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Les sources du funéraire en France à l'époque contemporaine

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Bruno Bertherat

CHAPITRE 1 : panorama

Entretien avec Madame Paulette Favre

Texto completo

En présence d'Isabelle Font, sa nièce, et de Roméo Brosseau, le mari de cette dernière. Véronique Belle, chercheure, Éric Dessert, photographe, Anne Mondelain, stagiaire. Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes

Avril 2012 - Transcription

Véronique Belle. Paulette Favre, vous êtes la petite-fille du fondateur de la marbrerie Favre et vous avez vous-même dirigé l'entreprise. Pouvez-vous nous retracer son histoire ?

Paulette Favre. L'origine de la marbrerie remonte à la seconde moitié du XIXe siècle avec la création du nouveau cimetière de la Croix-Rousse. En 1914, François Martin, marbrier, décède. Pierre Favre, mon grand-père, et M. Guillet, tous deux tailleurs de pierre, achètent la marbrerie aux enchères : l'histoire de la famille liée à la marbrerie commence. Puis la Première Guerre mondiale est déclarée : les deux hommes partent au front et Guillet meurt. Pierre Favre revient en 1918 mais en mauvaise santé. Il organise la formation de son fils Paul. La journée de ce dernier est occupée ainsi : le terrain est confié au doyen des compagnons (ils étaient nombreux à l'atelier) qui s'appelait Père Cailloux avec pour consigne comme il est fils du patron : « aucune indulgence », beaucoup d'exigences. Le soir [était-ce tous les soirs ? Paulette Favre ne le sait pas], Paul prend des cours d'enseignement professionnel, architecture, dessin d'ornement et graphisme pour la gravure. Moyennant quoi, à la sortie deux médailles, la succession est assurée ! En 1924, à la mort de Pierre, Paul reprend le flambeau. En 1926, il épouse Albertine Ruhlmann, son soleil alsacien, qui épouse par la même occasion l'entreprise. Ma grand-mère maternelle, la mère d'Albertine, venait d'acheter une épicerie-comptoir-charcuterie, rue du Bœuf d'ailleurs, il y avait énormément de travail.

Isabelle Brosseau. Ma grand-mère a passé toute son enfance dans le commerce et elle aimait beaucoup ça.

PF. Autant vous dire qu'en arrivant ici, les gens qui pleuraient ...

IB. Elle n'avait pas l'habitude. Le Vieux Lyon, c'était très vivant comme quartier, elle est arrivée à la Croix-Rousse, c'était un peu mort !

PF. [Paul et Albertine] ont trois enfants : Albert, Pierrette, la maman d'Isabelle, et Paulette. Trois enfants qui ne quittent jamais la maison, unis comme « trois chatons issus d'une même portée », servant l'entreprise chacun avec ses compétences, forces et faiblesses, des caractères différents, beaucoup de chamailleries, beaucoup de rires. La succession est assurée au présent et à l'avenir par Isabelle, dernière fille de ma sœur Pierrette, mariée elle-même à Roméo qui lui aussi a épousé l'entreprise. L'histoire continue et à deux, ils portent l'aventure, le flambeau et la croix Voilà pour la création.

VB. L'entreprise est créée en 1914 ?

PF. Si vous voulez, la famille rentre dans l'entreprise, donc moi, je considère que pour la famille, c'est la création. Puisque avant, il y avait François Martin, mais lui, il n'avait pas de descendance, etc.

VB. Et que se passe-t-il de 1914 à 1918 quand votre grand-père ...

PF. Alors là bonne question. Il faudrait que je vous ressorte ses lettres du front.

VB. La marbrerie survit-elle quand même ?

PF. La marbrerie survit avec les compagnons qui n'étaient plus mobilisables. Il y avait une grande surenchère parce que les autres étaient partis. Si je vous ressortais les lettres de mon grand-père…Quand je n'ai pas le moral, je les ressors parce que c'est éloquent…Pierre Favre dirigeait son entreprise depuis le front, c'était les consignes, à ma grand-mère, de ne pas céder sur le prix des monuments, on ne disait pas stock à ce moment-là, de ne pas brader les prix parce que les compagnons étaient rares, il fallait maintenir ses prix étant donné qu'on n'avait plus la possibilité, on n'avait plus la main d'œuvre pour continuer d'en refaire. Son gros souci, c'était mon père qui faisait des siennes, il avait quitté l'école, sa mère ne maîtrisait pas, c'est pour ça qu'il y a eu la reprise en main du retour [du front].

VB. La marbrerie ne ferme pas ?

PF. Ah non non, elle ne ferme pas !

PF. Les ateliers de la marbrerie Favre évoluent [... ]. En 1956, par mon père démolition de l'atelier de sciage qui était sur le pignon sud et création à sa place du parc d'exposition des monuments que vous voyez actuellement assez paysager, enfin voyez... En 1967, transfert de l'atelier de taille de pierre à l'extérieur du bâtiment principal ; construction de hangars. Dans les années 1970, on met l'accent sur le matériel de manutention, lié à l'achat de chariots élévateurs, un palan, c'est un investissement assez lourd mais beaucoup de peine en moins pour les hommes, c'est sûr, ça change tout, et un gain de temps pour l'entreprise, au lieu de passer dix heures on n'en passe plus que deux ou trois.

VB. Cette partie où nous sommes devient boutique ou l'était déjà au départ ?

PF. Cette partie était consacrée au commerce. Il n'y avait qu'une toute petite salle à manger qui était derrière. En gros, on a conservé les piliers portants. La façade est complètement modifiée ; la façade arrière est d'origine, ça se voit bien d'ailleurs. La partie derrière, c'était le bureau de mon père.

VB. Qu'en est-il de la fréquentation de la marbrerie par les sculpteurs du quartier ?

PF. Jusqu'à la fin des années 1930, ce sont les sculpteurs d'ornements puisqu'on avait beaucoup d'ornements funéraires : des roses, des couronnes, des mains enlacées, des urnes, enfin, donc on avait des sculpteurs d'ornements... : par « ouïe dire » j'ai entendu parler de Terraillon, on l'appelait le père Terraillon, Doucini, j'ai souvenir d'avoir vu travailler … mais c'était au début de la guerre... c'est un souvenir [lointain] un Italien qui s'appelait Pietra qui travaillait sur des roses pendant que mon père était mobilisé. Antérieurement, il y avait aussi les Renard père et fils, Léopold qui était le père qui lui, alors, était spécialisé dans les bustes de pleureuses, vous savez les femmes voilées ; son fils Marcel, qui a été prix de Rome de Médaille, je ne peux pas vous affirmer qu'il a travaillé, c'est possible, je ne sais pas.

VB. Mais vous le connaissiez ?

PF. Ah oui, puisque lorsqu'il est mort c'est lui qui a débarrassé l'atelier, enfin les moulages quoi.

VB. Et quand vous dites « débarrasser l'atelier », ça veut dire ici ?

PF. Non, l'atelier de Léopold Renard.

VB. Qui se situait où ? À Lyon ?

  • 1 Monument (figure colossale) à Claude Bourgelat - Inventaire Général du Patrimoine Culturel (auvergn (...)
  • 2 Sculpture : Le Veilleur de pierre - Inventaire Général du Patrimoine Culturel (auvergnerhonealpes.f (...)

PF. À Lyon. Et puis alors après, je m'en souviens bien parce que c'est un peu lui qui m'a donné l'idée de toucher à la pierre, Salendre, Georges Salendre. Alors, Georges Salendre pour certaines de ses grandes pièces, ses grandes sculptures, notamment, mais bien avant ma naissance, le grand Christ dans la chapelle de l'hôpital Édouard-Herriot qu'il a sculptés ici parce qu'il n'avait pas la place. Après la guerre, il a refait, avec la collaboration d'Ivan Avoscan, la statue de Bourgelat1, fondateur de l'école vétérinaire. D'ailleurs là, j'ai les photos du chargement de la statue, il y a Salendre ; il a refait aussi la partie du monument du président Carnot qui avait été amochée par la Libération ; nous, on a sauvé l'écusson de Toulon, la statue allégorique a entièrement été refaite ici, ça je m'en rappelle. Le Veilleur de Pierre2, peut-être mais ça, je ne peux pas vous l'assurer.

VB. Donc, on est bien d'accord que ce n'était pas du tout de la sculpture funéraire ?

  • 3 Ainsi le sculpteur Ottorino Guerrieri (1907-1995) qui travaillait à la marbrerie Moine, 8 rue de ]' (...)

PF. Non, mon père prêtait l'atelier pour qu'ils puissent travailler avec assez d'espace3• Je pense que Salendre avait dû travailler à son retour de la guerre de 14 pour mon grand-père Favre pour la sculpture « alimentaire », histoire de gagner sa vie (mon grand-père n'était pas commode du tout). Je vais quand même parler aussi des graveurs Joseph Blanc, Lucien Petiot qui était un très, très bon graveur, Gérard Demangeot qui était très bon graveur, et maintenant Charline Perino­ Nardy qui est là... Mon père aussi a exécuté beaucoup, beaucoup de gravures, d'ailleurs je vous montrerai son alphabet.

VB. C'est un beau document. ..

PF. C'est vraiment le purisme, il l'avait fait en 1924.

VB. Donc, globalement, c'étaient des sculpteurs qui vivaient à Lyon ?

PF. Oui, ils venaient ici et travaillaient chez tous les marbriers et n'étaient pas attitrés à une marbrerie plus qu'une autre. Mon père réalisait beaucoup de sculptures d'ornements lui-même parce qu'il avait eu une formation. Il était très bon pour le pavot, la fleur du sommeil.

VB. Est-ce que vous pouvez nous parler maintenant de votre propre carrière de sculpteur, puis de celle de chef d'entreprise ?

  • 4 Paulette Favre désigne une sculpture.

PF. Ma propre carrière de sculpteur a été très courte, comme une parenthèse. Prise de contact avec la pierre et les outils, en 1953, par cette espèce de chose qu'il y a au-dessus, 4les dernières sculptures en 1965-66. Deux expositions très rapprochées : une en 1961 ou 62 et la deuxième en 1963, dans une galerie du Vieux-Lyon qui a disparu maintenant.

Pour moi, la sculpture c'était d'abord un jeu, la première tête c'était un jeu, après c'est devenu une passion, après c'est devenu une ambition, et puis une ambition qui débouche très vite sur la vanité, suite des expositions, dès l'instant où on a allumé quelques fumées d'encens ça monte vite ! Puis, très rapidement le sentiment d'avoir touché mes limites, et puis aussi sans doute, là je fais mon autocritique mais c'est clair, je pense, une forme de paresse, aucune aptitude pour l'effort prolongé et là, la sculpture c'est une discipline et ça demande beaucoup d'effort, physiquement c'est pénible, sans quoi, ça ne me dérangeait pas, j'étais costaud comme compagnon. Il y a eu un déclic, je n'ai pas dit un jour « j'arrête » mais cela s'est fait parce que j'avais l'impression de n'avoir plus grand-chose à faire. C'est comme ça, ce n'est pas grave, l'histoire de l'art s'en remettra ! Elle s'en est déjà remise.

Concernant le chef d'entreprise, là, c'est plus coton ! Pour tout diplôme : le certificat d'étude primaire, mais pas vraiment le choix, c'était une désignation par mon père comme d'office ! Il n'y avait pas de loi salique, pas de primogéniture, c'était « toi ! » J'étais la plus jeune. Seulement, contrairement à lui, aucune formation, vraiment aucune formation ou vraiment le minimum : il m'a donné la planche à dessin, le té, l'équerre, le compas et la règle graduée, l'explication pour dessiner les monuments, les plans, l'explication sur l'échelle au 1/ lüe et après « débrouille-toi ». Les premiers projets qu'il m'a confiés, on verra les dessins plus tard.

Sur le terrain, c'était la fréquentation de l'atelier, la fréquentation au quotidien, les conseils de notre dernier compagnon, il était bon formateur. L'apprentissage de l'humilité au quotidien : « on ne sait rien et il faut se débrouiller ». Aussi une exigence morale de comportement : se lever tôt, ne pas regarder les heures, ne pas rechigner sur les tâches les plus ingrates, s'exposer en première ligne, bref, donner en quelque sorte l'exemple, le moins mauvais possible, mais aussi vivre à côté de la mort, se blinder, et se blinder face à la peine et les larmes qu'elle laisse derrière elle, heureusement pas toujours. Cela n'est pas facile, se blinder en conservant une aptitude à la compassion, une armure pas trop épaisse et essayer de consoler, et essayer de faire passer discrètement, quand c'est possible, le message un peu fou de l'espérance chrétienne. Moi, ça fait partie de mon métier.

On revient aux choses très matérielles, pour faire tourner la boutique : suivre l'évolution du marché, renoncer plus ou moins à la pierre artisanale telle que mon père l'avait fait avec le compagnon que vous avez là.

VB. Honoré Maleysson je vois, c'est bien lui ?

PF. Oui, oui au profit du granit industriel mais, malgré tout, en conservant une exigence de qualité. Le plus possible, je continuais à dessiner les modèles, ce n'était pas toujours possible.

VB. Il y avait un surcoût quand on dessinait ?

PF. Il y avait une sorte de surcoût car on « sort de la machine ».

VB. Vous nous avez dit ne pas renâcler devant les tâches les plus ingrates. Quelles sont les tâches considérées comme les plus ingrates dans une marbrerie ?

PF. Étant donné que je suis une fille, je n'allais pas poser les monuments, mais s'il fallait prendre « la sauce », je m'occupais de la plantation des fleurs, travailler sous la pluie, travailler dans toutes les conditions, j'ai même fait des lavages de monuments parce que c'était dans mes compétences, je me faisais engueuler par mon frère si je ne faisais pas certaines choses.

VB. Et les tâches les plus nobles dans une marbrerie funéraire ?

PF. Oh, je ne sais pas s'il y en a, demandez à Isabelle.

Isabelle Brosseau. Peut-être de dessiner, c'est une satisfaction autre.

PF. Ça oui, c'est autre chose.

VB. C'est la partie créative ?

PF. Oui, la partie créative, encore que...

VB. Quelle est la place de la marbrerie dans le quartier du cimetière de la Croix-Rousse ?

PF. Pour moi, c'est difficile de répondre, une réputation de sérieux j'espère. De toute façon, ils [Isabelle et Roméo Brosseau] font tout pour que ça soit ça. J'espère, mais on ne peut pas se juger.

VB. Et à la grande époque, combien il y avait de marbreries autour du cimetière de la Croix-Rousse ?

  • 5 Plusieurs marbreries situées à proximité du nouveau cimetière de la Guillotière ont également été f (...)
  • 6 À la demande de Madame Paulette Favre, les noms de ces marbreries ne sont pas donnés.

PF. Alors, les marbreries voisines, c'est l'appel aux morts  !5 Ont disparu : D.6, T.,R.,B., le dernier à disparaître, une entreprise qui avait les mêmes qualifications que nous, ils savaient dessiner un monument, mais qui a disparu en 2008 par faute de repreneur et de descendant. Les Marbriers et Sculpteurs réunis avaient une agence là, mais elle a disparu quand la caserne de pompier a été construite, tout a été détruit. Sans parler de toutes les boutiques de fleurs, il y en avait cinq ou six dont deux horticulteurs qui produisaient. Il reste C., c'est l'enseigne car ce n'est plus la famille, et M. qui a repris vient des pompes funèbres : ce n'est plus tout à fait la même chose.

VB. Quel était le nombre d'employés de ces marbreries par rapport à la vôtre ?

PF. D., il y avait M. D. et son employé, M. T., c'était lui tout seul avec un gars à mi-temps, c'étaient de petites marbreries, il y avait peu de place pour travailler. De taille égale, il y avait B. qui avait à peu près le même nombre d'employés mais qui a fini avec peu de monde. Marbrerie Favre, au plus fort, il devait y avoir cinq personnes sur cette photo en comptant mon père. Avant, un ou deux de plus, jamais dix.

VB. Aviez-vous des relations avec les marbreries des autres quartiers ?

PF. À l'époque de mon grand-père, on ne sortait pas tellement de son cimetière, à part avec les débuts du syndicat.

Actuellement, on est en relation avec la marbrerie Yves Péju, à Montallier, en Isère, c'est parmi les derniers dépositaires du vrai savoir, de la taille de la pierre ; on a réalisé la restauration du monument à Pierre Dupont en partenariat avec eux. Ce sont de « vrais » tailleurs de pierre, ils font beaucoup de restauration de cheminées, de linteaux. Maintenant, j'ai l'impression que pour la partie funéraire, ils font aussi du granit, ils sont obligés, comme nous, de suivre le mouvement.

Nous sommes en très bons termes avec MSR, on a de bonnes relations de gentillesse, on se donne des « coups de main », on est à armes égales. On n'a aucune relation avec les pompes funèbres [...]. Avant que les pompes funèbres n'entrent trop dans le marché, la famille ne choisissait pas le monument tout de suite après l'inhumation, mais le commandait dans un second temps, dans l'année qui suivait. Temps qui pouvait toutefois s'étirer si la succession était source de tensions. Les pompes funèbres, elles, tentent de fournir tout à la fois. Il semblerait que, ces derniers temps, les gens commencent à comprendre.

IB. Cela coûte une certaine somme d'enterrer quelqu'un, et si elles passent par les pompes funèbres, les familles réfléchissent à deux fois si elles n'ont pas déjà un monument... Les enterrements sont souvent faits par des grands groupes [...], les gens pensent qu'ils sont moins chers, donc, souvent ils font dans la continuité en faisant appel à leur service. Mais s'ils viennent nous consulter, ils s'aperçoivent que nos prix sont plus raisonnables que les leurs. L'image de l'artisan plus cher que les grands groupes persiste.

PF. Quant aux perspectives, il faut interroger les jeunes ! Moi, c'est le passé, le passé ne produit pas l'avenir. Le passé parfois conditionne l'avenir, il essaye même de le protéger.

PF et IB. C'est une entreprise familiale, la quatrième génération a pris la relève.

Notas

1 Monument (figure colossale) à Claude Bourgelat - Inventaire Général du Patrimoine Culturel (auvergnerhonealpes.fr) : https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/monument-figure-colossale-a-claude-bourgelat/640ef5db-cf13-496f-a51b-4493f552c9c8

2 Sculpture : Le Veilleur de pierre - Inventaire Général du Patrimoine Culturel (auvergnerhonealpes.fr) : https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr/dossier/sculpture-le-veilleur-de-pierre/148c63a6-33aa-461f-a29f-38e66f8e1c5a

3 Ainsi le sculpteur Ottorino Guerrieri (1907-1995) qui travaillait à la marbrerie Moine, 8 rue de ]'Éternité dans le 8 ͤ arrondissement.

4 Paulette Favre désigne une sculpture.

5 Plusieurs marbreries situées à proximité du nouveau cimetière de la Guillotière ont également été fermées (la mar­ brerie Moine par exemple : http://www.patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/usine-de-taille-de-materiaux-de-construction­ marbrerie-moine/635627d3-b2fd-477d-ab0f-eb2634e0b9f5). Les Marbriers et Sculpteurs réunis ont dû déménager (http://www.patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/usine-de-taille-de-materiaux-de-construction-entreprise-generale-de­ marbriers-et-sculpteurs-reunis/flcb5b57-d9f8-4736-8986-c840bb3l3079)

6 À la demande de Madame Paulette Favre, les noms de ces marbreries ne sont pas donnés.

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