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Lectures de Canguilhem

Présentation

Guillaume le Blanc

Texte intégral

  • 1 Pour les colloques, voir Georges Canguilhem philosophe, historien des sciences (Actes du colloque, (...)
  • 2 Pour les livres, voir G. Renard, L’Épistémologie chez Georges Canguilhem, Paris, Nathan, 1996 ; F. (...)
  • 3 Une bibliographie couvrant l’ensemble des textes de Canguilhem a été établie par C. Limoges dans F. (...)

1Pourquoi lire Canguilhem aujourd’hui ? Cette question, d’apparence naïve, cruciale pour ceux qui font profession de lire les philosophes, suppose une double réflexion sur ce qui fait une philosophie et sur ce qu’un philosophe fait de la philosophie. Sur ces deux points, plusieurs réponses peuvent être apportées. Une première réponse concerne la réception de la pensée de Canguilhem. Cette dernière connaît depuis plusieurs années une amplification de son rayonnement national et international dont témoignent les parutions d’actes de colloques1, de livres consacrés à la philosophie de Canguilhem2, de traductions, l’établissement de bibliographies3.

  • 4 Le Normal et le pathologique, Paris, PUF, 1966, p. 7.
  • 5 Ibid., p. 9.

2Une seconde réponse situe l’actualité de Canguilhem à l’intérieur des rapports entre philosophie et science. Ce dernier, en se rapportant à un tiers, la médecine, envisage la pratique philosophique en fonction d’une extériorité constitutive. Canguilhem l’affirme dès l’introduction du livre, Le Normal et le pathologique : « La philosophie est une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne, et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère4. » La médecine, au carrefour de la technique et de la science, impose une série d’objets prosaïques dont la santé et la maladie qui, en retour, empêchent la philosophie de se comprendre par référence à sa seule histoire. La pratique philosophique évite ainsi un double écueil. Premièrement elle cesse d’être refermée sur elle-même pour tirer sa légitimation d’une réflexion sur les formes de la vie ordinaire. Deuxièmement, elle n’est pas une simple traduction, dans la langue des concepts, des fonctions de la science puisqu’elle s’efforce de les évaluer à l’aune des exigences de la vie commune. La revendication du statut de philosophie pour une pensée admet alors, à titre de constituant interne, le travail que le philosophe fait subir au discours scientifique. Car un philosophe ne se contente pas d’intégrer les formes critiques de la tradition, il reformule les problèmes qu’il reçoit en héritage. Canguilhem, plus qu’un autre, a revendiqué cette manière de philosopher. Il affirme que « la philosophie est la science des problèmes résolus5 ». Cette proposition qui ne doit pas être mésinterprétée signifie que le statut de la philosophie ne peut être identifié à celui de la science. La philosophie ne cherche pas à résoudre des problèmes mais à évaluer la manière dont ils ont été résolus, opérant par là un déplacement significatif de la résolution scientifique à une reformulation philosophique. Le livre de Canguilhem, Le Normal et le pathologique, dont l’étude est l’objet commun des contributions présentées dans ce volume, repose sur la conviction que la philosophie est tout entière dans la mise en problème des problèmes que la science croit avoir résolus. La philosophie ne redouble pas la science mais s’intéresse au réel de la science entendu comme ensemble de valeurs dont les unes sont affirmées, les autres niées.

  • 6 C’est dans ces termes que Canguilhem déclina l’invitation du Collège international de philosophie à (...)
  • 7 « Pierre Boulez, l’écran traversé » in Dits et écrits, tome IV, Paris, Gallimard, 1994, p. 222.

3Une troisième réponse peut être apportée à propos du style de la pensée de Canguilhem qui opère un déplacement significatif de l’activité philosophique dont le centre de gravité n’est plus la constitution d’un système de la pensée mais la production d’énoncés spécifiques, relatifs à des objets au croisement des pratiques médicales et du discours scientifique, compris à partir de leur propre développement historique. Envisageant son œuvre comme la « trace de son métier6 », il privilégie les textes courts à la forme du traité, au point que la philosophie de Canguilhem, loin de former un tout cohérent, est travaillée par des énoncés multiples, redevables d’une archéologie spécifique, qui suggèrent que la pensée de Canguilhem se construit sur le mode du libre parcours, de l’essai. De sorte que la pensée s’affirme comme l’expérience singulière de la mise en crise des protocoles discursifs tenus pour véridiques. Ce que Foucault suggère de Boulez convient parfaitement à Canguilhem : « De la pensée il attendait justement qu’elle lui permette sans cesse de faire autre chose que ce qu’il faisait. Il lui demandait d’ouvrir dans le jeu si réglé, si réfléchi qu’il jouait, un nouvel espace libre7. »

  • 8 « Réflexions sur la création artistique selon Alain » in Revue de métaphysique et de morale, avril- (...)

4Les textes présentés dans ce volume contribuent à asseoir une telle définition de la pensée. Ils suggèrent, chacun dans des registres différents, que la philosophie de Canguilhem est essentiellement au travail. Travail de formulation des problèmes à l’instar d’Alain à propos duquel Canguilhem écrit : « Alain n’est plus, et bientôt, passé le temps, qui n’a qu’un temps, des exhibitions de souvenirs, des contributions biographiques [...] Alain ce sera son œuvre. Cette œuvre ce sera un problème même pour ceux qui pensent la comprendre simplement8. » Travail également dans la reformulation par d’autres des problèmes construits par Canguilhem. La philosophie de Canguilhem, à partir de ses pensées volontairement circonscrites, limitées en apparence aux domaines biologique et médical, repliée sur des objets austères enveloppés dans une érudition confondante, révèle pourtant une manière de philosopher qui, sur des objets identiques ou voisins, induit un style de philosopher dont beaucoup aujourd’hui se réclament. Nous comprenons mieux à lire les textes de Canguilhem pourquoi sa philosophie représente un événement qui fixe encore, à bien des égards, la tâche de la pensée aujourd’hui. Les débats auxquels il donne lieu sur le statut de la médecine, la pensée de la maladie et de la santé, l’affirmation d’une invention des normes justifient que l’on tente, non pas de clore, de faire un bilan ou de célébrer le discours de Canguilhem mais d’analyser ce qu’il donne encore à penser pour nous. La compréhension des actes humains en fonction des possibilités de vie des vivants humains produit des effets pratiques qui inscrivent la possibilité du changement à l’intérieur d’une histoire orientée.

5La structure fondamentale du livre de Canguilhem, Le Normal et le pathologique, se trouve du coup repensée à partir du problème de la normalité humaine. L’exposition de ce problème suggère, contre les partisans d’une adaptation biologique ou sociale à une norme ici tenue pour symptôme d’une pathologie organique ou politique, qu’une pensée critique de la normalité est possible qui prend en charge à la fois le sens biologique, sociologique et épistémologique du concept de norme, dessinant une anthropologie à l’épreuve de la normalité. De sorte qu’au réquisit d’une adaptation imposée comme seule loi de comportement répond le risque d’une invention des normes.

  • 9 Résultat d’une journée Canguilhem organisée pour l’oral de l’agrégation de philosophie à l’ENS Font (...)

6À l’intérieur de cette investigation à la fois riche et actuelle sur Le Normal et le pathologique de Canguilhem, ce volume collectif9 s’organise selon trois directions principales.

La compréhension de l’individualité

7Jean Gayon s’efforce de comprendre la philosophie de la biologie de Canguilhem selon trois dimensions qui valorisent, à partir de strates historiques soigneusement exhibées, le concept problématique de l’individualité. La première dimension est axiologique. Elle révèle que les concepts de normal et de pathologique doivent être interprétés en termes de valeurs vitales. La seconde dimension est ontologique. Jean Gayon tient pour fondamentale la question relative à la nature des entités qui peuvent être dites individuelles. L’individualité ne peut désigner un être mais une relation. L’organisme ne vaut pas comme nature substantielle mais comme ensemble ouvert de relations à un milieu désigné à partir des valeurs biologiques produites par l’organisme. La troisième dimension est gnoséologique et concerne la possibilité d’une connaissance de l’individuel sous l’étude des rapports entre la vie et la connaissance de la vie. S’il existe dans La Connaissance de la vie de 1952, une différence entre vie et concept qui s’explique par l’originalité de l’organisation vivante à l’égard de la connaissance, en 1966 Canguilhem affirme une proximité de la vie et du concept à partir d’une détermination de la vie comme information. Ces trois dimensions de l’individualité, axiologique, ontologique, gnoséologique, permettent de reconsidérer le vitalisme de Canguilhem comme l’affirmation de l’originalité de la vie dans sa puissance d’individuation.

8Guillaume le Blanc rapporte la valorisation de l’individualité de la vie à l’élaboration d’une philosophie perspectiviste. Si l’individualité du vivant est le critère à partir duquel la médecine et la biologie peuvent être appréhendées, ceci signifie qu’aucune philosophie de la vie ne peut être formulée sans être référée à un point de vue particulier enraciné dans une expérience de vie singulière. Les événements de vie ne peuvent être soumis par avance à la forme légiférante d’une nature humaine ou d’une instance transcendante. L’expérience singulière d’un vivant vaut comme ce concret premier à partir duquel l’histoire de la vie doit être comprise. La mise entre parenthèses des modélisations biologiques et médicales permet alors de mieux comprendre la pluralité des points de vue inhérents à la vie en tant que production de normes. Chaque vivant affirme des valeurs en fonction de sa propre situation. L’invention d’une norme suppose la construction d’un point de vue dont l’origine est à chercher dans la séparation instituée dans une expérience de vie entre ce qui existe et ce qui est attendu. Le malade souhaite retrouver la santé. Son point de vue qui est celui du rétablissement (illusoire) des normes anciennes suppose une séparation entre l’existence actuelle (la vie malade) et ce qui est attendu (la vie saine). Une philosophie de la vie se constitue dès lors comme philosophie de la pluralité des points de vue.

La valorisation de la normativité

9La normativité fonctionne comme le concept central du livre de Canguilhem, Le Normal et le pathologique. Tous les textes présentés dans ce volume s’y réfèrent explicitement ou implicitement.

10Ali Benmakhlouf interroge l’aristotélisme de Canguilhem tant il semble que la normativité peut être désignée en fonction d’une navigation à l’intérieur des catégories aristotéliciennes de la quantité, de la qualité, de la disposition et de la relation. Canguilhem, à partir d’une critique de l’homogénéité des phénomènes physiologiques et pathologiques de Claude Bernard, substitue à l’ambiguïté du couple qualité / quantité la capacité entendue comme la valorisation d’une expérience subjective irréductible qui n’est autre dans le rapport malade-médecin que la prise en compte du point de vue du malade. La physiologie ne peut se confondre avec la pathologie en ce que la capacité normative du malade est différente de la capacité normative de l’homme sain. Ainsi éclairée à l’horizon de la capacité normative, la vie est désormais pensée en fonction des valeurs positives ou négatives d’un vivant singulier et acquiert une différenciation interne qui permet de mieux comprendre le vitalisme de Canguilhem. Du coup, la vie malade ne peut plus être définie selon la règle quantitative du défaut ou de l’excès mais doit être repensée comme une « nouvelle vie » par le fait même que le rétrécissement de la capacité normative vaut comme positivité de la vie plutôt que défaut.

11Selon une perspective voisine mais non identique, rapportée à Nietzsche plutôt qu’à Aristote, Barbara Stiegler s’efforce de comprendre la normativité du vivant comme la reformulation d’une question nietzschéenne touchant les rapports entre vie et création. Le mérite de l’analyse de Barbara Stiegler est de montrer comment la plaidoirie de Nietzsche en faveur du dogme bemardien de l’homogénéité des phénomènes de la vie, citée par Canguilhem dans L’Essai au titre d’une retombée dans le mythe positiviste de l’identification des phénomènes normaux et pathologiques, s’inscrit cependant, en raison de l’usage stratégique de Claude Bernard par Nietzsche, dans une visée canguilhémienne de restitution des différences dans les allures de vie. La normativité entendue comme création de nouvelles valeurs de vie doit alors être située dans le prolongement direct de l’affirmation de la vie comme volonté de puissance, selon les deux modalités de la maladie comme arrêt de l’expansion de la volonté de puissance désormais réduite au seul instinct de conservation, de la santé comme capacité d’incorporer les maladies et de les surmonter. Au bout du compte, le détour par Nietzsche doit permettre de mieux comprendre l’affirmation canguilhémienne d’une normativité du vivant.

Éthique, politique et psychologie

12Le Normal et le pathologique, par les propositions théoriques qui sont les siennes, notamment touchant les rapports entre individualité et normativité, suscite des positions éthiques, politiques, psychologiques qui continuent de travailler la philosophie de Canguilhem. Là est peut-être l’un des motifs les plus grands d’étonnement. Le texte de Canguilhem, loin de se refermer sur sa lettre, conduit à un questionnement sur la possibilité d’une éthique biomédicale, d’une politique de la santé, d’une psychologie du travail.

13Concernant la posture éthique de la philosophie canguilhémienne, Céline Lefève prend bien soin de noter qu’elle ne peut être exprimée qu’avec beaucoup de précautions tant il est vrai que le discours bioéthique suppose des effets normalisateurs dont la pensée de Canguilhem a cherché à se déprendre au nom d’un appel à l’expérimentation compris comme manière privilégiée pour le vivant humain de se rapporter à la vie. Cependant, par le fait que la thérapeutique doit être constamment reliée à la subjectivité du malade, celle-ci ne peut se détourner, contrairement à la science, du point de vue du malade. La thérapeutique est alors un moment de résolution de l’histoire du sujet. Est ainsi rejetée une pensée purement scientifique de la thérapeutique dont la conséquence est l’objectivation du corps du malade. Pour autant un tel sujet ne peut inscrire la résolution thérapeutique de sa maladie qu’en se comprenant comme sujet vivant, susceptible d’échouer dans sa normativité. Est alors disqualifiée une pensée purement psychologique de la thérapeutique qui extrait la relation médecin-malade de son inscription dans la vie. Ainsi rapportée à l’histoire du sujet et à sa vitalité, la thérapeutique doit être également conçue sur le versant subjectif comme une éthique. Dans la mesure où la thérapeutique est une manière vivante de prolonger la vie, elle devient ipso facto une éthique de restauration de la vie.

14Concernant les problèmes politiques attachés à la santé, Aurélie Surateau révèle le poids idéologique qui sous-tend les définitions de la santé dans les chartes d’Alma-Ata (1978) et d’Ottawa (1987) en montrant comment elles conduisent subrepticement à une collusion des normes vitales et des normes sociales alors même qu’elles peuvent être lues en apparence comme librement inspirées de Canguilhem. Ce dernier en effet a pris soin de montrer, à propos de la santé, qu’une division entre normes sociales et normes vitales n’a guère de sens dès lors que le corps humain est à la fois inscription de la vie dans un milieu, expression des modes de vie d’un milieu socialement en usage. Les différentes définitions de la santé proposées dans les diverses chartes respectent en apparence ce point de vue puisqu’elles s’efforcent de comprendre conjointement vie, travail et santé. Pour autant, en identifiant la santé à un capital (Alma-Ata) ou à un potentiel (Ottawa), les différentes chartes engendrent une confusion néfaste entre normes sociales et normes vitales, au profit des unes ou des autres, s’empêchant du coup de démêler ce qui, dans une situation singulière, ressort de l’ordre vital et de l’ordre social, produisant ainsi des effets normalisateurs particulièrement saillants dans la médecine du travail qui est entièrement à repenser à partir des précautions épistémologiques formulées par Canguilhem.

15Concernant la possibilité d’une psychologie du travail inspirée par Canguilhem, Yves Clot prend bien soin de noter qu’un tel propos peut sembler à la lettre anticanguilhémien tant il est vrai que l’article sur la psychologie semble rendre impossible une telle tentative. Pour autant, l’analyse du livre de Friedmann, Problèmes humains du machinisme industriel, ouvre une autre voie. La volonté d’être sujet de ses propres normes, à l’intérieur d’un milieu organisé en fonction d’autres normes que celles du sujet, rend concevable une psychologie du travail définie comme l’analyse de l’inscription des normes individuelles dans les normes collectives. Un fil théorique peut alors relier la pensée de Canguilhem et la psychopathologie du travail. Il devient possible en effet de comprendre les modalités par lesquelles, au sein d’un collectif donné, des individus affirment des stratégies de défense pour préserver une situation psychosociale initiale ou parviennent au contraire à inventer, dans le réel du travail, un usage de soi. L’affirmation d’une défense d’une situation socioprofessionnelle peut être à l’origine de la ruine de la santé psychique d’un individu dans la mesure où la santé suppose, loin de la réduction impliquée par le concept de défense, la possibilité de dépasser la norme de vie en usage dans la stratégie de défense quand cette dernière induit un mode de vie rétréci.

Notes

1 Pour les colloques, voir Georges Canguilhem philosophe, historien des sciences (Actes du colloque, 6-7-8 décembre 1990), Paris, Albin Michel, coll. « Bibliothèque du Collège international de philosophie », 1993 ; Actualité de Georges Canguilhem, Le normal et le pathologique (Actes du Xe colloque de la Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse), Le Plessis-Robinson, institut Synthélabo pour le progrès de la connaissance, 1998.

2 Pour les livres, voir G. Renard, L’Épistémologie chez Georges Canguilhem, Paris, Nathan, 1996 ; F. Dagognet, Georges Canguilhem philosophe de la vie, Le Plessis-Robinson, institut Synthélabo pour le progrès de la connaissance, 1997 ; G. le Blanc, Canguilhem et les normes, Paris, PUF, 1998.

3 Une bibliographie couvrant l’ensemble des textes de Canguilhem a été établie par C. Limoges dans F. Delaporte (éd.), A Vital Rationalist. Selected Writings from Georges Canguilhem, New York, Zone Books, 1994, p. 385-454.

4 Le Normal et le pathologique, Paris, PUF, 1966, p. 7.

5 Ibid., p. 9.

6 C’est dans ces termes que Canguilhem déclina l’invitation du Collège international de philosophie à prendre part au Colloque qui lui était consacré. Cf. Georges Canguilhem philosophe, historien des science, op. cit., p. 324.

7 « Pierre Boulez, l’écran traversé » in Dits et écrits, tome IV, Paris, Gallimard, 1994, p. 222.

8 « Réflexions sur la création artistique selon Alain » in Revue de métaphysique et de morale, avril-juin 1952, p. 186.

9 Résultat d’une journée Canguilhem organisée pour l’oral de l’agrégation de philosophie à l’ENS Fontenay le 23 janvier 1999 sur Le Normal et le pathologique. A également participé à cette journée Michel Fichant dont le texte n’a malheureusement pu figurer dans le présent volume. Était absent de cette journée Jean Gayon dont le texte est introduit spécialement pour le volume.

Auteur

Maître de conférences à l’université Michel-de-Montaigne à Bordeaux.

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