Table des matières

• Lettres de Pierre de la Vigne et lettres PdV
• Logique suivie dans la citation des lettres PdV
• Conventions d’abréviation généralement appliquées pour les sources imprimées et les études secondaires

• 1. Mythe et réalité d’un style politique médiéval
• 2. Étudier un style institutionnel pour comprendre les dynamiques de l’écriture politique médiévale au xiii^e et au xiv^e siècle
• 3. Conditions de l’enquête. La correction de l’analyse philologique par la reconstitution sociale
• 4. Les étapes d’une exploration

Premier livre. Les voies de la création

• 1.1. L’HISTORIEN FACE AUX LETTRES : PERCEPTIONS ET DÉFORMATIONS D’UNE SUMMA DICTAMINIS
• 1.1.1. Présentation générale des Lettres
• 1.1.2. Les Lettres : une summa dictaminis pratique
• 1.1.3. Les historiens aux prises avec la logique du recueil
• 1.2. LA FORME D’UNE COLLECTION
• 1.2.1. Une collection mouvante
• 1.2.1.1. La collection classique et les autres collections
• 1.2.1.2. L’impossibilité d’une délimitation stricte
• 1.2.2. Vers l’extérieur : liens intertextuels des collections de Lettres avec d’autres ensembles documentaires médiévaux
• 1.2.2.1. Actes, fragments d’archives, registres
• 1.2.2.2. Les Constitutiones et les témoins de l’activité juridique et législatrice sicilienne
• 1.2.2.3. Les autres summe dictaminis et les artes
• 1.2.2.4. Les chroniques
• 1.2.3. Vers l’intérieur : analyse interne de la collection classique des Lettres. Ses rapports avec les trois autres collections ordonnées
• 1.2.3.1. La collection classique livre par livre
• Premier livre
• Second livre
• Troisième livre
• Quatrième livre
• Cinquième livre
• Sixième livre
• Rapports entre les différents livres
• 1.2.3.2. Le contenu des trois autres collections ordonnées
• La grande collection en six livres
• Les deux collections en cinq livres
• 1.2.3.3. Résumé des hypothèses de Schaller sur les rapports entre les collections
• 1.3. NOUVELLES HYPOTHÈSES SUR LA TRIPLE « AUTORITÉ » DES LETTRES : FRÉDÉRIC II, PIERRE DE LA VIGNE, NICOLAS DE ROCCA
• 1.3.1. Les activités de Nicolas de Rocca à la chancellerie de Frédéric II, Conrad IV et Manfred : première approche d’après les actes authentifiés
• 1.3.1.1. Nicolas de Rocca, notaire impérial des dernières années du règne
• 1.3.1.2 Des champs d’activité particuliers ?
• 1.3.2. Les rapports d’autorité de Nicolas avec les lettres de la collection classique : hypothèses et tentatives d’évaluation
• 1.3.2.1. Le manuscrit Paris, BnF lat. 8567 et l’attribution de lettres de la collection classique à Nicolas
• 1.3.2.2. D’autres lettres de la collection en rapport avec les activités de Nicolas, d’après la structure du recueil et le témoignage du ms. Leipzig, Universitätsbibliothek 1268
• 1.3.2.3. Similarité entre d’autres lettres du recueil et des formes utilisées pendant l’activité de Nicolas à Verceil (novembre 1248janvier 1249) sous la direction de Pierre de la Vigne
• 1.3.2.4. Synthèse des rapports postulés de Nicolas de Rocca avec la collection classique des Lettres de Pierre de la Vigne
• 1.3.3. Les rapports entre les quatre collections à la lumière de leurs relations avec les activités supposées de Nicolas de Rocca
• 1.3.3.1. Nicolas et la collection classique
• 1.3.3.2. Nicolas et les collections en cinq livres
• 1.3.3.3. Nicolas compilateur probable des deux collections en cinq livres
• 1.3.3.4. Nicolas et la grande collection en six livres
• 1.3.3.5. Réexamen des rapports entre les quatre collections
• 1.3.3.6. Impossibilité d’une démonstration simple pour l’ensemble des collections
• 1.3.4. Quand et où l’archétype de la collection fut-il créé ?
• 1.3.4.1. Des terminus mouvants en fonction des collections
• 1.3.4.2. Indices pour une première rédaction précoce
• 1.3.4.3. Un aperçu du noyau des Lettres encore en gestation ? Les nouveaux éléments apportés par la découverte de la collection du manuscrit d’Innsbruck
• 1.4. CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE : LE TRIPLE PRINCIPE ET LA TRIPLE AUTORITÉ DES LETTRES
• 1.4.1. Autorité politique et autorité notariale
• 1.4.2. Un choix maîtrisé

Les techniques

• 2.1. LES LETTRES DE PIERRE DE LA VIGNE DANS LEURS RAPPORTS AVEC L’ENSEIGNEMENT ET LA PRATIQUE RHÉTORIQUE AU xiii^e SIÈCLE
• 2.1.1. Problèmes méthodologiques
• 2.1.1.1. L’étude de la mise en pratique des théories rhétoriques dans le dictamen des Lettres : matériel à disposition et bilan historiographique
• La typologie des lettres dans les Lettres, un premier obstacle à l’analyse rhétorique ?
• Second problème : l’inscription de la théorie dans la pratique et la méthodologie du chercheur contemporain
• 2.1.1.2. La liaison entre la pratique et la théorie du dictamen chez les penseurs du xiii^e siècle
• 2.1.2. L’inscription des Lettres de Pierre de la Vigne dans l’histoire des théories épistolaires aux xii^e et xiii^e siècles
• 2.1.2.1. Le dictamen des origines à 1220
• 2.1.2.2. Position des dictatores impériaux par rapport aux grands courants du dictamen
• Le problème de l’obscurité des Lettres et la définition de leur style
• Le nom du style des Lettres : un faux problème
• 2.1.3. Les modèles stylistiques des Lettres de Pierre de la Vigne
• 2.1.3.1. Stylus curie romane
• Indices d’imitation du style romain et sacralisation du pouvoir impérial
• Une marge d’autonomie dans l’utilisation des autorités classiques ?
• Le recours aux clichés poétiques comme instrument rhétorique : Lucain, marqueur de l’identité impériale ?
• Une prose sous influence poétique : première approche des techniques de recomposition
• 2.1.3.2. Stylus Francigena ?
• Le rôle possible de Pierre de Blois
• 2.2. LA CONSTRUCTION RHÉTORIQUE
• 2.2.1. La lettre comme édifice : l’architecture de la lettre et ses implications musicales
• 2.2.1.1. Plan de l’édifice, les parties du discours
• L’entrée : la salutatio
• Antichambre : l’exorde
• Une typologie des exordes au cas par cas
• Une partie autoréférentielle
• Exordes impériaux et exordes communaux
• Recherches rythmiques dans l’exorde
• Le reste de l’édifice : narratio, petitio et conclusio
• 2.2.1.2. La technique de charpentage : structure syntaxique et rythmique
• Construction de la phrase : colon, membre, période
• Le cursus : un embellissement fondamental
• Au-delà du cursus et vers les figures : le travail sonore et rythmique à l’intérieur de la phrase
• Signification du travail rythmique : une conception poétique de la prose
• 2.2.2. La lettre comme peinture : les colores rhetorici de l’ornatus facilis
• 2.2.2.1. Comment analyser les figures de rhétorique du dictamen médiéval
• 2.2.2.2. Les colores verborum et l’ornatus facilis. La base de l’ornementation des Lettres
• Figures de répétition (1-4)
• Figures d’interrogations, oppositions, apostrophes, sentences (5-9)
• Quatre figures fondées sur le rythme de la phrase (10-13)
• Trois couleurs jouant sur les sons (14-16)
• Quatre figures techniques d’emploi circonscrit (subjectio, gradatio, diffinitio, transitio 17-20)
• Effets de manches rhétoriques et tendance à l’amplification : de la correctio à l’interpretatio (21-28)
• Six couleurs peu adaptées à la rhétorique des lettres (29-35)
• Un usage différencié en fonction des genres textuels
• 2.2.3. La lettre comme imaginaire/imaginarium de la pensée et de la présence impériale : les techniques de transumptio et d’ampliatio
• 2.2.3.1. La transumptio entre grammaire, rhétorique et théologie
• Une catégorie rhétorique fondamentale du xiii^e siècle
• Transumptio, métaphore, droit et obscurité
• 2.2.3.2. La transumptio en détail : les dix derniers colores verborum, ou tropes
• Des colores aux frontières enchevêtrées
• L’importance des tropi graviores
• 2.2.3.3. La transumptio en application : l’imaginaire tropologique des lettres impériales à travers les transumptiones d’animaux et de types humains ou divins
• Transumptiones animales et astrales
• Transumptiones divines et humaines : les plans croisés de l’histoire sainte et de l’histoire romaine
• Des possibilités de combinaison illimitées
• 2.2.3.4. L’ampliatio : une technique d’emphatisation au cœur du stylus supremus impérial
• La construction rhétorique de l’ampliatio
• Un procédé central, la circuitio
• L’amplification en contexte
• Des périphrases signifiantes
• 2.3. LA LETTRE ET L’ORGANISATION MÉDIÉVALE DU SAVOIR
• 2.3.1. Le trivium
• 2.3.1.1. La grammaire et l’étymologie
• L’exemple d’‘augustus’
• Annominationes signifiantes et prophéties autoréalisatrices
• 2.3.1.2. La dialectique
• 2.3.2. L’aristotélisme, la logique et les sciences du quadrivium
• 2.3.3. Les Lettres et le droit : conditions générales d’influence et rapports entre la formalisation stylistique des Constitutiones Friderici secundi et l’ars dictaminis des Lettres
• 2.3.3.1. Le droit romain dans la rhétorique des Lettres
• 2.3.3.2. Rapports de structure générale entre les Lettres et les Constitutiones : les préambules
• 2.3.3.3. Les techniques d’ornementation des Lettres et des Constitutiones : similitudes générales
• 2.3.3.4. Conclusion sur la liaison entre droit et dictamen à la cour impériale
• 2.4. CONCLUSION DE LA SECONDE PARTIE
• 2.4.1. Un style héritier des pratiques du xii^e siècle
• 2.4.2. Derrière les choix de forme, des conceptions intellectuelles orientées
• 2.4.3. La nécessaire obscurité du pouvoir et la rédemption du langage naturel
• 2.4.4. Derrière le pouvoir : Une idéologie de combat pour un milieu social particulier

Origines, carrières et idées des rédacteurs, compilateurs et premiers diffuseurs des Lettres (vers 1190-1290)

• 3.1. LES NOTAIRES COMME MILIEU SOCIAL : PRÉSENTATION D’ENSEMBLE ET DYNAMIQUE DE GROUPE
• 3.1.1. Les notaires siciliens des trois derniers souverains souabes : origine, parentèles et carrières
• 3.1.1.1. Origine géographique et bassins de recrutement des notaires
• 3.1.1.2. Le milieu d’origine et les stratégies familiales
• Une implantation familiale classique : les Matera
• Un népotisme spectaculaire : les de Vinea
• Une stratégie d’implantation familiale double : la famille Rao/ Jean de Capoue à la Curie et à la cour impériale
• Notaires publics de Pouille et de Toscane : un ensemble de réseaux relativement ouvert
• 3.1.1.3. L’insertion sociale des notaires dans les cercles du pouvoir : bénéfices ecclésiastiques et carrière administrative
• Les notaires et le clergé sicilien
• Les carrières administratives des notaires dans l’administration sicilienne
• 3.1.1.4. Contacts avec les universités et les studia italiens et européens d’après les Lettres
• Les témoignages sur l’importance de Paris
• L’hypothèse de Bologne
• 3.1.2. Le monde de la chancellerie en fonctionnement : organisation du travail et éthique professionnelle
• 3.1.2.1. La chancellerie en fonctionnement d’après les registres
• Notaires occasionnels et équipe notariale restreinte
• Une hiérarchie à deux niveaux apparents : ‘relatores’ et scriptores
• L’organisation interne de la chancellerie en 1239/40 et à la fin du règne
• Une chancellerie étroitement contrôlée par Pierre de la Vigne
• Une emprise qui devient absolue entre 1239 et 1249
• 3.1.2.2. Spécialisations fonctionnelles et capital culturel : les connaissances linguistiques et l’art oratoire
• Une spécialisation en dictamen invisible dans les registres
• Dons oratoires et missions diplomatiques
• 3.1.2.3. La hiérarchie des notaires en représentation : pratique et idéologie notariale à la cour de Frédéric II et Conrad IV, à travers l’ordo cancellarie (1244 ?) et la « lettre des hiérarchies notariales angéliques » (1252 ?)
• L’ordo cancellarie (vers 1244) : une représentation concrète et spatialisée du fonctionnement de la chancellerie
• Une véritable hiérarchie à trois niveaux ?
• La lettre des « hiérarchies notariales angéliques » : les notaire en auto-représentation
• La hiérarchie angélique, métaphore de l’égalité hiérarchisée du cetus notariorum
• 3.2. LE MILIEU SOCIAL DES NOTAIRES : DYNAMIQUES INDIVIDUELLES, DE LA FORMATION À L’ÉCLATEMENT (1220-1290)
• 3.2.1. La correspondance « intranotariale », révélateur et catharsis des tensions professionnelles et idéologiques dans la chancellerie de Frédéric II
• 3.2.1.1. Reconstituer les logiques sociales de la chancellerie à travers la correspondance personnelle des notaires : méthodes et problèmes
• L’échange épistolaire comme accompagnement symbolique de l’échange de services
• 3.2.1.1.1. Les relations interpersonnelles : problèmes de reconstitution liés à la technique de rédaction cryptique en milieu curial
• Une préciosité littéraire doublée d’un cryptage politique
• Correspondance cryptique entre Pierre de la Vigne et Bérard de Palerme
• 3.2.1.1.2. Chœur notarial unifié contre calomnies individuelles : les tentatives de résolution idéologique des tensions interpersonnelles dans la correspondance de maître Salvus et Nicolas de Rocca
• 3.2.1.2. Les logiques de sublimation du rapport professionnel à travers les liens de maître à disciple
• 3.2.1.2.1. Le certamen ou duel juridico-rhétorique : formes et enjeux d’un instrument de reconnaissance professionnel non-institutionnel.
• La relation institutionnalisée de Pierre avec Jacques de Capoue
• La double autorité de Jacques de Capoue et Pierre de la Vigne sur les Constitutiones
• Conditions d’un duel rhétorique
• Première analyse : du jeu métaphorique à l’allusion judiciaire
• Seconde analyse : une conformation à la structure du débat juridique
• Troisième analyse : le double jeu d’écho avec l’autorité biblique
• 3.2.1.2.2 La résolution idéologique des contradictions entre l’idéal « littéraire » et la carrière administrative : le service mystique de la chancellerie
• L’« examen » d’entrée à la chancellerie de Nicolas de Rocca
• Les contradictions du travail en chancellerie
• La solution de Nicolas
• Les deux facettes du dictamen
• Pouvoir et rhétorique du pouvoir : une confusion dangereuse ?
• 3.2.2. La dynamique sociale de la dispersion des notaires campaniens de la mort de Frédéric II au règne de Charles II d’Anjou, première étape dans la diffusion des Lettres
• 3.2.2.1. Un groupe social restreint à l’épreuve des bouleversements politiques
• Une continuité relative de la mort de Frédéric II (1250) à la mort de Conrad IV (1254)
• Un changement de génération et un premier éclatement sous Manfred (1258-66)
• La dispersion des cadres de la chancellerie souabe sous Charles d’Anjou (1266-1268)
• 3.2.2.2. La reconstitution d’un réseau de solidarité autour de la Curie
• Le rôle probable de Nicolas de Rocca junior
• 3.2.2.3. Mise en place de la dynamique sociale de diffusion des Lettres
• Les ressorts sociaux d’une diffusion stylistique
• 3.2.2.3.1 Une trajectoire orientée en fonction d’une restauration souabe : Pierre de Prezza
• Mirages historiographiques et confusions d’attribution
• Premières armes rhétoriques dans les prisons de Parme
• Misnie 1269-70 : l’opération Frédéric III
• La constante d’un investissement politique
• 3.2.2.3.2 Une trajectoire infléchie en fonction d’une implantation professionnelle en exil réussie : Henri d’Isernia
• « Gibelin malgré lui »
• Les chemins de Prague
• Les conditions sociologiques d’une réussite
• L’exploitation professionnelle du savoir-faire rhétorique
• Dans les traces de Pierre de la Vigne : une imitation stylistique doublée d’une imitation sociale
• Le succès d’Henri d’Isernia, une question d’habitus ?
• 3.2.2.3.3. Une trajectoire professionnelle liée à la dynamique politique angevine à la dernière génération de l’école campanienne : Étienne de San Giorgio
• Origines et implantation campanienne des San Giorgio
• De la Curie à l’Angleterre
• Une utilisation polyvalente du dictamen campanien
• Un moment charnière de l’histoire des Lettres : le passage de relais entre l’école campanienne et les réutilisations à l’échelle européenne
• Étienne de San Giorgio et Henri d’Isernia, deux incarnations du notaire héritier de l’école sicilienne dans l’Europe de la fin du xiii^e siècle
• 3.3. CONCLUSION À LA TROISIÈME PARTIE

Second livre. Les voies de la réception

Circulation, transpositions et déformations

• 4.1. LA RHÉTORIQUE DES LETTRES ET SES RAPPORTS AVEC LES AUTRES FORMES DE COMMUNICATION SOLENNELLE À LA COUR IMPÉRIALE : LA QUESTIO, LE SERMON, L’ANNALE
• 4.1.1. Les disputationes scolastiques conformées au modèle rhétorique
• 4.1.2. L’art oratoire et les sermons
• 4.1.2.1. La tradition de l’art oratoire à la cour de Frédéric II
• L’intérêt pour le sermon scolastique
• La culture du discours politique
• 4.1.2.2. Les sermons religieux et politiques d’Étienne de San Giorgio, reflet direct de l’art des sermons siciliens à la dernière génération de l’école campanienne de rhétorique
• Un sermon aux similitudes troublantes avec le panégyrique de Frédéric II
• Les Laudes Odduardis d’Étienne de San Giorgio et leurs liens avec les Lettres
• 4.1.2.3. Les sermons politiques de Nicolas de Bari à la cour de Frédéric II, chaînon manquant entre l’ars dictaminis et le sermon scolastique ?
• 4.1.3. L’annalistique
• 4.2. LES RAPPORTS DES LETTRES AVEC LES DIFFÉRENTS VECTEURS DE COMMUNICATION POLITIQUE DU xiii^e SIÈCLE : AUTOUR DE SALIMBENE DE PARME
• 4.2.1. La Chronique de Salimbene, témoignage des formes de communication politique au xiii^e siècle
• 4.2.1.1. La chronique et les Lettres : rapprochements structurels et automatismes de langage
• Une chronique qui ne cite pas les lettres de Frédéric
• Au niveau de la narration : une interférence limitée
• Des parallèles qui surgissent dans les discours politiques inventés par Salimbene
• 4.2.1.2. Les vecteurs formels de l’expression politique documentés par la Chronique et les Lettres : la satire, la chanson, la musique
• La chanson sous la lettre : Collegerunt pontifices et le rythme de la satire politique
• Une réception sociale par paliers : niveaux de langues, niveaux de sens
• 4.2.2. Les prophéties, amplificateur potentiel des lettres impériales
• 4.2.2.1. La formalisation du langage prophétique et les techniques des lettres
• La transumptio et l’annominatio : des outils de construction du discours communs à la lettre, au sermon et à la prophétie
• Des interprétations linguistiques orientées par la politique
• Des orientations politiques en rapport avec la sensibilité religieuse
• 4.2.2.2. La réception des transumptiones des Lettres à travers une lecture prophétique
• Les prophéties sur Frédéric II, mécanismes et circulations
• Une culture prophétique utilisée par les deux camps
• Le moule isaïen de la prophétie politique
• Une lecture ouverte à partir des lettres impériales pour les contemporains
• 4.3. LA RÉCEPTION CONTEMPORAINE DE LA RHÉTORIQUE POLITIQUE DES LETTRES : AUTOUR DE MATTHIEU PARIS ET EUDES DE CHÂTEAUROUX
• 4.3.1. L’impact de la propagande épistolaire impériale et papale à l’époque de rédaction des textes des Lettres d’après la Chronique de Matthieu Paris
• 4.3.1.1. L’opinion publique médiévale et la lutte de propagande des années 1237-1250
• 4.3.1.2. L’effet des lettres au cas par cas : critiques et retournements d’opinion
• L’enregistrement non remanié de mouvements d’opinion contradictoires
• 4.3.2. Un exemple de recomposition annalistique contemporaine sous influence des lettres : les procédés de formalisation du discours dans la Chronique de Matthieu Paris
• 4.3.2.1. Les lettres : modèles narratifs
• 4.3.2.2. La reconstruction du discours politique à partir du dictamen des lettres
• Le discours rapporté de Frédéric sur le concile de Lyon
• La reconstitution de l’entrevue de saint Louis avec Innocent IV à Cluny
• L’ambassade des nobles français auprès de Frédéric II
• 4.3.3. Une reconstruction des réactions en chaîne à la propagande des lettres impériales : la révolte des barons français de 1246-1247
• 4.3.3.1. Un impact politique doublé d’une imitation formelle. Le succès de la lettre Illos felices (PdV I, 3) et le manifeste des barons de 1246.
• Une citation très remarquée
• Épilogue : un épisode antipapal du règne de saint Louis supprimé par l’histoire officielle capétienne
• 4.3.3.2. De la lettre au sermon : les sermons politiques antisouabes d’Eudes de Châteauroux et leurs rapports formels avec la rhétorique des Lettres
• Le prolongement de la crise de 1246-1247 dans les sermons d’Eudes de Châteauroux
• Le thème isaïen du « nid de vipères », motif de la propagande papale
• ... et sa réception par les pouvoirs laïcs
• Les racines joachimites du thème et son utilisation dans les Lettres de Pierre de la Vigne
• La circulation des images entre la lettre et le sermon
• L’impact du pamphlet Collegerunt pontifices (PdV I, 1) sur les sermons politiques d’Eudes de Châteauroux : conditionnement du sermon politique réel par la lettre imaginaire
• 4.4. LES LIMITES À LA RÉCEPTION ET À LA COMPRÉHENSION D’UN STYLE OBSCUR : L’ENSEIGNEMENT DES MANUSCRITS
• 4.4.1. La complexité formelle, obstacle à la compréhension ? Enseignements du manuscrit Paris, BnF 8563
• 4.4.1.1. Un clerc consciencieux face aux Lettres vers 1315 : Gilles de Roquedur
• Un état représentatif d’une étape-charnière dans la transmission manuscrite, à la croisée des différentes collections
• Un réel effort de réflexion sur le texte
• 4.4.1.2. Parataxies, simplifications, alignements : la pesanteur d’une culture moyenne
• Appauvrissements syntaxiques liés à des difficultés d’analyse des structures rythmiques et syntaxiques des périodes
• Appauvrissements lexicaux liés à la méconnaissance des termes rares
• 4.4.1.3. Les lapsus et les déformations ad sensum : richesse sémantique et inconscient notarial
• Typologie des lapsus calami
• Tendances dyslexiques
• Lapsus par annominationes ou glissements sémantiques simples
• Le lapsus par inversion sémantique
• Le lapsus hautement signifiant
• Lapsus et obscurité
• 4.4.2. Variations sur une transumptio et reconstruction fantasmatique
• 4.4.2.1. Un échange de lettres spectaculaires : saint Louis et Frédéric II
• La structure d’un échange diplomatique en 1241
• Lettre de saint Louis à Frédéric II (PdV I, 12).
• 4.4.2.2. Les anamorphoses d’une métaphore : tour de David et prince aquilonaire
• La série des déformations dans la tradition manuscrite
• L’Orient et l’Aquilon
• De la tour de Babylone au chariot communal
• Les clairs-obscurs de la transumptio et la compréhension du style des Lettres
• 4.5. CONCLUSION À LA QUATRIÈME PARTIE

Enquête sur la diffusion d’un style et ses limites (xiv^e-xv^e siècles)

• 5.1. DIFFUSION ET UTILISATION DES LETTRES À L’ÉCHELLE EUROPÉENNE : CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES ET MÉTHODOLOGIQUES
• 5.1.1. Diffusion et utilisation d’une summa dictaminis : l’enseignement des manuscrits
• 5.1.1.1. La circulation moderne des manuscrits et leur valeur relative
• 5.1.1.2. La dynamique de diffusion des manuscrits à travers l’Europe
• Contraste entre le quatorzième et le quinzième siècle
• 5.1.2. La circulation des Lettres dans le monde de l’écrit : copistes, notaires et universitaires
• 5.1.2.1. Lieux de conservations
• 5.1.2.2. Rédacteurs
• 5.1.2.3. Possesseurs
• Notaires...
• Docteurs...
• Clercs...
• ...chanceliers et polygraphes
• 5.1.2.4. Première approche de la polyvalence des Lettres
• 5.1.3. La recherche des réutilisations des Lettres de Pierre de la Vigne : exposition du problème et considérations méthodologiques
• 5.1.3.1. Les trois degrés de communauté stylistique
• Premier degré : la communauté stylistique générale de l’ars dictaminis
• Second degré : la « communauté stylistique renforcée »
• Troisième degré : la réutilisation patente des Lettres
• 5.1.3.2. Réutilisations postulées et réutilisations avérées
• 5.2. LA CHANCELLERIE ROYALE FRANÇAISE AU xiv^e SIÈCLE : UNE UTILISATION CLASSIQUE DES LETTRES
• 5.2.1. La France de Philippe le Bel à Charles VI en première approche : valeur symbolique des Lettres
• 5.2.1.1. Les Lettres et la culture des gens du roi
• 5.2.1.2. Les lieux d’enseignement des Lettres : preuve de leur utilisation à Orléans ?
• Les Lettres, compléments didactiques probables des artes dictaminis dans l’enseignement
• 5.2.1.3. L’utilisation polémique et symbolique des Lettres sous Philippe le Bel : malentendus et problèmes d’interprétation
• Les recherches de réutilisations directes dans la propagande antipapale sous Philippe le Bel
• Inspiration formelle et inspiration conceptuelle : deux problèmes séparés ?
• Un écart probablement conscient
• L’emploi des Lettres dans la chancellerie royale sous Philippe le Bel et ses conditions
• La rhétorique de défense du royaume contre les rebelles
• Une matrice rhétorique pour un thème particulier ? Mort d’un mauvais pape, avènement d’un bon pape
• 5.2.1.4. La confrérie des notaires royaux et la charge symbolique des Lettres au milieu du xiv^e siècle
• Un exemple de réutilisation des Lettres dans un contexte symbolique essentiel : les chartes de fondation et de confirmation de la confrérie des notaires
• Une utilisation conjointe de deux summe dictaminis : Pierre de la Vigne et Richard de Pofi
• Réflexion sur les techniques de composition et le contexte culturel français
• Latin du dictamen, latin scolastique et évolution stylistique en France au xiv^e siècle
• La valeur référentielle des Lettres, symbole professionnel
• 5.2.2. Les Lettres, forme privilégiée pour la rédaction d’actes solennels : leur influence dans la construction des préambules de la chancellerie royale de Philippe le Bel à Charles V
• 5.2.2.1. Un corpus représentatif : les préambules des actes solennels au xiv^e siècle
• Le corpus des préambules royaux réunis par Sébastien Barret : composition
• 5.2.2.2. Typologie des préambules influencés par les Lettres et classifications de leurs modèles : qu’est-ce qui intéressait les notaires royaux dans les Lettres ?
• Les raisons d’une spécialisation dans l’utilisation des Lettres
• Lettres de grâce et lettres de rémission
• 5.2.2.3. Les techniques de rédaction notariale
• 5.2.2.3.1 Les adaptations simples d’exordes
• 5.2.2.3.2. La recomposition par collage
• Utilisation concurrente de plusieurs lettres
• Trois réutilisations impériales peuvent en cacher deux autres... ou le double encadrement papal de la citation frédéricienne
• Préambules formés par encastrement de deux lettres
• 5.2.2.3.3. La construction polyphonique à partir de plusieurs préambules dans les lettres de rémission et l’intégration des formulaires dans les habitudes de la chancellerie
• Constructions polyphoniques simples (à deux voix)
• Constructions polyphoniques complexes (à trois ou quatre voix)
• La diversification d’un modèle idéal à un siècle de distance : les procédés de Nicolas de Rocca et des notaires royaux de Jean II et Charles V en comparaison
• Automatismes de composition et formation notariale au xiv^e siècle
• Entre inventivité et standardisation : une combinatoire du préambule reposant sur l’utilisation des sommes
• 5.2.2.3.5. Personnalité des auteurs, créations stylistiques et échos des Lettres : le cas Guillaume de Fouvanz
• L’inventivité rhétorique des notaires : un mirage ?
• L’élargissement du champ de comparaison et la réduction de la marge de créativité apparente
• 5.2.3. Conclusion provisoire sur l’utilisation des Lettres en France aux xiv^e et xv^e siècles
• 5.3. LES LETTRES À LA CHANCELLERIE ROYALE ANGLAISE (1272-1377) : UNE RÉUTILISATION VIRTUOSE
• 5.3.1. Base de départ de l’enquête : éléments rassemblés par Ernst Kantorowicz
• 5.3.1.1. Indices sur l’acclimatation précoce des Lettres
• 5.3.1.2. Les Lettres dans l’enseignement à Oxford
• 5.3.2. La réutilisation des Lettres à la chancellerie des Plantagenêts : caractères généraux
• 5.3.2.1 La conformation générale de la rhétorique politique anglaise au style sicilien à l’époque d’Édouard I^er et Édouard II
• Catégories d’actes particulièrement susceptibles d’influence par la rhétorique frédéricienne
• 5.3.2.2. Typologie des exemples de réutilisation patente des Lettres
• 5.3.3. La réutilisation des Lettres à la chancellerie des Plantagenêts : aperçus sur les techniques notariales
• 5.3.3.1. L’acculturation des formules des Lettres dans la chancellerie anglaise à partir des lettres de deuil.
• L’éloignement progressif des notaires par rapport à la somme
• 5.3.3.2. Une matrice rhétorique d’utilisation exceptionnelle : les lettres de reproche aux cardinaux
• 5.3.3.3. Une matrice rhétorique à la limite de l’inspiration juridique : la lettre d’érection du duché d’Autriche PdV VI, 26 et ses réutilisations
• Un rôle d’inspiration juridique probable : la reprise anglaise des prérogatives impériales
• 5.3.3.4. La réutilisation des techniques de propagande à des fins politiques pendant la guerre de Cent Ans
• Récupération de la fonction polémique des Lettres
• 5.3.3.5. Aux limites de l’inspiration stylistique et de l’inspiration littéraire
• Des techniques rhétoriques sophistiquées qui servent de source d’inspiration pour une recréation de type littéraire
• 5.3.4. Conclusion sur la réutilisation des Lettres en Angleterre
• 5.4. L’EMPIRE, TERRE D’ÉLECTION DES LETTRES
• 5.4.1. Caractères généraux de la réutilisation des Lettres à la chancellerie impériale : l’« inculturation » progressive des Lettres dans les formulaires impériaux
• 5.4.1.1. Une utilisation intensive et régulière
• 5.4.1.2. Les mécanismes d’intégration des Lettres dans les formules impériales
• Le préambule De fulgore throni Cesarei (PdV VI, 26) : un cas exemplaire
• La reduplication d’un modèle à succès
• Une acculturation complexe : l’inclusion des modèles issus des Lettres dans les formulaires impériaux
• Un modèle durablement intégré vers la fin du xiv^e siècle
• 5.4.2. Les inflexions dans la réutilisation des Lettres : Rodolphe de Habsbourg, Henri vii de Luxembourg, Louis de Bavière
• 5.4.2.1. Rodolphe de Habsbourg, la recherche d’une continuité
• Une réutilisation prudente
• La sensibilité impériale aux Lettres : un manuel rhétorique et juridique
• L’intégration des techniques rhétoriques
• 5.4.2.2. Henri VII de Luxembourg : la reprise de la rhétorique messianique.
• Sur les traces de Frédéric II en Lombardie
• Les Lettres, modèles de la justice impériale ? Thomas de Capoue derrière Pierre de la Vigne
• 5.4.2.3. Louis de Bavière, la récupération de la propagande antipapale
• Réutilisation classique et réutilisation pamphlétaire
• Les techniques de montage des dossiers anti-papaux
• Les Lettres, autorités juridiques dans les débats scolastiques sur les deux pouvoirs
• De la polémique pro-impériale à la critique antipapale : un jalon dans la préhistoire de la Réforme
• Les Lettres, miroir pour la politique impériale allemande ?
• 5.4.3. La tradition bohémienne des Lettres, d’Ottokar II à Charles IV
• 5.4.3.1. La rhétorique ‘solaire’ d’Ottokar II de Bohême et l’intégration des Lettres dans la culture bohémienne.
• Influence dans les formulaires administratifs
• Dans les classes de dictamen
• Dans la culture de cour
• La récupération de l’idéologie souabe par Ottokar II à travers le savoir rhétorique d’Henri d’Isernia
• 5.4.3.2. Automnes rhétoriques à Prague ? La réutilisation des Lettres dans l’entourage de l’empereur Charles IV de Luxembourg
• Une réutilisation flamboyante des Lettres : la charte de fondation de l’université de Prague
• La chancellerie de Charles IV, lieu de synthèse des traditions stylistiques européennes
• Symptômes de changements culturels et limites à la réutilisation : Jean de Neumarkt et les Lettres
• L’éloignement progressif de l’écriture administrative et de l’écriture individuelle
• 1380, un partage des eaux ?
• 5.4.4. En guise d’épilogue pour l’Allemagne : les Lettres entre histoire et polémique, du xv^e siècle à la Réforme
• 5.4.4.1. Un éloignement très progressif
• 5.4.4.2. Les Lettres de la culture juridique à la culture historique
• 5.4.4.3. Le basculement de la réforme : premières impressions et regain polémique
• 5.4.4.4. Derniers échos de l’intérêt pour les Lettres à la chancellerie impériale : la dédicace de 1566
• 5.5. LES LETTRES EN ITALIE ENTRE PRATIQUE NOTARIALE ET RÉFLEXION HUMANISTE
• 5.5.1. Les Lettres, modèle de la pratique notariale. Diffusion, enseignement et pratique dans l’Italie de la fin du xiii^e et du xiv^e siècle
• 5.5.1.1. Les héritiers directs : Naples angevine et Sicile aragonaise
• Indices sur la récupération des « formes administratives » également contenues dans les Lettres
• La Sicile angevine : des limites idéologiques à la réutilisation des Lettres ?
• Un bilan en demi-teinte
• 5.5.1.2. L’Italie du nord : diffusion et enseignement d’Arezzo à Bologne et à Padoue
• 5.5.1.2.1. À Arezzo dans la seconde moitié du xiii^e siècle
• 5.5.1.2.2. À Bologne dans la première moitié du xiv^e siècle
• Pietro Boattieri
• Giovanni del Virgilio
• Vannucius de Pise, son travail sur les Lettres et l’idéologie notariale bolonaise au xiv^e siècle.
• Précisions sur les rapports des Lettres avec le milieu notarial porteur du premier humanisme
• 5.5.1.2.3. À Padoue à la fin du xiv^e siècle
• Un apprenti notaire au travail sur les Lettres en 1386
• Annotations rhétoriques, histoire et culture humaniste
• 5.5.1.3. L’Italie du nord : l’utilisation dans les chancelleries à travers l’exemple florentin
• 5.5.1.3.1. Vers 1260 : un héritage anticipé
• La vogue d’une technique : l’annominatio
• 5.5.1.3.2. Vers 1320 : un héritage simplifié
• L’acculturation d’un langage
• 5.5.1.3.3. Vers 1380 : la fin d’un héritage
• Les Lettres et la rhétorique d’état florentine en 1380 : une harmonie à distance ?
• 5.5.2. Les Lettres, modèle politique et polémique de Manfred à Cola di Rienzo
• 5.5.2.1. Première époque, de Manfred à Guido da Montefeltro : l’arsenal polémique des Lettres encore en formation
• 5.5.2.1.1. Une réutilisation interne des lettres politiques les plus célèbres dans la chancellerie de Manfred
• L’exemplum historique et la tradition dynastique souabe
• 5.5.2.1.2. Les Lettres, point de repère rhétorique du gibelinisme en Italie du nord à l’époque des Vêpres (vers 1282)
• De l’imperium à la pars imperii : la traduction gibeline de la rhétorique impériale et ses techniques
• Une lecture rhétorique et historique des Lettres
• Une exploitation qui renvoie à une source particulière : les anthologies italiennes de la fin du xiii^e siècle
• 5.5.2.2. Seconde époque, au temps de Boniface VIII, Dante et Henri VII. Messianisme impérial, polémique antipapale et automatismes d’écriture
• Les lettres politiques de Dante et leurs rapports avec les Lettres
• Une inspiration évidente dans la rhétorique pro-impériale pour la descente d’Henri VII
• Des réminiscences plus problématiques dans la lettre aux cardinaux sur la vacance de 1312
• Aux frontières de l’inspiration littéraire et de l’imitation formelle
• La rhétorique antipapale des Lettres et les écrits antibonifaciens des cardinaux Colonna
• 5.5.2.3. Troisième époque, de l’apprentissage professionnel à l’hallucination politique : Cola di Rienzo lecteur et utilisateur des Lettres
• Le écrits de Cola di Rienzo : un terrain d’enquête exceptionnel
• 5.5.2.3.1. De Cola notaire à Cola tribun : l’imprégnation
• Variations sur un modèle bien rôdé
• Autres traces possibles d’une mémorisation intensive des Lettres dans la correspondance précoce
• 5.5.2.3.2. Cola di Rienzo en majesté : l’exploitation officielle des Lettres
• Une forme privilégiée pour les lettres d’ambassade
• Un usage politique spectaculaire de techniques notariales éprouvées
• 5.5.2.3.3. Cola di Rienzo emprisonné : les Lettres comme réminiscence
• Le souvenir des Lettres sans les Lettres : anamorphoses
• Aux limites de l’enquête : la recherche d’autres réminiscences
• Mémorisation des Lettres, formation notariale et conditionnement intellectuel : les enseignements du cas Cola di Rienzo
• 5.5.3. La réflexion linguistique sur les Lettres, stimulus dans la création d’une nouvelle culture italienne
• 5.5.3.1. À l’ombre de la Divine Comédie
• Place de Pierre de la Vigne dans la réflexion des penseurs florentins à la génération de Brunetto Latini et Dante
• Un pastiche littéraire du style de Pierre de la Vigne : le discours du chant XIII de l’Enfer
• Les Lettres, instrument de la tradition d’exégèse médiévale de la Divine Comédie
• 5.5.3.2. Pierre de la Vigne, autorité de l’ars arengandi latine et vulgaire
• 5.5.3.3. La place des Lettres dans les Volgarizzamenti, entre Florence et Bologne
• Les Lettres, pendants médiévaux des modèles rhétoriques antiques dans les volgarizzamenti
• La tentation d’une attribution à Brunetto Latini
• Une anthologie réfléchie à partir des modèles latins
• Des modèles manuscrits atypiques
• La traduction des Lettres : une entreprise technique audacieuse
• Le rameau principal de la tradition manuscrite
• Réécriture et diversification
• Une tradition alternative bolonaise
• Les techniques de traduction. Une version médiocre : le manuscrit C
• Une version moyenne : le manuscrit Aa
• Une traduction de qualité supérieure : la version B
• 5.5.4. Conclusion provisoire sur la réutilisation des Lettres en Italie
• Un révélateur de l’identité notariale
• Un fondement caché de la culture italienne ?
• 5.6. LES LETTRES DE PIERRE DE LA VIGNE DANS LES CHANCELLERIES EUROPÉENNES AU xiv^e SIÈCLE (1270-1430) : SONDAGES PÉRIPHÉRIQUES, ÉLÉMENTS DE COMPARAISON ET BILAN PROVISOIRE
• France et Angleterre
• Empire
• Italie
• 5.6.1. Indices pour d’autres utilisations des Lettres, de l’Aragon à la Pologne
• 5.6.1.1. La péninsule ibérique
• 5.6.1.2. La Hongrie
• 5.6.1.3. La Pologne
• 5.6.2. L’utilisation des Lettres de Pierre de la Vigne au xiv^e siècle (1270-1430) : éléments de synthèse
• 5.6.2.1. Continuations possibles
• 5.6.2.2. Une forme de recours pour l’acte extraordinaire
• L’institutionnalisation de la grâce

• Les Lettres dans les pratiques d’écriture du Moyen Âge tardif : une leçon méthodologique ?
• Quel sens donner aux Lettres ? Exégèse littéraire, exégèse politique et intentionnalité
• Histoire sociale et histoire des textes : étudier les notaires pour comprendre un style

• Conventions
• A. Éditions
• B. Registres

• Présentation
• 1 – INDEX DES PERSONNES (600-1789)
• 2 – INDEX DES LIEUX
• 3 – INDEX DES CHARGES, ÉTATS, DIGNITÉS, GROUPES SOCIAUX, MÉTIERS, OFFICES, INSTITUTIONS
• 4 – INDEX DES NOTIONS DIPLOMATIQUES, JURIDIQUES, LINGUISTIQUES, LITTÉRAIRES ET RHÉTORIQUES
• 5 – INDEX DES THÈMES, MOTIFS ET ÉQUIVALENCES (TRANSUMPTIONES) DISCURSIFS ET RHÉTORIQUES
• 6 – INDEX DES RÉFÉRENCES TEXTUELLES ET DES AUTORITÉS STYLISTIQUES ET RHÉTORIQUES
• 7 – INDEX DES MANUSCRITS MENTIONNÉS
• 8 – INDEX DES LETTRES DE LA COLLECTION CLASSIQUE DE PIERRE DE LA VIGNE (PETITE COLLECTION EN SIX LIVRES, PDV), DES SUMME DICTAMINIS DE THOMAS DE CAPOUE (THDC) ET RICHARD DE POFI (RDC) ET DES CONSTITUTIONS DU LIBER AUGUSTALIS (CONSTITUTIONES REGNI SICILIE) COMMENTÉES
• PdV,
• ThdC
• RdP
• Constitutiones regni Sicilie,