Table des matières
Partie I. La « relation », détermination empirique du nouvel objet à connaître. Ontologie et anthropologie
Chapitre 1
Ontologie et relationChapitre 2
Anthropologie : la sociabilité comme relation- 2.1. Jouer la passion contre elle-même : la construction de la relation naturelle de sociabilité chez Mandeville
- 2.1.1. Regarder et observer les symptômes
- 2.1.2. En deçà des vertus, la nature
- 2.1.3. Socialisation par les passions relationnelles
- 2.1.4. Naturalisation de l’orgueil et principe de conservation
- 2.1.5. Relations et expressions des passions
- 2.2. La relation comme principe de genèse réciproque des « moi en société » chez Hume
- 2.2.1. Étudier les passions du point de vue de la philosophie morale
- 2.2.1.1. La philosophie morale comme constructivisme
- 2.2.1.2 Les passions comme objet de l’anthropologie
- 2.2.2. La constitution des moi substantiels en relations
- 2.3. La sympathie, opérateur de socialisation du jugement chez Smith
- 2.3.1. La sympathie comme « sentiment » de relation
- 2.3.2. L’échange marchand comme modalité de la relation sociale d’interdépendance
- 2.3.2.1 La disposition naturelle à l’échange
- 2.3.2.2 De la division comme forme productive de l’interdépendance à la séparation comme aliénation
- 2.3.2.3 La privation de relations comme facteur d’aliénation des moi en société chez Ferguson
Partie II. La « distance », détermination instrumentale du sujet connaissant. Épistémologie et méthodologie
Chapitre 3
L’écueil de l’identification au moi- 3.1. « Glaner nos expériences par une observation prudente de la vie humaine »
- 3.2. La construction du regard à distance : le point de vue du « spectateur idéal » chez Smith
- 3.2.1. Retour sur le problème de l’irréductible différence des expériences entre moi semblables
- 3.2.2. Distance et neutralisation des affects
- 3.3. La construction de l’impartialité du regard moral chez Hume
- 3.3.1. L’impartialité comme « vertu artificielle »
- 3.3.2. Accéder à la « vue générale des choses »
- 3.3.2.1. Une « sympathie délicate » et étendue
- 3.3.2.2. Corrections par modification des positions d’observation
- 3.3.2.3. Comparaison et instrumentalisation de la distance
Chapitre 4
L’écueil de l’identification à Dieu- 4.1. Mandeville, « Lux e tenebris » ou la manifestation de la société
- 4.1.1. « La fortune du corps politique tout entier »
- 4.1.2. « Les vices privés font le bien public »
- 4.2. Smith : la « main invisible », sécularisation du point de vue de Dieu ?
- 4.2.1. Motifs et conséquences des actions : « l’irrégularité de sentiment »
- 4.2.2. La peur irrémissible du châtiment comme passion ajustée au respect de la justice
- 4.2.3. De la distinction entre « les opérations des corps » et « les opérations de l’esprit »
- 4.2.4. Les usages de la métaphore de la main invisible
- 4.2.4.1. Le fonctionnement régulier de l’imagination : expliquer par la construction de « machines imaginaires »
- 4.2.4.2. La main invisible comme « fiction » ou métaphore désignant un type d’opération
- 4.3. La généralisation ou la construction méthodologique de la distance chez Hume
- 4.3.1. La généralité est « une signification plus étendue »
- 4.3.1.1. La généralisation est une manière de prendre distance
- 4.3.1.2. Borner la distance pour la rendre effective
- 4.3.2. Le point de vue de l’intérêt général comme point de vue d’observation à distance
- 4.3.2.1. Modifier les circonstances pour se rendre sensible au « général » et au « lointain »
- 4.3.2.2. Le point de vue d’observation du général est celui d’une distance mesurée
- 4.3.3. La distance comme méthode et comme moyen de vérification
- 4.3.4. Rédiger une histoire plus « générale »
- 4.3.4.1. L’exigence de modération
- 4.3.4.2. La construction de la généralité du point de vue de l’historien