Table des matières
Introduction
- 1. Les dénominations du Trésor Public
- 2. Les bâtiments de l’Aerarivm
- Le contenu du Trésor Public
- Les richesses de la cité
- Le « Trésor de la mémoire publique »
- L’Aerarivm : aspects archéologiques et topographiques
- L’Aerarium et l’aedes Saturni
- L’Aerarium Sanctius
- La localisation des services administratifs du Trésor
- Les lieux d’exercice des questeurs et de leurs appariteurs
- Aerarium et « Tabularium »
- 3. L’interprétation des finances publiques romaines par l’historiographie : « il grande semplicismo della finanza repubblicana » ?
- Les travaux consacrés au Trésor Public romain entre 1840 et 1945 au prisme de la réflexion du XIXe siècle sur la fiscalité
- La lecture positiviste du système romain des finances publiques
- L’empreinte des débats financiers du XIXe siècle sur les historiens de Rome
- L’apport de Cl. Nicolet et de son école
- L’historiographie postérieure à Cl. Nicolet
- 4. Objet et plan de l’étude
Chapitre 1 – Naissances de l’Aerarivm
- 1 – Les récits étiologiques antiques sur l’Aerarivm
- La reconstruction de Plutarque
- Les autres sources antiques
- La construction et la dédicace du temple de Saturne
- Les origines de la questure
- Les apports de la tradition non-plutarchéenne
- La version de Plutarque et le reste de la tradition : une version minucienne de la naissance de l’Aerarivm ?
- 2. Les reconstructions modernes
- Quel tableau des recettes et dépenses publiques les sources littéraires dressent-elles pour l’époque antérieure à la première Guerre punique ?
- Les recettes extraordinaires
- Les ressources tirées des ennemis vaincus : butin, indemnités de guerre et rançons
- Les contributions de guerre : tributum ex censu et impôt acquitté par les uiduae et les orbi
- Amendes et confiscations
- Les autres recettes extraordinaires
- Les recettes ordinaires
- La vente du sel
- La vicesima
- Les revenus de l’ager publicus
- Les dépenses
- Les dépenses militaires et diplomatiques
- Les travaux publics
- L’approvisionnement de Rome
- Les praemia
- Les frais de transport
- L’entretien des esclaves publics
- Les frais du culte public
- Les arguments de l’historiographie moderne
- Les auteurs antiques coupables d’anachronismes ?
- L’impossibilité technique d’un fonctionnement du Trésor sans monnaie
- 3. L’Aerarivm n’a-t-il pu exister qu’à partir du moment où les Romains ont frappé monnaie ?
- Les caractères du système pré-monétaire à Rome
- La validité des thèses modernes rapportant à l’époque des Guerres samnites la création du système romain des finances publiques
- Comment les sources littéraires nomment-elles les unités dans lesquelles étaient effectués les versements à l’Aerarium et ses paiements ?
- Une hypothèse sur les attributions initiales de l’Aerarium
Chapitre 2 – Administrer la pecunia publica
- 1 – La question du recours à la délégation
- La perception fiscale
- Avant 167 av. J.-C. : les tribuni aerarii se chargeaient-ils vraiment de la perception du tributum ?
- Après 167 : Le recours aux publicains pour le prélèvement fiscal dans les provinces ?
- La cité romaine recourait-elle à la régie directe ?
- Les contractants impliqués dans le prélèvement fiscal dans les provinces à l’époque républicaine
- L’organisation de la fiscalité provinciale
- Les transports de fonds publics
- L’acheminement matériel des fonds publics
- La permutatio
- La position juridique des contractants avec la cité romaine
- 2. Les services de l’Aerarivm
- La structuration générale des services du Trésor Public
- Entre combien d’arcae les fonds publics étaient-ils répartis ?
- L’Vrbs disposait-elle d’une banque publique ?
- L’architecture interne du Trésor Public : les données directes livrées par les sources
- Les questeurs du Trésor
- Les agents de l’Aerarium
- L’organisation du travail des employés du Trésor
- Les activités des quaestores ad Aerarium comme indice de celles des services du Trésor
- La surveillance des valeurs conservées à l’Aerarium
- Les opérations d’encaissement et de décaissement
- Les tâches questoriennes en amont des encaissements et décaissements
- Les activités des questeurs qui avaient trait aux monnaies
- La vérification des valeurs métalliques lors de leur entrée au Trésor
- Les frappes questoriennes
- Les opérations de change
- La passation de marchés publics
- Les locationes qui donnaient lieu à une dépense
- Les marchés publics qui donnaient lieu à une recette
- Les interventions questoriennes en matière judiciaire
- Les tabulae publicae à caractère financier
- « Livre de caisse », « livres de compte » et autres documents financiers
- L’organisation interne des tabulae
- Le travail des employés publics
- Les tâches plus ponctuelles dont étaient investis les questeurs : accusations capitales, organisation de ludi et supervision de procédures administratives
- 3. Trésor Public et « rationalité administrative »
- Le Trésor Public républicain peut-il être qualifié d’administration ?
- L’efficacité des services financiers
Chapitre 3 – Les apories du gouvernement aristocratique
- 1. Le gouvernement des finances publiques
- La prise de décision en matière financière : l’autorisation
- Un magistrat pouvait-il émettre unilatéralement une autorisation de dépense publique ?
- Les magistrats légitimés par le vote d’une assemblée populaire
- En matière de recettes
- L’action des magistrats domi
- Le rôle des magistrats hors de l’Vrbs
- Les gouverneurs pouvaient-ils instituer des recettes fiscales ?
- Les compétences sénatoriales
- La procédure de la prise de décision financière au Sénat
- Le calendrier des débats financiers
- L’initiative
- L’information des sénateurs
- La prise de décision
- La liquidation
- 2. L’exécution des recettes et des dépenses
- La République romaine a-t-elle connu le principe de séparation de l’ordonnateur et du comptable ?
- Les magistrats chargés de l’exécution et la procédure suivie
- Les magistrats responsables de l’exécution pouvaient-ils apporter des retouches à l’autorisation ?
- 3. Le contrôle des responsables publics
- Le contrôle financier était-il effectué a priori ou a posteriori ?
- La teneur des procédures de contrôle
- L’absence de reddition de comptes orale
- Le dépôt des comptabilités à l’Aerarium
- Les limites de la législation de repetundis
- L’invention du péculat
- La quaestio peculatus
- La lex Iulia peculatus
- La nature des procès pour péculat avant la création d’une quaestio permanente
Chapitre 4 – Corpus civitatis
- 1. L’Aerarivm et l’identité civique romaine
- L’inopia du Trésor Public
- Une réplique aux adversaires de Rome ?
- Parler aux citoyens : la cité comme societas
- La métaphore biologique
- 2. Res pvblica et res popvli
- La dépense publique légitime
- La critique des largitiones
- Une critique attachée à un moment particulier
- Les arguments des adversaires des largitiones
- Les divergences entre optimates et populares à l’époque gracchienne quant à l’usage des biens publics
- L’arrière-plan intellectuel des débats sur l’usage des biens publics
- Les dépenses présentées comme des menaces pour le status rei publicae
- Le populus et les res publicae
- Le Trésor Public et la personnification du populus Romanus
- La capacité à hériter du populus Romanus
- L’imaginaire de la parenté
Annexes
- Annexe 1. Le butin de guerre (509-264 av. J.-C.).
- Annexe 2. Les dépenses correspondant à des travaux publics (509-264 av. J.-C.)
- Annexe 3. Le texte de la Lex Cornelia de XX quaestoribus.
- Annexe 4. La Lex repetundarum épigraphique, l. 59-73.
- Annexe 5. Les monnaies questoriennes
- Annexe 6. Les instances institutionnelles et les recettes publiques (264-49 av. J.-C.)
- Annexe 7. Les instances institutionnelles et les dépenses publiques (264-49 av. J.-C.)
