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Les Boutiques d’Ostie du Ier s. av. J.-C. au Ve ap. J.-C

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Julien Schoevaert

Deuxième partie. Dans les rouages de l’économie d’Ostie

Dans les rouages de l’économie d’Ostie

Texte intégral

  • 1 Girri 1956.
  • 2 Pavolini 1986 et 2002.
  • 3 DeLaine 2005.
  • 4 Voir par exemple Wilson 2002 ; Flohr 2007 ; Monteix 2010.

1La fonction d’avant-port d’Ostie a favorisé l’émergence de structures économiques spécifiques – notamment les entrepôts et vastes ateliers – que l’on ne retrouve que très rarement ailleurs dans de telles proportions. Le port a donc exercé une indéniable influence sur l’économie urbaine dont les boutiques constituent une donnée centrale encore méconnue. Dans sa monographie consacrée aux boutiques, G. Girri ne tire aucune conclusion concernant leur rôle économique1. Ce n’est que trente ans plus tard que C. Pavolini les a intégrées dans une réflexion sur l’économie d’Ostie durant l’époque tardive2. Enfin, J. Delaine les a étudiées dans le cadre d’un article consacré aux édifices économiques de la ville3. Dans ces publications, les activités des boutiques elles-mêmes n’ont été que rarement étudiées car l’attention s’est portée essentiellement sur leur nombre. Toutefois, de récents travaux menés sur d’autres sites ont démontré qu’une étude minutieuse des boutiques et ateliers – sur le terrain et en archives – permet d’identifier certaines activités4.

2Entreprendre un tel travail à Ostie permet de cerner comment l’économie urbaine s’est composée autour des activités portuaires et a généré des configurations socio-économiques spécifiques.

Notes

1 Girri 1956.

2 Pavolini 1986 et 2002.

3 DeLaine 2005.

4 Voir par exemple Wilson 2002 ; Flohr 2007 ; Monteix 2010.

© Publications de l’École française de Rome, 2018

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