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Gouverner par les données ? Pour une sociologie politique du numérique

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Anaïs Theviot

Liste des auteurs et autrices

Texte intégral

1Pierre-Yves Baudot – Professeur de sociologie à l’université Paris--Dauphine et chercheur à l’IRISSO (UMR CNRS 7173). Ses travaux portent sur les politiques des droits et les politiques du handicap en France ainsi que sur les instruments de réforme de l’État, notamment l’introduction de l’informatique dans l’administration. Il a notamment publié « Le temps des instruments. Pour une sociohistoire des instruments d’action publique », L’instrumentation de l’action publique. Controverses, résistances, effets, C. Halpern, P. Lascoumes et P. Le Galès éd., Paris, Les Presses de Sciences Po, 2014

2Anne Bellon – Maîtresse de conférences en science politique et en sociologie à l’université de technologie de Compiègne. Elle a soutenu sa thèse, intitulée « Gouverner l’Internet. Mobilisations, expertises et démocraties dans la fabrique des politiques numériques » en 2018 à l’université Paris 1. Elle travaille sur la régulation de l’Internet, la démocratie en ligne et la transformation de l’État. Elle œuvre également au développement de nouvelles méthodes numériques pour les sciences sociales.

3Lucien Castex – Lucien Castex est chercheur à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, co-coordinateur du groupe de recherche sur la Gouvernance et la régulation d’Internet (CIS GDR 2091, CNRS). Il a été nommé en avril 2019 au sein de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Il est également co-président du comité d’organisation du forum français sur la gouvernance de l’Internet et membre du Multistakeholder Advisory Group de l’Internet Governance Forum (Un IGF) au niveau international.

4Antoine Courmont – Politiste, docteur en science politique et directeur scientifique de la chaire « Villes et numérique » de Sciences Po, chercheur associé au Centre d’études européennes et de politique comparée.

5Laurianne Enjolras – Maîtresse de conférences en droit privé (université de Montpellier). Elle est directrice adjointe de l’École de droit social de Montpellier et codirectrice de la chaire « Dialogue social et responsabilité sociale de l’entreprise » (LabEx Entreprendre). Juriste spécialisée en droit social, ses travaux de recherche portent sur les mutations du travail (formes atypiques d’emploi, relations triangulaires de travail), le dialogue social et la responsabilité sociale des entreprises.

6Florian Hémont – Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication au laboratoire PREFICS et à l’université Rennes 2. Il s’intéresse particulièrement aux pratiques qui se développent ou qui se reconfigurent en contexte de mise en place de technologies numériques d’information-communication, ainsi qu’aux visions de l’activité qu’elles équipent et dont elles sont les dépositrices. Ce qui le conduit à travailler sur un ensemble de projets qui vont des transformations numériques du monde du bâtiment, au développement d’outils de communication équipant les échanges entre pilotes et contrôleurs aériens, en passant par les dispositifs de collectes de données personnelles.

7Ouassim Hamzaoui – Maître de conférences en science politique à l’université d’Avignon (Laboratoire « Biens, normes, contrats »). Au croisement de la sociologie historique de l’action publique et de la sociologie de la quantification, il a notamment travaillé sur l’instrumentation statistique mise en œuvre dans le cadre de la politique française d’intégration des étrangers (1988-1998) et sa contribution dans la mise en place d’une gouvernementalité des flux. Enseignant depuis 2015 à l’université d’Avignon, il est coresponsable du pôle « Science politique » du master transdisciplinaire (sciences juridiques et informatiques, sciences politiques et sciences économiques et de gestion) « Gouvernance des données » et mène actuellement des recherches de sociologie sur la « datafication », c’est-à-dire sur la manière dont la production de données numériques transforme la régulation aussi bien cognitive que pratique des sociétés.

8Thomas Jammet – Adjoint scientifique à la Haute école de travail social de Fribourg (HETS-FR, HES-SO), chercheur associé à l’université de Neuchâtel. Docteur en sociologie, sa thèse, soutenue en septembre 2016 à l’université Paris-Est, porte sur les usages stratégiques des plateformes du web 2.0 par les entreprises, au prisme de l’émergence et de la professionnalisation de l’activité de community management (animation de « communautés en ligne »). Il a publié plusieurs articles, notamment dans les revues Réseaux, Sociologies pratiques, Communication & organisation et Terrains & travaux.

9Baptiste Kotras – Sociologue, chargé de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture (Laboratoire interdisciplinaire « Sciences, innovation, sociétés »), il étudie les technologies numériques et plus particulièrement l’effet des big data et de la science des données sur la quantification de nos sociétés. Après des recherches consacrées aux entreprises de mesure de l’opinion sur Internet, publiées dans un récent ouvrage (La voix du web, Seuil), il s’intéresse à la pratique du marketing prédictif.

10André Mondoux – Professeur titulaire à l’École des médias de l’université du Québec à Montréal et cofondateur du groupe de recherche sur l’information et la surveillance au quotidien, une composante du centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société. Ses recherches portent sur la philosophie de la technique et des technologies numériques en lien avec les dynamiques de (re)production sociétale. Ses plus récents travaux se concentrent sur la gouvernementalité algorithmique et, plus particulièrement, les effets et enjeux de l’algorithmisation de la communication politique.

11Marc Ménard – Professeur titulaire à l’École des médias de l’université du Québec à Montréal et cofondateur du groupe de recherche sur l’information et la surveillance au quotidien, une composante du centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société. Ses travaux portent sur l’économie politique de la communication, les industries culturelles, les technologies numériques et les nouvelles formes de marchandisation de la culture, de l’information et de la communication.

12Clément Mabi – Maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à l’université de technologie de Compiègne depuis septembre 2016, où il dirige l’équipe « Études des pratiques interactives du numérique » et directeur adjoint du laboratoire Costech. Il est également chargé de cours dans le master ingénierie de la concertation de l’université Paris 1 Sorbonne. Ses recherches portent sur la participation politique en ligne, les usages citoyens du numérique et les nouvelles formes d’action publique qui en découlent. Récemment, il a travaillé sur différents objets comme l’ouverture des données publiques (open data), l’usage du numérique dans les dispositifs de concertation, le développement du « gouvernement ouvert » et les civic tech.

13Guillaume Marrel – Professeur de sociologie et directeur de l’UFRip « Droit, économie, gestion » de l’université d’Avignon (Laboratoire « Biens, normes, contrats »). Il est membre du Laboratoire BNC et chercheur associé au Cherpa à SciencePo Aix. Ses travaux s’inscrivent dans le cadre de la sociologie du personnel et du travail politique (cumul des mandats, métier d’élu et travail politique régional, temporalités politiques, agendas personnels et emploi du temps des élus, communication politique web 2.0 et injonction à la transparence) et de la sociologie de l’action publique locale et des instruments de quantification (pratiques et outils de management, gouvernance des données, de l’open et du big data dans l’action publique).

14Julien Rossi – Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’université Paris 8 au CEMTI et chercheur associé aux laboratoires PREFIC, ses travaux portent sur le droit à la vie privée et son évolution dans un contexte de transformation de notre milieu technique et des moyens de communication par l’informatisation. Il s’intéresse également à la gouvernance d’Internet dans le cadre d’un groupe de travail dont il est coresponsable au sein du groupement de recherche « Internet, IA et société »

15Anaïs Theviot – Maîtresse de conférences en science politique rattachée au laboratoire ARENES (UMR 6051) et à l’université catholique de l’Ouest. Elle s’intéresse au militantisme partisan en ligne et est l’autrice de Faire campagne sur Internet, paru aux Presses universitaires du Septentrion en 2018. Anaïs Theviot est responsable d’un projet MUTADATA, financé par l’Agence nationale de la recherche. Il porte sur les reconfigurations des campagnes électorales en France et aux États-Unis, au prisme des big data. Est d’ailleurs paru en 2019 aux Éditions du Bord de l’eau, Big data électoral. Dis-moi qui tu es, je te dirai pour qui voter ?.

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

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