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Avant-propos
p. ix-x
Texte intégral
1Ce livre est issu, non sans coupures et aménagements, d’une thèse de doctorat soutenue en Sorbonne le 23 mai 2012. C’est à M. Jean-Michel David, qui suggéra l’idée d’un sujet consacré aux tribuns de la plèbe aux deux premiers siècles de la République, que s’adresse en premier lieu ma gratitude. Les pages qui suivent constituent un modeste tribut à la qualité tant scientifique qu’humaine de sa direction. Le jury, présidé par M. Jean-Louis Ferrary, comprenait encore MM. Michel Humbert et Michel Humm. Je les remercie pour leurs bienveillantes remarques et critiques, avant et après la soutenance ; tout particulièrement M. Jean-Louis Ferrary, pour l’enseignement reçu lors de son séminaire, et pour n’avoir jamais hésité à mettre à ma disposition sa prodigieuse érudition. M. Jean-Claude Richard me fit aussi l’honneur de bien vouloir relire et discuter de ce livre. Qu’il me soit permis ici de lui rendre hommage. Ma reconnaissance s’adresse également à MM. Jean-Pierre Guilhembet et Jean-Pierre Vallat. Au premier, pour son séminaire sur la Rome royale, à l’école normale supérieure de Lyon, qui acheva de me convaincre qu’il pouvait y avoir quelque intérêt à se diriger vers l’histoire de ces périodes reculées. Au second, pour m’avoir accueilli comme demi-ATER à l’Université Paris 7 Diderot et pour tous les conseils prodigués depuis. Tous deux furent l’exemple stimulant de ce que le métier d’enseignant-chercheur peut signifier. J’ai enfin une affectueuse pensée pour les étudiants de l’Université Paris 7 Diderot qui eurent à subir, entre 2009 et 2011, mon cours sur Rome, de la fondation jusqu’à la deuxième guerre punique.
2Cet ouvrage n’aurait pu voir le jour sous cette forme sans mon séjour à Rome, comme membre de l’école française de Rome. C’est là que la thèse fut achevée, c’est là qu’elle fut remaniée et complétée. Ceux qui ont eu cet honneur savent combien l’Vrbs et la bibliothèque du Palais Farnèse constituent d’inoubliables lieux de travail. Je remercie la direction de l’école, M. Michel Gras puis Mme Catherine Virlouvet, et ses directeurs des études successifs pour l’Antiquité, MM. Yann Rivière et Stéphane Bourdin, de leur aide ainsi que pour avoir accepté la publication de mon manuscrit dans la BEFAR.
3Des collègues et amis m’ont apporté leur concours à diverses étapes du parcours. Parmi eux, une place particulière doit être faite à Clément Bur, compagnon de thèse, correcteur fidèle et ami ; mais aussi à Matthieu Vernet sans qui cette thèse se serait sans doute arrêtée au milieu du gué. Je n’ai pas oublié. Au Palais Farnèse, j’ai bénéficié de la fréquentation quotidienne des autres membres de l’éfR. Parmi les antiquisants, Audrey Bertrand, Ghislaine Stouder et Alexandre Vincent m’ont apporté leur savoir et leur amitié. Parmi les médiévistes et les modernistes, je demeure insolvable envers Guillaume Calafat et Arnaud Fossier, exemples de passion et de rigueur dans le métier d’historien. Quant à Vincent Jolivet, je lui dois d’innombrables découvertes et le peu que je sais du métier d’archéologue. À Paris, à Lyon ou à Rome, enfin, Olivier Baisez, Robinson Baudry, Clara Berrendonner, Roxane Chilà, Clément Chillet, Cyril Courrier, Pierre Gallois, Camille Gerzaguet, Paul-Marius Martin, Attilio Mastrocinque, Isabelle Mossong, Pierre Thévenin, Clémence Revest, Felice Senatore et Pierre Vesperini m’apportèrent tous conseils, relectures et remarques. En acceptant de discuter de nombreux points de détails, ils me permirent d’enrichir mon propos. Je les en remercie chaleureusement, tout comme mes parents qui ne comptèrent pas leur soutien.
4C’est vers Amandine, cependant, que mes pensées vont au moment de conclure. Elle m’accompagna dans tous les moments, les meilleurs comme les plus difficiles, et réussit presque à me convaincre que l’histoire des tribuns de la plèbe l’intéressait aussi.
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Les tribuns de la plèbe et la formation de la République romaine
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