1Cet ouvrage constitue la version revue d’une thèse de doctorat, soutenue à l’université de Grenoble II en décembre 2007. Il doit d’abord beaucoup à mes deux directeurs de thèse : Gilles Bertrand, qui m’a orientée vers le terrain milanais et dont la rigueur scientifique a guidé cette recherche, et Carlo Capra, qui m’a transmis un peu de son immense culture sur le Settecento lombardo. Je les remercie tous deux pour l’aide bienveillante qu’ils m’ont apportée.

2Cette recherche a été accomplie grâce au soutien de l’École française de Rome, qui m’a permis de participer à des écoles doctorales et m’a accordé le statut de boursière puis de membre. Ma reconnaissance va, en particulier, aux directeurs d’études qui ont suivi les différentes étapes de ce travail : Brigitte Marin m’a encouragée et aidée pour la réalisation du système d’information géographique ; Jean-François Chauvard m’a offert ses conseils avisés en relisant ma thèse et Fabrice Jesné a suivi la publication du manuscrit. Je remercie également Richard Figuier, Franco Bruni et Bertrand Grandsagne pour la compétence avec laquelle ils ont accompli la mise en forme de l’ouvrage.

3Alors que je venais de découvrir l’intérêt du cadastre de Milan, j’ai eu la chance de bénéficier d’écoles doctorales en cartographie urbaine qui ont été déterminantes dans la manière de traiter le document. Grâce aux enseignements de Jean-Luc Arnaud, Bernard Gauthiez, Carlo Travaglini et Keti Lelo, j’ai découvert l’intérêt de l’étude du parcellaire et de la cartographie informatique. Lorsque j’ai entrepris le traitement des plans cadastraux, Jean-Luc Arnaud et Pascale Philippon ont eu la générosité de me recevoir chez eux, à Tunis, pour encadrer mes premiers pas sur les logiciels Autocad et Mapinfo. Avant mon départ pour la Tunisie, l’École Louis Lumière de Marne la Vallée avait accepté de réaliser gracieusement la numérisation des plans cadastraux : merci à Franck Maindon qui en fut l’artisan.

4Les suggestions des membres de mon jury de soutenance ont contribué à améliorer la première version du texte. Je suis reconnaissante à Olivier Faron d’avoir participé à mon intégration dans « la ville des destins croisés », à Jean Boutier de m’avoir fait partager son expérience en matière de noblesses italiennes et à Luca Mocarelli de m’avoir apporté sa connaissance profonde des sources et de l’économie milanaise. Au cours de ces années, ma recherche s’est nourrie de nombreux échanges, en particulier avec Michela Barbot, Marco Bascapè, Alessandro Buono, Cinzia Cremonini, Gianpiero Fumi, Alice Ingold, Stefano Levati, Annamaria Monti, Emanuele Pagano, Jean-Luc Pinol et Aurora Scotti. Durant les différentes phases de ce travail, Fabien Archambault, François Dumasy, Fabien Faugeron, Michael Gasperoni, Bertrand Goujon, Ronan Ludot-Vlasak, Marilyn Nicoud et Ilaria Taddei m’ont apporté une aide précieuse. À tous, j’exprime ma gratitude.

5Je garde de mes séjours milanais une heureuse nostalgie grâce à l’amitié et l’hospitalité que j’y ai rencontrées. À mon arrivée dans une ville encore inconnue, les Suore orsoline de viale Majno m’ont offert le premier gîte. Gianluca Albergoni et Maria Eugenia Notarbartolo, Barbara Boi, Silvana Basile, Nino Di Bella, Francesca Carabellese et Francesca Ruggeri m’ont ensuite hébergée et entourée de leurs affectueuses attentions. Enfin, l’accueil chaleureux de Carlo et Mariagrazia Capra m’a fait réaliser qu’un esprit familial pouvait animer des liens d’abord universitaires et intellectuels.

6Le personnel de l’Archivio di Stato di Milano, de l’Archivio Storico Civico, de l’Archivio dell’Ospedale Maggiore, de l’Associazione culturale Visconti di Modrone et des fondations Mattioli et Morando Bolognini a fait preuve d’une grande disponibilité. Merci en particulier à Barbara Costa, Francesca Gaido, Anna Morosini, Maurizio Romano, Paolo Galimberti, Giovanni Liva, Maurizio Savoja et Mario Signori. Je suis également reconnaissante à la Princesse Bona Borromeo pour m’avoir donné l’accès aux archives de sa famille dans le cadre merveilleux de l’Isola Bella et à Alessandro Pisoni pour m’avoir guidée à l’intérieur de ce fonds ; à Silvio Leydi pour m’avoir conduite à Settimo milanese à la découverte de l’archivio D’Adda Borromeo ; à Serenella Ordogno de Rosales et Camilla Parravicini Sosnovski qui m’ont ouvert leurs demeures pour la consultation de leurs papiers de famille.