxueux, broché à l’aide de lamelles d’or, a pu être placé sous la tête du nourrisson. Les fragments d’or retrouvés sous la nuque et sous le haut des épaules plaident en faveur de cette dernière hypothèse. Pour autant, parmi les hypothèses susceptibles d’expliquer la présence du tissu, de la cordelette comme les nombreux fragments de lamelles d’or, celle d’un bonnet brodé de fils d’or a été retenue (Fig. 10).
Fig. 10 - Restitution de la coiffe du nourrisson.

Th. Duchesne.
En guise de conclusion
22Ce type de découverte n’est pas fréquent. La sépulture de Perrusson, contemporaine de celle de Chartres, a livré des bandelettes d’or rattachées à un diadème sur/sous une possible capuche (Lelong 1976 : 220-221). Un exemple légèrement différent puisqu’il s’agit de fils d’or et non de lamelles, provient de la nécropole de Metzervisse (Moselle), dans une sépulture masculine :
“La tombe masculine 3006 renferme de nombreux fils d’or torsadés dont certains sont repliés en accordéon (Fig. 15, no 129 ; Fig. 26, no 2). Ils rehaussaient une toile lamée et galonnée qui enveloppait le corps du défunt. Deux largeurs de galons sont observées : 0,8 cm et 0,13 cm (Fig. 26, no 3). Dispersés sur et sous le sujet, ils couvraient un espace compris entre la dixième vertèbre thoracique et les extrémités distales des diaphyses fémorales conservées. Techniquement, ces fils sont fabriqués à partir d’étroites bandelettes […] enroulés sur un gros fil de soie ; mais à Metzervisse, celui-ci a disparu.” (Lansival 2007 : 263).
23Le même auteur dresse en outre l’inventaire non exhaustif d’autres découvertes effectuées en France, en Allemagne, au Luxembourg, montrant que “les vêtements agrémentés d’éléments de passementerie en or sont l’apanage de personnages de rang princier, royal, voire d’empereurs ou encore de saints”.
Bibliographie
Bazin et al. 2015. Bazin B., Huchin-Godin I., Hérouin St. et Portat É. - L’église Saint-Martin-au-Val. Place Saint-Brice et rue Saint-Martin-au-Val. Chartres (Eure-et-Loir – Centre-Val de Loire), Rapport de fouille archéologique, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole, 399 p.
Bazin, Guinguéno et Portat 2017. Bazin B., Guinguéno M. et Portat É. - L’église Saint-Martin-au-Val. Place Saint-Brice et rue Saint-Martin-au-Val. Chartres (Eure-et-Loir – Centre-Val de Loire), Rapport de fouille archéologique, Direction de l’archéologie de Chartres Métropole, 391 p.
Dufour et al. 2019. Dufour B., Portat E, Bazin B. et Le Bailly M. - Paleoparasitology of Merovingian Corpses Buried in Stone Sarcophagi in the Saint-Martin-au-Val Church (Chartres, France), Korean J Parasitol, 57, N° 6 : 613-619.
Durand 1858. Durand P. - Rapport sur l’église et la crypte de Saint-Martin-au-Val, Mémoires de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, 1 : 305-314.
Lansival 2007. Lansival R. - La nécropole mérovingienne de Metzervisse (Moselle) Lorraine, Revue Archéologique de l’Est, 56 : 231-310, https://journals.openedition.org/rae/5022#tocto2n12
Lecocq 1858. Lecocq A. - Notes historiques sur l’église et la crypte de Saint-Martin-au-Val à Chartres, Mémoires de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, 1 : 289-304.
Lelong 1976. Lelong C. - Sépulture mérovingienne de Perrusson (Indre-et-Loire), Archéologie Médiévale, 6, 1976 : 219-232, https://www.persee.fr/doc/arcme_0153-9337_1976_num_6_1_1309
Picard 1992. Picard J.-Ch. (dir.) - Topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines au milieu du viiie siècle, VIII, Province ecclésiastique de Sens (Lugdunensis Senonia), De Broccard, Paris, 153 p.
Pion 2014. Pion C. - Les perles mérovingiennes : typo-chronologie, fabrication et fonctions, Thèse de l’université libre de Bruxelles, 261 et 260 p.
Notes de bas de page
1À ce propos, voir B. Bazin et al., Un édifice mérovingien associé à des sépultures d’exception sous l’église de Saint-Martin-au-Val (Chartres) ?, dans le présent volume.
2“cum in basilicam Sancti Martini in feretro positus portaretur humandus”. D’après la Vita sancti Leobini, M.G.H., Auct. Ant., T. IV, 2, p. 73-82. ; BHL 4847 ; P.L. LXXXVIII, col. 560. Poncelet, 1905. Un premier bâtiment existerait dès le ve s. sous la forme d’une basilique funéraire selon J.-Ch. Picard (Picard 1992 : 40).
3À ce propos, voir l’article sur l’édifice mérovingien dans le second volume.
4Analyse pétrographique effectuée par Stéphane Büttner (Centre d’étude médiévale Saint Germain).
5Analyse conduite par Rémi Corbineau (UMR 5-CReAAH, LARA-POLEN, Nantes).
6Il est possible qu’une fine couche de métal ait recouvert les perles.
7Code F1.1-08c (Pion 2014).
Auteurs
-
Fabienne Médard
Anatex, UMR 7044 ArcHiMèdE.
-
Bruno Bazin
Direction de l’archéologie de Chartres Métropole, UMR 8546 AOrOc.
-
Alexis Corrochano
Éveha, UMR 5608 TRACES.
-
Émilie Portat
Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.

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