1Ce livre représente la version remaniée du mémoire inédit de mon habilitation à diriger des recherches (HDR) soutenue à l’université Paris 1- Panthéon-Sorbonne le 31 octobre 2015. Il est le fruit d’une recherche entamée en 2004 à l’occasion de la préparation du « mémoire » de l’École française de Rome. Ce travail ne se résume pas à l’étude des écrits, des objets, des personnes ou des sites archéologiques et artistiques de la Dalmatie tardo-antique et médiévale. Il est aussi l’histoire de rencontres, de conversations, de partages, d’admirations et d’amitiés qui m’ont permis de concilier mon goût pour les pratiques de l’écrit et les langues anciennes, avec mon intérêt pour l’histoire.

2J’ai grand plaisir à exprimer ma gratitude aux chercheurs qui n’ont cessé de me faire découvrir les sites archéologiques, les archives, les villes, les gens, les langues et les beautés de l’Adriatique orientale et de la Croatie : Pascale Chevalier (université de Clermont-Ferrand), Noël Duval † (université Paris-Sorbonne) et Émilio Marin (musée archéologique de Split) qui furent les premiers à m’accueillir sur les fouilles du quartier épiscopal de Salone en 2003 ; Jagoda Mardešić (université de Split) qui m’enseigna la richesse du mobilier archéologique de l’ancienne colonie gréco-dalmate de Salone ; Sébastien Bully (CNRS), Morana Čaušević-Bully (université de Franche-Comté) et Miljenko Jurković (université de Zagreb), qui m’ont accueilli plusieurs fois sur leurs fouilles des monastères insulaires du Kvarner depuis 2012 et qui m’ont fait profiter de leur connaissance exceptionnelle des sites archéologiques croates. Etleva Nallbani (CNRS), qui m’a fait découvrir l’extrême sud de la Dalmatie médiévale à l’occasion de ses fouilles et des ateliers doctoraux de l’EFR à Lezha et à Komani dans le nord de l’Albanie. Au fil des ans, Pascale, Morana, Etleva et Sébastien sont devenus les compagnons zélés de mes pérégrinations dalmates.

3Je remercie également Jadranka Neralić (Croatian Institute of History) dont la parfaite maîtrise des archives vaticanes et croates est venue tant de fois à mon secours ; Iva Marić (université de Zagreb), Nikolina Uroda (musée archéologique de Split), Ivan Basić (université de Split), Danijel Ciković (université de Rijeka), Radoslav Bužančić (surintendance de Split) pour leurs conseils bibliographiques. Antal Molnár, l’ancien directeur de l’Académie de Hongrie à Rome, spécialiste de l’histoire de la Croatie moderne, dont la disponibilité m’a permis de mieux connaître l’historiographie hongroise et autrichienne sur la Croatie. Je suis aussi redevable aux étudiants croates, serbes, bosniaques, slovènes, monténégrins, albanais et italiens rencontrés au cours de mes missions dans les Balkans ou leurs séjours à l’EFR. Ils m’ont beaucoup appris sur la région et sur le contexte universitaire et scientifique de leur pays respectif. Enfin, qu’il me soit permis d’exprimer des remerciements particuliers à l’historien de l’art Nikola Jakšić (université de Zadar) dont la rigueur, l’enthousiasme et la générosité scientifiques expliquent en grande partie mon intérêt durable pour les textes et l’histoire de la Croatie médiévale. Je n’oublie pas que son action dans la jeune administration croate a contribué, au début des années 1990, à faire éclore une génération de chercheurs médiévistes de haut niveau et à préserver de la folie humaine le patrimoine archéologique de son pays.

4Je tiens aussi à remercier les membres de mon jury d’HDR pour leur lecture, leurs suggestions et leurs précieux conseils : Geneviève Bührer-Thierry (université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, garante), François Bougard (I.R.H.T.), Jean-Louis Ferrary (Institut de France), Cristina La Rocca (université de Padoue), Régine Le Jan (université Paris 1-Panthéon-Sorbonne) et Jadranka Neralić (Croatian Institute of History).

5Je n’oublie pas que ma découverte du « terrain » dalmato-croate et mes recherches sur l’Adriatique orientale ont été facilitées par les structures et les réseaux de l’École française de Rome en Méditerranée. Merci aux directrices, directeurs, directrice et directeurs des études Catherine Virlouvet, Brigitte Marin, André Vauchez, Michel Gras, Marilyn Nicoud, Stéphane Verger, François Bougard, Fabrice Jesné et Pierre Savy, et à tous les collègues de l’EFR pour leurs encouragements jusqu’à la publication de ce travail.

6Je suis également reconnaissant à celles et ceux qui, à l’occasion d’un colloque, d’un séminaire, d’un article ou d’une mission sur le terrain, m’ont éclairé de leurs hypothèses et de leurs compétences d’historiens, d’historiens de l’art, de philologues ou d’archéologues, notamment Cesare Alzati, Étienne Anheim, Nicole Bériou, Francesco Borri, Patrick Boucheron, Cécile Caby, Paolo Cammarosano, Tommaso di Carpegna Falconieri, Jacques Dalarun, Fulvio Delle Donne, François Dolbeau, Emanuela Elba, Amedeo Feniello, Vincent Ferré, Luciana Furbetta, Stefano Gasparri, Sonia Gentili, Sylvie Joye, Michel Lauwers, Vito Loré, Jean-Marie Martin, Florian Mazel, Alexandre Meyronet, Dubravka Preradović, Laurent Ripart, Ignazio Tantillo, Olivier Wieviorka et (last but not least) Vivien Prigent.

7Je dois dire aussi l’importance du gai savoir et des mots d’Alexandre, Amedeo, Patrick et Vincent dont la complicité, « exagérément libre », est une source d’enthousiasme vital.

8Merci, enfin et toujours, à Valérie, Marie et Romain de partager le goût des frontières et l’envie irrésistible de les dépasser.