Sacré souffle. Poésie, théâtre, politique
« Pour avoir le souffle de Claudel, il faut s’entraîner. Dans un seul verset, pour conserver un souffle qui tient l’unité de sens du vers du début à la fin, il faut avoir une maîtrise, une connaissance, une sagesse de son rapport au vers, très profondes. »
Pour Christian Schiaretti, il ne s’agit pas seulement d’éduquer le comédien à la beauté de la scansion et du souffle, mais aussi d’affiner l’oreille du spectateur à l’élégance d’une belle formulation. La langue et son usage sont a...
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Note de l’éditeur
Cet ouvrage a été publié avec l’aide du conseil régional Provence Alpes-Côte d’Azur.
Ce texte est issu d’une Leçon donnée par Christian Schiaretti, le 17 juillet 2014 à l’Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, en présence de Laure Adler.
- Éditeur : Éditions Universitaires d’Avignon
- Collection : Entre-Vues
- Lieu d’édition : Avignon
- Année d’édition : 2016
- Publication sur OpenEdition Books : 01 octobre 2019
- EAN (Édition imprimée) : 9782357680494
- EAN électronique : 9782357680791
- DOI : 10.4000/books.eua.1528
- Nombre de pages : 84 p.
« Pour avoir le souffle de Claudel, il faut s’entraîner. Dans un seul verset, pour conserver un souffle qui tient l’unité de sens du vers du début à la fin, il faut avoir une maîtrise, une connaissance, une sagesse de son rapport au vers, très profondes. »
Pour Christian Schiaretti, il ne s’agit pas seulement d’éduquer le comédien à la beauté de la scansion et du souffle, mais aussi d’affiner l’oreille du spectateur à l’élégance d’une belle formulation. La langue et son usage sont au cœur de son travail et il l’a prouvé en installant les Langagières dans le paysage poétique de Reims. Avec Mai, juin, juillet et son mélange générationnel, qu’il considère comme fondamental, Christian Schiaretti lie (par leur parcours similaire), et oppose (par leur positionnement tant politique que théâtral), Barrault et Vilar.
© Éditions Universitaires d’Avignon, 2016