Table des matières
Laetitia Loviconi et Antoine Pietrobelli
IntroductionPremière partie : Antiquité
Pierre-Marie Morel
Amnésie, écholalie, mélancolieLes troubles psycho-physiques dans le De memoria d’Aristote
Antoine Pietrobelli
Désir, plaisir et âme des plantes dans le Sur ses propres opinions de GalienMarialuigia Scotton
Comment expliquer l’union de l’âme et du corps ?Le recours à Galien dans le De natura hominis de Némésius d’Émèse
Deuxième partie : Moyen Âge
Danielle Jacquart
La faculté naturelle dans tous ses états entre xiie et xve sièclesGaia Gubbini
Le fantasme et le pneuma – entre le corps et l’espritGiacomo da Lentini, Madonna mia, a voi mando
Laetitia Loviconi
Âme, intellect et mouvements de progression corporelle chez Jean de Jandun (ca 1285-1328)- De la signification de l’affirmation Animal movet seipsum ou movet ex se
- Principes intrinsèques et vertus de l’âme assurant les mouvements de progression
- Perception et jugement de l’objet d’appétit
- Rôles de la vertu cogitative et de l’intellect pratique dans le mouvement de progression
- Que l’âme ne meut pas le corps par sa nature : le rôle essentiel de l’acquisition des species
- Modalités d’action des species
Troisième partie : période moderne
Jean-Marc Mandosio
Âmes fortes et âmes faibles : l’action de l’âme sur les corps vue par Pierre de Zélande, médecin du xve siècle- Appendice
- Table des matières du manuscrit (Bruxelles, Bibliothèque royale de Belgique, ms. lat. 10870-75)
- I. <Petrus de Zelandia, Lucidarius de rebus mirabilibus> (1491-1494)
- II. <Joannes Picus Mirandulanus, Conclusiones magicæ, orphicæ et cabalisticæ> (1486), fol. 119v-135v
- III. Jacobi Fabri Stapulensis magiæ naturalis liber primus (1492-1494) [fragm.], fol. 136r-139v
- Questions annexées au traité 10 (De veritatis venatione) :
- Questions annexées au traité 11 (Compendium de spirituum officiis) :
- Questions annexées au traité 12 (De malignis spiritibus) :
Cécilia Bognon-Küss
L’âme comme principe de conservation du vivant chez StahlDelphine Antoine-Mahut
Un chapitre inouï de l’histoire de l’homme cérébralLe holisme de Malebranche, un au-delà de l’union de l’âme et du corps
- 1. Rationaliser par la physiologie « la matière la plus obscure de toute la théologie ».
- La formulation du problème et le vide laissés par Augustin
- Le chaînon physiologique manquant : « comme les chiffres que l’on grave sur l’écorce des arbres, et sur les citrouilles » (La Forge, p. 439)
- 2. Quelle (in)dépendance de nos premiers parents à l’égard des traces de leur cerveau ?
- Quel « pouvoir absolu » pour Adam ?
- La supposition d’une Ève enceinte et d’une communication réversible d’images non concupiscentes et de « pensées pures », entre elle et son foetus.
- « comme si on avait pu ne pas » : la rupture de l’équilibre
- 3. Et après ? Corps démoniaques et glorieux
- La destitution de la causalité cérébrale des corps spirituels
- Première étape : envisager d’autres « vraies » causes possibles du sentiment, que la causalité (occasionnelle) cérébrale
- Seconde étape : l’argument du « pas plus difficile à concevoir que »
- Troisième étape : « en partie unie et en partie assujettie »
- L’homme aux bras intelligibles et le cerveau sans images
- L’homme aux bras intelligibles
- Le cerveau sans images et les autres lois de l’union de l’âme et du corps