À la mémoire de Charles Pietri

1Le titre de cette contribution est à entendre dans son double sens : il évoque d’une part un colloque de l’EFR, L’Urbs espace urbain et histoire, tenu en 1985, publié en 1987 et récemment réédité1 et fait d’autre part référence au rapport que la cité contemporaine entretient avec l’archéologie urbaine.

2D’une certaine manière, ce premier colloque sur l’Vrbs prenait acte de l’évolution d’une situation qui remontait aux années 1960. Il dressait un bilan critique des connaissances topographiques dont héritait l’époque. S’inscrivant dans les avancées que venait d’ouvrir la loi spéciale de 1981, il traçait aussi des perspectives pour l’avenir2. Le présent ouvrage, à travers l’analyse des sources, des méthodes, des contextes et des nouvelles approches, propose une perspective similaire, peut-être plus méthodologique encore. Ce nouveau recul par rapport à l’histoire récente est cependant important. Il signe la maturité d’une discipline, l’archéologie urbaine à Rome, dont le colloque de 1985 manifestait à sa façon le désir de marquer les prémices. Lorsqu’une discipline est ainsi capable de retracer les étapes de sa constitution, quand, de plus, elle intègre dans chacun de ses objets d’étude une dimension et un matériel historiographiques, sa démarche ne relève pas, ou plus, d’un regard rétrospectif et nostalgique sur le passé, ni de la simple curiosité documentaire vis-à-vis des progrès accomplis mais elle traduit en actes le chemin parcouru dans la définition de ses contenus et de ses méthodes.

3Les remarques de Charles Pietri en 19853 et celles de Pierre Gros dans sa préface au livre de Domenico Palombi sur le quartier situé entre Palatin et Esquilin4, jalonnent une évolution récente. Le changement sémantique qui fait que l’on passe d’« architecture et urbanisme5 » à « espace urbain et histoire » et enfin à « archéologie et histoire urbaine » montrent combien ont été intégrés, dans la pratique archéologique, de nouveaux questionnements dont les colloques et les entreprises éditoriales, qui se sont multipliés depuis les années 1980, sont autant de repères. On mettra ainsi en parallèle la rencontre de l’EFR et les deux volumes d’Archeologia nel centro parus au moment de sa tenue et qui témoignent des débats initiés par nos collègues italiens plus de deux ans auparavant6.

4La prise de conscience environnementale, les enjeux de la politique de valorisation à l’approche du jubilée et les potentialités offertes par les techniques de numérisation ont fait éclater le cadre traditionnel de l’enquête archéologique et l’ont rapprochée d’autres champs d’études, sociaux, économiques et anthropologiques. L’accélération de ce phénomène d’ouverture à d’autres domaines de recherche n’a cependant rien de propre à la discipline et s’observe également dans des secteurs voisins, comme l’histoire de l’art ou celle de l’architecture antique7.

5Je n’entends pas toutefois reprendre ici des thèmes que j’ai développés plus en détail dans un autre contexte8 ni retracer le cheminement intellectuel qui a présidé aux échanges de 1985 – en ce sens, la rencontre entre un spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme, P. Gros, et un historien des institutions et des idées politiques, C. Nicolet, devait se révéler particulièrement féconde. Je voudrais en revanche, à partir des grandes lignes évoquées à l’instant, tenter brièvement de tracer un schéma des évolutions ébauchées dès le milieu des années 1980 et des problématiques qu’elles ont ouvertes actuellement.

6Trois points me paraissent fondamentaux : d’une part, le passage de la notion d’espace urbain à celle de territoire ; d’autre part, la substitution du concept de parcours monumental à celui de monument ; enfin, l’association étroite de la fouille, de la conservation et de la valorisation au sein d’un même processus.

De l’espace urbain au territoire habité

7Les années 1980 furent marquées par une révision majeure de la topographie intra-muros. Initiée par certains élèves de Ranuccio Bianchi-Bandinelli, au premier rang desquels on citera Filippo Coarelli, elle n’a pas complétement fini de susciter des débats9. Parallèlement, la question du devenir des Fora impériaux et de l’extension de la zone archéologique jusqu’à l’Appia d’un côté10, l’étude de l’îlot de la Crypta Balbi de l’autre11 accompagnent et formalisent l’idée d’un changement d’échelle à la fois temporelle et spatiale.

8La remise en cause de l’héritage de la « passeggiata » archéologique, déjà malmenée par le « ventennio » fasciste12, correspond à une re-contextualisation historique des changements urbains13 et à la prise en compte d’une idée autrefois énoncée incidemment par Freud14 à propos de Rome15 mais dans un autre contexte. De nos jours, l’image est relativement banale lorsqu’on parle d’archéologie urbaine : la ville est un palimpseste où tout est conservé et évolue dans le temps long16. Toute démarche urbanistique relève en conséquence d’un certain nombre de prises de position qui répondent à la notion de programme. Autour de ces mêmes années 1980, plusieurs études et expositions à Rome et en France se font ainsi l’écho du rapport qui unit archéologie et projet urbain17.

9À l’image des problématiques d’évaluation archéologique développées dès les années 1970 dans le monde anglo-saxon et où aucune période historique n’est privilégiée, l’intégration de la longue durée trouve son application avec l’entreprise de la Crypta Balbi. Mais l’appréciation de l’espace habité et de son extension selon les époques en est aussi l’une des conséquences. Appliqué à l’espace urbain dans son ensemble, ce concept conduit à dépasser les limites de la cité remparée pour se tourner, dès les années 1990, vers celui de mégapole18, d’abord à travers ses aspects qualitatifs et quantitatifs19, puis, dès le début du siècle actuel, par le biais des questions de nature et de perméabilité des marges urbaines, vers une remise en question de la définition de l’espace urbain20. Le passage de la notion de ville à celle de mégapole, puis de métropole étendue21, témoigne d’un changement d’échelle. La généralisation de celle de territoire s’accompagne d’une révision de la conception parfois floue du suburbium. Toute une série d’études et de rencontres est en effet consacrée depuis près de 20 ans à la question de la périphérie urbaine, expression qui, pour paraître vague, est cependant plus précise que le terme latin22. Cette attention à l’espace périurbain, issue de la géographie et de l’étude de l’environnement, réévalue à sa façon des préoccupations anciennes dont témoignaient déjà les enquêtes de Rodolfo Lanciani ou de Thomas Ashby sur la campagne romaine23 et auxquelles avaient continué de s’intéresser dès la fin des années 1960 des chercheurs comme Lorenzo Quilici24.

10De ce point de vue, le renouvellement des méthodes, rendu possible par l’apparition puis par la généralisation des outils numériques a favorisé l’« aggiornamento » des données cartographiques qui accompagnent toute étude territoriale, une révision qui concerne alors bien évidemment aussi les documents anciens, comme la forma sévérienne, réexaminée par Emilio Rodríguez Almeida25 et depuis reprise encore et numérisée26. L’idée, née dans l’immédiat après-guerre, d’une carte archéologique de Rome, restée ensuite inachevée, connaît après de nombreuses vicissitudes, une nouvelle orientation au début des années 198027, là encore sous l’influence des méthodes d’archéologie préventive développées outre-manche, en particulier par Martin Biddle28. Les résultats sont aussi concrets que différents, qu’il s’agisse de l’Atlante di Roma sous la direction d’Andrea Carandini et Paolo Carafa29 ou de la Carta archeologica di Roma, primo quadrante sous celle de Maria Antionetta Tomei et Paolo Liverani30. Cette carte, bien qu’encore incomplète, intègre dans sa conception la notion de cité étendue (ici au territoire périurbain de la très vaste commune de Rome). Elle vient enrichir l’entreprise du Lexicon topographicum conduite par Eva Margareta Steinby entre 1993 et 2000 sur la cité intra-muros31. Ce dictionnaire topographique connaît depuis une suite avec l’inventaire du suburbium (2001-2008) dirigé par Adriano La Regina et consacré aux monuments situés le long des voies consulaires32. Enfin, sous l’appellation de supplément au Lexicon topographicum, qu’ils partagent avec la carte archéologique, les Scavi di Roma, sont une autre publication en cours33. Conçue par Filippo Coarelli sur le modèle de celle de Lanciani, elle se présente comme un répertoire des notices parues depuis 1878 tout en offrant des synthèses diachroniques sur les fouilles anciennes. Avec les rééditions, assorties de mises à jour, d’études ou de fouilles anciennes des espaces centraux34, on mesure le poids désormais accordé à l’historiographie dans une étude globale de Rome qui n’envisage plus la ville comme une collection monumentale mais dans une double dimension spatiale et temporelle étendue. De ce point de vue, les données historiographiques qui accompagnent systématiquement monographies et études archéologiques35 permettent de reconstituer des états lacunaires dans la documentation et de corriger les erreurs des interprétations traditionnelles. À ce titre, collections photographiques, plans, cartes et rapports de fouilles anciens participent pleinement à cette entreprise de révision menée à la lumière des données contemporaines.

Des vestiges au complexe monumental et du complexe au parcours

11À l’aube des années 1980, la ville apparaît souvent encore comme une collection de monuments distincts du reste du tissu urbain, séparés de celui-ci par des grilles36. Pareille vision patrimoniale date des débuts du XX^e siècle et de la tentative, conçue au moment du développement de Rome capitale, de préserver les espaces centraux comme on fait la part du feu37. L’isolement qui en est résulté fut encore accentué par les percées viaires et les destructions de l’entre-deux-guerres qui étaient destinées à l’exploitation scénographique des monuments antiques, les seuls à être mis en valeur dans la perspective idéologique de l’époque38.

12Dès les années 1980, l’évolution des études urbaines privilégie désormais une vision dynamique de l’occupation de l’espace. Même s’il est toujours question de secteurs particuliers, de quartiers, d’ensembles architecturaux ou de monographies monumentales, il devient difficile de penser les monuments indépendamment non seulement de leur environnement spatial mais surtout de l’évolution de celui-ci dans la durée39. Des concepts comme ceux de programmes décoratifs, initiés par les collègues allemands à partir des années 197040, l’écho des théories américaines sur la perception de la ville par ses habitants41 ou encore la notion de fonctions urbaines développée chez les archéologues médiévistes britanniques et néerlandais42 (bien distinctes du zoning à la mode dans les années 196043) incitent à penser l’espace urbain comme le résultat de rapports sociaux qui évoluent dans le temps et qui peuvent s’étudier à différentes échelles comme l’ont montré les travaux pionniers d’Andrew Wallace-Hadrill ou de Timothy P. Wiseman44, sur l’habitat ou la distinction entre les catégories spatiales du privé et du public.

13S’il est devenu impossible d’isoler les monuments de leurs contextes, il convient dès lors de substituer à une vision statique de l’espace habité, une perception dynamique, et donc historique, de celui-ci. En ce domaine, la cartographie a joué, comme on l’a vu, un rôle majeur ainsi qu’à une autre échelle, le développement de l’archéologie du bâti, deux secteurs dont témoigne précocement l’étude initiée dès 1970 de la muraille aurélienne par Lucos Cozza45 qui publiera sur le sujet jusqu’à sa mort. Par ailleurs, cette re-contextualisation de complexes monumentaux, dans la mesure où elle suppose la longue durée, s’accompagne nécessairement d’une enquête historiographique récente mais aussi d’un élargissement de l’étude des espaces habités à d’autres objets historiques pour lesquels l’archéologie se trouve désormais sollicitée: la gestion administrative, politique et religieuse de l’espace, la caractérisation de son économie, de son occupation humaine, par les élites urbaines comme par les catégories sociales les plus humbles, sa différenciation en termes de représentation et de perception. C’est ce qu’illustrent les contributions qui suivent ainsi que l’usage fréquent dans les études historiques du terme « paysage », précisé par des qualificatifs comme « urbain », « religieux », « politique », etc. En ces domaines, la rencontre de 1985 a joué un rôle moteur.

14La question de la coexistence d’états historiques très éloignés sur un même site ne va cependant pas de soi dès lors que l’on considère que les vestiges archéologiques sont devenus des monuments historiques. Les monuments, par leur présence, rompent le rythme du présent mais permettent « en même temps de remettre l’histoire passée dans une autre perspective46 ». Comme le note Ruggero Ragonese,

la ville, les monuments ne sont pas des textes en soi ; les parcours à l’intérieur de la ville les constituent comme texte. Le texte urbain n’existe pas sans ses lectures. Ces lectures ne sont pas immédiatement données par la ville ou par le monument, mais sont discernables dans les textes47.

15Leur intégration suppose donc l’intervention d’un « récit » qui prend souvent la forme spatiale d’un parcours. Celui-ci réintroduit une certaine forme de continuité dans le passage d’un espace à un autre en même temps qu’il « patrimonialise » les objets qui lui servent à la fois de supports et de jalons et substitue aux syncopes monumentales une rythmique fluide.

16Les potentialités nouvelles qu’offrent les outils informatiques ont en outre l’avantage de pouvoir faire coexister, via l’écran d’un téléphone ou d’une tablette, et selon le principe d’une « réalité augmentée » les différents états temporels, resserrant et documentant les étapes du parcours, proposant même de se déplacer dans une époque plutôt que dans une autre, à mesure de la déambulation. Des expériences de parcours historico-archéologiques ont ainsi été développées récemment en Europe comme à Rome (Testaccio, Aventin, Palazzo Valentini, etc.48). D’une certaine manière, il s’agit là d’un retour à une véritable expérience historique comme celle que pouvait représenter dans l’esprit de leurs concepteurs, la « passeggiata archeologica » ou plus récemment celle de la muraille aurélienne.

Fouiller, conserver et valoriser

17Fouiller, conserver et valoriser, ces trois opérations, tout en restant distinctes – et parfois soumises à des exigences contradictoires, en particulier lorsqu’il s’agit de restauration ou de démarches préventives –, sont depuis trente ans plus que jamais associées au sein d’un même processus49. Les coûts induits par les opérations archéologiques mais aussi la tentation de patrimonialisation des vestiges mis au jour expliquent l’attention des responsables lorsqu’il s’agit de programmer des fouilles en milieu urbain.

18L’idée s’est imposée qu’il n’y a pas plus d’intérêt à fouiller sans mettre en valeur ses découvertes qu’il n’y en avait à le faire sans les étudier. C’est ce triple aspect de l’action culturelle qu’illustre par exemple l’exposition réalisée par Maria Antonietta Tomei en 2006 sur « la mémoire du sous-sol » du territoire de la cité50. Les questions de restauration et de mise en valeur des sites et des objets se trouvent associées à celle de l’occupation du sol et des découvertes archéologiques des vingt dernières années dans le centre historique et dans le suburbium.

19La question se pose donc d’un choix dont les critères doivent tenir compte des nouvelles contraintes qu’imposent non seulement l’évolution de la ville actuelle, mais aussi la conservation et la mise en valeur des découvertes. Le processus dans son ensemble relève d’une volonté politique dont le résultat prend la forme d’entreprises dites de « requalification urbaine » ou de « muséalisation des zones urbaines ». La pression est d’autant plus forte lorsqu’il s’agit de secteurs périurbains dont certains ont fait l’objet d’opérations immobilières dans les années soixante et au-delà sans prendre totalement en compte l’environnement archéologique51.

20Pour emprunter ici aux termes et à l’analyse de Daniele Manacorda52, l’archéologie que l’on pratique en ville n’est plus seulement celle de la ville, c’est-à-dire celle qui s’attache désormais à la stratigraphie de ses différents états historiques sans en négliger aucun. C’est aussi une archéologie « dans » la ville, soumise aux contraintes que créent les transformations de la métropole qui obligent ses différents acteurs – édiles et scientifiques – à faire des choix. Enfin, c’est une archéologie dont les enseignements peuvent être utiles pour envisager le développement urbain lui-même. Elle doit donc penser restauration et valorisation en accord avec les autres acteurs de cette évolution et non plus en termes de soustraction des monuments au reste du tissu urbain53.

21Dans un contexte où le parcours concurrence le monument isolé, la notion de choix a ainsi pour conséquence de distinguer ce qui mérite d’être « élevé » au rang de « ruines54 » et ce que l’on peut, ou doit, faire disparaître après l’avoir étudié55. Mais cela suppose aussi, comme l’avait remarqué Leonardo Benevolo56, que « conserver » implique aussi « transformer », non seulement dans une perspective de protection mais du fait même du processus de valorisation57. Les idées de continuité d’occupation et de mise en valeur obligent aujourd’hui à poser des problèmes que la constitution ancienne d’isolats monumentaux au cœur des villes ne laissait pas imaginer58.

22À ce titre, l’exposition qui a eu lieu aux marchés de Trajan en 2010 et qui faisait suite à un colloque, est tout à fait exemplaire59. L’idée de réintroduire une continuité historique voire une identité territoriale en écrivant une histoire dont la fouille est le premier maillon n’est cependant pas nouvelle. Elle remonte en réalité au début des années 1980, dans les débats qui avaient accompagné la promulgation de la loi spéciale, et dont témoignèrent la parution de Roma: continuità dall’antico; i Fori Imperiali nel progetto della città en 1981 et l’exposition de 1985 – Forma. La città antica e il suo avvenire – qui fut ensuite « exportée » en France où elle entrait en résonance avec la réflexion hexagonale sur l’archéologie urbaine60.

23Les années 1980 furent ainsi le théâtre d’un intense questionnement et le creuset d’un renouvellement des méthodes. Le colloque sur l’Vrbs s’il n’en est pas à l’origine, en a cependant cristallisé l’intérêt. En changeant notre regard, comme en prenant acte du déplacement des échelles temporelles et spatiales, il a permis l’apparition d’enquêtes de type nouveau, intégrant la « topographie historique » au questionnement historien. Sont apparus depuis de nouvelles technologies et de nouveaux médias qui ont su tirer parti des opportunités offertes par ces transformations initiales.

24Toutefois, au risque de me contredire dans ma tentative de dégager certaines des voies qui ont ainsi été ouvertes depuis ces années, je dirais volontiers, comme l’écrivait René Char, que « notre héritage n’est précédé d’aucun testament61 ». J’entends par là que c’est dans le cadre du projet urbain que se définit non seulement l’usage de l’héritage archéologique dont nous disposons à mesure de l’enrichissement de nos connaissances mais aussi le contenu même de l’héritage que l’on souhaite mettre au jour et transmettre.

25On mettra alors en parallèle les propos de Charles Pietri ouvrant les travaux de 1985 sur « l’inévitable distance entre le projet et sa réalisation imparfaite62 » et ceux d’Henri Galinié qui a récemment insisté sur le fait que l’étude des villes oscille entre

deux postulations simultanées […], l’une tendant vers le récit, l’autre vers le modèle. À une extrémité du spectre se trouve le roman urbain […] qui coule les informations dans une succession de moules chronologiques […]. À l’autre extrémité se trouve l’abstraction de la formalisation modélisatrice qui, elle, soumet ses écrits aux obstacles de la documentation63.

26À nous de tenter, dans le bilan que nous nous apprêtons à tracer, de les mettre à égale distance l’une et l’autre comme l’avait fait à sa manière le colloque de 1985.