Cahier d'illustrations
p. 161-176
Texte intégral
1 Le prospectus de L’Écho de la fabrique qui circula dans les derniers jours d’octobre 1831 alors que se discutait le tarif. Le journal porte encore pour sous-titre, Journal des chefs d’ateliers et des ouvriers en soie.

2 Plan de la ville de Lyon et de ses environs, réduit par J.-M. Darmet, gravé par Abel Malo, 1834.

4 Alors que dans les premiers jours de 1832 l’autorité organisait un bal de charité pour venir en aide aux canuts, à Lyon circulait une notice des morts et des blessés lors de l’insurrection (Lyon, imprimerie J.-M. Boulay, s.d).

5 Au lendemain de l’insurrection deux chefs d’atelier, Pierre Charnier et César Bernard étaient partis pour Paris tenter d’expliquer au gouvernement de Casimir Périer les causes « industrielles » de l’insurrection (Lyon, imprimerie de Charvin).

6 Première une de L’Écho de la fabrique avec le sous-titre complet, Journal industriel et littéraire de Lyon.

7 Notice publiée par un chef d’atelier, peut-être Joseph Bouvery, l’un des fondateurs et principaux animateurs du mutuellisme.

8 Ancien carbonaro, Eugène Baune, (1799-1880) alors professeur à l’École de Commerce, était en 1832 l’un des plus actifs républicains lyonnais. Il sera un peu plus tard président de la section lyonnaise de la Société des droits de l’homme et du citoyen puis l’un des principaux accusés lors du « procès monstre ».

9 Pierre Charnier, prud’homme chef d’atelier depuis le printemps 1832, avait été nommé au conseil de la nouvelle caisse de prêts destinée à venir en aide aux canuts. Le président des prud’hommes, Gamot, un négociant, exigeait que le prud’homme enquête sur la « moralité » des demandeurs. Charnier répondra notamment que là n’était pas la fonction d’un élu chef d’atelier.

10 « Vue panoramique de Lyon », prise de l’église Saint-Louis, dessin de Nicolas Chapuy, gravure de Salathée, Paris, Chez Rittner et Goupil.

11 Une de L’Écho de la fabrique commémorant le premier anniversaire de l’insurrection de novembre 1831.

12 L’une des dernières publications de l’Église saint-simonienne de Lyon dont nombre de idèles avaient déjà entrepris le voyage vers l’Orient.

13 Dirigé par Eugénie Niboyet (1796-1883), Le Conseiller des femmes fut publié à Lyon en 1833-1834.

14 Troisième commémoration de l’insurrection de novembre 1831 dans la Tribune proléaire. Ce journal prolongea en 1834-1835 l’entreprise de L’Écho des travailleurs, un concurrent de L’Écho de la fabrique qu’avait lancé Marius Chastaing à l’automne 1833.

15 Vues de Lyon après l’insurrection de 1834. Extraits du journal Le Charivari, 15 mai 1834.

16 Républicain et fouriériste, Michel-Marie Derrion publia cette brochure au lendemain de l’insurrection d’avril 1834. Il y présentait le projet d’une « vente sociale d’épicerie », une coopérative de consommation. Le premier magasin sera ouvert à Lyon l’année suivante.

17 En mai 1835, la petite presse ouvrière lyonnaise, L’Indicateur et la Tribune prolétaire, est sous le coup de nombreux procès et il lui est interdit d’aborder les questions « industrielles », désormais considérées comme politiques. Cette presse s’estime donc bâillonnée, interdite de publicité sur les chapitres de l’économie industrielle, de la réforme commerciale ou des sciences morales.

18 La Grand-Côte et les Pierres plantées, sur la colline de la Croix-Rousse, haut lieu des insurrections de 1831 et 1834. Dessin de Joannes Drevet.

19 Étranglée par les « lois de septembre » (1835), la petite presse ouvrière lyonnaise refait son apparition cinq ans plus tard. Ici, première une de L’Écho des ouvriers en juillet 1840.

20 Première une de ce journal, véritable successeur au début des années 1840 de L’Écho de la fabrique et qui sera lui-même prolongé à partir de 1845 par La Tribune lyonnaise.

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