Des savants aux chercheurs
Les sciences physiques comme métier (1945-1968)
Entre 1944 et 1968, le nombre de doctorats ès sciences physiques soutenus en France est multiplié par 20 : la Seconde Guerre mondiale, et l’explosion d’Hiroshima, ayant révélé toute leur puissance, ces disciplines sont à l’avant-garde de la massification et de l’intensification de l’activité scientifique et de la formation à la recherche qui s’affirme des années 1940 aux années 1960. En faisant le choix d’une approche globale tenant ensemble la recherche et l’enseignement supérieur, cet ouvrage ...
Between 1944 and 1968, the number of doctorates in physical sciences awarded in France was multiplied by 20: as the Second World War and the Hiroshima explosion revealed their full power, these disciplines were at the forefront of the massification and intensification of scientific activity and research training, that took off from the 1940s to the 1960s. By choosing a global approach that brings together research and higher education, this book offers a socio-history of the silent but successfu...
Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec le soutien de CNRS Physique.
Éditeur : ENS Éditions
Lieu d’édition : Lyon
Publication sur OpenEdition Books : 26 septembre 2024
ISBN numérique : 979-10-362-0778-5
Collection : Éducation et savoirs en société
Année d’édition : 2024
ISBN (Édition imprimée) : 979-10-362-0776-1
Nombre de pages : 436
Introduction
Le matin des physiciensPrologue
Le Huron et l’UniversitéPremière partie – Statuts et carrières
Chapitre 1
Les derniers seigneurs de la chaireChapitre 2
Le tiers état de l’UniversitéChapitre 3
Les chercheurs et leur corporationDeuxième partie – Études et étapes
Chapitre 4
À l’école des savantsChapitre 5
Apprendre à chercherChapitre 6
Peregrinatio academica redivivaTroisième partie – Normes et pratiques
Chapitre 7
Le monde des docteurs ès sciencesChapitre 8
Vieux pots, meilleures soupes ?Chapitre 9
Transmutations du RadiumEntre 1944 et 1968, le nombre de doctorats ès sciences physiques soutenus en France est multiplié par 20 : la Seconde Guerre mondiale, et l’explosion d’Hiroshima, ayant révélé toute leur puissance, ces disciplines sont à l’avant-garde de la massification et de l’intensification de l’activité scientifique et de la formation à la recherche qui s’affirme des années 1940 aux années 1960. En faisant le choix d’une approche globale tenant ensemble la recherche et l’enseignement supérieur, cet ouvrage propose une socio-histoire de la révolution, silencieuse mais réussie, qui s’opère alors dans les pratiques professionnelles des physiciens et des chimistes, jusqu’à se généraliser à toutes les disciplines. Comment les femmes et les hommes de sciences, considérés et se considérant dans leur majorité comme des savants au sortir de la Seconde Guerre mondiale, changent-ils de métier et deviennent-ils progressivement, mais massivement, des chercheurs ? Comment les universités et les grandes écoles ont-elles affronté et rendu possible ce nouveau régime de production des faits scientifiques comme des élites scientifiques ?
Between 1944 and 1968, the number of doctorates in physical sciences awarded in France was multiplied by 20: as the Second World War and the Hiroshima explosion revealed their full power, these disciplines were at the forefront of the massification and intensification of scientific activity and research training, that took off from the 1940s to the 1960s. By choosing a global approach that brings together research and higher education, this book offers a socio-history of the silent but successful revolution that took place in the professional practices of physicists and chemists – which eventually spread to all disciplines. How did the men and women in science, most of whom considered themselves to be scholars at the end of the Second World War, became researchers, gradually but en masse? How have universities and grandes écoles coped with and made possible this new system for producing both scientific facts and scientific elites?
Université de Franche-Comté (Centre Lucien Febvre)
Pierre Verschueren est maître de conférences en histoire contemporaine. Il consacre ses travaux à une socio-histoire des sciences articulant l’étude des savoirs, des professions et de l’enseignement supérieur.
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Incarner un modèle progressiste
La professionnalisation de l’enseignement à Chicago (1890-1940)
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Les valeurs de la science
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Circulations entre recherche et formation
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