Musarna 4
|Première partie
Chapitre 2
Des premières identifications aux typologies
Texte intégral
Les premières attestations
- 1 Bianchetti 1895 dans Agostinetti 1997, p. 64.
- 2 Ibid., p. 61.
1La céramique à paroi fine apparaît dans les publications italiennes dès la fin du XIXe siècle. En 1895, E. Bianchetti la présente dans le catalogue des objets provenant des 165 tombes de la nécropole piémontaise d’Ornavasso, datée entre la fin de la République et le Ier siècle ap. J.-C. Toutefois, à l’inverse des céramiques sigillées arétines1, également présentes dans le catalogue, les céramiques à paroi fine ne sont pas encore identifiées comme classe : E. Bianchetti les range dans le groupe des formes – bicchieri, coppe e tazze2 – qui compte 81 individus parmi lesquels sont répertoriés quelques vases à boire en sigillée, et peut-être un vase à vernis noir en campanienne B tardive.
Fig. 1 – Vases à paroi fine provenant de la nécropole d’Ornavasso (Bianchetti 1895, dans Agostinetti 1997, p. 275 et 279).

- 3 Ibid., p. 90, 176.
- 4 En 1997, P. Piana Agostinetti reprend ces travaux dans une nouvelle étude dans laquelle elle regro (...)
2Bien que la finesse des parois de certains vases soit parfois soulignée – a pareti sottilissime, pareti molto sottili3 –, ces premières attestations mettent avant tout en avant la fonction du vase, et non ses caractéristiques techniques. Leur datation s'échelonne principalement entre l’époque augustéenne et néronienne4.
- 5 Pasqui 1900, p. 83-85 : « 12 dicembre. – Tomba a fossa di età romana, già esplorata, ma coi seguen (...)
3En 1876 paraît le premier numéro de la revue archéologique Notizie degli scavi ; les différents surintendants y présentent les découvertes archéologiques mois par mois, région par région. Mais il demeure difficile d’identifier les vases à paroi fine dans les premiers numéros, ceux-ci n'étant pas dessinés, et généralement classés parmi la vaisselle commune. Ils peuvent être décrits lorsqu'ils proviennent de contextes funéraires dans lesquels ils sont particulièrement bien conservés, comme c’est le cas pour une tombe de Tarquinia fouillée en 19035.
- 6 Pellegrini 1903.
- 7 Ibid., p. 223.
4La première photo représentant des exemplaires de ce groupe est publiée la même année : il figure dans le matériel provenant d’une sépulture de Sovana6 qui compte de la céramique à vernis noir, des balsamaires et 9 exemplaires de céramique à paroi fine décrits comme de la ceramica grezza et pour lesquelles une première définition est fournie par Pellegrini : « sottigliezza delle pareti (…), eleganza delle forme (…), sobria e rudimentale decorazione, per lo più a rilievo, ottenuta con pastelli e filetti di argilla, applicati al vaso già formato al tornio »7. En raison de leurs caractéristiques techniques, de leur décor et de leurs formes, l’auteur considère que ces vases sont issus d’une production qui se placerait entre les céramiques à vernis noir étrusco-campaniennes et arétines. Il présente des formes d’époques variées (fig. 2), ainsi qu’un vase tout à fait insolite (fig. 3) : un gobelet ovoïde décoré au moule de guirlandes, de masques et de danseurs ; au-dessus de la base de l’objet, celui-ci présente un bec verseur en forme de proue de navire munie d’un éperon (rostrum).
- 8 Pernier 1905.
- 9 Ibid., p. 35
5En 1905, dans le rapport de fouilles d’une nécropole étrusco-romaine de Ferento8, d’autres formes sont décrites, et un gobelet fusiforme à bord évasé lèvre moulurée et décor de perles réalisé à la barbotine photographié. L’auteur, L. Pernier, précise que ces vases ont été fréquemment retrouvés à Sovana, dans le Viterbais, à Musarna et Tuscania, notamment dans la tombe de la famille Velinia9.
- 10 Patroni 1909.
6Le numéro de 1909 présente des nécropoles découvertes dans le centre de Pavie10, G. Patroni présente le matériel issu de la nécropole romaine, composée principalement d’incinérations et de quelques inhumations. Les céramiques à paroi fine sont désignées sous le nom de ceramica gallo romana, rustica, bien qu’il s’agisse de formes alors déjà attestées en Étrurie méridionale. La singularité de la pâte, que l’auteur compare à celle des productions provenant de Gaule, l’incite à supposer qu’il en existait une production dans des ateliers gaulois. Une autre partie de la céramique fine (vernis noir) du site est attribuée à une production locale imitant les vases provenant d’Étrurie (campanienne B et balsamaires).
- 11 Giglioli 1914.
7En 1914, la fouille de la nécropole de Rignano Flaminio, sur le territoire de Capène, a permis de mettre au jour des sépultures datées du VIe au IIIe siècle av. J.-C.11 et un groupe de tombes tardo-républicaines qui ont livré de nombreux vases en céramiques à paroi fine. Un petit nombre est illustré par des photos mais la majorité des exemplaires ne fait l’objet que d’une courte description écrite. Giglioli signale également un gobelet singulier, haut de 10 cm et large de 5,5 cm, totalement recouvert de vernis noir, mais présentant sur l’épaule un décor de perles exécuté à la barbotine dont l’agencement forme un mot sur le col. Forme et technique de décor sont caractéristiques des céramiques à paroi fine.
- 12 Bendinelli 1922.
- 13 Ibid., p. 111-112.
8Toujours en territoire capénate, la nécropole de Civitella San Paolo12 a livré plusieurs formes de céramiques à paroi fine. De nombreuses sépultures présentent des objets précieux associés à des céramiques fines et communes, comme dans le cas exemplaire de la tombe I13 où ont été déposés des objets en céramique (vases, lampes, amphores vinaires), en or (coiffure), en bronze (vase, miroir), en fer (amphorette, anneau, strigile), en albâtre (vase) et en os (aiguille).
9Le bol à paroi fine est ici associé à des objets précieux. On note, comme dans le cas des nécropoles de Sovana et de Pavie citées plus haut, la présence récurrente en contexte funéraire de balsamaires et de cruches associées aux céramiques à paroi fine.
- 14 À ce vase sont associés : un skyphos en vernis noir, une cruche (argile claire, en forme de fiasqu (...)
- 15 Bendinelli 1922, p. 133. Le mobilier associé comporte des ollae en céramique commune, des amphores (...)
10La tombe 30 renfermait un skyphos à paroi fine, caractérisé par deux anses à poucier flanquées de vaguelettes14. Enfin, la tombe 21 a livré un vase qui combine, comme dans la nécropole de Rignano Flaminio, des caractéristiques de la classe des céramiques à paroi fine et de la campanienne B à vernis noir : « Tazzina frammentaria a vernice nera, a pareti sottili, con anse doppie ritorte, imitanti la tecnica del metallo e festoni a rilievo, intorno alla pancia »15. Aucune datation n’est proposée pour ces tombes.
- 16 Batigne 2009, p. 120-123.
- 17 Paribeni 1922.
- 18 Carandini – Panella 1973, N° 78, pl. 19.
11La même année (1914), deux autres exemplaires, très singuliers, ont été découverts en contexte funéraire sur la via Aurélia à Rome (fig. 5). La tombe a été détruite au cours de travaux d’aménagement, mais les objets qu’elle contenait ont été conservés. Le matériel se compose d’un bol en céramique commune fine, d’une cruche fusiforme et d’un gobelet à panse trapue en céramique à paroi fine. La cruche présente une base annulaire et un profil piriforme, et deux anses torsadées. Son bord a été brisé, peut-être volontairement lors de la déposition16. Le gobelet présente un bord vertical et une lèvre simple. Tous deux ont une décoration plastique composée de rangées d’anneaux en terre cuite fixés sur la panse, dans lesquels ont été placées des pendeloques. D’après R. Paribeni17, ce type de décoration est assimilable aux puerilia crepitacula, des jouets sonores (du genre du hochet), bien qu’il s’agisse d’objets très fragiles. Un gobelet identique a été mis au jour dans la nécropole impériale de Musarna (N° 139, pl. XX), et un fragment de panse décorée à Ostie18. Aux côtés de ces deux vases ont été déposées trois statuettes en terre cuite dont l’une représente une vieille femme aux traits grotesques, la deuxième un homme barbu, peut-être un équilibriste, tandis que la troisième est trop fragmentaire pour être identifiable. Les sépultures voisines sont datées entre le milieu du Ier siècle av. J.-C. et celui du IIe siècle ap. J.-C.
Fig. 5 – Gobelet à panse sphérique et cruche fusiforme provenant d’une tombe située sur la via Aurélia (Paribeni 1922, p. 231).

- 19 Spano 1910.
12En Campanie, les fouilles menées à Pompéi de 1905 à 1906 ont permis à G. Spano de présenter pour la première fois plusieurs vases en contexte domestique19. Les travaux menés dans la maison dite « des colonnes à mosaïque », située sur le côté ouest de la « via delle tombe », ont mis au jour plusieurs espaces de la pars rustica de la villa. Dans l’une des pièces ont été découvertes :
- Due anfore ordinarie a grossa pancia e corto collo (alte entrambe m. 0,60)20
- Piccola ed elegante coppa (terracotta rossiccia), a recipiente semiovoidale, leggermente ristretto al collo, con due anse opposte e basso piede allargato alla base (alt. m. 0,94 ; diam. esterno della bocca m. 0,08). Ciascuna ansa risulta di una linguetta impostata alquanto obliquamente sotto il labro, alla quale si congiunge di sotto un’ansa ad anello. Nella metà superiore del vaso gira intorno un doppio filare di foglioline lanceolate in rilievo, tra loro indipendente e variamente disposte21.
- 22 L. 1,11 x l. 0,73 x h. 0,90 m.
13Les fouilles se sont poursuivies à l’extérieur de la porta Vesuviana, le long de la Voie Stabienne, et ont porté sur des maisons de plus petites dimensions. L’une d’elles présentait une mensa au centre de son stibadium. Cette mensa22 présente des ouvertures (0,25 x 0,25 m) à 0,50 m du sol : deux sur chaque grand côté, une seule sur le petit, formant des espaces couverts pour les aliments et la vaisselle.
- 23 Ibid., p. 267.
14Dans l’ouverture du côté ouest, ont été découverts « un vasettino di terracotta per versare, a pancia sferica, stretto collo cilindrico, ansa verticale a nastro impostata sul collo e sulla pancia, e, inoltre, una graziosa coppa, parimente di terracotta. Questa ha recipiente quasi sferico, larga bocca, labbro leggermente inclinato all’esterno, due anse opposte a stretto nastro striato, impostate verticalmente in alto con doppia attaccatura e piccolo poggia dito. Sull’alto della pancia sono delle foglioline (?) rilevate, obliquamente disposte da destra a sinistra. Le pareti sono sottili. La forma dell’insieme, quella delle anse e la decorazione provano assai chiaramente che il vasettino in parola sia copia di un vasettino d’argento »23.
15Cette petite coupe témoigne de l’utilisation des vases en céramique à paroi fine en contexte domestique aisé : elle est rangée dans la mensa, près de l’amphorette qui pouvait servir à la remplir, à l’intérieur du stibadium. Cette datation dans la seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C. du matériel de Pompéi contraste avec celle des premières découvertes d’Étrurie méridionale, datées principalement entre l’époque républicaine et le début de l’époque impériale.
Fig. 8 – Gobelet trouvé dans une ouverture de la Mensa d’une maison de la Voie Stabienne à Pompéi (Spano 1910, p. 267).

- 24 Bernabò Brea 1940.
- 25 Cette sépulture, découverte lors des travaux d’aménagement pour la réalisation du réseau d’égout, (...)
16Le terme de vasetti di argilla a pareti sottili faisant référence à un groupe de production homogène est déjà attestée en 1939 dans la publication d’une tombe à chambre de Tarente24 L. Bernabò Brea isole un ensemble de vases qu’il nomme ainsi et qui regroupe de vases à boire et à verser, en soulignant la difficulté de placer ces productions dans la céramique de service ou de consommation25. Plusieurs formes, qui ne présentent ni engobe ni vernis, sont attestées : un bol hémisphérique, un gobelet à panse sphérique, un gobelet en entonnoir, trois tasses à panse trapue basse (fig. 9).
- 26 Bernabò Brea 1940, p. 499.
17En plus des céramiques à paroi fine, ces sépultures contenaient des céramiques communes et des objets en métal (fer, bronze et or). D’après l’auteur, cette répartition des catégories est courante dans les tombes à chambre de Tarente26, datées avant le milieu du Ier siècle av. J.-C. en raison de l’absence de céramique sigillée.
- 27 Lamboglia 1950.
- 28 Ibid., liste des classes de céramiques identifiées et répertoriées dans la publication : céramiqu (...)
18En 1950, N. Lamboglia publie les résultats des fouilles de Vintimille (1938-1940), et consacre une partie de l’ouvrage aux céramiques romaines27 dont 20 000 fragments ont été récoltés dans les différentes strates. La cité antique de Vintimille, Albintimilium, située probablement non loin de l’oppidum des Intemiles (Intemilii), dans l’actuelle Ligurie, fondée sous domination romaine à la fin de l’époque républicaine, au début du Ier siècle av. J.-C., a connu plusieurs phases d’occupation continues jusqu’au VIe siècle ap. J.-C. La publication de N. Lamboglia s’articule autour de trois secteurs de fouille : la voie du decumanus, la zone du cardo, et six salles appartenant à des bâtiments non identifiés. Chaque chapitre correspond à une unité stratigraphique, ordonnée par ordre de découverte (des plus récentes aux plus anciennes). Le matériel est décrit pour chaque US, et la céramique organisée par catégorie (céramiques fines, céramiques communes) et pour la première fois, dans une publication d'archéologie romaine, par classe, un chapitre étant consacré aux seules céramiques à paroi fine28.
- 29 Ibid., p. 30.
19Les céramiques à paroi fine sont présentes dans les fouilles du decumanus29. N. Lamboglia regroupe des tasses et propose des datations à partir de l’analyse des décors réalisés à la barbotine. Les tasses décorées de festons et de feuilles et d’eau à gros clous sont datées d’époque flavienne. Des gobelets à panse trapue, appelés urnette, sont datés de la première moitié du IIe siècle ap. J.-C. Ces productions se caractérisent par un vernis orange et des décors exécutés à la barbotine qui seraient propres aux productions du Ier siècle ap. J.-C. Il identifie des tasses et des gobelets décorés de feuilles d’eau et de palmettes à la barbotine ; les palmettes apparaissent, selon l’auteur, à l’époque de Néron et de Vespasien.
20Les strates de la fouille du cardo sont présentées dans l’ordre de leur formation, des plus anciennes aux plus récentes. Les strates républicaines les plus anciennes, qui contenaient de la céramique campanienne B, n’ont pas livré de paroi fine. Les formes de paroi fine mises au jour à Albintimilium sont attestées dans les nécropoles voisines. Les études de céramique romaine postérieures s'inspirent de cette publication.
- 30 Vegas 1964.
21En 1964, M. Vegas30 réalise une première classification des céramiques à paroi fine dans laquelle elle rassemble des exemplaires provenant de fouilles variées : Ampurias, Vintimille, Rome, Ornavasso, Chypre, Ibiza, Cadix, Haltern, Pollentia, Entremont, l’épave du Grand Congloué et l’agora d’Athènes.
22Vers le milieu du XXe siècle, les céramiques à paroi fine sont attestées du Nord au Sud de l’Italie, bien que la majorité des découvertes se concentre en Italie centrale et, plus particulièrement, en Étrurie méridionale : à Sovana, Ferento et d’après les informations de L. Pernier dans le Viterbais, à Tuscania et Musarna. Elles forment un groupe de céramique aux caractéristiques techniques assez mal définies, puisqu’elles englobent des productions proches des céramiques communes et d’autres revêtues d’engobes rouges grésés. La finesse des parois est souvent évoquée, mais n’apparaît pas comme un critère déterminant ; la fonction de vase à boire semble être l’élément distinctif le plus caractéristique et conduit ces différents auteurs à rassembler ces vases d’époque romaine. Les formes, les techniques et motifs de décors sont variés. En dehors de Pompéi et Albintimilium, les contextes archéologiques sont exclusivement funéraires. Aucun centre de production spécifique n’est identifié, bien que les exemplaires sans engobe présentent régulièrement des affinités avec les productions de céramiques communes locales ou régionales. Les datations sont comprises entre le IIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle ap. J.-C. : la période tardo-républicaine et le début de l’Empire sont mieux attestés en Italie centrale et à Tarente, les formes du Ier siècle ap. J.-C. à Pompéi, Ornavasso et Albintimilium.
2. Les typologies : M.T. Marabini (1973), F. Mayet (1975) et A. Ricci (1985)
- 31 Marabini 1973.
23En 1973, M.T. Marabini réalise la première étude entièrement consacrée à la céramique à paroi fine31. Elle crée une typologie du matériel provenant des fouilles de Cosa, colonie latine de l'Étrurie centrale maritime, fouillée entre 1948 et 1954 dans les secteurs suivants :
- Le Capitole, situé sur l’Arx32, le temple et ses trois cellae, construit autour de 150 av. J.-C., une partie du pronaos, les niveaux sous le pavement du temple, une citerne et une tranchée le long du côté sud du temple.
- une tranchée de deux mètres de profondeur pour 47 mètres de longueur, longeant le côté sud du Capitole33, contenant du matériel daté entre le dernier quart du IIe siècle av. J.-C. et le début du Ier siècle av. J.-C.
- une grande basilique située sur le côté nord-est du forum34, construite dans le troisième quart35 du IIe siècle av. J.-C. ; cette partie comprend également une citerne et une colonnade antérieure à la basilique.
- un atrium publicum situé au nord-ouest de la basilique36.
- un dépotoir de céramique creusé dans le substrat près de l’enceinte37 (fin du IIe siècle-troisième quart du Ier siècle av. J.-C. ).
- 38 Marabini 1973, p. 9.
24Ce corpus a fait l’objet d’une sélection où seuls les bords, les fonds, les anses et les fragments de panse décorés ont été conservés ; les fragments informes semblent avoir été jetés. Chaque élément sélectionné ne recollant avec aucun autre fragment a été compté comme un individu, soit 492 au total. La typologie est organisée sur la base des différentes techniques de revêtements qui correspondent à plusieurs périodes chronologiques : époque républicaine, augustéenne, règnes de Tibère, de Claude et de Néron. Les revêtements décrits sont les suivants : unglazed ceramic, glazed ware, metallic glaze ware, proto-orange glaze38. Au sein de ces divisions, le matériel, dont une large partie est très fragmentaire, est classé par forme. L’autrice présente ainsi 75 formes, toutes illustrées par un dessin et une photo. Fondée sur des considérations stratigraphiques et typologiques, cette étude date les formes entre le deuxième quart du IIe siècle av. J.-C. et la seconde moitié du Ier siècle ap. J.-C. Pour un certain nombre d’entre elles, la fourchette chronologique proposée est particulièrement large ; la forme I présente des exemplaires datés entre le deuxième quart du IIe et le troisième quart du Ier siècle av. J.-C, mettant ainsi en évidence la difficulté à identifier le matériel résiduel des différentes strates.
- 39 Infra, cap. 1, 3. Fonction et origine.
25En se fondant sur les études précédentes, M.T. Marabini suppose que l’origine des céramiques à paroi fine se situe en Étrurie méridionale. Elle propose de faire remonter l’origine des premières formes de gobelets fusiformes en céramique à paroi fine aux situles en bronze des cultures d’Este et de Golasecca (Italie du Nord), hypothèse largement reprise dans les publications successives, mais qui paraît très peu plausible, comme on l’a vu plus haut, en raison du fossé chronologique et géographique qui sépare ces cultures39.
26Le travail de M.T. Marabini est fondamental car il classe des productions de céramique à paroi fine sur près de deux siècles en Étrurie, et présente l’essentiel des formes connues à ce jour en introduisant des critères techniques : le choix de la pâte et le type de couverture sont les caractéristiques distinctives qu’elle utilise pour la classification. Sa typologie a été très largement reprise dans les études successives, mais les éléments techniques, tels qu'elle les exploite, ne seront que rarement pris en considération. Faute de données suffisantes, l’ouvrage ne propose pas de réflexion sur les centres de production qui ont pu approvisionner Cosa. La datation des formes, soumise à une stratigraphie complexe et riche de matériel résiduel, est par ailleurs sujette à caution, car les fourchettes chronologiques proposées pour chaque forme sont souvent très larges.
- 40 Reynolds Scott 2008.
- 41 Taylor 1957.
- 42 Reynolds Scott 2008, p. 109 : dépôt F du forum.
27Plus récemment, A. Reynolds Scott40 a repris l'étude de la céramique à vernis noir de Cosa de D.M. Taylor41 et aborde de nouveau les questions de stratigraphie du site. L’analyse d’un contexte daté autour de 180 av. J.-C. qui ne présente pas de céramique à paroi fine confirme les conclusions de M.T. Marabini quant à l’absence de cette classe dans le premier quart du IIe siècle av. J.-C.42.
- 43 Fentress 2003.
- 44 Ibid., p. 32.
28Une nouvelle lecture stratigraphique du site proposé par E. Fentress43 a mis en lumière une période d'abandon du site au cours du deuxième tiers du Ier siècle, entre 70 et 40/30 av. J.-C. environ44. Cette interruption souligne une probable discontinuité de l’approvisionnement en céramique à paroi fine : la première phase serait antérieure à 70 av. J.-C. ; la seconde, postérieure à 40/30 av. J.-C.
- 45 Mayet 1975.
- 46 Ibid., p. 15.
29En 1975, F. Mayet consacre un ouvrage aux céramiques à paroi fine ibériques45, et crée une typologie des formes de vases entiers à partir des collections de musées espagnols et portugais. Elle définit les caractéristiques techniques de la classe sur la base de l’épaisseur des parois, du choix de la pâte, de l’engobe, des formes et des décors dont elle présente une planche récapitulative avec les dessins et le vocabulaire associé en six langues (français, portugais, espagnol, italien, anglais, allemand). Son étude a pour objectif d’identifier les types et les centres de production au moyen d’une typologie construite sur les formes, la chronologie et, dans certains cas spécifiques, sur le décor46. Cette typologie comporte 53 formes de vases complets ; l’autrice reprend l'hypothèse de Marabini sur l’influence des situles métalliques des cultures de Golasecca et d’Este sur les premiers gobelets italiques.
- 47 Ibid., p. 139.
- 48 Mayet 1975, p. 165.
- 49 Infra, note 34-38, p. 47.
30F. Mayet identifie deux groupes de productions : les productions italiques et hispaniques, ces dernières localisées en Bétique à Mérida. Les productions italiques sont importées massivement de la fin de la République à l’époque d’Auguste, mais décroissent sous le règne de Tibère en raison de la concurrence croissante des ateliers hispaniques. Pour six formes, elle propose une répartition cartographique qui met en évidence l’Italie centrale comme premier foyer de production. Selon elle, les vases hispaniques ont été produits à partir du règne de Tibère, et supplantent les importations à l’époque claudienne47 ; les centres de production concernés sont situés dans les Baléares : à Ibiza et Majorque, en Bétique et à Augustea Emerita, en Lusitanie. L’autrice développe plus particulièrement l’étude concernant les productions de Sagonte, très réputées dans l’Antiquité pour leur qualité, et mentionnées dans plusieurs sources antiques48. Des études postérieures menées par A. Lopez Mullor ont permis d'attester par ailleurs la présence d'une production de céramique à paroi fine en Catalogne dès le milieu du IIe siècle av. J.-C.49.
31Centrée sur la péninsule ibérique, cette étude ne présente qu’un intérêt limité pour l’étude des contextes italiques d'époque républicaine, dans la mesure où le mobilier, très largement postérieur, ne permet pas de reconstruire les mécanismes des productions d’Italie centrale. Composée de formes archéologiques complètes, elle souffre par ailleurs de l’absence totale de contextes archéologiques susceptibles de préciser les routes de circulation des vases et leur datation. Malgré cette difficulté, l’autrice parvient à proposer une évolution chronologique générale à partir des formes, à distinguer de nombreuses zones de production et à proposer des schémas de diffusion.
- 50 Ricci 1985.
- 51 Greene 1979.
- 52 Ricci 1985, p. 242.
32En 1981, A. Ricci, publie son premier travail sur les céramiques à paroi fine qu’elle replace dans les questions de la production italique et du commerce méditerranéen du IIe siècle av. J.-C. au IIe siècle ap. J.-C. Quelques années plus tard, en 1985, dans le cadre d’un travail collectif sur la céramique romaine, elle publie la troisième étude fondamentale50 concernant les céramiques à paroi fine. Elle crée une synthèse d’une partie du matériel publié sous forme de catalogue : elle reprend les travaux de M.T. Marabini et de F. Mayet et y ajoute le matériel des provinces du Nord publiés par K. Greene51, ainsi que celui des chantiers de fouille des années 1960/1970 comme Ostie, Luni, Settefinestre, Magdalensberg qui ont livré d'importantes quantités de matériel. L'autrice souhaite réaliser une typologie universelle en limitant les variantes : « si è accuratamente evitato di isolare “varianti” perché un esemplare può appartenere : o a un tipo, o a quello che gli è più affine, oppure viene a costituire un terzo tipo, diverso dai due precedenti (…). La creazione di una variante mi sembra possa considerarsi come una "decisione mancata" »52. Le catalogue propose ainsi 398 formes séparées en deux groupes : les « bicchieri » et le « coppe ». Chacun d’entre eux regroupe de très nombreuses variantes différenciées parfois autour d’éléments secondaires (forme du bord, de l’anse, du fond, taille…) et dans d’autres cas en raison d’une morphologie radicalement différente.
33Aucun critère technique n’est retenu pour la définition du groupe, seule la fonction compte : les céramiques à paroi fine sont les vases à boire romains datés entre le deuxième quart du IIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle ap. J.-C. Si l’on écarte les critères techniques et ceux liés à leurs centres de production, le terme de « classe » n’est alors plus approprié. Quantitativement, le corpus ainsi constitué est considérable : il couvre une vaste aire géographique et englobe une fourchette chronologique très large, de près de cinq siècles.
34Au classement des bicchieri et des coppe s’ajoutent une typologie des décors. Pour chaque variante, elle fournit une description de la forme, de l’argile et de la décoration éventuelle, puis donne les références des sites où le type est attesté. Les formes sont présentées dans leur ordre d’évolution ; chaque type est illustré par des exemplaires de provenances variées, issus des publications déjà mentionnées. Pour les formes les mieux attestées, l’autrice propose une carte de répartition dans le bassin méditerranéen.
35Cette étude rassemble les formes de céramique à paroi fine attestés sur plusieurs sites du bassin occidental de la Méditerranée, de la Gaule Belgique et des îles britanniques. Si elle offre, au premier abord, une vision globale de la production des céramiques à paroi fine, quelques questions restent en suspens, notamment parce qu’elle exclut tout critère technique. Un catalogue de synthèse rassemblant des vases de provenance aussi diverses est par ailleurs un frein pour les études régionales : si nous sommes à la recherche d’un parallèle pour un vase provenant de Tarente, on peut trouver une forme comparable, mais dont la seule illustration proposée est celle d’un vase de Colchester, ce qui limite les informations sur la circulation des productions ou sur la chronologie.
- 53 Pugliese Carratelli 1985.
36Cette typologie a été créée dans un contexte de « rationalisation » de la céramique romaine ; c’est-à-dire à un moment où l’on souhaitait regrouper les connaissances sur les différentes classes en tentant de créer une synthèse des nombreuses formes existantes sur les sites antiques publiés. Cette étape fondamentale a permis une importante clarification ; c’est d’ailleurs l’objectif que s’était fixé l’Atlante delle forme ceramiche53, mais celui-ci a rapidement été dépassé, car les publications de matériel qui ont suivi et qui s’en sont inspirées ont révélé de grandes diversités régionales qui ne pouvaient s’intégrer à un modèle unique, lui-même composé de réalités variées.
37Enfin, l’utilisation de certains dessins de formes reconstituées peut conduire à des interprétations erronées. Ainsi, le dessin du gobelet cylindrique N° 10, pl. 88, 1/161, qui fait référence à la forme XXX de Cosa est reconstitué aux trois-quarts. En effet, la forme Marabini XXX ne compte qu’un petit fragment de fond décoré de guillochis (N° 156, pl. 14), mais A. Ricci insère dans la typologie, le dessin complété par M.T. Marabini dans sa typologie de synthèse et propose ainsi un vase inexistant. Sur les 47 exemplaires provenant de Cosa, 23 sont ceux reconstitués par M.T. Marabini et insérés dans la typologie. Ces reconstitutions n’altèrent pas la forme générale des objets mais biaisent profondément le type des bords, des fonds et des anses qui peuvent faire la différence entre deux productions.
38Ces trois typologies constituent la référence principale des études qui ont suivi. Ensemble, elles offrent une large vision de la céramique à paroi fine dans le bassin méditerranéen du IIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle ap. J.-C., et mettent en lumière la diversité des productions, pour lesquelles il est difficile de tracer un modèle de diffusion. L’hétérogénéité des caractéristiques techniques conduit par ailleurs à des difficultés d'identification de la classe, contrairement aux principales classes de céramique romaine (céramique à vernis noir, sigillée italique, africaine, plombifère etc.). La finesse des parois n’est pas un critère déterminant : on se fonde sur la forme des objets, et surtout sur leur fonction de vase à boire.
39Seule M.T. Marabini est en mesure de fournir des datations fondées une étude stratigraphique, l’étude de F. Mayet étant limitée par les rares informations disponibles pour les objets provenant des collections de musée. A. Ricci, en compilant du matériel publié, renvoie aux données stratigraphiques, mais les sites auxquels elle se réfère étant dispersés dans tout le bassin méditerranéen occidental, les datations peuvent subir d'importantes variations : une même forme issue de production distincte aura une datation plus ancienne au en Italie centrale, et plus récente dans les régions limitrophes.
40L’étude des céramiques à paroi fine a donc été caractérisée par des approches complémentaires. Au cours de la première phase de recherches, qui s’étend de la fin du XIXe siècle à la première moitié du XXe siècle, elle apparaît petit à petit dans les rapports de fouilles, notamment dans ceux d’Étrurie méridionale, et plus précisément dans les contextes de nécropoles où ces vases sont particulièrement bien conservés. Au fil des ans, les mentions se font plus nombreuses, mais l’intérêt reste faible pour cette classe de céramique romaine d’usage commun, qui n’est pas encore définie.
- 54 Lamboglia 1950.
41En 1950 la publication de N. Lamboglia54 organise les productions attestées à Vintimille par "classe" et date les objets par rapport aux données stratigraphiques mises en parallèle avec leur évolution technique, morphologique et décorative. La céramique à paroi fine est alors identifiée, mais les productions de Vintimille sont techniquement différentes des vases jusqu’alors attestés en Étrurie méridionale, qui ne présentent pas d’engobe, ni même de décor floraux réalisés à la barbotine. Nombre des études qui suivent reposent sur cette première typologie, qui offre un cadre de l’évolution des céramiques à paroi fine à l’époque impériale.
42Entre 1973 à 1985, trois nouvelles typologies de céramique à paroi fine caractérisent la troisième phase de la recherche. La première, celle de M.T. Marabini, se fonde sur un lot provenant exclusivement de Cosa. La seconde, due à F. Mayet, regroupe des vases conservés dans les musées de la péninsule ibérique, le plus souvent hors contexte. La troisième synthétise en une typologie unique du matériel déjà publié et provenant de sites répartis sur l’ensemble de l’Empire romain d’Occident essentiellement.
- 55 Gervasini 2005, p. 303-306.
- 56 Ibid., p. 306.
43En 2005, L. Gervasini a réalisé une étude de synthèse des différents publications concernant ce groupe de céramique, et souligne la multiplicité des centres de production dans l’ensemble du bassin méditerranéen55. Elle met également en évidence la prédominance du transport de ce groupe par voie maritime, et soutient que ces vases n’ont pas été commercialisés en tant que tels, mais en accompagnement de denrées et d’autres classes de céramique56.
- 57 Tassinari 2015.
- 58 Faga 2008, 2010 et 2016.
44Beaucoup plus récemment, des études de synthèses régionales sont apparues. G. Tassinari57 fournit à ce titre une étude approfondie des céramiques à paroi fine dans la plaine padane et au-delà, en s’appuyant sur de riches corpus, récemment étudiés (Ivrée, Angera, Vérone…). Cela lui permet de proposer un cadre des productions et des circulations très précis et récemment renforcé par le travail de V. Mantovani qui a porté sur un riche corpus d’Adria. Plusieurs travaux d’I. Faga ont analysé des ensembles provenant de Naples et de Pozzuoli58, et offrent une image de ce groupe céramique dans cette partie de la Campanie. En 2008, M. Denaro a fourni une étude de synthèse pour la Sicile en intégrant de nombreux sites et des données inédites.
- 59 López Mullor 1990, 2000, 2002, 2003, 2008 et 2010.
45A. López Mullor a identifié des productions républicaines dans les Baléares et sur les côtes nord de Tarraconnaise qu’il a pu lier entre elles. Ses travaux permettent d’articuler la diffusion des céramiques à paroi fine républicaines et du début de l’Empire dans cette partie de la Méditerranée59.
- 60 Bertrand 2005.
46Dans le cadre de sa thèse E. Bertrand a étudié les productions des ateliers lyonnais. Dans une étude qui lui fait suite, il propose une nouvelle typologie et une analyse chronologique fondée sur la sériation60.
- 61 Élaigne 2000, 2012, 2014 et 2017.
47Les travaux de S. Élaigne61 portant sur les contextes alexandrins offrent d’importants ensembles ceramiques, finement datés, dans cette partie orientale du bassin méditerranéen. L’autrice, isole en plus des importations italiques, plusieurs centres de production orientaux (Égypte, Cnide, Paphos).
Notes
1 Bianchetti 1895 dans Agostinetti 1997, p. 64.
2 Ibid., p. 61.
3 Ibid., p. 90, 176.
4 En 1997, P. Piana Agostinetti reprend ces travaux dans une nouvelle étude dans laquelle elle regroupe l’ensemble des céramiques à paroi fine, désormais identifiées comme une classe à part entière (Agostinetti 1997).
5 Pasqui 1900, p. 83-85 : « 12 dicembre. – Tomba a fossa di età romana, già esplorata, ma coi seguenti oggetti dimenticati o lasciati, perché di pochissima importanza. Un’oinochoe di argilla laterizia, munita di grosso beccuccio e di ansa striata, alta mm. 270. Due piccoli bombylioi di argilla fine, ma prive di vernice. Una ciotoletta a doppia ansa orizzontale ed a pareti sottilissime e prive di verniciatura. Vari frammenti e piccoli vasi di argilla grezza ».
6 Pellegrini 1903.
7 Ibid., p. 223.
8 Pernier 1905.
9 Ibid., p. 35
10 Patroni 1909.
11 Giglioli 1914.
12 Bendinelli 1922.
13 Ibid., p. 111-112.
14 À ce vase sont associés : un skyphos en vernis noir, une cruche (argile claire, en forme de fiasque), un attingitoio (argile claire), trois cruches (argile claire, dont une en partie vernissée), deux cruches en céramique commune, un craterisco, des balsamaires fusiformes et piriformes, des petites lampes et des amphores à vin, deux miroirs, quatre anneaux, deux strigiles, une patère et des anses, le tout en bronze, trois balsamaires et une amphorette en albâtre, des strigiles en fer
15 Bendinelli 1922, p. 133. Le mobilier associé comporte des ollae en céramique commune, des amphores à vin, une coupe à bord rentrant en vernis noir avec une estampille en forme de feuille de lierre, un skyphos profond en vernis noir et décor surpeint blanc de palmettes, deux autres du même type sans décoration, un craterisco à vernis noir brillant et décor peint, deux œnochoés à vernis noir et décor surpeint, des œnochoés en céramique commune, un couvercle en vernis noir à décor surpeint, trois lécythes en vernis noir, deux cruches à vernis noir, une cruche en céramique commune, deux askoi achromes, des orciuoletti en vernis noir et en céramique achrome, deux petites lampes, un peson prismatique, une coupe à vernis noir. Bronze : lamelle, miroir, anse, anneau, borchia, chaînette. Fer : strigile. Os : aiguilles.
16 Batigne 2009, p. 120-123.
17 Paribeni 1922.
18 Carandini – Panella 1973, N° 78, pl. 19.
19 Spano 1910.
20 Ibid., p. 261.
21 Ibid., eo loco.
22 L. 1,11 x l. 0,73 x h. 0,90 m.
23 Ibid., p. 267.
24 Bernabò Brea 1940.
25 Cette sépulture, découverte lors des travaux d’aménagement pour la réalisation du réseau d’égout, était destinée à deux individus, un homme et une femme. Le matériel de la tombe comporte, outre une kliné, les objets suivants : une bague en or avec chaton incisé, deux petites boucles d’oreille en forme d’anneaux d’or avec une petite perle en pâte de verre, quatre strigiles en fer, un collier en bronze, un bracelet en fer, des flèches en bois et fer, peut-être un arc, une cloche en bronze, des statuettes en terre cuite, une amphore et de la céramique commune (deux cruches, une œnochoé, treize unguntarium).
26 Bernabò Brea 1940, p. 499.
27 Lamboglia 1950.
28 Ibid., liste des classes de céramiques identifiées et répertoriées dans la publication : céramique campanienne, céramique ibérique, céramique sigillée arétine, céramique sigillée sud-gauloise, céramique sigillée tardo-italique, céramique sigillée gauloise, céramique sigillée claire, céramique sigillée luisante, céramique vitrifiée, céramique grise, céramique gauloise à vernis marron, céramique « présigillée » à vernis rouge, céramique à engobe rouge interne, céramique à glaçure (patina) rouge-marron, céramique à paroi fine, céramique à glaçure cendreuse (cenerognola).
29 Ibid., p. 30.
30 Vegas 1964.
31 Marabini 1973.
32 Taylor 1957, p. 75-78.
33 Ibid., p. 105-106.
34 Ibid., p. 91-94.
35 Brown-Hill – Richardson-Richardson 1993, p. 207.
36 Taylor 1957, p. 117-119.
37 Ibid., p. 133-134.
38 Marabini 1973, p. 9.
39 Infra, cap. 1, 3. Fonction et origine.
40 Reynolds Scott 2008.
41 Taylor 1957.
42 Reynolds Scott 2008, p. 109 : dépôt F du forum.
43 Fentress 2003.
44 Ibid., p. 32.
45 Mayet 1975.
46 Ibid., p. 15.
47 Ibid., p. 139.
48 Mayet 1975, p. 165.
49 Infra, note 34-38, p. 47.
50 Ricci 1985.
51 Greene 1979.
52 Ricci 1985, p. 242.
53 Pugliese Carratelli 1985.
54 Lamboglia 1950.
55 Gervasini 2005, p. 303-306.
56 Ibid., p. 306.
57 Tassinari 2015.
58 Faga 2008, 2010 et 2016.
59 López Mullor 1990, 2000, 2002, 2003, 2008 et 2010.
60 Bertrand 2005.
61 Élaigne 2000, 2012, 2014 et 2017.
Table des illustrations
![]() | |
---|---|
Titre | Fig. 1 – Vases à paroi fine provenant de la nécropole d’Ornavasso (Bianchetti 1895, dans Agostinetti 1997, p. 275 et 279). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 133k |
![]() | |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 174k |
![]() | |
Titre | Fig. 2 – Vases en céramique à paroi fine provenant d’une tombe de Sovana (Pellegrini 1903, p. 222). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 125k |
![]() | |
Titre | Fig. 3 – Gobelet ovoïde provenant d’une tombe de Sovana (Pellegrini 1903, p. 222). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 120k |
![]() | |
Titre | Fig. 4 – Gobelets en céramique à paroi fine provenant de Flaminio Rignano (Giglioli 1914, p. 279). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 100k |
![]() | |
Titre | Fig. 5 – Gobelet à panse sphérique et cruche fusiforme provenant d’une tombe située sur la via Aurélia (Paribeni 1922, p. 231). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-6.jpg |
Fichier | image/jpeg, 196k |
![]() | |
Titre | Fig. 6 – Gobelet provenant d’un contexte domestique de Pompéi (Spano 1910, p. 261). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-7.jpg |
Fichier | image/jpeg, 174k |
![]() | |
Titre | Fig. 7 – Mensa d’une maison de la Voie Stabienne à Pompéi (Spano 1910, p. 266). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-8.jpg |
Fichier | image/jpeg, 191k |
![]() | |
Titre | Fig. 8 – Gobelet trouvé dans une ouverture de la Mensa d’une maison de la Voie Stabienne à Pompéi (Spano 1910, p. 267). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-9.jpg |
Fichier | image/jpeg, 145k |
![]() | |
Titre | Fig. 9 – Céramiques provenant d’une tombe de Tarente (Bernabò Brea 1940, p. 480). |
URL | http://books.openedition.org/efr/docannexe/image/10207/img-10.jpg |
Fichier | image/jpeg, 200k |
Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.