Version classiqueVersion mobile

Les Boutiques d’Ostie du Ier s. av. J.-C. au Ve ap. J.-C

 | 
Julien Schoevaert

Prologue

Les boutiques d’Ostie dans les textes, les ruines et les archives

Texte intégral

1La définition générale des boutiques retenue dans l’introduction ne saurait être opératoire dans le cadre de cette étude sans quelques ajustements qu’imposent la nature des sources et les définitions architecturales traditionnellement utilisées par les archéologues et historiens.

2L’étude des boutiques d’Ostie suppose une définition stable de ces locaux. Notre travail se fonde principalement sur les sources archéologiques, mais il ne peut faire l’économie des sources écrites puisqu’elles sont susceptibles de fournir de nombreuses informations complémentaires. C’est la raison pour laquelle il est impératif d’être à même d’identifier les boutiques parmi les vestiges, mais également au sein des sources écrites. La définition de notre champ d’étude passe donc par l’identification de cet objet dans ces différentes sources. Cette entreprise se fonde en premier lieu sur la mise en place d’un protocole d’identification archéologique de ces locaux, mais également sur une réflexion portant sur le terme taberna, traditionnellement employé pour désigner les boutiques, ainsi que sur les possibilités de croisement entre les sources archéologiques et écrites concernant notre objet d’étude.

3En outre, le croisement de sources de différentes natures – journaux de fouilles, photographies d’archives, plans, etc. – et leur compilation dans un système d’informations géographiques suppose une uniformité dans la structuration et le formalisme de traitement des données. Il s’agit enfin de présenter les principes et méthodes de datation employés pour l’étude diachronique des boutiques d’Ostie.

© Publications de l’École française de Rome, 2018

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search