Table des matières
Sophie Roux
Lire La théorie physique aujourd’hui- Introduction
- 1. La genèse d’un ouvrage et la première réception de Duhem en France (1892–1940)
- La genèse d’un ouvrage polémique
- Duhem philosophe catholique
- Duhem physicien
- 2. La réception en France de Duhem l’historien des sciences (1940–1970)
- Alexandre Koyré et la question de la science médiévale
- Deux conceptions des rapports entre sciences et métaphysique
- La question des précurseurs : deux conceptions de l’histoire
- 3. La réception de Duhem par le positivisme logique (1950–1985)
- La réception de La théorie physique en Allemagne et dans le cercle de Vienne
- La réception de La théorie physique aux États-Unis et le post-positivisme
L'objet de la théorie physique
CHAPITRE PREMIER
Théorie physique et explication métaphysique- § I – La théorie physique considérée comme explication
- § II – Selon l’opinion précédente, la Physique théorique est subordonnée à la Métaphysique
- § III – Selon l’opinion précédente, la valeur d’une théorie physique dépend du système métaphysique qu’on adopte
- § IV – La querelle des causes occultes
- § V – Aucun système métaphysique ne suffit à édifier une théorie physique
CHAPITRE II
Théorie physique et classification naturelle- § I – Quelle est la véritable nature d’une théorie physique et quelles opérations la constituent
- § II – Quelle est l’utilité d’une théorie physique ? – La théorie considérée comme une économie de la pensée
- § III – La théorie considérée comme classification
- § IV – La théorie tend à se transformer en une classification naturelle
- § V – La théorie devançant l’expérience
CHAPITRE IV
Les théories abstraites et les modèles mécaniques- § I – Deux sortes d’esprits : Les esprits amples et les esprits profonds
- § II – Un exemple d’amplitude d’esprit : L’esprit de Napoléon
- § III – L’amplitude d’esprit, l’esprit de finesse et l’esprit géométrique
- § IV – L’amplitude d’esprit et l’esprit anglais
- § V – La Physique anglaise et le modèle mécanique
- § VI – L’École anglaise et la Physique mathématique
- § VII – L’École anglaise et la coordination logique d’une théorie
- § VIII – La diffusion des méthodes anglaises
- § IX – L’usage des modèles mécaniques est-il fécond en découvertes ?
- § X – L’usage des modèles mécaniques doit-il supprimer la recherche d’une théorie abstraite et logiquement ordonnée ?
La structure de la théorie physique
CHAPITRE PREMIER
Quantité et qualitéCHAPITRE II
Les qualités premièresCHAPITRE III
La déduction mathématique et la théorie physiqueCHAPITRE IV
L’expérience de physique- § I – Une expérience de Physique n’est pas simplement l’observation d’un phénomène ; elle est, en outre, l’interprétation théorique de ce phénomène
- § II – Le résultat d’une expérience de Physique est un jugement abstrait et symbolique
- § III – L’interprétation théorique des phénomènes rend seule possible l’usage des instruments
- § IV – De la critique d’une expérience de Physique ; en quoi elle diffère de l’examen d’un témoignage ordinaire
- § V – L’expérience de Physique est moins certaine, mais plus précise et plus détaillée que la constatation non scientifique d’un fait
CHAPITRE V
La loi physique- § I – Les lois de Physique sont des relations symboliques
- § II – Qu’une loi de Physique n’est, à proprement parler ni vraie ni fausse, mais approchée
- § III – Que toute loi de Physique est provisoire et relative parce qu’elle est approchée
- § IV – Que toute loi de Physique est provisoire parce qu’elle est symbolique
- § V – Les lois de Physique sont plus détaillées que les lois de sens commun
CHAPITRE VI
La théorie physique et l’expérience- § I – Le contrôle expérimental d’une théorie n’a pas, en Physique, la même simplicité logique qu’en Physiologie
- § II – Qu’une expérience de Physique ne peut jamais condamner une hypothèse isolée, mais seulement tout un ensemble théorique
- § III – L’« Experimentum crucis » est impossible en Physique
- § IV – Critique de la méthode newtonienne. – Premier exemple : La Mécanique céleste
- § V – Critique de la méthode newtonienne (suite) – Second exemple : L’Électrodynamique
- § VI – Conséquences relatives à l’enseignement de la Physique
- § VII – Conséquences relatives au développement mathématique de la théorie physique
- § VIII – Certains postulats de la théorie physique sont-ils inaccessibles aux démentis de l’expérience ?
- § IX – Des hypothèses dont l’énoncé n’a aucun sens expérimental
- § X – Le bon sens est juge des hypothèses qui doivent être abandonnées
CHAPITRE VII
Le choix des hypothèses- § I – À quoi se réduisent les conditions imposées par la logique au choix des hypothèses
- § II – Les hypothèses ne sont point le produit d’une création soudaine, mais le résultat d’une évolution progressive. – Exemple tiré de l’attraction universelle
- § III – Le physicien ne choisit pas les hypothèses sur lesquelles il fondera une théorie : elles germent en lui sans lui
- § IV – De la présentation des hypothèses dans l’enseignement de la Physique
- § V – Les hypothèses ne peuvent être déduites d’axiomes fournis par la connaissance commune
- § VI – Importance, en Physique, de la méthode historique
- I – Introduction
- II – Notre système physique est positif par ses origines
- III – Notre système physique est positif par ses conclusions
- IV – Notre système fait évanouir les objections prétendues de la science physique contre la métaphysique spiritualiste et contre la foi catholique
- V – Notre système dénie à la théorie physique toute portée métaphysique ou apologétique
- VI – Le métaphysicien doit connaître la théorie physique afin de n’en point faire, en ses spéculations, un usage illégitime
- VII – La théorie physique a pour forme limite la classification naturelle
- VIII – Entre la cosmologie et la théorie physique, il y a analogie
- IX – De l’analogie entre la théorie physique et la cosmologie péripatéticienne