Remerciements
p. 17-20
Texte intégral
1Je suis ravi qu’ENS Éditions ait décidé de publier ce volume. Je remercie l’équipe d’ENS Éditions d’avoir pris l’initiative de cette publication, Laurent Dartigues d’avoir accepté le travail de direction scientifique pour ce projet et de l’avoir mené à bien, ainsi que pour sa révision méticuleuse de la traduction effectuée avec Jean-Claude Zancarini, co-directeur de la collection Gouvernement en question(s) à ENS Éditions, Samantha Saïdi pour sa traduction généreuse, Mathias Girel, auteur de Science et territoires de l’ignorance, d’avoir présenté la traduction et de l’avoir replacée dans son contexte, ainsi que les diverses autres personnes qui ont contribué à faire de ce livre une réalité. J’en suis honoré et j’espère sincèrement que les lecteurs trouveront ce livre intéressant et utile.
2Sergio Sismondo, 2023
3J’effectue des recherches et j’écris sur l’industrie pharmaceutique depuis si longtemps que mes remerciements ne peuvent être qu’incomplets. J’ai démarré cette recherche après avoir écouté une constellation d’excellentes présentations de Jennifer Fishman, Jeremy Greene, David Healy et Andy Lakoff. Ils m’ont ensuite fait connaître le domaine et présenté à quelques-uns de ses spécialistes. J’ai particulièrement apprécié mes conversations avec Jeremy – toute personne qui travaille dans ce domaine a quelque chose à apprendre de lui. Un grand nombre de mes autres dettes intellectuelles figurent en notes, mais je tiens tout particulièrement à rendre hommage aux conversations et échanges que j’ai eus avec Jill Fisher, Marc-André Gagnon, David Healy, Claes-Fredrik Helgesson, Sammi King, Joel Lexchin, Phil Mirowski, Maggie Mort, Marc Rodwin et Jamie Swift.
4En entrant dans le monde de l’industrie pharmaceutique, j’ai eu la chance de participer à un forum privé de discussion animé sur les pratiques de l’industrie pharmaceutique. Ce forum a inspiré mon travail de bien des manières, et m’a donné une masse d’informations qui ont pu alimenter ma recherche.
5J’ai aussi la chance de venir du champ des études des sciences et des techniques. Ce bagage théorique m’incite à ne pas considérer comme naturelles les frontières existantes ou idéologiques de la médecine, et me pousse à essayer de comprendre les processus et les structures par lesquels l’industrie pharmaceutique tente d’agir. Plus généralement, cette formation initiale me conduit à chercher – et dès lors à trouver – des choses que beaucoup de personnes venant de la médecine, de la bioéthique ou d’autres disciplines étudiant le domaine pharmaceutique ignorent souvent.
6Les financements, très appréciés, qui ont permis de concrétiser ce projet viennent du Canadian Institutes of Health Research1 (#106892) et du Social Sciences and Humanities Research Council of Canada2 (#410-2010-1033). La publication de cet ouvrage a aussi été soutenue, en partie, par un financement de la Queen’s University.
7La première version du chapitre 3 a été publiée sous la référence : Sergio Sismondo, « Ghosts in the Machine: Publication Planning in the Medical Sciences », Social Studies of Science, vol. 39, no 2, 2009, p. 171-198. Une partie des matériaux de cet article ont été utilisés ensuite dans d’autres articles, dont : Sergio Sismondo, « Pushing Knowledge in the Drug Industry: Ghost-Managed Science », The Pharmaceutical Studies Reader, Sergio Sismondo et Jeremy A. Greene éd., Chichester, Wiley-Blackwell, 2015, p. 150-164. Une version antérieure du chapitre 5 a aussi été publiée sous la référence : Sergio Sismondo, « Key Opinion Leaders: Valuing Independence and Conflict of Interest in the Medical Sciences », Value Practices in the Life Sciences and Medicine, Isabelle Dussauge, Claes-Fredrik Helgesson et Francis Lee dir., Oxford, Oxford University Press, 2015, p. 31-48. Une partie du chapitre 5 vient également de Sergio Sismondo et Zdenka Chloubova, « “You’re Not Just a Paid Monkey Reading Slides”: How Key Opinion Leaders Explain and Justify Their Work », BioSocieties, vol. 11, no 2, 2016, p. 199-219. Des bribes du reste du livre sont tirées d’un certain nombre d’autres articles et chapitres, trop nombreux pour être mentionnés.
8Les nombreux auditeurs qui ont pu assister aux présentations des premières versions de certains chapitres, réalisées dans d’excellentes universités du monde entier, ont apporté une importante contribution par leurs questions, leurs commentaires et parfois leur réception enthousiaste. J’aimerais remercier en particulier les publics de Berkeley, Copenhague, Harvard, Leyde, Linköping, Chicago, Pennsylvanie, Vienne, York, et des quelques réunions annuelles de la Society for Social Studies of Science3. Les étudiants qui ont suivi mes cours ont dû supporter que je teste sur eux différentes idées et thèses, dont certaines qui n’ont pas franchi les murs de la classe et n’ont pas été intégrées au livre.
9Les personnes interrogées dans le cadre de ce projet méritent d’être chaleureusement remerciées pour le temps qu’elles m’ont consacré et pour leur prévenance. Si vous avez été interviewés et que vous lisez ceci, je sais que le résultat ne doit pas flatter vos professions, mais j’espère que vous le trouverez utile à votre réflexion.
10Il m’est arrivé d’engager ou de travailler avec des associés ou des assistants de recherche. Celles et ceux dont les travaux furent très importants pour ce livre et qui méritent des remerciements particuliers sont : Zdenka Chloubova, qui m’a aidé à interroger les leaders d’opinion ; Khadija Coxon, Elliot Ross et Jelena Subina, qui ont chacun et chacune suivi un congrès de l’industrie pharmaceutique pour me faire des rapports détaillés des présentations auxquelles ils ont assisté ; ainsi que Heather Poechman avec qui j’ai collaboré pour la plupart des diagrammes et qui a relu l’ensemble du manuscrit, m’aidant à sa mise en forme et à sa vérification orthographique et syntaxique.
11Au cours des dernières années, les conversations et entraînements hebdomadaires avec Luis Illas m’ont énormément aidé. Christine Sismondo est une source d’inspiration et de bon sens : allez lire son livre America Walks into a Bar ! J’ai également apprécié le soutien tacite, et parfois plus tangible, de Clara et Joe Sismondo. Phoebe m’a distrait alors que j’essayais de rassembler ce livre, mais elle a fini par capituler devant ma détermination à passer beaucoup de temps devant l’ordinateur.
12J’ai beaucoup apprécié les lectures attentives du manuscrit par mes deux éditeurs de Mattering Press : Uli Beisel et Endre Dányi ; Endre a aussi fait un excellent travail en suivant le projet à travers les différentes étapes de sa publication, et en fournissant un soutien indéfectible et des conseils avisés. Mattering Press a fait un super travail, et j’encourage les autres auteurs en études des sciences et des techniques à envisager de collaborer avec cette maison d’édition pour leur prochain ouvrage.
13Lorsque j’avais besoin de lui, mon bon ami Alec Ross a su être là et a relu le livre, me faisant de précieuses suggestions pour rendre le texte moins lourd. Alec entend parler depuis longtemps de ces idées et de ce projet et j’espère que ce livre a tenu ses promesses à ses yeux. J’ai été flatté que mon amie et collègue Nicole Nelson ait insisté pour lire une énième version de mon manuscrit, et m’ait offert de nombreuses pages de commentaires incisifs et généreux. Lisez aussi son dernier ouvrage : Model Behavior.
14Khadija Coxon a lu les versions antérieures de plusieurs chapitres et m’a aidé à les peaufiner, et elle a dû supporter que je travaille sur la même configuration d’idées pendant bien trop longtemps. Les conversations que nous avons eues à leur propos ont amélioré mon travail de façon bien plus importante que je ne pourrais jamais le dire. Merci ! Merci à vous toutes et tous !
15Sergio Sismondo, 2018
Notes de bas de page
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