URL originale : https://books.openedition.org/efr/48541
Liste des illustrations et des tableaux
p. 557-559
Texte intégral
Illustrations
Fig. 1 – Situla en bronze dite « Arnoaldi » (IVe s. av. J.-C.).
Photographie du Museo Civico, reproduite dans Mansuelli-Roveri 1966, situla, s.v., p. 361.
Cette situla, haute de 29 cm, a été retrouvée dans la sépulture de la propriété « Arnoaldi ». Son décor est disposé en trois registres horizontaux séparés par des motifs lancéolés : le registre inférieur représente une frise de dix animaux, le médian, un défilé de neuf fantassins et deux cavaliers, et le supérieur, un combat de pugilistes et une course de cinq chars à deux roues. Les ornements de la situla suggèrent qu’elle servait à tirer au sort des paires de combattants ou la place qu’occupaient les attelages lors des courses.
Fig. 2 – Moulage d’une intaille en cornaline représentant une scène de tirage au sort effectué à l’aide d’une hydria, probablement d’époque républicaine.
H. 1,1 cm ; L. 1,3 cm. BNF_PG21973. Photogr.: Serge Oboukhoff. © BnF / CNRS-Maison Archéologie & Ethnologie (2012).
Le commentaire de la notice du LIMC (http://www.limc-france.fr/objet/15740) précise que l’intaille figure une « scène de tirage au sort impliquant trois guerriers casqués autour d’une urne posée à terre : deux d’entre eux, armés d’un bouclier (le bouclier dont la face externe est visible porte en épisème un Gorgoneion), se font face, tandis que le troisième guerrier se penche au-dessus de l’urne pour y plonger la main. À l’arrière-plan, au centre, une colonne surmontée d’un Sphinx aux ailes éployées. » Le terme « urne » employée dans le commentaire doit être spécifié dans la mesure où l’intaille figure plus précisément une cruche (hydria). Cette scène apparaît avec quelques variantes (il n’y a parfois que deux guerriers et le Sphinx peut être en relief) sur un certain nombre de gemmes d’époques républicaine et impériale. Son interprétation est malaisée : doit-on y reconnaître les Héraclides se partageant le Péloponnèse par tirage au sort ? Les Sept contre Thèbes ? Le tirage au sort des Troyens pour savoir lequel d’entre eux affrontera Hector ? Dans les deux derniers cas, la tradition rapporte toutefois que le tirage au sort avait été réalisé au moyen d’un casque ; le nombre de guerriers impliqués était en outre supérieur à trois.
Fig. 3 – Denier de L. Roscius Fabatus (64 av. J.-C.).
RRC 412/1 ; pour la marque de contrôle : RRC 2, pl. LXVIII, n° 103 ; Fava 1969, p. 115 et pl. X ; Beschaouch — Nicolet 1991, p. 498-500. Cliché de la BnF.
À l’avers du dernier est figurée la tête de Junon Sospita. Au revers, on peut identifier une jeune fille face à un serpent. La marque de contrôle à l’avers représente une machine à tirer au sort ; au revers, en creux, lui correspond une pila.
Fig. 4 – Dessin (et détail) de la peinture de la catacombe de la Via Latina à Rome, avant sa détérioration (IVe s. apr. J.-C.).
Ces dessins, réalisés à partir d’une peinture endommagée de la Via Latina (cubiculum M, paroi gauche, dans l’arcosolium), sont proposés par Raepsaet-Charlier 2010, p. 108, d’après Ferrua 1960, pl. LXXIII, et sont reproduits avec l’aimable autorisation de Mme M.-T. Raepsaet-Charlier. La scène figure une urna uersatilis et représente peut-être des soldats tirant au sort les vêtements du Christ.
Fig. 5 – Médaillons (contorniates) datés du IVe s. apr. J.-C.
Bronze, Empire romain. Cliché de la BnF (https://antiquitebnf.hypotheses.org/5870), reproduit dans Hurlet 2017b, p. 42-43. © BnF, MMA, Fonds Général 17308.
Le médaillon représente à l’avers une tête laurée de Trajan et au revers une urna uersatilis utilisée pour déterminer l’ordre des départs dans les courses. Au bas de la machine, une traverse ornée de festons montre trois pilae ; à droite et à gauche, est figuré un auriga tenant un fouet d’une main et, de l’autre, l’extrémité de la traverse (terminée par une manivelle ?). Derrière la machine, un personnage debout (le sortitor ?) soulève une boule de la main droite.
Le dessin reproduit sous le médaillon est celui que le Pr. C. Robert a présenté aux membres de l’Institut en 1882 et qui avait été réalisé à partir d’un médaillon similaire, qui appartenait à sa collection. Au revers était cette fois figurée une tête laurée de Néron. Cf. Robert 1882a, p. 104 et 1882b, pl. VI.
Fig. 6 – Détail de l’ivoire de Narbonne (Xe s. apr. J.-C.).
Conservé dans le trésor de la cathédrale Saint-Just, cette plaque d’évangéliaire en ivoire figure une machine de tirage au sort d’époque romaine. Reproduction dans Raepsaet-Charlier 2010, p. 109 ; Hurlet 2017b, p. 42-43. Cliché des Éditions Gaud pour le compte de la Ville de Narbonne.
Fig. 7 – Plaquette de bronze retrouvée à Martigny (IIIe s. apr. J.-C.).
AE, 2001, 1307. L. 8,7 cm ; H. 6,7 cm. Cliché de l’Archéologie cantonale du Valais, Martigny, reproduit dans Raepsaet-Charlier 2010, p. 105.
Fig. 8 – Croquis d’interprétation pour l’urna des inscriptions de Bourbonne, Martigny et sans doute Eisenberg.
Sur le cadre ou sur le pied en bois de l’urna était certainement fixée une plaquette de bronze semblable à celle retrouvée à Martigny (fig. 7). Le croquis est reproduit avec l’aimable autorisation de Mme M.-T. Raepsaet-Charlier.
Fig. 9 – Croquis d’interprétation pour la base et l’urna de Bioggio.
Le croquis est reproduit avec l’aimable autorisation de Mme M.-T. Raepsaet-Charlier.
Fig. 10 – Machine à tirer au sort monumentale (?) (98 apr. J.-C.).
Le couronnement en marbre blanc de la machine à tirer au sort, conservé au musée Narbo Via (no 4082/inv. Cottard 855.2.1) et brisé en deux fragments aujourd’hui recollés, comprend une frise architrave surmontée d’un fronton. Les photographies des deux faces sont reproduites dans les ILN Narbonne, 36. Dimensions du couronnement : H. 57 cm ; l. 92 cm ; ép. : 26 cm.
© Centre Camille Jullian (CNRS, Aix-en-Provence), reproduction avec l’aimable autorisation de Mme S. Agusta-Boularot.
Fig. 11 – Photographie et reconstitution du κληρωτήριον no 2.
Le κληρωτήριον no 2 est conservé au Musée de l’agora d’Athènes, inv. I 3967 (B 1725/I 396). Cliché et proposition de restitution : N. Bresch (IRAA). Ces deux documents sont extraits de Lopez-Rabatel 2019, p. 68, et ont été reproduits avec l’aimable autorisation de N. Bresch et L. Lopez-Rabatel.
Une reconstitution en pierre de cette machine a également été présentée au salon des Initiatives SHS les 17 et 18 mai 2017 à Marseille : https://lejournal.cnrs.fr/videos/la-machine-qui-tirait-au-sort-les-citoyens-dathenes.
Fig. 12 – Deux exemples de πινάκια (début du IVe siècle av. J.-C.).
Le pinakion n° 1 appartenait à Meidônidès fils de Meidôn du dème de Kèphisia, unique propriétaire. Cf. Kroll 1972, no 20 et p. 127 ; Lopez-Rabatel 2019, p. 63.
Le pinakion n° 2 est celui de Philomnèstos du dème d’Ikarion, sixième propriétaire. Cf. Kroll 1972, no 96 et p. 196 ; Lopez-Rabatel 2019, p. 64.
Fig. 13 – Sors latine du musée de Fiesole (IIIe s. av. J.-C.).
AE 1953, 22 = ILLRP 1070. Reproduction dans Champeaux 1990a, p. 285-286.
Cette sors se présente sous la forme d’un simple caillou. Les lettres ne sont pas incisées, mais se détachent en relief : se cedues, perdere nolo ; ni ceduas, Fortuna Seruios perit (« si tu cèdes, je ne te ruine pas ; si tu ne cèdes pas, Servius périt par action de la Fortune »). La sors est dédiée à la déesse Fortuna, qui avait un temple dans les Marches à Fanum Fortunae — aujourd’hui Fano, sur la côte adriatique.
Fig. 14 – Disque de plomb à trou central du IIe s. av. J.-C.
Reproduction dans Champeaux 1990a, p. 290-291.
Le disque porte l’inscription osque (d’abord mal comprise et considérée comme latine) aisos pa(cris), c’est-à-dire di propini, qui énonce la réponse positive de l’oracle (CIL I2, 2399 ; IX, 6092). Les lettres sont en relief, comme sur la sors de pierre de Fiesole. Le disque proviendrait de Torino di Sangro, dans la vallée du Sagrus, sur le territoire des Frentaniens.
Fig. 15 – Sortes oraculaires de « Bahareno » en forme de tablettes oblongues (IVe-IIIe s. av. J.-C. ?).
Reproduction dans Champeaux 1990a, p. 297-299.
1re sors : L. 14,4 cm x l. 1,9 cm x ép. 0,30-0,35 ; 2e sors : L. 14,6 x l. 2,1 x ép. 0,45 cm ; 3e sors : L. 14,5 x l. 1,6 x ép. 0,45 cm.
La première sors est conservée au Cabinet des Médailles (photographie de la BnF, Paris), les deux autres à la Sorpintendenza archeologica per la Toscana à Florence. Les deux premières sortes sont munies, à leur extrémité gauche, d’une anse pleine, tandis que l’anse de la troisième est perforée de façon à former un anneau (probablement pour y passer un fil et l’attacher).
Fig. 16 – Moulage d’un bas-relief de C. Fulvius Salvis (Ier s. av. J.-C.).
Musée d’Ostie, cliché de la Biblioteca del Parco Archeologico di Ostia Antica (n. neg. : Lavori 2020-inv. 57-1). Commentaires dans Champeaux 1990a, p. 281 ; Loriol 2019, p. 184-185.
Le bas-relief a été offert par l’haruspice C. Fulvius Salvis, ce qui suggère une représentation rituellement précise. Il figure d’un côté, un enfant, un coffre entr’ouvert et le dieu Hercule (ou la statue représentant le dieu), qui tient ou reçoit une tablette de tirage au sort. De l’autre côté, on distingue la statue d’Hercule, sortie de l’eau dans un filet par deux groupes de pêcheurs. Sur cette tablette sont gravées les lettres ORT H, soit (s)ort(es) H(erculis).
Fig. 17 – Denier de M. Plaetorius Cestianus (69-66 av. J.-C.).
RCC 405/2 et Champeaux 1982, p. 64 et 1990a, p. 280-284. Cliché de la Numismatische Bilddatenbank Eichstätt.
Le droit figure un buste de femme drapée (la déesse Sors ?). Le revers montre un enfant tenant une tablette rectangulaire sur laquelle est écrit sors.
Fig. 18 – Cista de Préneste (IIIe s. apr. J.-C.).
Musée de la Villa Giulia. Reproduction et discussion dans Champeaux 1990a, p. 281-282.
La scène représente un enfant assis à l’entrée d’une grotte et lisant une sors-tablette.
Tableaux
Tab. 1 – Correspondances gréco-latines sors-κλῆρος.
Tab. 2 – Évolution du nombre de candidats aux tirages au sort des provinces (218-167).
Tab. 3 – Les provinces assignées par décret aux consuls (218-167).
Tab. 4 – Liste des formules officielles donnant le choix entre comparatio et sortitio pour répartir les provinces consulaires (218-167).
Tab. 5 – Procédure de répartition des provinces consulaires (218-167).
Tab. 6 – Procédure de répartition des provinces prétoriennes (218-167).
Tab. 7 – Dates de la sortitio prouinciarum des préteurs et des consuls (218-167).
Tab. 8 – Situation des consulaires sortis de charge depuis au moins cinq ans en 51 et 49.
Tab. 9 – Le calendrier de la sortitio prouinciarum (227 av. J.-C.-14 apr. J.-C.).
Tab. 10 – Localisation de la sortitio prouinciarum (218-167).
Tab. 11 – Attestations de fraudes aux sortitiones civiques dans la documentation.
Tab. 12 – Ordre d’élection des préteurs et provinces obtenues selon Tite-Live (218-198).
Tab. 13 – Ordre d’élection des préteurs et provinces obtenues selon Tite-Live (197-167).
Tab. 14 – Les provinces prétoriennes tirées au sort par les patriciens (218-198).
Tab. 15 – Les provinces prétoriennes tirées au sort par les patriciens (197-167).
Tab. 16 – Gentes et types de provinces prétoriennes reçues (218-198).
Tab. 17 – Gentes et types de provinces prétoriennes reçues (197-167).
Tab. 18 – Résultats de la sortitio des provinces prétoriennes en 44.
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Gouverner par le hasard : le tirage au sort des provinces à Rome (IIIe s. av. J.-C.-Ier s. ap. J.-C.)
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